Prologue
Partie 1
L’amitié avec les filles n’était-elle qu’un rêve chimérique ?
En termes simples, moi, Léon Fou Baltfault, j’étais quelqu’un qui s’était réincarné dans le monde d’un jeu vidéo Otome.
Le monde dans lequel je m’étais réincarné était celui d’un jeu auquel je jouais juste avant ma mort.
La raison pour laquelle j’insiste là-dessus, c’est que ce monde était déraisonnable pour les hommes.
Après tout, c’était un jeu vidéo Otome.
C’était comme si le monde était bon envers les femmes et que les hommes existaient que pour les servir.
J’aurais préféré me réincarner dans un monde plus indulgent envers les hommes, un monde fantastique avec des épées et de la magie.
Et même si je m’étais réincarné, je n’avais reçu aucun rôle particulier.
J’étais l’un des nombreux autres insignifiants, une personne de la populace, invisible, un Mob.
Avec mes cheveux noirs et mon iris noir, je n’étais ni une beauté ni quelqu’un qui se démarquait.,
J’aimais me considérer comme une élève du lycée dont la compassion était encore en voie de développement.
Eh bien ! Même si je disais que j’étais un étudiant du lycée, il n’y avait pas de lycée dans ce monde.
Cependant, dans ce monde fantastique, il y avait une place pour l’éducation qui s’appelait l’académie.
Ce jeu s’était inspiré de celui des lycées japonais, et c’est pour cette raison qu’il y a eu beaucoup d’événements qui allaient avoir lieu au cours du deuxième trimestre.
Le festival de l’école était l’une de ces choses.
« Déplaçons ces deux bureaux un peu plus à droite. »
Nous étions trois à travailler dans une classe vide, mes amis Daniel Fou Darland, Raymond Fou Arkin, et moi.
Nous avions apporté des tables et des chaises pour préparer le festival de l’école.
Après avoir trouvé un commerçant, nous avions assez d’équipement pour transformer la salle de classe vide en un café.
C’était à un niveau différent des cafés de fortune des étudiants des festivals scolaires, et c’était ce que je considérais comme un spectacle approprié pour les nobles qui fréquentent l’académie.
Ce n’est pas que je n’aimais pas le sentiment de bon marché que ces improvisations évoquaient, mais faire quelque chose comme ça serait mal vu à l’académie.
Pour le meilleur ou pour le pire, c’était une académie fréquentée par des nobles riches et influents.
Dans la société, il fallait être à la hauteur des circonstances.
Il n’y avait rien que je puisse faire face à ça, alors j’avais dépensé de l’argent pour préparer un café.
Étant particulièrement attentif à l’aménagement intérieur, j’avais préparé un service à thé, des feuilles de thé, et de nombreuses sucreries pour le compléter.
« Hé, Daniel ! Ce service à thé est cher, alors fais attention ! » déclarai-je.
En entendant qu’il tenait un service à thé coûteux, Daniel avait tremblé et s’était plaint à moi.
« N’apporte pas un service à thé si cher à l’école ! Ça ne fera que me faire trembler les mains à cause de l’anxiété, » répliqua Daniel.
Raymond avait remis en place ses lunettes et avait observé l’intérieur de la classe.
« N’as-tu pas trop dépensé ? Je ne pense pas que beaucoup d’étudiants iraient aussi loin pour ça. On va être dans le rouge, » déclara Raymond.
J’avais secoué la tête comme si je ne comprenais pas de quoi les deux parlaient.
Les deux avaient alors été irrités par mon attitude.
« Dans le rouge ? Et alors ? Je suis riche maintenant. Après tout, j’ai été capable de récupérer tant de choses des étudiants idiots de cette académie. Je dois le dépenser d’une façon ou d’une autre, n’est-ce pas ? » déclarai-je.
Raymond avait été choqué. « Je suppose qu’il faut s’attendre à ta mauvaise nature, n’est-ce pas Léon ? C’est également vrai que presque tous les étudiants de l’académie sont tes ennemis. »
Daniel m’avait prévenu en disant ça. « Tu ferais mieux de réaliser qu’ils t’en veulent. Ceux qui pensaient que tu allais perdre dans ce duel avec Son Altesse Julian ont après tout subi une lourde perte. »
Malheureusement, c’était comme Raymond l’avait dit.
