Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 2 – Chapitre 50

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Chapitre 50 : Relâcher l’Oiseau en Cage

Nous nous trouvions à l’intérieur d’une carriole qui allait vers la capitale du Royaume de Calamba, Météora.

J’étais assis face à Althea, et Hikari était en train de serrer Dragon Chibi alors qu’elle se trouvait sur ses genoux.

Puisqu’Althea me l’avait demandé, je lui avais expliqué beaucoup de choses.

Concernant mon prêt de multiplication de mes capacités, ma capacité à me téléporter, et ma Maisonnette Magique.

J’avais expliqué la plupart des articles et compétences que j’avais reçus dans la loterie.

« Vraiment ? » demanda-t-elle.

« Hum ! Cette réaction est légère, » dis-je. « Je pensais que vous seriez plus surprise. Surtout concernant ma téléportation, car les autres personnes ont été vraiment surprises. »

Tous ceux qui avaient entendu parler de ça avaient dit que c’était la première fois qu’ils entendaient ça, car il n’y avait pas d’objet ou de magie qui puisse permettre la téléportation.

« Peut-être qu’il y a d’autres moyens de se téléporter ? » demandai-je.

« Hm, je ne pense pas, » dit-elle.

« Alors, pourquoi n’êtes vous pas plus surprise ? » demandai-je.

« Mais je suis très surprise, » dit-elle avec désinvolture. Elle ne semblait pas du tout surprise.

Quelque chose comme... Hmm... n’y aurait-il pas quelque chose qui pourrait vraiment la surprendre ? pensai-je.

Je réfléchissais à ça, regardant un peu partout dans le chariot avant de voir Hikari.

« Hikari, peux-tu devenir une épée ? » demandai-je.

« D’accord, » Hikari avait rapidement répondu. Elle reprit alors sa forme d’Épée Démoniaque.

Éléanore et Hikari, j’avais présenté les deux Épées Démoniaques à Althea.

« Comme je peux le voir là, Hikari est également une Épée Démoniaque, » dit-elle.

« Exact, » dis-je. « Elle est aussi ma fille que j’ai eue avec Éléanore. »

« Hé..., » dit-elle.

« ... vous n’avez pas l’air surprise, » dis-je.

« Je suis surprise. Et même très surprise, » dit-elle.

« ... ça ne ressemble pas du tout à ça, » constatai-je.

Althea ne semblait pas surprise même face à ma carte maîtresse. J’étais un peu frustré.

Après ça, je lui avais montré l’utilisation des boules magiques, mais elle ne s’étonnait pas du tout, alors j’avais abandonné.

« Myu〜 » le Dragon Chibi avait pleuré, et avait frotté son corps contre le corps d’Hikari qui était encore sous forme d’épée.

Elle faisait un visage très triste et douloureux.

Elle regardait Hikari sous sa forme d’Épée Démoniaque puis me regardait.

C’était un visage qui disait : « Est-ce que Hikari est allée quelque part ? »

Elle était un dragon, mais ses yeux étaient comme ceux d’un chiot abandonné.

Je me sentais mal pour elle, alors j’avais dit à Hikari. « Hikari, tu peux revenir sous forme humaine. »

{D’accord !}

Hikari était revenue sous sa forme humaine. Le Dragon Chibi avait immédiatement sauté sur Hikari.

« Hahaha ! Oh-chan, tu me chatouilles, » dit Hikari.

Hikari et le Dragon Chibi se serraient l’une contre l’autre.

Tout en regardant chaleureusement tout cela, le chariot se déplaça vers sa destination.

La Capitale du Pays, Météora.

Après être descendu du chariot, j’étais entré dans le château se trouvant en face de moi.

Je devais d’abord avoir une audience avec la Reine. Et pour cela, j’avais été guidé dans une autre pièce.

Après un moment, une demoiselle d’honneur était venue, elle avait dit que les préparatifs étaient terminés, et donc, je l’ai suivie.

J’avais accroché mes deux Épées Démoniaques à ma taille et j’avais marché avec Althea à mes côtés. Ma guide m’avait dit beaucoup de choses à propos de l’étiquette et des précautions à prendre pour cette audience.

J’avais fait semblant de l’écouter avec insouciance. J’avais surtout souhaité savoir quel genre de personne était la reine que j’allais rencontrer dans peu de temps.

Le plafond était très haut et le couloir était très long et avait un tapis très moelleux.

Après avoir marché pendant un certain temps, nous étions arrivés devant une énorme porte.

Il y avait deux gardes debout devant la porte.

« Derrière cette porte, il s’agit de la salle d’audience, » déclara le premier garde.

« Les armes seront conservées ici, » déclara le deuxième garde.

