Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 2

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Chapitre 1 : La Reine

Partie 2

Qu’est-ce qui se passait ? Me demandai-je.

J’avais senti un léger frisson tout à l’heure.

Ça devait être mon imagination et mon sens de la perception avait dû être déconnecté.

J’avais changé de rythme et avais donné des instructions à tout le monde en me frappant les mains.

Aujourd’hui, c’était le jour de l’ouverture du festival de l’école.

Les préparatifs pour mon café s’étaient parfaitement déroulés.

« Bon, c’est le premier jour du festival de l’école. Donnez tout ce que vous avez, les gars. De plus, vous deux, les filles, n’oubliez pas de faire une bonne pause et de profiter du festival de l’école, » déclarai-je.

Une fois que j’eus dit cela, Daniel et Raymond avaient lâché de grossières plaintes.

Les deux étaient responsables de la cuisine derrière les rideaux.

« T’attends-tu vraiment à ce qu’on travaille tout le temps ? » demanda Daniel.

« Nous exigeons que tu en fasses un travail à temps partiel, » déclara Raymond.

En revanche, les filles semblaient tendues.

« Anjie, je suis nerveuse, » déclara Livia.

« Moi aussi, je suis inexpérimentée en ce qui concerne un café. Cependant, je pense que ce sera un peu amusant, alors — » déclara Anjie.

Quand j’avais vu les deux serveuses qui semblaient s’amuser en bavardant, la porte s’était ouverte et une cloche avait sonné près d’elle.

J’avais fait mon plus beau sourire et j’avais fait face à l’invité.

« Bienvenue au —, » commençai-je.

« Anjelica, vous avez été convoquée par le comité exécutif, » déclara le nouveau venu.

Je croyais que c’était un client, mais c’était un professeur très occupé qui venait convoquer Anjie.

Anjie avait incliné la tête.

« Ils ont quelque chose à voir avec moi ? » demanda Anjie.

« Oui, ils ont dit que c’était urgent. Veuillez vous rendre dès maintenant au secrétariat principal, » déclara le professeur.

Le professeur s’en retourna, et partit vers l’endroit où ils allaient ensuite.

Anjie était troublée. « Désolée. Je vais m’occuper de cette affaire rapidement et je reviendrai. »

Nous avions mis en place une ambiance qui avait enthousiasmé tout le monde, et pourtant elle avait été convoquée peu après.

Comme cela avait dû être pitoyable pour Anjie.

Livia serra le poing. « Tout va bien se passer ! Je ferai de mon mieux jusqu’à ton retour, Anjie ! »

Voir la détermination de Livia l’avait rendue un peu divine à mes yeux.

Je voulais une photo d’elle levant les mains en l’air pour encourager tout le monde.

Je le demanderai plus tard à Luxon.

Anjie avait laissé sortir un sourire. Avec ce sourire, elle avait commencé à partir. « Dans ce cas, je ferai de mon mieux pour revenir le plus vite possible. Léon, ne fais rien de trop téméraire. »

Dans ce cas, elle voulait parler du fait de ne rien faire de cruel envers les clients.

Elle était arrivée à la conclusion que j’allais le faire.

« Ne me fais-tu pas confiance ? » lui demandai-je.

Anjie avait ri. « Tu exagères trop vite. Je reviens dès que possible. »

Anjie avait ainsi quitté le café.

Livia avait été surprise de ce qu’elle avait vu ce qui se passait de l’autre côté de la porte.

« H-Hein ? Léon, je vois une ligne qui se forme, » déclara Livia.

Quelle coïncidence !

Je pouvais aussi en voir une.

Il y avait une longue file qui menait vers la salle de classe voisine.

 

♥♥♥

 

« Ma Reine, je serai troublée si vous dites quelque chose d’aussi absurde, » déclara Anjie.

