Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 2 – Chapitre 51

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Chapitre 51 : La Venue de Kakeru

« Est-ce que c’est pris en charge par quelqu’un ? » En regardant la prairie qui s’étendait à perte de vue, la Reine Rica m’avait demandé ça.

« Prise en charge ? » demandai-je.

« Avec autant de plantes, n’est-ce pas impossible sans avoir beaucoup de jardiniers ? » demanda Rica.

« ... ça, ça grandit sans que vous ayez besoin de vous en occuper, » dis-je.

« Hein !? » s’écria-t-elle.

Rica regardait alternativement dans ma direction puis celle de la prairie.

Elle avait le visage qui montrait qu’elle ne pouvait pas le croire.

« Il n’y a pas de jardiniers ? » demanda-t-elle afin de le confirmer.

« La prairie se développe d’elle-même, » dis-je.

« Impossible..., » déclara Rica.

« ... Heu, puis-je vous demander quelque chose ? » demandai-je. « Par exemple. Quand quelqu’un a faim, à quoi pensez-vous si vous entendez qu’il est sur le point de mourir de faim parce qu’il n’y a pas de pain ? »

« Hein !? Ne devraient-ils pas manger de la viande ? » répondit-elle.

«...»

J’avais quelque peu pitié de Rica.

Si je lui avais parlé sans rien savoir, j’aurais peut-être fait remarquer qu’elle était « Une marionnette ! »

Mais, après avoir su que ça faisait des années qu’elle n’avait pas quitté le palais, et que c’était la première fois qu’elle quittait la capitale, je ne pouvais pas lui reprocher la moindre chose.

À la place, je plaignais Rica qui avait été forcée de vivre dans un tel environnement, et du fait qu’elle ne pouvait que penser ça.

J’avais ressenti quelque chose d’étrange visible dans sa réaction, mais elle avait immédiatement recommencé à demander ce qui se trouvait autour d’elle.

« Mais, qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-elle.

« Hm !? Ha ça ? C’est ce que nous appelons une vache des montagnes, » dis-je.

« Une vache des montagnes !? » s’exclama-t-elle. « Les vaches des montagnes sont des blocs de viande... ce n’est pas ça, hein !? C’est vrai... il y a aussi l’apparence originale de la viande. »

Alors qu’elle était sur le point de le dire, Rica remarqua que sa croyance était fausse.

J’étais sûr qu’elle avait seulement pu voir la viande après qu’elle soit transformée, et peut-être même qu’elle ne l’avait vue qu’après qu’elle soit cuite.

Remarquant qu’elle avait commis une erreur, elle était maintenant embarrassée.

Son visage rougissant était vraiment très mignon. J’étais content de pouvoir la voir aussi mignonne, mais en plus, elle portait une magnifique robe.

« Vous avez vu pour la première fois une vache des montagnes, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Oui, c’est bien la première fois. Ils ont en plus un visage mignon, hihi, » dit-elle.

« C’est mignon ? Cela ressemble seulement à une bête féroce, » dis-je.

« Ah ! Elle s’est enfuie, » dit-elle.

« Les vaches des montagnes qui se trouvent ici ont peur de moi. Je les ai un peu trop chassées..., » dis-je.

« Vous dites que vous avez beaucoup chassé. Est-ce bien ça que vous avez fait ? » demanda-t-elle.

« Exact, » dis-je.

« Même si c’est si énorme ? » demanda-t-elle.

« Attendez une minute ! » dis-je.

J’avais dégainé Éléanore et Hikari avant de courir après la vache des montagnes, et de la vaincre d’un seul coup.

La vache de montagne s’était effondrée avec du sang qui jaillissait de sa blessure. Je l’avais quittée et j’étais retourné à l’endroit où Rica était une fois, mais Rica couvrait ses yeux.

« Qu’est-il arrivé ? » demandai-je.

« L-Le sang..., » dit-elle.

« Ahh ! C’est que vous voyez pour la première fois du sang, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Eh bien, cela devrait être le cas. Elle aurait pu le voir à cause de petites blessures, mais il était naturel qu’elle n’ait pas vu de scène de chasse puisqu’elle n’avait pas quitté la ville.

Au contraire, c’était incroyable qu’elle n’ait pas perdu conscience quand elle avait vu ça.

