Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 3 – Chapitre 69

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Chapitre 69 : La Conquête de la Princesse et des Ténèbres en même temps

« Je pense à abandonner le trône... »

Le lendemain matin, dans la salle d’audience.

Aura et moi étions debout en bas des marches, et le roi était assis sur son trône.

Le roi semblait vraiment être épuisé. Il était déjà à la base un vieil homme, mais il semblerait maintenant qu’il soit devenu après ça beaucoup plus vieux. Il semblait tellement affaibli qu’il pourrait mourir à tout moment.

« Papa... »

« J’ai été aveugle. J’ai osé prendre ce monstre en tant que reine, et j’ai été contrôlé par ce monstre, » le roi avait recouvert son visage avec ses mains.

« Astrea, Clora, Shima, Daphne, Eunice, Lena, Leda ..., » il avait prononcé les prénoms de toutes ses filles.

« Ohhhhhhh... pardonne-moi, pardonne-moi... » Il s’était mis à pleurer en se couvrant le visage, repensant à ses filles qui n’existaient plus.

« Papa... » Aura qui était à mes côtés s’était également mise à pleurer.

Honnêtement, j’étais troublé par ça. Je ne savais pas quel visage faire en ce moment. Je ne pouvais pas en rire ou en sourire. Je ne pouvais que rester silencieux.

Je restai silencieux et regardai les personnes présentes en attendant qu’elles se calment.

Aura revint après ça à ses sens.

« Papa, ce royaume a encore besoin de toi. S’il te plaît, continue à régner. S’il te plaît, continue à nous conduire et à diriger le peuple, » plaida Aura.

« Le péché d’avoir fait venir ce monstre en ce lieu... est trop lourd, » déclara le roi. « Cela ne peut être pardonné autrement qu’en abandonnant le trône. »

« Papa, » cria Aura.

« Et maintenant, le prochain roi... est... euh..., » bégaya le Roi. Il jeta un coup d’œil vers Aura. Il semblait hésiter sur quelque chose.

Il avait clairement dit qu’il abandonnait son trône, alors sur quoi hésitait-il après tout ce temps ?

{Il ne peut probablement pas dire que son fils serait le prochain roi !} déclara Éléanore.

Je vois, c’était donc pour ça.

La raison pour laquelle il avait tué ses filles tout en étant contrôlé par Aerine était de faire de son fils le roi. Alors, après avoir retrouvé ses sens, il était probablement difficile pour lui de dire que son fils serait le prochain roi.

{Cette obsession et son cœur faible étaient probablement la raison pour laquelle il était contrôlé}

C’était probablement vrai. Je le pensais également.

Le roi continua à bégayer. Un peu après Éléanore, Aura le remarqua également.

Aura s’agenouilla et déclara tout en s’inclinant la tête. « Le prince héritier devrait être le prochain roi. Aura Torideca Comotoria, aussi faible que je suis, je suis prête à soutenir le nouveau roi en tant que vassale. » Avec un ton formel, elle avait dit ce que le roi voulait.

Le roi avait clairement été soulagé, et son expression s’était éclaircie.

{C’est pourquoi il a été si facilement trompé.} Éléanore n’avait aucune pitié pour lui.

Mais moi aussi, j’étais d’accord avec elle.

☆☆☆

J’avais été invité dans la maison d’Aura.

Il s’agissait d’un magnifique manoir qui se trouvait dans l’endroit le plus animé de la capitale royale, Krades. C’est plusieurs fois plus luxueux que mon manoir.

Comme attendu d’une princesse, pensais-je.

Après avoir été accueilli par de nombreux majordomes et servantes, j’avais été conduit jusqu’au salon.

Après avoir attendu un moment, Aura était apparue.

L’apparence qu’elle avait en ce moment alors qu’elle était vêtue d’une robe de princesse était la plus belle que j’avais vue d’elle jusqu’à maintenant.

Aura, le dos droit, marcha gracieusement jusqu’à moi.

Elle se tenait devant moi, me regardant tout ce temps, puis elle inclina la tête.