J’étais la personne la plus détestée de l’académie.
Quelle en était la raison ? J’avais battu en duel l’ancien prince héritier, Julian Rafua Holfault, et les autres cibles de conquête de son groupe.
Ils m’irritaient, alors j’avais fait disparaître le feu des projecteurs sur eux.
De plus, la bataille avait fait l’objet d’un pari entre les étudiants.
J’étais sûr de gagner, alors j’avais fait un pari sur moi-même avec une grosse somme d’argent.
Les deux ici avaient aussi parié sur moi et avaient pu gagner de l’argent de poche.
Cependant, la majorité était des idiots qui pensaient que Julian et les autres gagneraient, certains allant jusqu’à parier avec de l’argent emprunté. Il y avait aussi des imbéciles qui pariaient tout ce qu’ils possédaient.
Ces idiots m’en voulaient quand j’avais gagné contre Julian et les autres.
— Je n’ai rien fait de mal, comme c’est triste.
Normalement, ça aurait pu être un acte qui aurait pu me faire tuer dans le pire des cas. Cependant, j’avais utilisé mon argent et mes relations pour surmonter la situation, et le résultat m’avait laissé dans la confusion. On m’avait félicité et on m’avait dit que j’avais obtenu une promotion.
Quel monde étrange !
Je n’étais qu’un étudiant, mais aussi un baron et un chevalier officiellement au-dessus du sixième rang du classement dans la cour royale.
Ce n’était pas une situation où moi, qui ne voulais pas d’une promotion, je pouvais être heureux.
« Pas besoin d’éloges ! » déclarai-je.
Daniel avait relâché ses épaules. « On ne te louait pas. »
Mes amis me parlaient de ces choses-là, puis deux filles étaient entrées dans la classe vide.
Il y avait Olivia, aussi connue sous le nom de Livia, qui portait une robe de femme de chambre assez ample qu’elle ne portait pas normalement. Elle portait une jupe modérément longue à laquelle elle s’accrochait et qu’elle soulevait légèrement en marchant.
Elle avait des cheveux beiges avec quelque chose qui ressemblait à une coupe au carré.
Elle avait des yeux doux et bleus impressionnants, mais surtout, elle émettait cette aura affectueuse qui pouvait apaiser les gens.
Le design de la tenue s’était resserré autour de la taille et des hanches, soulignant largement la poitrine, et le tout était vraiment magnifique.
« Est-ce que c’est bizarre ? »
Livia, nous montrant sa robe tout en semblant mal à l’aise, avait suscité en moi le désir de la protéger.
Il semblait qu’elle ignorait à quel point elle était diabolique en se présentant de cette manière, mais même ainsi, j’avais pensé que c’était bien de tomber entre ses mains.
C’était peut-être le pouvoir de la protagoniste dans ce jeu.
— N’est-ce pas charmant ?
« Ça te va très bien sur toi. Je ne vois pas non plus de problème avec la taille, » déclarai-je.
Les joues de Daniel et Raymond étaient devenues rouges en voyant Livia comme ça.
Quand j’avais envie de leur dire de ne pas la regarder comme ça, Anjie s’était avancée d’une manière digne en arrivant depuis derrière Livia.
Ses mains étaient derrière son dos quand elle s’était révélée devant nous.
« Ça met trop l’accent sur la poitrine, n’est-ce pas ? Peut-être que quelque chose de plus discret serait mieux ? » déclara Anjie.
Anjelica Rafua Redgrave, aussi connue sous le nom d’Anjie, portait aussi une tenue de bonne.
Anjelica était une femme d’une maison ducale, et il était inattendu pour elle de porter quelque chose comme une robe de femme de chambre.
Cependant, il semblait qu’il se passait aussi beaucoup de choses difficiles pour la fille d’une famille estimée.
« On dirait que tu t’habitues à cette tenue, Anjie, » déclara Livia.
Tandis que Livia avait l’air étonnée, Anjie avait expliqué la raison avec un sourire. « C’est parce que j’avais déjà porté une robe de femme de chambre. »
« L’as-tu déjà fait ? » demanda Livia.
« J’ai passé deux ans au palais royal à apprendre les bonnes manières par l’apprentissage, » déclara Anjie.
Il semblait que les filles des familles estimées l’avaient également fait.
