Chapitre 9 : Sourire
Partie 3
Luxon m’avait fait un rapport alors que je changeais de vêtements afin de monter sur Schwert, la moto aérienne.
Le contenu du rapport m’avait fait plisser les yeux.
« Nous avons donc des traîtres, non ? » demandai-je.
« Effectivement. Après avoir enquêté, il semble que deux filles, des partisanes d’Anjelica, aient alerté la principauté de nos actes, » déclara Luxon.
Les partisanes d’Anjie l’avaient-elles trahi à un tel moment ?
« Vraiment ? Elles sont idiotes de se faire les ennemies d’une famille de Duc, » déclarai-je.
« Actuellement, la position de cette famille de duc s’est affaiblie à cause de la chute de Julian. Ce serait étrange que des traîtres ne se manifestent pas, » répondit Luxon.
« Est-ce une chose politique ? Je ne suis pas intéressé par tout ça, » déclarai-je.
Une fois que j’avais fini de changer de vêtements, j’avais pris le fusil dans une main et un casque dans l’autre.
« Vas-tu laisser l’affaire ainsi ? » demanda Luxon.
« Montre-moi le chemin. Avant de secourir Anjie, je vais tirer les rênes, » déclarai-je.
« Tu devrais parler aux marins. Tu peux demander à utiliser la prison où ils t’ont jeté, Maître, » déclara Luxon.
Je supposais que les choses allaient devenir gênantes si je sauvais Anjie pendant que les traîtresses étaient encore en liberté.
« Je comprends, » déclarai-je.
◇◇◇
Je me tenais devant la cellule de prison dans laquelle j’avais été jeté auparavant.
À l’intérieur se trouvaient deux filles.
Leurs serviteurs exclusifs avaient été jetés dans une cellule de prison séparée.
« Attendez ! C’est un malentendu ! » cria la première fille.
« Aidez-nous ! » demanda la deuxième.
Ceux à qui elles avaient demandé de l’aide étaient des individus du même groupe qu’elles.
Cependant, ils se méfiaient des marins qui les entouraient, les mains sur les armes.
L’un des partisans en liberté m’avait parlé. « H-Hé, est-ce une blague ? Franchement, ces deux filles sont les compagnons de jeu de Milady depuis l’enfance. C’est un peu fort de penser qu’elles la trahiraient. »
J’avais jeté un objet cylindrique de ma main.
Quand elles l’avaient vu, les filles avaient perdu leur calme.
« Nous avons minutieusement examiné leurs chambres, » déclarai-je.
Je fixai les filles à l’intérieur de la cellule de prison.
« Pervers ! » cria l’une des filles en prison.
« Je n’ai aucun intérêt pour vous deux ! De plus, ce sont des femmes marins qui ont fouillé leurs chambres, » répondis-je.
Je m’étais retourné pour voir qu’il y avait des femmes en uniforme qui me regardaient. Elles étaient des membres de l’équipage de cabine qui s’occupaient des étudiantes de l’académie.
« Il y avait beaucoup d’objets du même genre. Il semblait également y avoir des instructions, donc il n’y a aucune raison de croire qu’elles ne savaient pas ce qu’elles faisaient, » déclarai-je.
Les filles dans la cellule avaient regardé l’une des femmes en liberté.
« Vous tous, souvenez-vous de cela. Nous ne vous oublierons jamais ! » déclara la fille.
Les membres de l’équipage avaient pris peur.
J’avais frappé les barres de fer, menaçant les filles.
« Fermez votre bouche. Voulez-vous que votre tête soit arrachée dès maintenant ? » demandai-je.
Les deux femmes étaient effrayées. Cependant, les partisans avaient attrapé mon épaule.
« Vous allez trop loin ! Même si ces deux personnes sont des traîtres, vous devez bien enquêter sur... hé, attendez ! » cria l’un d’eux.