Celle qu’Anjie rencontrait alors qu’elle portait un uniforme de bonne s’était avérée être Milaine, qui semblait vouloir profiter de la fête de l’école en toute simplicité

Milaine s’était excusée auprès d’Anjie en disant. « Toutes mes excuses. »

« Cependant, s’il te plaît, supporte mon égoïsme pour aujourd’hui. C’était très difficile pour moi aussi de venir ici et de te demander quelque chose. C’est à propos de ce baron que tu surveilles depuis un moment, » continua Milaine.

En entendant cela, Anjie s’était tu.

Milaine avait ainsi embrassé Anjie tout en profitant de l’ambiance du festival de l’école.

« C’est la première fois que je participe à un festival scolaire ! Et puis, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue en robe de bonne, Anjie. Je n’ai l’habitude de le voir que depuis que tu étudiais avec moi dans le passé, » déclara Milaine.

« J-Je suis très reconnaissante pour tout ce qui s’est passé à l’époque, » déclara Anjie.

Quand Anjie étudiait les bonnes manières lors de son apprentissage au palais royal, elle était pratiquement la préposée de Milaine.

À l’époque, elle avait fait beaucoup de bévues lorsqu’elle était enfant.

Elle était plus jeune à l’époque qu’aujourd’hui, donc elle avait une personnalité féroce et beaucoup de côtés extrêmes.

Se souvenir de ces jours est embarrassant, pensa-t-elle.

Quand elle était très jeune, elle ne comprenait pas le monde, avait pris la mauvaise attitude et avait causé toutes sortes d’ennuis à Milaine.

Ses souvenirs embarrassants ayant refait surface, Anjie avait détourné son regard de Milaine. Milaine semblait ravie de voir Anjie comme ça. Il semblerait qu’elle la taquinait.

Je ne pense pas que je ne serai jamais à la hauteur de cette personne de toute ma vie, pensa-t-elle.

Puis, elle s’était tournée vers son entourage.

Les gardes de Milaine les surveillaient alors qu’elles étaient habillées en invitées et se fondaient dans le festival de l’école.

« En tout cas, l’académie est incroyable. Ma patrie n’en avait pas, » déclara Milaine.

Pendant que Milaine semblait s’amuser, Anjie lui avait parlé. « Vraiment ? »

Milaine était une personne qui était originaire d’un autre pays, mais le mariage l’avait amenée hors son pays d’origine.

Elle aurait normalement eu une position modeste, mais sa débrouillardise lui avait permis d’obtenir le pouvoir au sein du palais royal.

Les fiançailles formelles d’Anjie avec Julian avaient été approuvées par Milaine.

Milaine regarda le visage d’Anjie. « Il semble que ton teint soit beaucoup plus paisible qu’il ne l’était lors de la cérémonie du dévoilement des fiançailles. Tu sembles mieux aller maintenant. »

Il semble qu’elle puisse facilement voir la naïveté d’un autre. Quelle personne effrayante ! pensa Anjie.

Anjie répliqua en pensant qu’elle n’était pas de taille face à cet adversaire. « Après tout, j’ai profité de ma vie d’étudiante. »

Milaine avait réfléchi un moment, puis avait posé une question. « Peut-être est-ce en raison de Léon, celui que tu as rencontré après ça ? »

Anjie avait légèrement rougi et répondit. « Ce n’est pas ça. En laissant ça de côté, êtes-vous vraiment venue ici incognito juste pour rencontrer Léon ? »

« Bien sûr que non. Julian a déshérité par sa propre décision, mais en tant que parente, j’aimerais au moins lui dire quelques mots à propos de mon mécontentement, » répondit Milaine. « C’est aussi un problème qu’il ait choisi de participer au duel si rapidement. Cependant, ce que je n’aime pas du tout, c’est ce qui s’est passé après. C’était si cruel que je n’arrive pas à trouver de mots assez fort pour le décrire. »

« Je suis désolée pour mon représentant, » déclara Anjie.

Ce que Léon avait fait pendant le duel était cruel au point qu’Anjie s’en était excusée.

