Chapitre 10 : Amitié
Partie 3
Garrett s’échappa dans un vaisseau de guerre.
De là-bas, il donna des ordres en criant depuis le pont de cedit vaisseau de guerre.
« Qu’est-ce que vous faites !? Dépêchez-vous de le couler ! » s’écria Garrett.
Le personnel militaire s’y était opposé. « Nos alliés sont là ! En plus, la princesse n’est pas encore en sécurité ! »
Lorsque Garrett avait essayé de toucher sa moustache inexistante, il s’était rendu compte qu’elle avait disparu et avait serré le poing contre lui.
Sa moustache avait toujours été sa fierté.
Il l’avait toilettée tous les jours, et pourtant il n’y en avait plus du tout maintenant. Sa moustache en croc avait disparu quand il s’était réveillé.
Ce chevalier. C’est ce chevalier qui l’a fait. Garrett brûlait d’envie de vengeance, ne cherchant pas de repos jusqu’à ce qu’il puisse se venger de son adversaire.
« Pourquoi avez-vous chargé ainsi ? » demanda Garrett.
Les soldats avaient détourné les yeux en réponse à ce que Garrett a dit.
Ces individus ont dû avancer délibérément pour sauver la princesse. C’est pour ça qu’ils ne les bombardent pas ! Mais elle a même une remplaçante ! pensa Garrett.
Lorsque Garrett avait donné un coup de pied dans l’équipement voisin en raison de la frustration, c’était étonnamment robuste, lui faisant mal à la jambe.
« Gah ! Tsss. C’est aussi l’œuvre de cet homme haineux. Je méprise celui qui m’a volé ma moustache ! » cria Garrett.
Un marin cria alors. « N-Nous avons repéré un nouveau vaisseau de guerre ! On estime qu’il s’étend sur environ sept cents mètres ! »
Garrett avait regardé dehors à toute vitesse. « Imbécile ! Les renforts du royaume ne pourraient jamais venir avant longtemps — . »
Il avait arraché avec violence des jumelles d’un soldat, et lorsqu’il avait examiné la zone, il avait vu un étrange dirigeable se diriger vers eux.
« Quoi ? Je ne vois que deux canons, » déclara Garrett.
Le personnel militaire était également intrigué.
« Sa forme n’est pas non plus naturelle. Et aussi, n’a-t-il pas des canons mobiles ? Et il n’y en a que deux ? » demanda Garrett.
Il était courant de se battre en écrasant un ennemi sous le tir de nombreux canons fixés sur le côté, rendant la forme de ce dirigeable trop artificielle.
Garrett caressait ses lèvres solitaires.
« Coulez-le. Un dirigeable aussi grossier est une horreur. Il n’y a pas de problème si nous ramassons sa pierre flottante, » ordonna Garrett.
Les objets qui permettaient aux dirigeables de voler s’appelaient des pierres flottantes.
C’était grâce à elles que la technologie des dirigeables s’était développée. C’était un monde où les dirigeables pouvaient être fabriqués avec des conceptions qui étaient tout sauf simples, tout cela grâce à l’existence de pierres flottantes.
Il n’y aurait pas eu de problème si la menace opposée devant eux n’était qu’un simple dirigeable.
« Entourez-le tout de suite, » ordonna Garrett.
À ce moment-là, l’adversaire faisait face au navire de guerre où se trouvait Garrett et il avait tiré un boulet de canon sur lui.
Le navire de guerre avait énormément tremblé et la navigation était devenue impossible à cause d’un moteur fortement endommagé.
« Qu’est-ce qui se passe !? »
« L’ennemi nous bombarde ! »
« Un bombardement ? Comme s’il pouvait nous atteindre à cette distance ! — Augh ! »
Une fois que l’adversaire avait commencé à bombarder davantage, les navires de guerre de la principauté avaient commencé à perdre successivement leur capacité à naviguer.
Garrett avait vu quelque chose éjecté de l’adversaire et avait remarqué qu’il se dirigeait vers le paquebot de luxe incliné.
« Q-Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? » s’écria Garrett.
Après qu’une partie du plafond soit tombée à cause du bombardement, frappant Garrett directement sur la tête et le faisant saigner, il ne pouvait qu’imaginer ce qui arriverait par la suite.
♥♥♥
Une grande caisse était descendue sur le pont.
Les yeux des élèves brillaient d’espoir après avoir vu cette boîte.
Chris avait fait une expression compliquée, mais il semblerait qu’il était quand même soulagé.