En disant cela, les deux gardes avaient tendu la main.

C’était une contre-mesure naturelle pour faire face aux assassins.

« ... il s’agit là de l’Épée Démoniaque Éléanore, êtes-vous toujours sûr de vous ? » demandai-je.

« Cela n’a pas d’importance, » l’un des gardes avait dit ça, puis avait fait un sourire froid pour une raison inconnue.

« Il n’y a aucune chance pour que la vraie Épée Démoniaque Éléanore soit brandie par un tel homme, » déclara-t-il.

« On dirait que récemment, c’est une mode devenue populaire, » déclara le deuxième alors qu’il me regardait avec dédain.

J’avais alors donné Éléanore sans rien dire. Je devais les laisser avoir ce qu’ils méritaient.

Le garde avait pris Éléanore... Il regardait Éléanore comme s’il voulait voir sa valeur en souriant, mais il fut progressivement enveloppé par la sombre aura que dégageait la lame d’Éléanore. Son visage se contracta et ses yeux furent injectés de sang...

« GU-GUGAGAGAGA!!!! » cria le garde possédé,

« Que... que se passe-t-il ? » demanda l’autre garde.

« GU-GUGAGAGAGA!!!! » continua-t-il.

Ce garde avait perdu sa santé mentale et avait alors commencé à frapper partout autour de lui avec Éléanore.

Face à ce soudain changement, l’autre garde avait commencé à paniquer.

« Mon dieu, que se passe-t-il ? » demanda-t-il.

« Je vous avais prévenu, c’est Éléanore, » dis-je simplement.

« Hein !? » s’exclama-t-il.

J’avais alors dit ça au garde tout en le regardant avec des yeux froids. « L’Épée Démoniaque Éléanore, celui qui la manie perd la raison, n’est-ce pas ? »

Le garde m’avait regardé puis son collègue, et cela en alternance. Son visage était clairement envahi par la peur.

« C-C’est donc la vraie !! » dit-il.

« Je vous l’avais dit, » dis-je.

L’autre garde avait commencé à se déchaîner tout en tenant Éléanore. Des personnes s’étaient rassemblées en entendant l’agitation.

Face à l’apparition d’un homme qui se déchaînait alors que l’Épée Démoniaque l’enveloppait de sa sombre aura, les résidents du palais étaient effrayés et craintifs.

Quelques gardes avaient tenté de s’en prendre au garde déchaîné, mais à la place, ils avaient été coupés par Éléanore, et donc, le nombre de blessés augmenta rapidement.

L’agitation s’agrandissait et la peur se propageait alors que le nom d’Éléanore était prononcé dans la peur.

« Vous devriez l’arrêter maintenant. L’audience pourrait être annulée si cela continue ainsi, » Althea avait dit avec son ton d’enseignante.

« Oui, je suppose que c’est possible, » dis-je tout en hochant la tête.

J’avais marché vers le garde possédé. J’avais bloqué Éléanore avec Hikari, puis j’avais frappé dans l’estomac du garde.

J’avais mis le garde KO en un coup, avant de ramasser Éléanore.

J’avais placé Éléanore et Hikari, mes deux Épées Démoniaques, à ma taille pour que la foule puisse clairement les voir.

Alors que des murmures purent être entendus, le garde qui avait été rendu inconscient avait été transporté ailleurs.

{Salaud ! M’utiliser aussi facilement que ça} déclara Éléanore.

« Je ne pouvais pas utiliser Hikari, n’est-ce pas ? » dis-je.

{Toutefois...}

« Je n’ai pas du tout aimé que tu sois traité comme une imitation, » dis-je. « Tu es l’Épée Démoniaque, Éléanore. Tu es également la mère d’Hikari, ainsi que la vraie Éléanore. Je ne peux pas pardonner à ceux qui te traitent d’imitation. »

{ ...} elle était sans voix.

« Je pourrais tout à fait, refaire quelque chose comme ça dans le futur. Alors je m’en excuse dès maintenant, » dis-je.

{H-Hmph. Fais ce qui te plaît.}

Parce que le garde s’était déchaîné, j’étais entré dans la salle d’audience alors que les personnes dans les environs avaient encore très peur de moi.

La pièce était très large, et très décorée.

Il y avait quelque chose comme un escalier avec un tapis rouge, et le trône se trouvait au bout de cet escalier. Il y avait une fille assise sur ce trône.

On dirait qu’elle était sur son adolescence. Il s’agissait d’une fille qui était très calme et silencieuse.

Elle portait une robe magnifique alors qu’elle était assise sur son trône. Elle était à coup sûr la Reine Rica Calamba.

