Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 9 – Chapitre 257

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Chapitre 257 : Ce qu’elle a envie ou non de faire

« Euh... Hmm... hein, où suis-je ? »

Mélissa avait ouvert les yeux. Elle regarda autour d’elle, endormie, ne connaissant pas la situation.

C’était la soirée et la pièce était remplie d’une lumière créée par la magie et le clair de lune.

J’avais chassé ces gens de l’église de Solon, alors seuls moi et Mélissa étions dans la pièce.

« K-Kakeru ? Ah... ! »

Elle avait reconnu mon visage et s’était ensuite souvenue de ce qui s’était passé.

Mélissa se redressa et me demanda silencieusement en baissant légèrement les yeux.

« Kakeru... tu es resté ici tout le temps ? »

« Oui. »

« Pendant des jours ? »

Demandait-elle avec un peu de joie.

« Non, juste pour un moment. Cela ne fait qu’une demi-journée environ. »

« Eh ? Mais, j’avais pris la maladie de tant de gens... puisque cela ne faisait pas encore une demi-journée... »

« Je t’ai prêté ma capacité de récupération. »

« Ah... ! »

Je le lui avais prêté de nombreuses fois jusqu’à maintenant, alors, grâce à son expérience, Mélissa avait immédiatement compris.

Je le lui avais ordonné avant de se faufiler dans mes troupes, après lui avoir prêté mon endurance et ma récupération, pour protéger mes femmes et les soldats esclaves.

Avec cette expérience, elle avait immédiatement compris ce que je faisais.

« Je vois... merci, Kakeru »

« Ce n’est rien. Plutôt que cela, fais-tu toujours comme ça ? »

« Oui, je le fais depuis peu. »

« Récemment ? »

Je fronçais un peu les sourcils et le demandais à nouveau.

« Ce sont les bénédictions du Seigneur Solon. Récemment, je suis maintenant capable d’endurer les blessures des autres même si elles sont présentes “depuis longtemps”. »

« J’ai pensé à te demander cela. Avant, tu ne pouvais le faire que dans le moment présent, n’est-ce pas ? »

« Oui. J’ai réalisé que j’étais capable d’endurer la douleur des autres même après un certain temps, alors j’ai pensé que ça pourrait être le cas, et j’ai essayé. »

« Je vois. Est-ce que c’est quelque chose que tu as découvert par toi-même ? »

« ... C’est vrai, pourquoi me le demandes-tu ? »

Mélissa pencha sa tête et me le demanda en retour.

Elle le faisait de sa propre volonté. C’était assez.

« Non, je voulais juste te le demander. »

« Je vois. ... J’ai vraiment échoué cette fois. »

Le visage de Mélissa avait rougi et elle s’enfouit le visage entre ses genoux.

« Pourquoi ça ? »

« Je ne pensais pas que tu resterais ici tout le temps. “Ça”, je ne voulais pas te laisser le voir. »

« Par “ça”, tu parles de cette apparence après avoir endossé les blessures et les maux des autres ? »

Mélissa avait enfoui encore plus son visage et hocha la tête.

« Je ne l’ai pas vu moi-même, mais je l’ai entendu des autres. Je peux imaginer. “Ça”, c’est si moche, n’est-ce pas ? Je ne voulais pas que tu le voies... »

« Laide ? Pas du tout »

« Eh ? »

« C’était beau. »

« Merci, Kakeru. Mais c’est bien même si tu ne me réconfortes pas. Cette apparence, même moi... je pense que c’est hideux. »

« Je vais te dire une chose. À propos de mes normes de beauté. »

« Eh ? Oui... qu’est-ce que c’est ? »

« C’est quand ma femme fait la chose qu’elle veut faire. »

« Ah... ! »

« C’était ce que tu voulais vraiment faire ? »

« ... Oui, c’est vrai. »

« Si oui, alors c’est beau, sans aucun doute. »

« ... Je t’en remercie. »

Le visage de Mélissa devint encore plus rouge, enfouissant son visage.

{Kukuku, en face de toi, même une Sainte est une jeune fille.}

Avait dit Éléanore d’un ton enjoué.

J’avais entendu dire par Mélissa elle-même qu’elle avait fait cet acte par sa propre volonté.

Puisque c’était le cas, je n’avais pas besoin de l’arrêter. Je devrais la laisser faire ce qu’elle voulait.

Soudainement, la porte avait été frappée.

Mélissa tressaillit et regarda dans la direction de la porte.

« Lady Mélissa ? Êtes-vous réveillée ? »

« Q-Quoi ? »

« Ohh, vous vous être réveillée. Monsieur Arsenius est venu. Nous espérons que vous le rencontrez rapidement. »

« Entendu. Je vais partir maintenant. »

Mélissa avait rapidement repris son sang-froid et descendit du lit.

Elle était une jeune fille timide il y a un instant, mais son visage s’était immédiatement tourné en celle d’une digne sainte.

« Une connaissance ? »

« C’est l’évêque »

« Un collègue alors »

Puisque c’était le cas, je ne devrais pas les déranger.

J’avais ouvert mon entrepôt de dimension parallèle et avais sorti ma plume de téléportation. Mélissa s’était aussi réveillée, alors je devrais partir pour aujourd’hui.

J’avais pensé ainsi et j’avais essayé de me téléporter, quand soudain :

« K-Kakeru »

« Oui ? Quel est le problème ? »

« Nous allons finir notre conversation rapidement. Alors peux-tu m’attendre ? »

Elle avait une attitude suppliante, tout en étant remplie d’attentes.