« N’est-ce pas incroyable... une bête comme celle-là ? » demandai-je.

« Et bien, c’est vrai, » dit-elle.

« J’ai également combattu un dragon et Orycuto. Mais ils étaient beaucoup plus difficiles, » dis-je.

« Dragon ? Orycuto ? » Rica avait incliné la tête.

J’y avais un peu réfléchi.

Rica ressemblait à une marionnette.

Rica qui avait immédiatement changé sa croyance concernant les morceaux de viande.

Rica qui avait des yeux pétillants en regardant la prairie et la vache des montagnes.

Pour elle qui était ainsi, je voulais lui montrer beaucoup de choses.

« Voulez-vous voir d’autres choses autour de vous ? » demandai-je.

« ... Oui ! » répondit-elle.

En utilisant ma téléportation, je l’avais emmenée un peu partout.

Je l’avais emmenée dans les endroits que j’avais déjà visités avant aujourd’hui.

Rica avait à chaque fois des yeux pétillants, et était très excitée.

Elle ressemblait à Hikari.

Elle était très semblable à Hikari qui était une enfant qui venait de naître et qui ne savait rien, et elle gambadait partout, car tout était nouveau pour elle.

Puisqu’elle avait été franchement surprise et heureuse à chaque fois, je voulais lui montrer encore plus de choses.

Se baladant comme une enfant innocente, elle se calma peu à peu au coucher du soleil.

Au moment où le soleil s’était complètement couché, Rica était revenue avec son visage de reine qu’elle avait eu quand nous nous étions rencontrés.

Elle était revenue à son visage avec de mauvaises émotions. On avait l’impression que la magie de Cendrillon avait disparu.

« Il est temps de revenir chez vous, n’est-ce pas ? » demandai-je. « Hé, quel est votre emploi du temps de demain ? » demandai-je.

« Hein ? » se demanda-t-elle.

« Si vous avez le temps de faire ce que vous avez fait aujourd’hui, alors je viendrais vous chercher demain afin de vous montrer plein d’autres choses, » dis-je.

« Vraiment !? » s’écria-t-elle.

Les yeux de Rica brillèrent à nouveau.

La magie avait été réappliquée.

☆☆☆

Le lendemain, j’étais assise sur le trône et j’avais entendu le rapport d’Oros.

C’était le rapport habituel.

Le royaume était en paix, et il n’y avait pas de problèmes dans le monde.

« C’est la preuve que le pouvoir de Sa Majesté est bien maintenu, » Oros avait fini avec ça.

Avec exactement le même rapport qu’hier.

Soudain, je m’étais souvenue de quelque chose.

Il s’agissait de la question que Kakeru m’avait posée hier.

« Oros, » dis-je.

« Ha ! Qu’est-ce qu’il y a, Votre Majesté ? », demanda-t-il.

« Affamée, il y a une personne qui va mourir de faim parce qu’il n’y a pas de pain à manger, que pensez-vous que cette personne devrait faire ? » demandai-je.

« Il s’agit là d’une question stupide, Votre Majesté, » Oros avait rapidement répondu. Il avait fait un très large sourire. « Il devrait juste manger de la viande. Ou même un gâteau serait suffisant. Car après tout, les choses qui peuvent être mangées ne sont pas seulement du pain. »

C’est vrai, vous devriez juste manger de la viande s’il n’y a pas de pain, pensai-je.

Mais, Kakeru avait fait un visage très étrange quand il avait demandé ça hier.

Et avant ça, il souriait de plaisir quand il avait entendu ce que j’avais dit sur la vache des montagnes.

Dans le premier cas, j’avais l’impression de l’avoir déçu, mais dans le cas de la vache, j’avais l’impression qu’il m’avait complimentée.

Pourquoi ? Pourquoi était-il déçu de cette réponse ? pensai-je. S’il n’y a plus de pain à manger, est-ce mal de manger de la viande ?

En y pensant, j’avais alors remarqué quelque chose

« Oros ? » demandai-je.

« Oui, Votre Majesté ? » répondit-il.

« Entre le pain et viande, lequel est le plus cher ? » demandai-je.

« ... Votre Majesté..., » répondit-il.

L’expression d’Oros avait changé. Son sourire avait disparu et me fixait d’un air effrayant.