Il était descendu près de moi avec son armure abîmée et m’avait appelé.
« Baltfault, est-ce ton œuvre ? » demanda Chris.
J’avais tenu Luxon d’une main et je m’étais retourné.
« À qui crois-tu que tu parles ? Réjouisses-toi — la victoire est déjà mienne, » déclarai-je.
Il était naturel que le vainqueur ait déjà été décidé.
Luxon s’était adressé à moi. « Maître, les unités équipées d’armure de l’adversaire se dirigent par ici. Je demande la permission de déployer les drones. »
Une fois que j’avais hoché la tête, Partenaire avait commencé à éjecter les drones de combat les uns après les autres.
Ils n’avaient qu’un haut du corps, ce qui les faisait ressembler à une armure sans jambes, et chacun d’eux portait une arme différente.
Une fois la boîte dépliée et ouverte, une armure grise, Arroganz, était apparue devant moi.
Son armure de poitrine était ouverte, attendant que j’entre.
Anjie et Livia avaient tenu Hertrude en me regardant.
Hertrude regarda Arroganz et elle avait rétréci les yeux.
« Ne me dites pas que c’est une relique perdue, » demanda Hertrude.
En montant sur Arroganz, j’avais répondu à Hertrude.
« Il semble que vous soyez bien informée. C’est vrai. C’est une relique perdue. »
« Je me souviens maintenant. Il y avait un jeune chevalier qui a gagné la célébrité dans le royaume en tant qu’aventurier. Était-ce vous ? » demanda Hertrude.
Luxon avait alors dit quelque chose comme « Ce n’est pas vraiment convaincant, », mais je l’avais ignoré et j’avais fermé la poitrine d’Arroganz, regardant une image de mon environnement.
Les monstres s’étaient rassemblés et les chevaliers de la principauté avaient commencé à bouger.
J’avais souri quand Arroganz avait commencé à démarrer.
« Attaquons-les sans relâche. Mon combat à sens unique continue ici ! » déclarai-je.
« Maître, tu les as pourtant déjà contre-attaqués, » répondit Luxon.
« C’est une chose de ce que je ressens vraiment ! Je suis ici pour leur dire avec qui exactement ils se sont opposés. Je vais graver la peur dans l’esprit des imbéciles de la principauté ! » déclarai-je.
Des drones équipés de mitrailleuses avaient été éjectés d’un conteneur présent sur le dos d’Arroganz.
Alors qu’ils décimaient continuellement chaque monstre, j’avais parlé à Anjie et aux autres.
« Allez-vous réfugier ! » déclarai-je.
Anjie et Livia hochèrent la tête.
« D’accord, nous te laissons le reste, » déclara Anjie.
« Léon, tu dois revenir, » déclara Livia.
Après cela, Chris s’était tenu à côté de moi.
« Laisse-moi t’aider, » demanda Chris.
Est-ce qu’il tenait toujours le coup malgré le fait que son équipement soit abîmé ?
« Fais ce que tu veux. Ne te mets pas en travers de mon chemin, » déclarai-je.
Chris avait fait un léger sourire malgré mon langage abusif.
« Je vais en profiter au maximum ! » déclara Chris.
J’avais été troublé par la façon dont il venait de l’accepter. Je m’attendais à une réponse du genre. « Je ne veux pas entendre ça de ta part ! » — peu importe.
« Luxon, sors-moi le grand fusil et — la lame, » ordonnai-je.
« Ouverture du conteneur numéro un, » répondit Luxon.
Tout en portant un gros fusil dans mon bras droit, j’avais tenu une épée avec la gauche.
Alors qu’Arroganz s’éloignait lentement du pont, Chris s’était envolé vers moi.
En voyant Arroganz apparaître dans le ciel, les monstres s’étaient précipités pour l’attaquer.
« Comme c’est futile ! » déclarai-je.
Des drones s’étaient rassemblés autour d’Arroganz, neutralisant immédiatement les monstres avec des mitrailleuses.
Voyant cela, Chris avait contemplé en disant. « J’étais fou de penser que je pouvais le défier avec une épée. »
Il aurait dû s’en rendre compte plus tôt.
Les drones envoyés par Partenaire avaient tenu compagnie aux monstres et aux unités d’armure, protégeant ainsi le paquebot de luxe.
Quand une armure volante de la principauté s’était approchée de moi, j’avais pointé le fusil sur elle et j’avais appuyé sur la détente, faisant sauter la tête de l’armure.