J’avais pointé le fusil de chasse sur le garçon, puis j’avais parlé. « Ne connaissez-vous pas votre position ? C’est à cause de choses comme celle-ci que vous vous êtes éloigné d’Anjie. Écoutez, il y avait un traître parmi vous. Comprenez-vous ce que cela signifie ? »
Comme prévu, les partisans avaient réalisé la situation désagréable dans laquelle ils se trouvaient.
J’avais frappé le garçon avec la crosse du fusil, le faisant tomber à genoux.
« Combattez avec la volonté de mourir et cela, peu importe que vous soyez une femme ou un homme. Vous devez vous battre pour prouver votre innocence. Sinon..., » déclarai-je.
Je fixai les deux filles à l’intérieur de la cellule de prison.
« Vous ne voudriez pas être traité de la même manière que ces deux-là, non ? » demandai-je.
Le père d’Anjie ne pardonnerait jamais à un traître d’avoir fait ça.
Semblant comprendre la situation plus que moi, les autres partisans hochèrent violemment la tête.
Après les avoir confiés aux marins, je m’étais dirigé vers le hangar contenant Schwert.
J’avais murmuré en chemin. « Les gens trahiraient-ils les autres, même lorsqu’ils sont ensemble depuis leur enfance ? Je ne prends vraiment pas goût à la politique. Dans tous les cas, je dois la sauver. »
La situation au sein du palais royal ne m’intéressait pas, mais j’avais de la compassion pour Anjie. Anjie s’était sacrifiée dans l’intention de protéger ces personnes — c’était quelque chose que je n’aimais pas.
◇◇◇
J’étais dans le hangar du dirigeable.
Une combinaison intérieure destinée à porter une armure avait été préparée pour la conduite de la moto aérienne. J’avais mis le casque, un gilet pour la poitrine, un pantalon épais et des bottes.
À l’intérieur du casque, je pouvais voir une image des environs à partir d’une caméra installée à l’intérieur de la moto aérienne.
« Il est temps de bouger, Schwert, » déclara Luxon.
Luxon s’était construit un logement spécial dans la moto aérienne.
J’avais monté sur la moto aérienne, puis j’avais saisi les poignées et j’avais fait tourner le moteur.
Les violentes vibrations du moteur résonnaient dans le hangar,
Le vent qui s’infiltrait dans le hangar était agaçant.
Un marin m’avait parlé à voix haute. « Est-ce que vous allez vraiment faire ça !? »
« Bien sûr. J’enlèverai la moustache de ce messager merdique comme souvenir, » répliquai-je.
Je voudrais effectuer un service d’épilation sur la moustache dont ce type était si fier.
« C’était vraiment ce que je voulais entendre ! Ah, cependant, je n’ai pas vraiment besoin de la moustache, » répondit le marin.
J’avais levé les pouces au sympathique marin, puis je m’étais baissé et j’étais parti.
La moto aérienne s’était envolée dans le ciel, avançant dans les airs comme si elle surfait à travers des vagues d’eau.
Alors que je tenais le fusil de chasse avec une main, j’avais visé les monstres qui se rassemblaient.
« Tous ensemble ? » demandai-je.
« Dès que tu es prêt, » déclara Luxon.
En préparant le fusil à deux mains, Luxon avait commencé à piloter la moto aérienne.
« Les petits merdeux font de meilleurs adversaires pour cela, » déclarai-je.
Alors qu’un cercle magique était apparu devant la bouche du canon, de nombreux cercles magiques plus petits se formèrent autour de lui. Ils s’étaient verrouillés sur les monstres qui s’approchaient devant moi.
« Attribut électrique, formule tir dispersée, éclair... et nous sommes prêts, » déclara Luxon.
« Feu ! » déclarai-je.
Lorsque j’avais appuyé sur la gâchette, des balles de fusil de chasse avaient volé à travers les cercles magiques. Puis, pendant que les tirs minuscules volaient, une lumière magique avait été libérée, changée en une couleur bleue ou jaune, en changeant de direction.
Même lorsque les monstres essayèrent d’éviter les balles, la lumière les poursuivait.
La magie se répandit comme un feu d’artifice et c’était optimal pour les attaques à distance.
