Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 2 – Chapitre 7 – Partie 3

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Chapitre 7 : Karma

Partie 3

C’était le jour de la sortie scolaire.

Le dirigeable préparé était assez luxueux.

Après tout, c’était un paquebot de luxe.

Nous nous dirigions vers une île flottante chaude se trouvant dans le sud.

C’était l’été là-bas, une saison différente de la capitale. Il s’agissait d’une île populaire en tant que destination touristique.

« Je suppose que c’est comme l’hémisphère nord et l’hémisphère sud. Même si..., » murmurai-je.

J’avais entendu dire qu’il s’agirait d’une sortie éducative, mais tout ce que j’avais pu voir, c’était des étudiants qui s’amusaient sur le paquebot volant.

Je me promenais en ce moment dans le casino avec un élève de troisième année, Rukul, qui faisait partie du même groupe social que moi.

« Ils ont dit que ce serait une sortie sur le terrain, mais la classe est en train de déconner. L’île flottante vers laquelle nous nous dirigeons est une attraction touristique, ce sera donc comme vivre un festival. Il y aura une atmosphère unique et ce sera très amusant, » déclara Rukul.

« Un festival ? » demandai-je.

« Il y a cette aura particulière que tu ressens lorsque tu es dans un pays étranger. Les filles portent des yukatas et s’amusent au festival. Les garçons qui peuvent escorter ces filles peuvent réduire considérablement leur distance. Tu devrais aussi faire de ton mieux, Léon, » déclara Rukul.

Je vois. Si quelqu’un veut se marier, il devra travailler d’arrache-pied à cette occasion.

Mais même ainsi, les filles populaires avaient déjà un bon nombre de garçons les entourant.

D’autres filles étaient entourées de serviteurs exclusifs et étaient choyées par eux.

Ce qui avait attiré mon attention, c’est Anjie qui parlait au comptoir. Ses partisans peu fiables essayaient frénétiquement de la divertir, mais ils semblaient avoir des problèmes de ce côté-là.

En regardant ailleurs, je pouvais voir Olivia, qui semblait être morose, ne profitant peut-être pas de l’ambiance du casino.

Rukul m’avait parlé. « Tu as choisi des partenaires difficiles. »

« Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas dans une position où je peux aller auprès d’elles, » déclarai-je.

« Eh bien, je suppose que oui. Nous avons tous nos propres partenaires avec lesquelles nous devons être. La même chose vaut pour les filles. Les choses se compliquent lorsque tu choisis une partenaire avec laquelle tu ne corresponds pas. Bien que je suppose que je n’ai pas besoin d’expliquer pour que tu comprennes cela, non ? Il suffit de regarder Son Altesse et les autres, » déclara Rukul.

En parlant d’eux, le prince et les autres étaient éparpillés un peu partout.

Julian et Jilk étaient ensemble, mais Marie était avec Brad et Greg.

Rukul avait repéré Chris. « Oh, il y a l’épéiste expert. »

Il jouait au poker et, même s’il semblait avoir gagné une partie, il n’avait pas l’air heureux.

Il quitta son siège et partit ailleurs.

Il n’était pas avec Marie et les autres et semblait s’ennuyer du fait d’être seul.

« Est-ce que Chris est seul ? » demandai-je.

Cependant, les filles avaient alors essaimé autour de lui.

« Chris, à quoi vas-tu jouer cette fois-ci ? »

« Pourquoi ne pas nager ensemble sur la piscine du pont ? »

« Oublie-la, allons manger... »

Les filles s’approchaient de lui, mais il laissa échapper un seul soupir. Même s’il prenait ce genre d’attitude, les filles semblaient très ravies.

Si j’étais celui qui avait soupiré, elles me regarderaient avec une veine sur le front.

Rukul m’avait posé une question. « Es-tu prêt pour la roulette ? »

« Non, j’ai une doctrine contre le jeu, » répondis-je.

Rukul était étonné. « Hein ? »

Son visage m’avait dit qu’il pensait que je mentais. Cependant, je détestais vraiment les jeux de hasard. Pourquoi se battre sans savoir si je gagnerais ou perdrais ? C’était idiot.

─ J’étais un gars qui n’avait parié que dans des matchs pour lesquels je savais que je gagnerais.

 

◇◇◇

Il y avait un entrepôt dans le paquebot de luxe allant en direction de l’île flottante du sud.

Deux filles se parlaient en secret.

