Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 8 – Chapitre 239

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Chapitre 239 : Une merveilleuse aventure

Sous le ciel bleu, Éléanore et moi nous étions couchés par terre l’un près de l’autre.

Le corps d’Éléanore était petit, si petit que je sentais que je le briserais si je la serrais trop fort contre moi.

Son corps se posait sur moi et me frappait de temps en temps sur la poitrine.

« Comment oses-tu ? »

« Oui ? »

« Comment oses-tu faire de moi ta femme ? »

« Après tout, tu étais une si bonne femme. »

« Ni remerciement ni excuses, hein. »

« Laissons de côté les remerciements, dois-je aussi m’excuser ? »

« Bien sûr, tu dois le faire. »

Éléanore leva les yeux vers moi tandis que nos corps se collaient l’un à l’autre.

« Ne penses-tu pas qu’il faille t’excuser auprès d’une femme qui est forcée d’attendre quatre cents ans, avec seulement un moment de plaisir comme soutien, non ? »

« Je vois, dans ta perspective, tu devras attendre quatre cents ans, hein. »

Quand nous étions arrivés à cette époque, quand Io avait vu Rodotos, elle avait dit que c’était un personnage qui avait vécu il y avait quatre cents ans.

Avec la paire de tickets pour une merveilleuse aventure, j’avais gagné le droit de voyager dans le temps en gagnant à la loterie, mais ce voyage était sur le point de se terminer.

Après mon départ, Éléanore devra continuer à vivre dans cette ère.

« ... »

« Quel est le problème ? Tu es soudainement en train de froncer les sourcils. À quoi penses-tu ? »

« Je ferai quelque chose pour t’emmener à mon époque... ow ! »

Éléanore m’avait pincé.

Ça ne faisait pas autant de mal que je le disais, c’était littéralement juste une pincée.

Plutôt que ça, j’avais regardé Éléanore qui avait soudainement fait ça.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

« C’est une punition pour ton arrogance. Tu n’as pas besoin de penser à ça. »

« Mais... »

« Que vas-tu faire s’il y avait des séquelles si tu me fais venir au futur ? Si Hikari n’est pas née à cause de cela, comment vas-tu prendre tes responsabilités ? »

« Mais... ! »

Elle avait mis en avant quelque chose que je ne pouvais pas réfuter.

C’était la chose appelée paradoxe spatio-temporel. Pendant le voyage dans le temps, les actions prises dans le passé affecteraient par conséquent l’avenir.

Honnêtement, je ne savais vraiment pas quoi et comment les choses changeraient jusqu’à maintenant, mais dans le cas où je prendrais Éléanore avec moi, l’Éléanore de « cette » époque disparaîtra, et il y aura une possibilité qu’Hikari ne soit jamais née.

Et c’était... un peu trop...

« Je resterai ici. Quoi, à peine quatre cents ans, ce n’est pas si long. Cela passera vite, car je jouerais avec cinq ou six humains. »

« Fais-le avec modération. »

« Je vais essayer de le faire ainsi. »

Mon bavardage avec Éléanore n’était pas romantique, même dans la flatterie. Mais, cela ressemblait tellement à Éléanore, je ne détestais pas discuter avec elle.

« Pour commencer, je vais commencer par jouer avec cette femme. »

« Cette femme ? »

« La femme qui a déclenché ton premier déchirement du mur dimensionnel. Son nom était probablement... »

« Parles-tu de Tania ? »

« C’est cette femme. Maintenant que c’est décidé, je vais offrir un contrat à cette femme, Tania. Après la fin du contrat, son âme sera incapable d’entrer dans les cieux, elle sera éternellement bloquée sur terre, et on ne pourra rien y faire. »

« ... »

« Hé hé, fais-le avec modération, d’accord... », mais quand j’allais dire ça, je m’étais arrêté, d’une manière ou d’une autre.

Bien qu’elle le disait d’une façon très détournée, Éléanore me disait qu’elle protégerait Tania pour moi. C’est pourquoi Tania était devenue un fantôme... ou un mauvais esprit, hein.

« Je te remercie. »

« Pas besoin de me remercier. Je te l’ai bien dit ? C’est juste pour tuer le temps. »

« Je vois. »

« De plus, Tania pourrait te refuser ? Je ne suis pas omnipotente. Je ne peux faire que ce qu’une Épée Démoniaque est capable de faire. Tania doit souffrir tout le reste de sa vie. »

... euh, c’était comme ça, hein.

Je me souvenais de la diseuse de bonne aventure, des paroles d’Akansa.

Dans le destin de Tania, « douloureux et agonisant, une souffrance comme si vous étiez dans l’enfer éternel vous attend ».

Et après l’avoir surmontée, on lui avait dit qu’il y avait « une partie bonne et neuf parties mauvaises. »

J’étais en désaccord avec ses neuf mauvaises. Puisqu’elle me rejoindra dans le futur, puisqu’elle deviendra ma femme, tout sera certainement bon.

Je pensais que sa souffrance à travers l’enfer était les centaines d’années après qu’elle se soit transformée en fantôme, mais ça pouvait pointer du doigt Éléanore.