« Maintenant, pourquoi ne pas briser cet esprit combatif que vous avez tous ? » demandai-je.
« Tu ressembles vraiment à un méchant, Maître, » déclara Luxon.
En souriant, j’avais serré les manettes qui contrôlaient Arroganz.
♥♥♥
Garrett avait vu la scène depuis le pont du vaisseau de guerre.
« Est-ce un monstre ? » demanda Garrett.
Non seulement les navires de guerre de la principauté, mais même leurs armures étaient mis hors service si facilement.
L’armure grise était fortement blindée, et elle avait une forme loin des modèles dominants.
Au début, il avait ri de son manque de prestance, mais son visage pâlissait au fur et à mesure que ses alliés continuaient à s’effondrer.
Un soldat des environs avait parlé. « Comte, devrions-nous battre en retraite maintenant ? »
Garrett avait envoyé un coup à ce soldat.
Il avait fortifié son poing avec de la magie et il l’avait fait voler.
« Retraite ? C’est stupide de dire ça. Si les troupes de la principauté reviennent après avoir perdu contre les écoliers du royaume, nous serons la risée de tous ! » déclara Garrett.
Le soldat se leva et essuya le sang de ses lèvres.
« C-Cependant, les pertes dans nos troupes sont déjà —, » déclara le soldat.
« Ils nous ont volé notre princesse, ils ont volé la flûte magique, et maintenant nous pourrions perdre contre un enfant ! On ne peut pas battre en retraite ! » déclara Garrett.
Si Garrett et les autres rentraient chez eux dans un tel état, il n’y aurait pas d’avenir pour eux.
Garrett, qui aurait dû en assumer la responsabilité, n’avait pas eu d’autre choix que de couler l’ennemi devant lui.
Il s’était rongé les ongles et ses yeux étaient devenus injectés de sang.
« Le royaume possède donc un nouveau modèle d’armure. Ma position sera en danger à moins que nous la détruisions avant notre retour. »
Tandis que Garrett murmurait à lui-même sans se soucier des regards qui l’entouraient, quelques chevaliers étaient venus sur le pont.
Voyant les uniformes noirs qu’ils portaient, Garrett avait instantanément levé son visage.
Il regarda le chevalier qui les conduisait et sourit.
« C’est vrai. Nous vous avons, vous, le héros le plus fort de la principauté, » déclara Garrett.
Un homme âgé regarda le visage de Garrett tout en semblant agacé.
Le sommet de la tête de l’homme était chauve et il portait une grande cicatrice sur le front. Il avait un grand corps musclé et contrairement aux autres chevaliers, il portait une armure de plaques.
Il était le seul à porter une armure de plaques, et comme les gens autour de lui portaient des uniformes militaires ou des vêtements de chevalier, il semblait se démarquer.
Cependant, c’était l’habit d’un homme qui était constamment prêt au combat à tout moment.
Les gens de la principauté ne ressentaient aucune gêne devant l’accoutrement de cet homme.
« On m’a dit qu’il y avait des ordres de ne pas me laisser mener une attaque. J’ai même entendu dire que la princesse avait été capturée. Vous serez puni pour ça plus tard. Nous allons faire une sortie, » déclara l’homme en armure.
Il y avait une lueur d’espoir dans les yeux des soldats.
Ils voulaient que cette personne fasse quelque chose au sujet du dirigeable et de l’armure en furie qui se trouvait devant eux.
Garrett hocha la tête plusieurs fois de la tête, enchanté.
« Ce n’est pas un problème. Vicomte Bandel Hymn Zenden. Je vous le laisse, à vous et aux autres, » déclara Garrett.
Les chevaliers avaient quitté le pont du navire de guerre.
Garrett avait fait un rire étouffé. « Avec cela, tout est réglé. »
Cependant, le soldat battu avait parlé. « M-Mais le pays nous a donné l’ordre de ne pas laisser le vicomte Zenden — . »
Garrett avait ri avec mépris.
« Zenden a fait la sortie de son plein gré. En plus, êtes-vous assez stupide pour ne pas nous laisser jouer notre carte la plus forte ? Le “Chevalier Noir” sera capable de tuer ce monstre. Après tout, c’est le chevalier le plus fort de la principauté, » déclara Garrett.
Le chevalier le plus fort de la principauté commença ainsi à prendre en chasse Léon.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre !
Uuuh… Je me demande si Léon va être capable de le battre… Merci pour le chap ^^