Sachant à quel point son visage était rouge il y a un instant, je pouvais savoir ce qu’elle voulait juste en regardant son visage.

« Entendu. Je t’attendrai. »

« Je t’en remercie ! Je t’appellerais après avoir fini de parler d’accord ? »

« Il n’y a pas besoin de ça. »

J’avais libéré mon Aura et je m’étais enveloppé.

L’aura de camouflage qui utilisait les pouvoirs d’Éléanore. C’était une technique qui me cachait des autres.

« K-Kakeru ? Où es-tu allé ? »

« Je suis juste ici. Je resterais à tes côtés pour savoir quand tu auras fini de parler. »

« ... Je t’en remercie ! »

Mélissa avait de nouveau montré un visage heureux.

Après cela, son visage devint sérieux, la faisant ressembler à la « Sainte ».

Elle avait ouvert la porte menant au couloir. Un homme était là.

Cet homme qui avait frappé à la porte avait conduit Mélissa.

Camouflé, j’avais suivi Mélissa qui avait suivi l’homme.

Dans le salon, Mélissa faisait face à un homme qui portait des vêtements cléricaux plus grandioses que ceux de Mélissa.

L’homme avait l’air d’avoir la quarantaine, il avait une taille décente et avait l’air très dodu.

À en juger par son apparence... il mesurait 170 cm, mais faisait plus de 120 kg.

Ce genre d’homme était... probablement.

{Un homme qui s’est engraissé par abus d’autorité. C’est le cas le plus probable.}

Il semblerait qu’Éléanore le pensait aussi.

« Ça fait un moment, Arsenius. Pourquoi êtes-vous venu ici ? »

« Félicitations, Lady Mélissa. »

« Que dites-vous soudainement ? »

« Le miracle que Lady Mélissa a montré, l’effet des bénédictions était superbe. Les gens de Nuktar sont en compétition les uns contre les autres pour faire partie de la religion de notre Église de Solon. »

« Ce sont de bonnes nouvelles. »

« Tout cela grâce au miracle créé par vous, Lady Mélissa. Vous devriez l’entendre si vous écoutez attentivement, les voix des gens de Nuktar faisant vos éloges. »

Arsenius flatta Mélissa.

« Êtes-vous venu juste pour dire ça ? »

« Lady Mélissa, vous allez aussi vite comme d’habitude... à propos du pape, vous devez le savoir. »

L’expression d’Arsenius avait changé radicalement.

Il avait l’air d’une personne frivole qui flattait Mélissa avant, mais son visage se transforma rapidement en celui d’un conspirateur.

Mélissa changea aussi d’expression, elle fronça les sourcils.

« La condition n’est-elle pas vraiment bonne ? »

« Ce n’est pas une façon correcte de le décrire, Lady Mélissa. Le Pape va bientôt prendre la place de notre Dieu. »

« ... Exact. »

Mélissa hocha la tête avec un visage amer.

« C’est un événement très agréable. Cependant, il y a un problème. C’est vrai, le problème est de savoir qui sera le prochain pape. »

« Que voulez-vous dire ? »

« Je vais aller droit au but. S’il vous plaît, devenez le prochain pape. »

Oh ~.

{Hou}

Ma réaction était exactement la même qu’Éléanore.

Nous pensions que les choses commençaient à devenir intéressantes.

Toutefois.

« Je refuse. »

Mélissa avait refusé instantanément.

« Puis-je demander pourquoi ? »

« Parce que Dieu ne me l’a pas dit. »

« Je vois. »

Arsenius hocha la tête et rapidement fit un visage significatif.

« Que se passerait-il si Dieu vous l’ordonnait ? »

« ... Que voulez-vous dire ? »

Mélissa fronça les sourcils.

« Ce n’est pas grand-chose. »

Bien qu’Arsenius avait dit cela, il mentait à tous les coups.

Il n’y avait aucun moyen que cela ne soit rien.

Puisqu’il demandait ainsi, si Mélissa l’acceptait et hochait la tête, alors les « paroles de Dieu » seraient comme ça.

C’était probablement de la politique.

{C’est le cas le plus probable.}

Éléanore était d’accord.

Mélissa regarda... non, regarda Arsenius pendant un moment.

Le premier à se retirer fut Arsenius.

« Après tout cela semblerait être trop tôt. »

Après s’être rendu compte que Mélissa ne semblait pas être d’accord, Arsenius se retira rapidement.

Puis, après avoir dit des mots mielleux, il quitta la pièce.

« Fuu~... »

Mélissa laissa échapper un coup d’œil.

{On dirait qu’elle ne veut vraiment pas le faire}

On dirait ça.

Le pape, en d’autres termes, la plus haute position dans l’Église de Solon.

On dirait que Mélissa n’envisageait pas d’en être une.

C’était le contraire du temps avec Fiona et Maria.

Si Mélissa ne voulait pas le faire... alors...

J’allais à tout prix l’arrêter.

***

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. amateur_d_aeroplanes

    Je qu’il y un lapsus ici :

    Le Pape va bientôt prendre la place de notre Dieu. » Le Pape va bientôt rencontré notre Dieu me semble sonné mieux.

    Mais voyons, il n’y a qu’un seul dieu dans ce monde, et il s’appelle Kakeru 😈

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