Elle avait un regard déterminé et une lueur vive dans les yeux.
Ses iris rouges dégageaient une sensation de puissance, contrastant avec le regard doux de Livia.
Après tout, elle était à l’origine une rivale dans ce jeu. Non, en vérité, pas vraiment une rivale.
Elle était l’ennemie.
Si Livia avait le rôle de la protagoniste, alors Anjie était la « vilaine ».
À l’origine, elles étaient censées s’affronter pour un homme.
Plutôt qu’une rivalité, il était peut-être plus juste de dire que leur relation était celle d’ennemies.
Livia était une roturière, et le fait qu’elle ait pu s’inscrire dans une académie pour nobles était extraordinaire.
Par contre, Anjie était une femme du genre première de classe venant d’une famille ducale.
Les deux filles étaient à l’origine censées être ennemies, mais maintenant elles étaient des amies proches grâce à une « certaine personne ».
— Je ne parlais pas de moi.
Celle qui avait causé ça était une autre personne qui s’était réincarnée.
« Anjie, tu viens d’une famille estimée, non ? Alors pourquoi as-tu fait ça ? » demanda Livia.
« Il y a beaucoup de choses que les filles de familles nobles ont à faire. Mon poste en particulier exige beaucoup de choses de ma part. Si on laisse ça de côté, cette tenue te vas aussi très bien, n’est-ce pas Livia ? L’impression d’innocence qu’elle dégage est très agréable, » déclara-t-elle.
Anjie avait tenu Livia dans ses bras.
« J’aime aussi un peu cet uniforme, » répondit Livia.
Livia, un peu timide d’avoir été étreinte, semblait ravie.
Pendant que je les regardais toutes les deux,
« C’est un spectacle vraiment précieux. » J’avais murmuré mes pensées à haute voix.
Comme un bain d’eau fraîche, cette scène avait apaisé mon cœur, qui était devenu agité à la suite de l’enfer de la recherche d’un mariage.
Raymond avait aussi le même point de vue que moi, car ses lunettes brillaient.
« Comme c’est mignon, » murmura Raymond.
Daniel hocha la tête.
« Plutôt sympa. Est-ce vraiment deux filles de cette académie ? Ne sommes-nous pas en train de rêver ? » demanda Daniel.
C’était compréhensible que Daniel n’y croie pas.
Les filles de l’académie, en particulier les filles de la classe avancée, étaient cruelles. Sans blague, elles étaient vraiment cruelles.
En laissant cela de côté, ces deux filles m’aidaient aussi dans le café.
Alors que l’académie s’inspirait des lycées japonais, les classes étaient plus proches du niveau d’une université.
En raison de cela, il n’était pas possible de diviser les tâches par classe, alors elles étaient plutôt divisées par groupes de personnes.
Pendant que nous travaillions tous les cinq sur un café, d’autres travaillaient aussi en groupe pour réaliser une exposition.
Anjie nous avait regardés.
« Léon, vous n’allez pas tous porter des uniformes ? » nous demanda-t-elle.
« Nous le ferons, mais ces personnes se comportaient de la même façon que d’habitude. Ils espéraient que j’obtiendrais des tenues bon marché à la place. »
Livia semblait s’excuser une fois que j’avais répondu.
« Avons-nous dépensé notre budget pour ces tenues ? Hmm, je suppose qu’on n’avait pas besoin d’acheter des tenues aussi cher, » déclara Livia.
Daniel se moqua de l’innocence de Livia.
« Non, ça n’aurait aucun sens si les tenues étaient trop basiques. Et en plus, ce type a beaucoup d’argent à dépenser, » déclara Daniel.
Raymond était également d’accord. « C’est son hobby. C’est quelque chose pour laquelle il aime vraiment dépenser. Avec cela, les autres groupes faisant un café auraient l’air pauvres en comparaison. C’est un peu exagéré. »
Même Anjie m’avait regardé avec étonnement. « Tu es fou du thé, Léon. Il y a beaucoup de garçons comme ça, mais tu es le plus fou d’entre eux. »
Je n’étais pas fou de thé.
J’avais été tout simplement charmé par les manières liées au thé de mon mentor.
Mon mentor était un professeur à l’académie et un parfait gentleman qui enseignait les bonnes manières aux garçons. Je voulais être un gentleman comme lui un jour.