« Merci beaucoup. Tout cela est grâce à vous, » déclara-t-elle.

« Tout à fait, soyez reconnaissant envers moi, » dis-je.

« Oui, merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait, » Aura baissa la tête une fois de plus, et me dit. « J’ai parlé avec mon père. Vous êtes désormais un vicomte... un rang au-dessus du baron. »

« Je vois, » dis-je.

« De plus, par rapport à la terre qui vous avait été accordée auparavant, il dit que vous recevrez encore plus de terres que cela, » dit-elle.

« Des terres ? Ah, il y avait quelque chose comme ça, » m’exclamai-je.

Je m’étais alors souvenu du messager de Comotoria qui était venu dans mon manoir.

Si j’avais raison, à ce moment-là, cet homme m’avait dit qu’il me donnerait un terrain en plus du titre de baron. Je n’avais pas d’intérêt avec ça, donc je l’avais oublié jusqu’à maintenant.

« Est-ce vaste ? » demandai-je.

« Oui. Il semble que votre rang de noblesse ne pouvait pas être immédiatement élevé plus haut, et donc vos terres ont été augmentées en conséquence, » dit-elle.

« Pff. Tout ça, c’est gênant, alors je vous laisse gérer ça, » dis-je.

« Hein !? » s’exclama Aura.

« Je ne m’intéresse pas aux terres ou territoires. Et franchement, il en est de même pour les titres de noblesse, » dis-je.

« I-Impossible..., » déclara Aura. L’expression d’Aura sembla se briser.

Elle avait le visage raffiné d’une princesse quand elle était entrée dans la pièce, mais maintenant, elle pleurait presque.

« Je ne peux pas montrer toute ma gratitude pour ce que vous avez fait. Y a-t-il quelque chose... y a-t-il autre chose que vous voulez ? » Avec un visage qui était sur le point de pleurer, elle m’avait supplié.

« Vous ! » j’avais immédiatement répondu ça.

Dès le début, je prévoyais seulement de demander ça.

Aura était abasourdie par ma réponse. « Moi... !? »

« Oui, vous, » dis-je.

« Moi... mais dites-vous que vous me voulez, moi... ah !! » Elle avait été un peu lente à comprendre ce que je sous-entendais, mais Aura l’avait finalement réalisée.

Et en vue de la façon dont son visage rougissait, il ne faisait aucun doute qu’elle avait très bien compris ce dont je parlais.

« C’est bien ça. Alors, laissez-moi vous enlacer, » dis-je.

« Ne plaisantez pas avec moi, plutôt que de prendre le titre de vicomte et plutôt qu’accepter les terres..., » commença Aura.

« Je ne plaisante nullement. Vous êtes une gentille fille. Et une fille telle que vous est une récompense appropriée pour moi, » répondis-je.

« ... dites-vous cela sérieusement ? » demanda-t-elle.

« Je suis sérieux, » j’avais à nouveau immédiatement répondu.

Le visage rouge d’Aura avait encore plus rougi.

Elle avait rougi et était devenue par la même occasion agitée.

C’était un peu vexant. Ce n’était pas comme si elle n’aimait pas l’idée, alors j’avais porté Aura comme si vous portiez une princesse.

« Où est la pièce qui a un lit ? » demandai-je.

« Eh, euh !? » s’exclama-t-elle.

« Où est-ce ? » demandai-je.

« Euh ! Il faut aller à gauche, » répondit-elle finalement.

« Allons-y ! » dis-je.

Tout en tenant Aura dans mes bras, j’avais marché avec force.

Au moment où nous étions sortis, nous avions rencontré des serviteurs dans le couloir.

Les majordomes et les servantes m’avaient regardé avec un visage surpris.

Aura avait couvert son visage avec ses mains. On dirait qu’elle était trop embarrassée qu’elle eût voulu mourir.

« Hmm..., » commença-t-elle.

« Quoi ? Même si vous dites maintenant que vous ne le faites pas..., » commençai-je.