« Votre Majesté est la reine du Royaume de Calamba, » dit-il. « Plutôt que de penser à des choses triviales comme ce qui est plus cher entre le pain et la viande, nous serions troublés si vous ne regardiez pas les affaires importantes plus en détail. »

« La viande est donc la plus chère, hehe, » dis-je.

Oros s'était mis à trembler. J’avais eu ma réponse avec seulement ça.

J’avais compris lequel était le plus cher entre le pain et la viande, ainsi que ce que Kakeru avait voulu me demander.

« Votre Majesté, » dit-il.

Oros me regardait de plus en plus. « Je suis en train de dire que vous ne devriez pas vous préoccuper de choses insignifiantes comme celle-là. »

« Mais..., » dis-je.

« Votre Majesté !! » dit-il.

« Hii ! » criai-je.

Oros avait fait un pas en avant.

Je connaissais ce visage. C’est le même visage qu’il avait fait en allant chez mon frère, le précédent prince héritier Kyuros, mon frère aîné.

Cette expression, cet effroi...

Je ne pouvais pas m’empêcher de laisser sortir un cri.

« Je ne sais pas qui vous a dit de telles choses, mais un Roi ne devrait pas s’inquiéter de ces choses insignifiantes, » dit-il. « Il est vrai que le pain est moins cher que la viande. Mais, cela n’a pas d’importance. »

« Mais..., » dis-je.

« Votre Majesté !! » dit-il.

« ... !! »

Il était bien trop intimidant, et donc, j’étais incapable de parler.

Oros était trop effrayant, je ne pouvais donc rien répliquer.

« Avez-vous bien compris ? » demanda-t-il.

« O-Oui..., » murmurai-je.

« C’est bien, » dit-il.

Oros avait souri en regardant, j’étais donc soulagée.

« Comme attendu de Votre Majesté, c’est très bien que vous le compreniez très rapidement, » dit-il. « Eh bien ! Grâce à cette sagesse, notre Royaume de Calamba pourra continuer à prospérer. »

« C’est vrai..., » murmurai-je.

« Continuez à être comme ça, » dit-il. « S’il vous plaît, tenez-vous indubitablement sur ce trône et dirigez notre royaume. Si c’est ainsi, alors Votre Majesté sera surnommée comme étant une sage par les futures générations. »

J’étais soulagée, et j’avais alors pensé que cela pourrait être vrai.

Mais... c’est..., pensai-je. Est-ce vraiment correct ainsi ? Non, c’est faux.

Il ne faut pas dire que la viande doit être mangée s’il n’y a pas de pain.

Les vaches de montagne ne naissent pas en tant que morceau de viande.

Moi aussi... je ne peux pas laisser ça ainsi.

« Oro..., » murmura-je.

« Je vous le répète une dernière fois. S’il vous plaît, soyez imperturbable, » dit-il.

« ... d’accord, » murmurai-je.

Je ne pouvais pas aller contre lui. Oros était si effrayant, je ne pouvais pas aller contre lui.

Ce n’est pas bon... mais, que dois-je faire ? pensai-je.

Que dois-je faire ?

Que dois-je faire... que dois-je faire ?

... Kakeru.

« Des louanges après avoir subit une intimidation, c’est vraiment un lavage de cerveau, n’est-ce pas ? »

J’avais entendu une voix. C’était une voix médusée.

« Kakeru !! » criai-je.

Kakeru qui se tenait dans l’entrée de la salle d’audience n’avait été aperçu par personne.

Il ressemblait vraiment à mon sauveur.

***

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10 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    P.S : Mon Dieu, elle a déjà inconsciemment tout compris, y compris les causes de la mort de sont frère..
    Pour le prochain chapitre « It’s hero time » (or not…)

  3. Merci pour le chapitre!
    PS: Moi je pense:
    C’est qui qui va avoir une deuxième fille toute mimi c’est Kakeru!!!

  4. Merci pour ces 3 chapitres

  5. Butte moi ces sans kiki kakeru je te ferai duc

  6. Merci pour les chapitres vivement la suite

  7. Merci pour tous ces kuji !
    PS:Son harem va encore grossir…

  8. L'amateur d'aéroplanes

    La, c’est copié sur la fameuse phrase attribuée à Marie-Antoinette…

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