Il avait forcé Julian et les autres à céder en utilisant sa puissance écrasante, et pour empirer les choses, il était allé jusqu’à les châtier.

À cette époque, Julian était encore le prince-héritier. Quelqu’un regardant de haut une telle personne tout en la critiquant, avait rendu la situation encore pire. Normalement, quelque chose comme ça n’arriverait jamais.

Quelqu’un qui faisait cela recevait habituellement une lourde punition.

Cependant, au contraire, ce que Léon avait fait avait été déclaré comme un succès alors qu’il accomplissait un grand exploit.

Cependant, il y avait une chose.

Il semble que la reine soit vraiment rancunière, pensa Anjie.

Anjie avait compris que même si Milaine avait toléré les actions de Léon devant le public, elle ne pouvait pas lui pardonner personnellement. Après tout, Julian était le fils de Milaine.

Léon avait forcé Julian à vivre une expérience douloureuse.

Peut-être qu’elle n’avait pas laissé ses émotions prendre le dessus.

Cependant, elle est vraiment incroyable. Elle est capable de supprimer ses émotions à un tel degré, pensa Anjie.

De plus, la générosité avec laquelle elle avait gracié Léon devant le public n’avait pas changé.

C’était Milaine.

« Puisqu’il a été nommé chevalier dans le royaume, nous devrons dorénavant assumer la responsabilité de ses actes. C’est tout ce que je dirai, » déclara Milaine.

« Pardonnez-lui son langage dur. Léon ne peut pas s’en empêcher, » déclara Anjie.

« Anjie, tu es devenue gentille. Dans le passé, j’avais dit que tu n’écoutais pas ce que je disais. Ou peut-être que le problème concernant Julian t’affecte toujours ? » demanda Milaine.

« Je ne peux pas dire avec certitude que ce n’est pas le cas, » déclara Anjie.

Voyant comment cela affectait encore Anjie, Milaine avait parlé d’un ton compatissant. « Je m’excuserai en tant que mère. Je suis désolée, Anjie. Tout bien considéré, je me demande comment cet enfant a pu être ainsi égaré. Il n’a jamais eu ce genre de comportement au palais royal. »

Milaine pourrait dire que lorsqu’il se trouvait dans le palais royal, il s’était toujours méfié des femmes qui tentaient de l’approcher.

« Selon Son Altesse, l’aura de normalité de cette étudiante lui plaît. Il a également dit que nous devions le comprendre, » déclara Anjie.

Milaine avait été troublée quand elle avait entendu ça.

« Je ne comprendrais pas quelque chose comme la vie normale des étudiants. Après tout, je n’ai jamais été moi-même à l’académie. Cependant, d’après ce que j’ai entendu à propos de l’académie — c’est un endroit cruel, » déclara Milaine.

La cruauté dont Milaine avait parlé était l’attitude des filles.

Les deux femmes pouvaient voir une fille se disputer devant un étal.

« Attends, tu t’attends à gagner de l’argent avec quelque chose comme ça ? Cela devrait être gratuit, » déclara la femme.

« Ç-Ça va être un problème, » balbutia le garçon en face de lui.

Les filles quittaient les échoppes gérées par des garçons sans payer.

Pour empirer les choses, beaucoup de filles avaient amené des esclaves de sous-races pour les forcer à le faire.

En tant que personne venant d’un pays étranger, c’était un spectacle très étrange pour Milaine.

« C’est vraiment cruel, » déclara Milaine.

« Comme c’est honteux, » murmura Anjie.

Les deux femmes s’étaient dirigées vers le café de Léon tout en regardant ce qui se passait dans le festival de l’école.

L’expression de Milaine s’était raidie en voyant le café.

« C’est donc l’endroit — il semble que le café voisin fonctionne très bien, » déclara Milaine.

Il y avait un café à côté avec une longue file d’attente qui s’étendait de là.

Par contre, bien que le café de Léon ait des invités, il n’y avait pas de queue.