« Nous avons des problèmes si nous ne le faisons pas correctement ! »

« C’est la fille d’un ménage de duc dont nous parlons, alors on ne peut rien y faire, n’est-ce pas ? »

Les deux étaient des filles qui avaient suivi Anjie.

Après le tumulte du duel pendant les vacances d’été, les partisans d’Anjie avaient désespérément besoin de regagner la confiance d’Anjie.

Cependant, parmi certains partisans, il y avait des gens qui faisaient des mouvements menaçants.

Ces deux filles étaient dans ce cas.

« Ma famille a abandonné le ménage du duc. »

« De même avec la mienne. Après tout, la faction du prince héritier s’est effondrée. La famille du duc de Redgrave est maintenant en déclin. »

Avec Julian perdant son poste, la faction du duc qui l’avait soutenu avait perdu une partie de ses soutiens.

C’était une évidence puisque Julian, l’objectif et l’épine dorsale de la faction, avait été déshérité.

Ceux qui voulaient obtenir des bénéfices si Julian devenait roi à l’avenir quitteraient naturellement la faction.

Ces deux filles étaient parmi ces personnes.

« Comment utilises-tu cela ? »

« Il suffit de tirer la ficelle et de la jeter à l’extérieur. Cela se démarquerait sur le pont, alors on nous a dit de le lancer ailleurs. »

Elles avaient un objet étrange dans la main.

Une fois qu’elles avaient tiré la ficelle d’un objet cylindrique, de la fumée en était sortie et elles l’avaient rapidement jetée à l’extérieur du dirigeable.

« Que penses-tu que cela va faire ? »

« Tu en penses quoi ? »

Ne sachant pas ce qui venait de se passer, les deux filles quittèrent l’entrepôt et retournèrent à l’endroit où se trouvait Anjie.

 

◇◇◇

La sortie scolaire.

Une fois que Livia était arrivée sur l’île flottante et avait emprunté un yukata, elle marchait dans les rues le soir.

Cela aurait normalement été dangereux, mais c’était aujourd’hui le jour d’un festival sur l’île flottante.

Les stands étaient alignés et la lumière des lanternes en papier rouge créait une ambiance unique.

« Comme c’est beau ! » murmura Livia.

Il y avait les sons de tambours et de flûtes.

Il y avait des voix d’individus qui s’amusaient.

L’atmosphère était complètement différente de celle des festivals de sa ville natale.

Livia, qui avait l’impression de vivre dans une nouvelle culture, avait marché seule dans le festival.

Elle n’avait pas parlé à Léon depuis la répression des pirates des cieux. Le fait de parler avec Anjie était également difficile et pendant ce temps, la distance entre eux s’était encore élargie.

Anjie participait également au festival, mais était entourée de ses partisans et ne pouvait pas bavarder avec elle.

Il y avait le parfum de la sauce salée sucrée.

Il y avait aussi l’odeur de bonbons sucrés.

Il y avait divers endroits pour s’amuser, y compris un endroit pour s’entraîner au tir.

Livia avait regardé fixement un stand pour attraper des poissons rouges, puis avait été émue par un feu d’artifice explosant dans le ciel. Elle avait également surpris par les bruits aigus qu’ils avaient émis — mais elle avait senti profondément dans son cœur qu’elle ne s’amusait pas.

Elle avait déjà aperçu Anjie, mais alors qu’elle se promenait à la recherche de Léon, elle ne pouvait pas non plus trouver Anjie.

Depuis cet incident, elle n’avait pas pensé à chercher ses amis.

Elle se sentit menacée après l’affaire avec Cara.

« Devrais-je même être ici ? » demanda Léon.

Elle s’était sentie ravie quand Léon lui avait dit auparavant que c’était bien pour elle d’être à l’académie.

Elle se sentait embarrassée et pathétique après lui avoir dit des choses si extrêmes.

Pourquoi ai-je même priorisé les opinions d’un étranger ? se demanda-t-elle.

Elle ne l’avait pas comprise elle-même, mais elle ne s’était pas amusée ces derniers temps.

Alors qu’elle errait sans but, elle s’était séparée du lieu du festival.

Ah, si je ne reviens pas ─, pensa-t-elle.

Cependant, elle avait entendu les voix de ce qui ressemblait à des gens qui se disputaient.

Les voix se chamaillaient.

« Écoutez, donnez-les-moi ! »

« N-Non ! Je ne vous les donnerai pas ! Pas même si vous êtes noble ! Arrêtez ! »

En entendant cette voix, Livia avait sursauté.