« J’ai encore un long chemin à parcourir, » déclarai-je.
« Sauf qu’il ne s’agit pas de cultiver la compétence, mais de savoir combien d’argent et de temps tu es prêt à investir dans le thé, »
Anjie était devenue glaciale. « Avant ça aussi, tu nous as laissé toutes les deux en plan et tu es allé acheter des feuilles de thé avec ce professeur. »
Daniel et Raymond avaient tous les deux fait une expression comme s’ils voulaient dire « Vous plaisantez. »
« Toi, ne néglige pas tes obligations envers ces deux-là, » déclara Daniel.
« Je t’envie tellement que j’ai envie de t’attaquer pendant ton sommeil, » répliqua Raymond.
Non, en premier lieu, je suis allé acheter les feuilles de thé ce jour-là pour elles, pensai-je.
En laissant cela de côté, malheureusement, je n’avais pas pu nouer de relations amoureuses avec Livia ou Anjelica.
Livia avait l’air légèrement déprimée. « On a pris le thé tous les trois ce jour-là. Le thé était bon, mais les sucreries étaient si délicieuses que j’ai récemment pris — . »
Anjie avait enlacé Livia.
« Je t’aimerai même si tu deviens ronde, Livia. Ce serait acceptable pour toi de gagner un peu plus, » déclara Anjie.
Livia avait les larmes aux yeux. « Je veux une bonne silhouette, comme celle que tu as, Anjie. »
« Ça me fait plaisir de t’entendre dire ça. Mais n’as-tu pas toi aussi de jolies jambes, Livia ? » demanda Anjie.
« P-Penses-tu que c’est le cas ? » demanda Livia.
Pendant que les deux filles discutaient entre elles, Daniel et Raymond m’avaient envoyé un regard rempli d’envie.
Ils n’auraient pas dû le faire.
Après tout, ces deux-là étaient les seules avec qui je ne pouvais pas sortir.
— C’était vraiment quelque chose qui était hors de ma portée.
Le statut social de ces deux-là était trop différent du mien, alors je ne pouvais rien faire vis-à-vis d’elles.
Le statut social ne fait pas tout déplus le père de Anjelica et les deux filles ne sont pas vraiment contre l ‘idée, Léon pourrai faire comme son père prendre Anjelica comme 1er épouse et Olivia en tant que seconde épouse… heu… aucun de trois ne serrais malheureux comme ça (vu qu’ils sont en bon terme) … non ?
Merci pour le chapitre et bonne continuation !
Oui mais, on dirait que Léon aime se faire du mal.
Pour le père d’Anjelica, il veut voir ce que cela va donner dans le futur.
Cela reste dans un monde fantastique, mais quand même issu du médiéval pour certains faits. Donc Duc et Baron, la différence est énorme et il faut de bonnes raisons pour accepter une telle chose. Cela va aussi dépendre du roi, vu que Léon a eu quelques différends avec la couronne. Après, si c’est bien le Duc qui influence pour les promotions, il est peut-être en train de préparer le terrain…
Et pour un tel mariage, son père a le temps, jusqu’à la fin de l’Académie. Car avant ça, cela resterait que des fiançailles et comme Léon est assez mal aimé, il y a peu de chance qu’une fille s’agrippe à lui subitement. Les mariages viennent après seulement.
À la fin du tome 3, on arrivera à la fin de la première année, et je vous promets du changement à tous les niveaux dans le royaume, l’école et autre…
Après, tout ce dont je parle (sauf la note sur le tome 3) est en tenant pas compte de la suite que je connais ayant traduit une partie, et ayant lu la version japonais du WN (qui diffère un peu du LN).
Après, pour le caractère de Léon, oui, il est pas mal pourri et c’est très très loin d’être fini….
Et pour le double mariage, les hommes ont droit qu’à une femme. La deuxième n’est qu’une maîtresse.
En ce moment, Léon pense bien trop en terme de jeu, et il veut surtout pas causer des perturbations (ce qu’il cause largement, mais bon….)
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre! Léon qui est toujours dans son monde ^^ j’espère qu’il vas changer de mentalité dans les futurs chapitres.
Certaine partie de sa personnalité, oui, d’autre… vont empirer.
Merci pour le chap ^^
Merci pour le chapitre !