« Quoi ? Ne me persuades-tu pas de le faire avec modération, ou d’être plus réfléchi avec elle ? »

Éléanore leva les yeux vers moi avec curiosité tandis que notre corps était collé l’un à l’autre.

« N’est-elle pas une femme que tu chéris ? »

« Je rattraperai tout cela plus tard. Non, pas seulement ça. Je la rendrai si heureuse plus tard, qu’elle oubliera tout ce qui s’était passé avec toi. »

« Peux-tu faire ça ? »

« Bien sûr. »

J’avais répondu instantanément.

Tania était ma femme. Peu importe comment, j’allais certainement la rendre heureuse.

Pendant que je parlais avec Éléanore comme ça, avec nos corps qui étaient intimement enlacés, j’avais vu une ombre passer dans le ciel bleu.

L’ombre avait fait un tour, puis avait lentement atterri.

C’était Olivia sous sa forme de dragon.

« Ils sont finalement ici. Et je suis aussi là également. »

« Tu peux le dire ? »

« Oui, je peux le dire clairement. Et en ce qui concerne Hikari aussi. »

... est-ce qu’elle s’était connectée ?

Découvrant qu’Hikari chevauchait Olivia, Éléanore et moi nous étions levés et avions enfilé nos vêtements.

Presque en même temps que nous nous étions vêtus, Olivia avait atterri.

Io, Tania et Hikari avaient quitté son dos. Après que tout le monde soit parti, Olivia était retournée sous sa forme humaine.

Hikari avait accouru vers nous en serrant l’Épée Démoniaque Éléanore.

« Papa~ ! »

« Désolé, Hikari, d’avoir dû te jeter la dernière fois. Vas-tu bien ? »

« Est-ce que Papa va bien ? »

« Désolé de t’avoir fait du souci. »

« ... Cet homme, il s’est excusé deux fois en un instant. »

Debout à côté de moi, Éléanore murmura en roulant des yeux.

« Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

« J’étais juste étrangement impressionnée. »

« ... ? »

Y avait-il quelque chose d’impressionnant dans notre conversation plus tôt ?

Tout en me sentant curieux à ce sujet, j’avais reçu l’épée Éléanore d’Hikari.

{On dirait que tu t’es bien amusé hier soir.}

« Quoi, tu peux aussi le dire ? Est-ce parce que c’est toi ? »

{Non, c’est juste que j’ai vu le visage de cette femme. Les femmes que tu prends comme les tiennes font toujours ce visage.}

« Quel genre de visage ? »

« Maman, te sens-tu heureuse maintenant ? »

Hikari avait demandé à l’Éléanore dans sa forme humaine, l’Éléanore de cette époque. L’épée Éléanore m’avait parlé de « ce genre de visage ».

« Hum, c’était juste décent. »

« Était-ce parce que tu étais avec Papa ? »

« Ça ne me dérange pas de reconnaître ce fait. »

« Je vois~. Ehehe~ »

« Quoi ? »

« Hikari est aussi heureuse si Papa et Maman sont si sentimentaux. »

Hikari avait dit cela tout en montrant un sourire angélique.

Et même si elle avait l’air un peu raide, Éléanore caressa la tête de Hikari.

C’était le lien familial que j’avais l’habitude de voir à la loterie.

À cet instant, l’Éléanore dans sa forme humaine, et l’Épée Démoniaque Éléanore brillaient en même temps.

C’était une lumière brillante qui avait englouti les environs, c’était une lumière forte et aveuglante.

« Quoi ? Que se passe-t-il. »

« Oi, toi, lève moi »

« Quoi ? »

{Lève-moi.}

De l’extérieur et de l’intérieur, les deux Éléanores m’avaient poussé à faire la même chose.

Bien que je ne sache pas ce qui se passait, j’avais levé Éléanore horizontalement.

Après que l’Éléanore eut caressé la lame pendant un moment, elle transperça sa propre paume en utilisant la lame.

« Maman ! »

« Ne t’inquiète pas, Hikari. Je ne fais que passer mes pouvoirs à l’autre moi. »

« Eh ? »

« À partir de maintenant, je vais devoir tuer le temps pendant plusieurs centaines d’années, et pendant ce temps, je n’aurais pas besoin de pouvoirs. Ce serait bien mieux si mon autre moi l’utilisait correctement. »

« ... C’est pourquoi Éléanore de notre époque était plus faible que toi, hein. »

J’avais des sentiments étranges à ce sujet.

Il y avait un écart de puissance énorme entre L’Éléanore de l’époque précédente et l’Éléanore de mon époque. Ce n’était pas une petite différence, elle n’avait qu’environ 60 % à 70 % de ses pouvoirs.

Éléanore avait dit qu’elle était à son apogée à cette époque, mais je me demandais vraiment si le concept appelé « pic » ou « limites » s’appliquait aux Épées Démoniaques.

La réponse à cette question était la suivante.

L’Éléanore de cette époque avait transmis ses pouvoirs à l’Éléanore de l’époque future. Et après cela, elle me rencontrerait, avec ses pouvoirs affaiblis par rapport à maintenant.

