Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 3 – Chapitre 66

Bannière de Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken ***

Chapitre 66 : La Femme de l’ombre

Le Royaume Comotoria, sa capitale, Krades.

Nous étions tous allés au palais. Mélissa était également venue avec moi.

J’avais mon apparence habituelle, avec mes deux Épées Démoniaques, Éléanore et Hikari, attachées à ma ceinture. Mélissa marchait à mes côtés dans son habit formel de l’Église de Solon. Elle portait ses habits de sainte.

Alors que nous étions guidés par une dame de la cour, nous nous dirigions vers la salle d’audience.

« On a l’impression que tout ici est quelque peu sombre, » murmurai-je.

Le décor lui-même était ce qui était attendu en tant que palais royal d’un royaume, c’était donc tout à fait splendide. La façon dont c’était construit et son ampleur, les décorations étaient également de hautes qualités, et tout ce qui était présent semblait très chère.

Mais il y avait une ambiance sombre qui nous submergeait totalement, Mélissa et moi.

« C’est très différent de la dernière fois où je suis venue ici, » déclara Mélissa, semblant confuse.

« Ce n’est pas seulement le bâtiment, mais les personnes présentes sont aussi ainsi, » dis-je, ce à quoi Mélissa hocha la tête.

Même la dame de la cour qui nous guidait, ainsi que les gardes qui se tenaient ici et là étaient ainsi.

Pour une raison inconnue, ils semblaient tous sombres.

« Soyons prudents, » dis-je.

« Tout à fait, » répondit Mélissa.

Nous avions dit cela avec une douce voix, et chacun de nous hocha la tête à l’autre.

Toujours guidés par la dame de la cour, nous étions finalement arrivés à la salle d’audience.

Après ça, nous avions attendu là un moment, et du côté du trône, un vieil homme était apparu.

Portant les vêtements du roi et une couronne, il semblait être un vieil homme ridé et usé.

{Il ressemble à un zombie.}

{Il fait peur...}

La voix de la mère et de la fille Épée Démoniaque avait pu être entendue dans ma tête quasi en même temps. Éléanore avait un ton grave, tandis qu’Hikari, tout comme elle disait, avait l’air effrayée.

Le vieil homme qui était apparu devant nous était la personne qui avait le visage le plus sombre du palais parmi tous ceux que nous avions rencontrés jusqu’à maintenant.

Il n’était pas seulement terne, mais la vie ne pouvait pas être ressentie en lui. Et tout comme une personne morte, il avait un teint semblable à du papier.

« Pardonnés par les cieux, nous sommes extrêmement ravis de vous voir, » déclara Mélissa, usant d’une formule appropriée par l’Église.

« Ohh, Ohh. Cela fait longtemps, Madame Mélissa, » répondit-il d’un ton terne.

« C’est un honneur de vous voir, Votre Majesté, » déclara Mélissa.

Le roi et Mélissa avaient tous deux parlé avec des salutations formelles.

Avec sa manière rude et habituelle de parler dans son mode religieux, Mélissa avait vraiment l’air d’être une Sainte.

D’autre part, le roi parlait avec un ton très grave, il semblait être sur le point de pouvoir mourir à tout moment.

« Eh bien ! Bien, qui est-ce là ? » demanda le roi.

« Je suis Kakeru Yuuki, » répondis-je.

« Kakeru Yuuki... eh bien, quel nom inhabituel ? » dit-il.

« Il est celui qui a été présenté par Madame Althéa, » ceci provenait d’une voix d’une femme, et elle était apparue sur le côté.

Une femme envoûtante et glamour à souhait. La femme avait le visage le plus vivant parmi les personnes que nous avions rencontrées dans le palais.

Mais, ses yeux étaient froids. Quand nos yeux s’étaient rencontrés, ses yeux étaient si froids que j’en avais presque tremblé.

« Hmm, » Mélissa avait légèrement gémi en la voyant.

« Ohh, Aerine, » déclara le roi.

« Votre Majesté, » répondit Aerine.

La femme appelée Aerine se tenait aux côtés du roi, et lui prit sa main.

Un vieil homme qui avait déjà plus de 70 ans, et une beauté à la fin de la vingtaine.

Les deux avaient l’air d’avoir ce genre de relation.

« Et alors, Aerine. Parles-tu de la Sage ? » demanda le roi.

« Oh ! Ne vous le rappelez-vous pas, Votre Majesté ? » demanda Aerine. « La lettre de Madame Althea n’est-elle pas venue il y a quelque temps ? Elle disait qu’elle voulait qu’un homme ait un titre de baron. »

« Oh, c’est vrai, cette lettre est bien venue. Je t’ai laissé t’en occuper, » dit-il.

« Tout à fait, » répondit Aerine.

« C’est donc ça, » déclara le roi avant de me regarder. « Êtes-vous le baron Yuuki ? »

« ... Tout à fait, » répondis-je en hochant la tête. J’étais un peu confus vis-à-vis du roi qui donnait l’impression qu’il venait d’entendre tout ça pour la première fois.

« Si Madame la Sage le dit, il devrait être qualifié, » déclara-t-il. « Continuez à travailler durement pour notre royaume. »

« ... Certainement, » répondis-je.