Il y avait trois hommes près d’elle... Mais je me désintéressais totalement de ce détail.

Pendant que je regardais la reine, j’avais respecté l’étiquette qu’on m’avait enseignée juste avant.

« Baron de troisième classe, Yuuki Kakeru, il s’agit d’un grand honneur de vous rencontrer, » dis-je.

« ... »

La reine n’avait rien dit, à la place, les hommes près d’elle avaient commencé à parler.

« C’est très bien que vous soyez venu, Baron Yuuki, ainsi que la Grande Sage Althea, » déclara le premier.

« Sa Majesté, la Reine, est ravie de vous rencontrer, » déclara le deuxième.

« Mais, Baron Yuuki, vous êtes plus jeune que ce que nous avions entendu, » déclara le troisième.

La reine me regardait distraitement, mais il n’y avait aucun signe qu’elle allait parler.

À la place, les hommes disaient tout ce qu’ils voulaient.

« Il ne fait aucun doute qu’il est celui qui a été nommé par la Grande Sage Althea, » déclara le premier.

« Mais il est également vrai qu’il n’y a toujours pas de réalisations dans notre royaume, » déclara le deuxième.

« Nous attendons de vous voir réaliser de tels actes à partir de maintenant, » déclara le troisième.

Après cela, les hommes m’avaient encore dit quelque chose, mais l’audience s’était terminée sans que je puisse entendre la voix de la Reine.

« Il s’agit d’Oros, de Sukinaris et de Rarouka. Ces trois eunuques détiennent tous les pouvoirs réels. » Althea m’avait dit alors ça qu’elle porte toujours son capuchon.

Nous nous trouvions à l’intérieur du chariot alors que nous allions vers l’auberge.

« Pouvoirs ? » demandai-je.

« Après la mort du précédent roi, ce sont ces trois-là qui ont fait que Rica passe d’une princesse à une reine, » expliqua-t-elle. « Le prince héritier qui avait la réputation d’être sage devint tellement acculé qu’il mourut suite à un suicide lors d’un conflit politique, et Rica devint ainsi la reine. Dès lors, ces trois-là détiennent réellement les rênes de ce royaume. Mais, leurs rangs de noblesse ne sont pas si élevés, et même votre rang leur est supérieur. »

{Eh bien ! Si vous comparez un eunuque avec un baron...}

Je m’étais alors souvenu de la reine que j’avais vue plus tôt.

Ses expressions étaient faibles, et elle était comme une marionnette.

J’ai pensé : « Pourquoi ça ? N’était-elle quand même la Reine ? », mais c’était comme ça, n’est-ce pas ?

Une reine décorative qui avait perdu ses vrais pouvoirs.

Son visage était coincé dans mon esprit.

« Wôw ! » m’exclamai-je.

J’avais été grandement surpris quand je m’étais téléporté dans la salle d’audience.

La Reine était assise sur le trône juste comme quand je l’avais rencontrée plus tôt, et était distraite. Il n’y avait personne à part nous deux dans la pièce.

La Reine me regarda. Et comparée à moi qui étais très surpris, son expression n’avait pas beaucoup changé.

« Baron Yuuki ? » La Reine avait alors parlé.

Il s’agissait d’une voix que j’avais entendue pour la première fois et c’était selon moi une très belle voix.

C’était dommage qu’il n’y eût pas d’émotions avec ça.

« Êtes-vous seule ? » demandai-je.

Contrairement à l’audience, j’avais parlé avec mon ton habituel.

La Reine hocha silencieusement la tête.

« Ce n’est pas encore le moment de me déplacer, » dit-elle.

« Le moment de vous déplacer ? » demandai-je.

« Toutes mes actions sont organisées à l’avance. Je dois rester ici jusqu’au soir. Et je retourne dans ma chambre quand le soleil se couche. Cela a été organisé ainsi, » dit-elle.

« Organisé ? » demandai-je.

Un mot étrange était sorti pour une raison inconnue.

« Je veux dire, êtes-vous toujours là ? Vous n’allez jamais faire ce que vous souhaitez ? » demandai-je.

« Les procédures doivent être suivies, » dit-elle. « Si ceci n’est pas fait ainsi, alors Oros ainsi que les autres se fâcheront après moi plus tard. Ils me diront également. “Nous sommes troublés que vous fassiez quelque chose de si égoïste”. »

« ... »

Qu’est ce que c’est que ce truc ? Me demandai-je.

Le terme Reine Marionnette m’était venu à l’esprit quand j’avais entendu l’histoire grâce à Althea, mais là, n’était-ce pas pire qu’une marionnette ?

N’était-ce pas comme un prisonnier ?

« Allons quelque part, » dis-je.