Le problème était qu’il était difficile de gérer une magie aussi avancée.
J’avais ri à haute voix quand un coup de feu tua des dizaines de monstres.
« Voyez-vous ça !? C’est la puissance de Luxon et moi ! Lorsque nous unissons nos forces, nous pouvons utiliser la magie comme ceci. Je ne le sais que depuis peu ! » déclarai-je.
Et si j’étais seul ? Non, aucune chance. Il avait fallu du temps pour l’activer et il était difficile de le faire face à des ennemis en mouvement.
« Eh bien, le ratio de nos contributions est cependant divisé entre soixante-dix et trente, » déclarai-je.
« Pourquoi parles-tu comme si tu détenais ces soixante-dix pour cent ? Si nous parlons de ratios, alors je fais soixante-dix pour cent du travail et toi, trente, » déclara Luxon.
« Tu te mets en travers de ma joie. Regards ! Les prochains sont en train de venir, » déclarai-je.
« Tu es vraiment un déchet, » déclara Luxon.
Après que j’ai eu préparé le fusil de chasse, j’avais visé et j’avais appuyé une fois de plus sur la gâchette, les monstres devant moi disparurent encore une fois en grand nombre.
◇◇◇
Alors qu’il était à l’intérieur de l’armure, Chris regardait Léon se précipiter sur le champ de bataille.
« Va-t-il vraiment se mettre à l’avant-garde ? » demanda Chris.
Le paquebot de luxe avait accéléré, comme pour poursuivre Léon.
Ils visaient le vaisseau amiral, le dos du monstre géant, qui contenait la princesse et Anjie.
En voyant la silhouette de Léon, Chris agrippa fermement les manettes de contrôle de l’armure.
« Baltfault, tu es fort, » déclara Chris.
Même s’il était plus fort en matière d’escrime, Chris avait l’impression comme s’il avait perdu face à l’actuel Léon.
Léon était supérieur en magie, en courage et en tout le reste.
Même si tout le monde admirait un exploit consistant à avancer seul, peu de gens pourraient le faire.
Léon l’avait fait paraître facile.
Chris n’avait pas eu le courage de faire quelque chose comme ça sur une moto aérienne.
« Est-il possible que je devienne comme toi, Baltfault ? » demanda Chris.
Le charme autour de son cou trembla.
Chris regarda les étudiants et les gardes du corps du dirigeable, qui avaient enfilé une armure.
« Notre objectif est de protéger le dirigeable. Nous allons certainement le défendre ! » déclara Chris.
Il entendit les cris de ses collègues et, lorsqu’il referma la poitrine de sa propre armure, six unités d’armure commencèrent à démarrer et à s’animer. Dés le départ, Chris avait tué un monstre se précipitant vers le dirigeable.
Son art de l’épée était très propre.
Alors qu’il se frayait un chemin à travers les monstres, les frappant tous, ils s’étaient transformés en fumée, disparaissant.
Voyant cela, les étudiants qui étaient sortis sur le pont avaient fait entendre des cris de joie.
Chris était descendu le long du dirigeable, découpant les monstres qui approchaient.
« Nous avons fait une promesse avec Baltfault. Nous ne laisserons pas tomber ce navire ! » déclara Chris.
◇◇◇
La principauté avait un vaisseau amiral.
À l’intérieur d’un tel navire de guerre, une alarme avait retenti.
Les longs cheveux noirs et bien rangés d’Hertrude frissonnaient en se levant. Elle portait une robe noire et, en s’approchant d’une fenêtre, elle fut interrompue par une femme de chambre.
« Votre Altesse, vous ne devriez pas le faire, » déclara la servante.
« Écartez-vous. Je veux le voir de mes propres yeux, » déclara Hertrude.
Comme il semblait qu’Anjie, toujours entourée de chevaliers, était également inquiète, Hertrude l’appela.
« Anjelica, venez ici vous aussi. Il semble que vos amis d’école aient choisi une mort honorable. Vous verrez leurs derniers moments de vos propres yeux, » déclara Hertrude.