« Votre Majesté. Selon les rumeurs, le baron Yuuki est un incomparable guerrier, » déclara Aerine.

« Ohh, vraiment !? » demanda le roi.

« D’un autre côté, il y en a qui disent que ce ne sont que des rumeurs, » continua Aerine.

« Oh. Lequel est la vérité ? » demanda le roi.

« Puisqu’il est venu jusqu’ici, pourquoi ne pas le tester ? Plutôt que de prendre en compte des rumeurs, il vaudrait mieux le voir de nos propres yeux, » déclara Aerine.

« Comment allons-nous le tester ? » demanda le roi.

« Y a-t-il quelqu’un d’approprié pour ça ? Faites venir Grodo ici, » déclara Aerine.

Aerine parla ensuite aux gardes, et leur donna des ordres.

Après un moment, un homme était arrivé dans la pièce.

« Qu’est-ce... que c’est que ça ? » demanda Mélissa qui avait eu le souffle coupé. Elle ne pouvait pas être blâmée.

L’homme qui était arrivé n’était évidemment pas humain.

Ayant une hauteur de plus de deux mètres, il portait des vêtements en loques et des chaînes.

Il laissait échapper un souffle menaçant depuis sa bouche... et surtout, il n’avait pas d’yeux.

À la place de le voir comme un humain, il était plus approprié de le décrire comme un monstre qui voulait ressembler à un humain.

« Qu’est-ce ? » demanda le roi.

« Un prisonnier à mort, » répondit Aerine. « Il s’agit d’un prisonnier maléfique qui a tué plus de cent personnes à mains nues. Il est vrai qu’il est mauvais, mais sa force est également une réalité, et surtout, c’est un homme qui peut mourir sans problème. Il est le mieux afin de tester la force du Baron. »

« Ohh, je vois, » le roi semblait maintenant en être convaincu.

Non, attends une minute, ne te laisse pas convaincre, tes yeux ne voient vraiment rien, pensai-je.

« Baron Yuuki, êtes-vous d’accord avec ça ? » demanda Aerine tout en me regardant.

J’avais parfaitement compris ce qu’elle voulait. Elle voulait utiliser cette personne pour tenter de me tuer. En cet instant, j’étais sûr de moi.

Et j’étais également convaincu que le globe oculaire était quelque chose lié à Aerine.

« ... Oui, ce n’est pas un problème, » dis-je.

Il s’agissait d’un combat qui ne pouvait pas être évité.

« Kakeru, êtes-vous vraiment d’accord avec ça ? » demanda Mélissa.

Je lui avais souri en retour.

« Tout est parfait alors. Que quelqu’un donne une arme à Grodo, » après qu’Aerine donna cet ordre, une arme fut apportée à Grodo.

Il s’agissait d’une arme dans le genre d’une hallebarde ou d’une bardiche extrêmement longue.

L’arme était si lourde et large qu’il fallut pas moins de cinq gardes pour la transporter.

Puis, après avoir fini de transporter l’arme, l’un d’eux se plaça devant Grodo et il enleva les chaînes qui le retenaient.

« Toi, prends donc cette arme, » ordonna Aerine.

Où est-ce que le prisonnier à mort compte aller ? pensai-je.

Grodo prit l’arme et il la leva d’une seule main.

« Ohh, comme il est fort ! » s’exclama le Roi.

« Kakeru... ! » alors que le roi était vraiment très impressionné, Mélissa était inquiète et elle m’appela par mon prénom.

Après avoir fait face à Aerine, je lui demandai. « Cette chose, c’est un meurtrier et un prisonnier à mort, n’est-ce pas ? »

« Oui, vous avez raison, » répondit-elle.

« Je vois, » dis-je.

Alors, il n’y a aucun problème, pensai-je.

Je dégainai alors ma longue Épée Démoniaque et je fis face à Grodo.

L’homme qui ne ressemblait qu’à un monstre me regardait avec une hostilité clairement visible.

Je ne déteste pas ça, pensai-je.

À l’intérieur du palais qui était sombre y compris le roi, ce truc qui dégageait de la « chaleur » était quelque chose que je ne détestais pas.

Je ne le ferais pas, mais...

« Si vous tenez une rancune, alors tenez-la envers votre maître, » dis-je avant de dégainer ma deuxième Épée Démoniaque et de me mettre en position.

« Guoooooooo !! » Grodo cria tout en fonçant vers moi et en balançant dans ma direction son énorme arme.

Je l’avais arrêtée avec Hikari, et l’avais cassée avec Éléanore.

Puis, avec les deux Épées Démoniaques, Grodo avait été tranché par une attaque en forme de croix.

« Ohh ! » s’exclama le roi.

« Kakeru ! » s’exclama Mélissa.

Le roi était tout simplement impressionné, tandis que Mélissa était soulagée.

« ... » Et pour finir, serrant les dents, Aerine avait fait un visage montrant qu’elle était frustrée à mort.

Il semblerait donc que le cerveau derrière tout ça était bien cette femme.

Donc, dans ce cas, j’ai besoin de me débarrasser de cette femme, pensai-je.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

  5. Merci beaucoup 🙂

Laisser un commentaire