Chapitre 274 : Les intrigues d’une reine
La nuit dans ma chambre. Rica regardait le plafond avec un seul vêtement en soie.
Même dans l’obscurité, ses yeux semblaient clairs et étincelants.
Ses yeux me passionnèrent un peu.
« Qu’elle est le problème, est-ce que tu penses à quelque chose ? »
« Je me souvenais du passé. »
« Du passé ? »
« Avant de te rencontrer, Kakeru. »
Rica avait soudainement souri.
Je m’étais souvenu de ses yeux à l’époque.
Les yeux de Rica quand nous venions de nous rencontrer..., ses yeux qui semblaient sans vie quand elle était contrôlée comme une marionnette par les eunuques.
« Pourquoi si soudainement ? »
« Je ne m’en souviens pas. »
« Hein ? »
« Tu sais, maintenant. J’ai tellement de choses à penser tous les jours. J’ai l’impression que c’est même trop. Mais j’ai soudain pensé, à quoi je pensais à l’époque. »
« Hmm. »
« Et puis, j’ai réalisé que je ne me souvenais de rien. Même si je me souviens de ce qui s’est passé à l’époque, je ne me souviens plus de ce que je pensais. »
« Veux-tu t’en souvenir ? »
Je m’étais retrouvé au-dessus de Rica qui était allongée sur le dos, la regardant dans les yeux.
Si, si Rica veut s’en souvenir, alors...
« ... Fufu »
Elle me regarda droit dans les yeux et sourit doucement.
« Qu’est-ce qui est amusant ? »
« Kakeru, tu es toujours comme ça. Si je répondais oui ici, tu ferais probablement cela pour moi. Peu importe la difficulté, peu importe les obstacles qui t’attendent. »
« Bien sûr. »
Rica est une femme capable, ma femme.
Si Rica le souhaitait, je le lui accorderais, quoi que ce soit.
« Fufu »
« Qu’est-ce qui se passe avec toi, vraiment ? »
« C’était probablement pourquoi ça s’est avéré comme ça »
« Hein ? »
« Kakeru, tu ne fais que ce que tu veux. Tu trouveras des femmes capables et tu feras l’amour avec elles. Tu les aimeras parce qu’elles vont devenir des femmes capables et tu aimeras continuellement ces femmes capables pendant qu’elles s’améliorent. »
« Ben ouais. »
« Ce Kakeru rend les femmes autour de lui volontairement captives. Ce n’est pas parce que Kakeru est classe, ni parce qu’il fait quelque chose pour nous. Ce mode de vie nous rend captives. »
« Est-ce un gros problème ? »
« Être captivé, ça nous apporte de la joie. »
« Hmm »
« Cela nous donne même envie de t’aider. »
« Le titre de noble... non, c’est à propos de Mélissa, hein. »
Le sourire de Rica s’était approfondi.
Rica était une femme intelligente. Elle savait probablement que la raison pour laquelle j’aidais Caroline était d’aider Mélissa.
Le pape de l’Église Solon était sur le point de mourir et il y avait des mouvements pour soutenir le prochain pape. Naturellement, en tant que reine, Rica l’aurait su.
Et elle savait probablement que Mélissa refusait d’être la pape.
Il était facile à Rica de s’imaginer que je ferais quelque chose pour Mélissa, alors elle avait probablement donné un coup de main quelque part.
« Je vais te dire une chose, Kakeru. »
« Qu’est-ce que c’est ? »
« Il y a une personne à Calamba nommée Sybil Crass. À ses frais, elle ouvrait des écoles dans de petits villages, et elle-même donnait des cours là-bas. »
« He. »
« Mais cette personne est actuellement dans une situation difficile. À la suite de l’utilisation de sa propre richesse pour le faire, elle vit dans une telle misère qu’elle pourrait même tomber dans la malnutrition. En plus de cela, elle est harcelée par certaines personnes qui pensent que l’éducation est réservée aux nobles. Après avoir dit cela, tu devrais savoir quoi faire. »
Rica m’avait souri.
« C’est la meilleure personne à qui montrer la miséricorde de Dieu, hein. »
J’avais aussi souri et levé le coin de ma bouche, souriant vers elle.
« C’est le genre de chose qui arriverait à une religieuse, après être morte de privation, elle serait une sainte dans les annales. »
« Oui. »
« Si j’utilisais Caroline pour l’aider, alors sa réputation va augmenter. »
Rica sourit silencieusement.
C’est pourquoi cela te donnait envie d’aider.
Dans le silence, j’avais l’impression qu’on me disait les mêmes mots que précédemment.
« Je t’en remercie. »
J’avais embrassé Rica puis j’étais sorti du lit, j’avais commencé à mettre mes vêtements.
« Tu y vas déjà ? »
« Oui, j’avais entendu quelque chose de bon, alors je vais agir vite. »
Je finis de mettre mes vêtements, pris Éléanore et sortis ma plume de téléportation. Après avoir donné un dernier baiser à Rica, je m’étais téléporté à Ainon pour utiliser les informations que j’avais.
☆☆☆
Rica avait été laissée seule dans la pièce après le départ de Kakeru.
Enveloppée par la chaleur et l’odeur restantes par son bien-aimé, elle était tombée encore une fois sur le lit.
Allongée sur son dos, elle leva les yeux au plafond.
Ses yeux qui brillaient même dans les ténèbres étaient remplis d’une bonté aimante qui ne se manifestait pas plus tôt.
« Cela nous donne envie de t’aider. »
Rica avait répété les mêmes mots.
Sybil Crass.
C’était une personne qui pensait au royaume cent ans plus tard. Une personne qui brûlait avec l’idéal que les roturiers devaient être gérés par des roturiers.
Et une personne qui, pour cet idéal, serait prête à se sacrifier.
Ce genre de... femme. C’était une femme que Kakeru aimerait.
Rica Calamba.
Elle était connue comme une reine qui possédait un harem, et en tant que tel, était appelé la maîtresse du jardin des Roses.
Dans la conscience de Rica, le Jardin des Roses n’existait pas seulement dans le palais, mais s’étendait à travers les terres du Royaume de Calamba.
Rica qui croyait tout à fait qu’être captivé par Kakeru était un bonheur avait planifié pour la rencontre de Sybil et Kakeru.
« Je devrais en préparer d’autres. »
En ajoutant des détails complexes, elle songeait à accélérer la relation entre Caroline et Kakeru.
Merci pour le chapitre.
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