Hertrude détourna le regard d’Anjie, qui la fixait et se concentra sur ce qui se trouvait à l’extérieur.
Cependant, en regardant dehors, la scène avait contredit ce que Hertrude avait imaginé.
« Quoi !? » s’écria Hertrude.
Le paquebot de luxe tentait de mener une attaque de lui-même.
Hertrude avait crié vers la préposée. « La Flûte enchantée, vite ! »
Pendant ce temps, Anjie regardait la personne en train de se faufiler sur une moto aérienne devant le paquebot de luxe.
« Cet imbécile ! Cet idiot complet ! Pourquoi ne s’est-il pas enfui ? S’il avait autant de puissance, il aurait pu s’échapper, » déclara Anjie.
Les larmes avaient inondé les yeux d’Anjie après avoir vu la silhouette de Léon.
Une fois que la servante récupéra la Flûte enchantée, Hertrude plaça sa bouche contre elle.
Alors qu’un son très étrange résonnait, les monstres se déplacèrent simultanément à l’unisson.
Face à un tel spectacle, Anjie semblait convaincue de l’attitude arrogante de la principauté.
« Donc, c’est l’atout de la principauté, » déclara Anjie.
Hertrude ôta la bouche de la Flûte enchantée. « C’est vrai. Avec cela, la différence de nombre a été renversée. Le royaume tombera. »
Elle avait déclaré ainsi, mais les monstres chargeant le navire de luxe avaient disparu les uns après les autres.
Les étudiants à bord résistaient désespérément.
Ils avaient déployé un bouclier et avaient également combattu en utilisant la magie.
Hertrude et Garrett les avaient méprisés, mais les chevaliers du royaume, et les garçons étaient forts.
Pourquoi était-ce vrai ?
Ils avaient défié des donjons pour obtenir une chance de se marier, et leurs buts étaient de soutenir les filles. Ils avaient progressé de plus en plus dans les profondeurs pour devenir de puissants aventuriers après l’obtention de leur diplôme.
C’était le résultat de leurs efforts les plus durs : verser du sang, de la sueur et des larmes afin d’attirer l’attention des filles.
Anjie pleura en regardant Léon se précipiter sur le champ de bataille.
Hertrude s’était mordu la lèvre devant le paquebot de luxe et les étudiants qui résistaient frénétiquement.
« Ce ne sera douloureux que si vous résistez, » déclara Hertrude.
Anjie essuya ses larmes et parla à Hertrude. « C’est faux. Les nobles du royaume n’abandonnent pas. Comme vous le vouliez, ils sont venus montrer leur obstination. Je n’ai pas mentionné son nom à l’époque, mais celui qui est à leur tête est Léon Fou Baltfault. Un chevalier distingué même dans le royaume ! »
« Baltfault ? » demanda Hertrude.
Garrett s’approcha des deux femmes tout en caressant sa moustache.
« C’est vraiment une mauvaise chose d’abandonner. Cependant, cela se termine ici, » déclara Garrett.
Alors que Garrett avait dit ça, la flotte de la principauté s’était arrangée pour entourer le dirigeable. Ils s’étaient arrangés pour être en positions pour que leurs alliés ne soient pas sous le feu d’un tir allié.
Des monstres entouraient le dirigeable et des canons étaient dirigés vers Léon.
Hertrude regarda Garrett.
« Comme c’est sournois ! » déclara Hertrude.
« Tout cela est fait pour gagner, Votre Altesse. De plus, nous pouvons obtenir autant de monstres que nous voulons, » déclara Garrett.
Alors que Garrett affichait un sourire menaçant, les monstres se précipitèrent vers le paquebot de luxe et des centaines de canons tirèrent sur Léon et le paquebot.
Anjie hurla en voyant les monstres et les volées de tirs. « Léon ! Livia ! »
Anjie avait été bloquée par les chevaliers, regardant le paquebot de luxe être couvert de fumée noire lorsqu’une grande explosion avait éclaté.
Tu le sens venir le luxon qui va tout ****** hahaha j’ai hâte.Merci pour le chapitre
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