« Depuis que vous m’avez sauvé, je me suis rendu compte que je vous aimais, » Aura avait dit cela avec une voix aussi faible que le vol d’un moustique. La façon dont elle avait dit ça tout en couvrant son visage était si dangereusement mignonne.

J’avais emmené Aura dans la pièce où il y avait un lit et je l’avais « prise » en tant que récompense.

☆☆☆

Dans l’obscurité, de petits monstres de lézards se tortillaient. Les lézards s’étaient rassemblés à un moment donné en ce lieu.

Avec cette brume sombre comme point central, cela donnait l’impression qu’un trou noir était présent.

Les lézards étaient venus là et avaient sauté dedans, les uns après les autres.

Après cela, le trou noir s’était graduellement agrandi, il était devenu plus gros chaque fois que des petits lézards avaient sauté dedans.

Cela s’était ainsi répété pendant toute la journée.

La brume noire s’était finalement matérialisée et elle s’était brisée comme si elle avait été un œuf.

« Kuhoaa! »

Un lézard était sorti depuis cet endroit-là.

La chose qui était sortie de l’œuf cassé était Aerine sous sa forme de lézard. Cependant, son apparence était petite. Elle avait tout simplement la taille d’un enfant.

Le visage d’Aerine était empli de haine.

« Cet homme... je ne lui pardonnerai pas, je ne lui pardonnerai jamais ! » Les mots qu’elle crachait étaient aussi remplis de haine. « Je vais le torturer, et torturer ceux qui l’entourent... Je le tuerai lentement afin qu’il regrette d’être vivant ! »

Avec des yeux injectés de sang, une forte volonté pourrait être ressentie dans la déclaration qui annonçait qu’elle ferait n’importe quoi pour que cela puisse être fait.

« ... »

Un homme était apparu sans provoquer le moindre son.

Alors qu’il portait une tenue noire, l’homme avait l’apparence d’un assassin.

« Toi, tu es venu au bon moment, » s’exclama Aerine.

On dirait qu’Aerine et l’homme se connaissent.

Ce n’était pas comme si sa haine avait complètement disparu, mais elle avait diminué quand elle avait vu l’homme.

« Ramène-moi avec toi, et quand j’aurais retrouvé ma force, cet homme..., » sans attendre qu’Aerine finisse de parler, l’homme la perça avec sa main.

Il la transperça violemment sans même la moindre présence d’une arme.

Sa main transperça le corps d’Aerine. La main couverte de sang avait des ongles tranchants, et elle ne ressemblait pas à celle d’un humain.

« Kaha! ... Pourquoi !? » demanda-t-elle.

« Tu sais, tu n’as pas l’air de perdre ta haine, » l’homme avait déclaré ça avec un ton impitoyable. « Celui qui ne peut pas être contrôlé sera détruit. »

« Même si... je..., » balbutia-t-elle.

« Dommage ! » L’homme avait utilisé sa main restante et l’avait planté dans le corps d’Aerine avant de la déchirer en deux.

Aerine qui venait de se régénérer avait été déchiquetée en deux morceaux, et cette fois, elle était vraiment morte.

L’homme ne la regarda plus après ça, et il se tourna vers l’autre côté comme s’il avait perdu tout intérêt pour elle.

« D’avoir été capable de s’occuper d’Aerine comme si elle était une enfant, il est plus fort que prévu, » contrairement à ses paroles d’avant, un peu de faiblesse pouvait être ressentie avec ses mots. « Nous sommes plus forts que quiconque, mais il ne peut probablement plus être arrêté dans un “un contre un”. »

Après avoir murmuré ça, il laissa échapper un soupir.

« L’homme qui a été capable de faire de l’Épée Démoniaque sa subordonnée... l’homme qui a même pu donner naissance à une nouvelle Épée Démoniaque. Je dois faire en sorte que personne ne soit impliqué avec lui, » tout en disant cela, l’homme avait disparu dans l’obscurité.

Dans un endroit où Kakeru n’était pas présent, l’obscurité avait décidé de changer radicalement ses mouvements.

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre.

    Bon ça pourrait donner un peu de challenge à Kakeru …

  5. Merci, merci, merci. 🙂

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