Éléanore passa ses pouvoirs et son corps devint progressivement transparent, disparaissant.

« Éléanore ! »

« Ne t’inquiète pas. Je n’ai plus besoin d’un corps. Je ne ferais que revenir à ma forme originale d’Épée Démoniaque. »

« ... Je vois. »

« Au contraire, tu devrais t’inquiéter pour toi. À partir de maintenant, je posséderais tout mon pouvoir. En d’autres mots, ce sera la véritable Épée Démoniaque Eléanore. Peux-tu me supporter ? »

En disparaissant, Éléanore souriait malicieusement.

« C’est quelque chose pour laquelle tu n’auras pas à t’inquiéter. Je suis le seul à pouvoir te manier. »

« Kuku, j’attends ça avec impatience. »

Éléanore se retourna en souriant.

« Toi, la fille là-bas. »

« Eh ? M-Moi ? »

Io semblait surprise d’être appelée.

« Ton attaque était impressionnante. De penser qu’un humain saisirait les pouvoirs de la foudre et s’en servirait pour se transformer en éclair. Les seuls humains qui ont pu me surpasser, c’est toi, et ce mec. »

« J-j’étais, c-c’était seulement pour un instant, alors... »

Io avait paniqué.

Même après être devenue une aventurière de Rang S, une grande magicienne, elle était encore humble.

« Il ne fait aucun doute que tu possèdes les capacités. Je vais ouvrir ton chemin. »

« Mon chemin ? »

Io pencha la tête et Éléanore lui tendit lentement la main.

Du bout de ses mains qui était sur le point de disparaître, une faible puissance magique fut libérée.

L’instant d’après, un coup de foudre sombre traversa Io.

« Kya! »

« Io ! »

« Ne t’inquiète pas. Avec les pouvoirs magiques que je possède actuellement, ce n’est qu’une faible attaque. Mais, avec ceci, tu devrais maintenant savoir, non ? »

« Eh...? »

« ... Ahh. »

J’étais convaincu.

Je m’étais souvenu d’une certaine loi dans ce monde.

Si quelqu’un possédait le talent pour la magie, tu pouvais l’apprendre aussi longtemps que tu recevais la magie dans ton corps et que tu survivais.

Et pour avoir une aptitude multipliée par 777x, j’avais beaucoup appris.

Et, un éclair sombre.

Io possédait sans aucun doute le talent pour cela. Cela prouvait les actions d’Éléanore.

« Je vais t’accorder cette magie. Utilise-la comme tu le souhaites. »

« ... Oui ! »

Après avoir dit ces mots, la silhouette d’Éléanore avait complètement disparu.

Son corps physique avait disparu, et à la place, l’Épée Démoniaque Éléanore était apparue, plantée au sol.

Et, en même temps, mon corps s’illuminait en même temps que Io.

« C-C’est ? »

« C’est la même lumière quand nous sommes venus ici ! »

Je pensais que ça allait arriver, mais penser que ce serait maintenant.

« Hikari ! »

« Oui ! »

Hikari fit un énorme signe de tête et retourna à sa forme d’Épée Démoniaque.

Moi, Io, et l’Épée Démoniaque Hikari.

Le même groupe que quand nous étions arrivés à cette époque.

Éléanore était plus forte et Io avait appris l’éclair noir.

Avec cela, notre aventure s’était terminée, alors que la lumière qui brillait sur nos corps s’affirmait.

« Kakeru ! »

« Humain... »

Tania et Olivia avaient été laissées pour compte.

J’avais d’abord approché Tania.

Tania avait l’air de pleurer sans arrêter maintenant.

Je posais une main sur sa joue et l’embrassai.

« Tu te souviens des paroles d’Akansa ? »

« Oui... »

« Surmonte ça. Il y aura dix bonnes chances à venir. »

« J’ai compris. »

Tania avait souri en retenant ses larmes.

Le fantôme Tania montrait juste le haut de son corps à l’intérieur d’Éléanore, et avait pris une pose courageuse pour encourager son être du passé.

Après ça, j’avais regardé Olivia.

Elle avait l’air calme.

« Ce sera notre dernier adieu dans cette vie, humain. »

« Eh bien, tu es très franche sur ce sujet. »

« Après tout, le temps n’a pas tellement d’importance pour nous les dragons. »

« Je vois. À bientôt dans la prochaine vie. »

« À bientôt dans la prochaine vie. »

Olivia et moi avions échangé un baiser.

La prochaine fois que nous nous rencontrerons, elle sera dans son apparence suivant sa réincarnation, le Chibi Dragon O-chan.

Et cette Hikari qui s’entendait avec O-chan s’était séparée de son amie en ayant les larmes aux yeux.

La lumière était devenue de plus forte en plus forte. Elle avait enveloppé Io et moi.

Nous étions revenus avec exactement le même sentiment que lorsque nous étions venus.

Alors que notre vision s’assombrissait, j’avais entendu une voix.

« Kakeru... c’était une aventure incroyable... merci. »

Après que Io avait dit cela, j’avais ressenti une douce sensation sur mes lèvres.

Et juste ainsi, notre voyage dans un passé lointain avait pris fin.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre !

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