Elle avait pensé qu’un étudiant de l’académie causait des problèmes aux locaux.

« E-Euh ─ ! » murmura Livia.

« Que fais-tu ici !? » s’exclama une autre femme.

Cependant, Livia n’était pas la seule, Anjie s’étant également précipitée avec son yukata légèrement désordonné.

Les deux se regardèrent avec surprise, puis se tournèrent maladroitement vers la personne qui causait des problèmes.

« Léon ? » s’exclama Livia.

« Que fais-tu en ce moment ? » demanda Anjie.

Malheureusement, celui qui avait causé des problèmes était bel et bien Léon.

Léon jeta un coup d’œil autour de lui.

« C-C’est..., » s’exclama Léon.

Ensuite, l’habitant du coin, un homme portant un masque, avait demandé de l’aide aux deux femmes.

« A-Aidez-moi. Ce noble m’a dit de lui donner tout ce que j’avais, » déclara l’homme au masque.

Les deux filles regardèrent Léon tandis que l’homme s’accrochait toujours à lui. Il semblait à un noble diabolique essayant de voler des biens à une personne faible.

Bien sûr, Léon s’était aussitôt expliqué.

« V-Vous vous trompez ! Je lui ai dit de me donner ce qu’il avait parce que j’achèterais tout son stock ! J’ai l’argent pour ça ! » déclara Léon.

L’homme secoua la tête.

« Non. Il y a des gens dans le festival qui ont hâte de voir ça ! Peu importe l’argent que vous avez, je ne vous laisserai pas priver tout le monde de leur plaisir ! » déclara l’homme.

En regardant ce que l’homme avait, il y avait de petits objets inconnus enveloppés dans du papier blanc.

Ils étaient disposés dans une boîte, prêts à être vendus.

Anjie avait demandé à l’homme à leur sujet. « Qu’est-ce que c’est ? »

Peut-être ravi de son intérêt, l’homme l’expliqua d’une voix joyeuse.

« Regardez. Ce sont des charmes faits par ma grand-mère à la maison. Ils ont la chance de vous rendre populaire. Ils sont dissimulés parce qu’ils varient. Ce que vous obtenez dépend de votre chance. »

Léon avait aussitôt approché l’homme souriant par-derrière.

Il tenait un rouleau de billets de banque.

« Alors, vendez-les. Je vais les acheter tous. Oh, j’ai compris. Je vais les acheter dix fois plus cher, » déclara Léon.

Le persistant Léon avait préparé beaucoup d’argent en disant qu’il achèterait tout.

Au contraire, l’homme avait crié.

« Qu’est-ce qui vous arrive !? Ce n’est pas une question qui peut être réglée avec de l’argent. C’est pour que tout le monde sourie ! » déclara l’homme.

Il voulait se faire plaisir en vendant des charmes aux personnes profitant du festival.

L’homme n’avait pas cédé.

Léon avait sorti une pochette contenant des pièces d’or.

« Regardez, comment est-ce là ? C’est des pièces d’or. Il y a vingt pièces à l’intérieur. Je vais aussi offrir cela, » déclara Léon.

L’homme avait réfléchi un instant, mais secoua la tête.

« C’est ma grand-mère qui les a créées pour donner de la joie à tout le monde. Je ne reculerai pas là-dessus ! » déclara l’homme.

Léon avait fait un sourire en lui parlant.

« Vous avez du culot. J’aime ça ! Dans ce cas, je vais préparer une pièce en or blanc. Et comme ça ? » demanda Léon.

Malgré l’augmentation constante du prix de Léon, l’homme masqué résista.

« Comme je l’ai dit, je ne peux pas le faire ! » déclara l’homme.

Anjie attrapa Léon par l’oreille.

« Aie ! Ça fait mal, mademoiselle Anjelica ! » déclara Léon.

« Tu n’as pas besoin de m’adresser formellement. Laisse tomber les honorifiques. Quoi qu’il en soit, vous pouvez y aller. Nous allons nous en occuper, » déclara Anjie.

L’homme les remercia tout en s’accrochant à son importante marchandise.

« Merci ! » déclara l’homme.

L’homme avait quitté les lieux et s’était dirigé vers le lieu du festival, disparaissant dans la foule. Alors que son oreille était encore pincée, Léon tendit la main tout en se lamentant.

« Attendez ! Mon objet ! » pleura Léon.

Livia ne savait pas comment s’adresser à Léon après avoir agi de la sorte.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

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