Anjie était un peu perplexe.

Nous pourrons peut-être voir l’activité de Son Altesse plus tard. Non, attendez, puisque nous voyageons incognito, peut-être vaudrait-il mieux l’éviter ? Son Altesse ne pourrait pas se calmer s’il me voyait avec elle, pensa Anjie.

Milaine avait attrapé la main d’Anjie. « Maintenant, allons causer des problèmes à Léon. Tu coopéreras aussi, Anjie. »

« Mais, euh, me faire coopérer est un peu déraisonnable. Je suis serveuse ici, » déclara Anjie.

« Tout se passera bien ! Il suffit de se plaindre que le thé noir est tiède ou quelque chose comme ça. Dis-lui au moins de le refaire trois fois. Je lui pardonnerai après ça, » déclara Milaine.

Alors qu’Anjie pensait qu’il y avait déjà assez d’invités gênants, les deux femmes étaient entrées dans le café pour tomber sur une scène.

« Le thé noir est tiède ! Refais-le ! » cria une femme.

Une tasse fut jetée en plein sur Léon, le trempant avec du thé chaud.

Ses vêtements étaient très tachés et endommagés et il y avait des traces d’autres substances dessus. Dans tous les cas, il s’était retrouvé dans une situation vraiment très cruelle.

L’expression faciale de Léon n’était pas visible, car il avait la tête penchée vers l’avant.

Livia avait l’air de vouloir pleurer.

« Léon, je vais m’occuper de ton..., » commença Livia.

Cependant, Léon arrêta Livia avec sa main, comme s’il lui disait de faire demi-tour.

Puis, il avait fait face aux étudiantes afin de s’excuser.

L’autre partie était un groupe d’écolières très voyantes avec leurs partisans.

« Toutes mes excuses. Je vais en faire un autre tout de suite, » déclara Léon.

Après avoir dit cela, quand Léon s’était accroupi pour ramasser la tasse jetée au sol, les filles se levèrent et piétinèrent l’arrière de sa tête en souriant.

Daniel et Raymond avaient baissé les yeux en raison de la frustration alors qu’ils regardaient la situation depuis la cuisine.

Bien qu’il ait été cruel de ne pas aider un ami, l’académie était un environnement spécial où les filles occupaient une position dominante.

Sachant cela, Léon n’avait pas essayé de regarder vers eux, et il n’avait pas non plus essayé de faire appel à eux.

« C’est vraiment super, » déclara la fille cruelle. « De toute façon, nous ne sommes pas venus ici pour les feuilles de thé, alors nous allons prendre congé. Puisque tu nous as apporté du thé et des bonbons si peu appétissants, nous ne paierons pas, d’accord ? Ou plutôt, ne devrais-tu pas être celui qui nous paie à la place ? »

Une fille avait écrasé avec encore plus de force le talon de ses chaussures en cuir sur l’arrière de la tête de Léon. Ses amis et leurs serviteurs exclusifs se moquaient de lui pendant ce temps.

Pendant que Léon était piétiné, il avait pris une posture comme s’il se prosternait.

« S’il vous plaît, payez à l’avenir, » déclara Léon.

« Hein ? Combien d’argent comptes-tu nous arnaquer ? Il y a même des filles qui ont dû vendre leurs domestiques exclusifs pour rembourser leurs dettes ! Mets-toi ça dans la tête ! » déclara la femme.

En premier lieu, les dettes n’étaient pas la responsabilité de Léon, et c’était les circonstances personnelles de ces filles qui les avaient amenées à vendre leurs esclaves.

En état de choc, Milaine ne pouvait même pas faire entendre sa voix.

Elle avait été déconcertée par la situation trop cruelle.

« Hein ? — Hein ? »

Elle avait regardé Léon et Anjie à plusieurs reprises, voulant une explication de ce qui venait de se passer.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Merci pour le chap

  2. Merci pour le chapitre !

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