La reine secoua négativement la tête. « Impossible, si je faisais même un pas vers un lieu imprévu, les eunuques et la servante d’honneurs me suivraient immédiatement. »

« Quelque chose comme ça ne sera pas un obstacle pour moi, » dis-je.

« ... est-ce parce que vous avez l’Épée Démoniaque ? » demanda-t-elle.

« C’est vrai, cela peut également se résoudre avec l’Épée Démoniaque, » dis-je.

C’était une façon d’ouvrir un chemin sanglant en frappant avec Éléanore et Hikari, mais je n’avais même pas besoin de faire quelque chose comme ça.

« Je vais vous le demander à nouveau. Allons ailleurs, » dis-je.

« ... peut-on le faire ? » demanda-t-elle.

Je hochai positivement la tête.

La reine avait alors réfléchi. Elle y avait beaucoup pensé.

Puis, après y avoir réfléchi, elle acquiesça silencieusement.

« Bon, allons-y dans ce cas, » dis-je.

Je m’étais approché de la Reine, avant de me téléporter avec elle.

Depuis sa salle d’audience, nous nous étions téléportés en un instant à l’extérieur du château.

L’endroit était où ma carriole s’était arrêtée, dans un cul-de-sac d’une rue.

Il y avait une quantité décente de passants dans le coin, mais il s’agissait d’un endroit difficile à voir.

J’avais alors dit « je suis de retour » à Althea qui m’attendait.

« Vous l’avez donc emmenée, » dit-elle.

« Exact... mais vous saviez déjà que je ferais ça, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Tout à fait, » Althea acquiesça alors qu’elle me répondait ça.

Face à cet acte si soudain (téléportation), la reine avait regardé autour d’elle avec un visage surpris.

« Où... est-ce ? » demanda-t-elle.

« La ville du château de Météora... voilà où nous sommes, » répondis-je.

Je l’avais confirmé avec Althea, et elle acquiesça avec douceur.

« La ville du château... » murmura la Reine.

« Regardez, voici le palais, » dis-je en le lui montrant.

« Pas possible... à cet instant, en ce moment ? » demanda-t-elle.

« Les eunuques ou les demoiselles d’honneur, ils n’étaient pas un obstacle, n’est-ce pas ? » dis-je.

La reine me fixa intensément, et après un moment, *KokuKoku*, elle hocha la tête.

Et, elle avait regardé autour d’elle après ça.

« Depuis combien d’années ne suis-je plus sortie du palais... ? », murmura-t-elle.

« N’est-ce pas depuis que vous êtes devenue une Reine ? » demandai-je.

« Oui. Dans le passé, si je demandais à ma Mère, elle me laissait aller dans la ville du château. Cependant, il y a des gardes du corps, » dit-elle.

« Hum !? » Quelque chose me vient à l’esprit.

« Vous avez dit que vous aviez pu aller dans la ville du château, » dis-je. « Dans ce cas, vous n’avez jamais été en dehors de Météora ? »

« Exact, » dit-elle.

« Pas même une seule fois ? » demandai-je.

« Pas même une seule fois, » me répondit-elle.

« ... dans ce cas, allons-y, » dis-je.

« Hein !? » s’exclama la Reine.

« Allons comme je l’ai dit avant, en dehors de Météora, » dis-je.

La Reine avait écarquillé ses yeux à cause de la surprise.

Elle avait encore plus hésité qu’avant. Elle y avait pensé avec un visage très sérieux.

Elle avait déjà connu l’expérience de sortir du palais, mais elle n’avait jamais quitté la ville.

Voilà pourquoi elle hésitait tant. Elle avait même l’air effrayée.

Après un moment, la Reine avait secoué sa tête.

« Hum, c’est d’acco..., » murmura-t-elle.

« Allons-y, » dis-je.

Sans même la laisser finir ce qu’elle disait, je m’étais téléporté avec la Reine.

L’endroit où nous étions arrivés était la prairie où vivaient les vaches des montagnes.

C’était un endroit se trouvant face à la ville, et c’était un endroit que je connaissais très bien.

« C-C’est ? » demanda-t-elle.

« Une prairie, » dis-je.

« C’est donc ça une prairie..., » dit-elle.

C’était comme si elle le savait dans ses connaissances, mais que c’était la première fois qu’elle voyait la vraie chose.

« Incroyable..., » La Reine laissa échapper un soupir d’étonnement.

À la différence de son visage de poupée qu’elle avait eu lorsque nous nous étions rencontrés pour la première fois, ses yeux étaient maintenant pétillants et pleins de vie.

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    P.S : jeune reine, il tant maintenant pour vous de voir le vrai monde !

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