Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 10 – Chapitre 303

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Chapitre 303 : Le grave commandement impérial de l’empereur

Nous avions avancé encore plus loin avant de voir une petite maison.

Il y avait un ruisseau peu profond à l’avant et une colline à l’arrière.

On pouvait voir des poissons nager dans les eaux claires et différentes sortes de fleurs fleurir sur la colline.

C’était un environnement qu’une personne qui aimerait vivre une vie tranquille souhaiterait avoir.

{C’est trop petit pour être la résidence d’un empereur.}

Éléanore me l’avait fait remarquer.

C’était vrai. Cet environnement, qui était plus que suffisant pour vivre une vie tranquille, ne pouvait certainement pas être la résidence d’un empereur.

La petite maison ressemblait énormément à une hutte.

On dirait que la structure était un peu plus large qu’une remise.

« Est-ce ici ? »

Pour en être sûr, je l’avais demandé à Agnès.

« Normalement. »

Agnès hocha la tête et se dirigea vers la petite maison. Elle avait frappé à la porte sans hésiter.

Le son de la planche mince qui avait été frappée était revenu après le coup.

« Il y a quelqu’un ici ? »

« Oui, je vous permets d’entrer »

J’avais entendu la voix d’une femme de l’intérieur.

Elle avait parlé sur un ton exagéré. J’échangeai des regards avec Agnès et entrai après avoir hoché la tête l’un à l’autre.

« Ehh !? »

Agnès éleva une voix qui était plus proche d’un cri.

La petite maison était aussi petite qu’une remise, mais elle était très spacieuse lorsque nous étions entrés.

L’intérieur ressemblait à la salle d’audience du royaume de Calamba, où Rica avait l’habitude de séjourner.

C’était une chambre large et luxueuse, presque la même que celle-là.

Il y avait un trône placé au milieu et une femme était assise dessus.

« Vous êtes en retard. »

« Eh ? Qu’est-ce que vous voulez dire par retard… ? »

« Cependant, je suis une grande et généreuse dirigeante. Je vous pardonne les petites choses comme le retard. »

« Non, qu’est-ce que vous voulez dire par “en retard”, on est juste… ? »

« Venez, recevez ceci. »

Elle tendit à Agnès une enveloppe avec un geste exagéré.

C’était une enveloppe scellée à la cire avec un timbre majestueux.

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Comme c’est étrange de votre part de demander ça. Que serait-ce d’autre que l’édit impérial de l’Empereur ? »

« E-Edit ? »

Un édit... ? Ahh, ces documents officiels que l’empereur distribuait, hein.

« L’un est pour la guilde des aventuriers et l’autre pour les officiels de Reiusu. »

« Hum… »

« Qu’est-ce que vous faites ? Prenez-les rapidement. Même si je suis généreuse, mon temps n’est pas infini ni sans valeur. »

Agnès me regarda avec un visage troublé.

« Que dois-je faire ? » était clairement écrit sur son expression.

On n’y pouvait rien, alors j’avais interrompu.

« Nous avez-vous pris pour quelqu’un d’autre ? »

« … N’êtes-vous pas des coursiers ? »

« Non, nous ne le sommes pas. »

« Hou. »

La femme avait retiré la main qui tenait l’enveloppe.

Après ça, elle m’avait regardé avec des yeux m’indiquant qu’elle m’observait.

« Des invités sont entrés dans mon palais sans permission. Si j’avais fait ce que j’avais voulu, j'aurai pris des mesures qui auraient suffi pour que vous soyez exécuté pour votre crime. »

« Eh ? Mais nous sommes… »

« Cependant, je suis un empereur sage et généreuse. Je pardonnerai ce niveau d’impolitesse en riant. »

Après avoir dit cela, la femme avait vraiment ri.

Elle riait de joie comme si elle regardait une émission comique ou peut-être une émission de variétés.

« Maintenant, peu importe combien je suis généreuse, cet Empereur n’a pas de temps à perdre pour des invités importuns. »

Agnès avait tressailli.

Elle avait reculé en se demandant ce qui allait se passer ensuite.

« Au fait, comment vous appelez-vous ? »

« Je suis Kakeru Yuuki. »

« Je suis Agnès. Pourquoi… ? »

« Hmm Kakeru Yuuki et Agnès hein. Au nom de l’Empereur de l’Empire Divin de Mercury, Dunamis Savum, je vous souhaite la bienvenue. »

« Hein ? »

« Avec ça, vous êtes maintenant mes invités. »

« ... ehhh ? »

Agnès était surprise et confuse, son expression changeait de l’un à l’autre.

{Kukuku, n’est-elle pas intéressante ?}

Éléanore rit.

J’étais d’accord avec elle.

J’avais regardé la femme… Dunamis, tout en regardant aussi dans les alentours.

En fait, j’étais encore plus curieux de connaître cette salle d’audience qu’elle.

De l’extérieur, elle ressemblait à une petite maison aussi petite qu’un hangar produit en série, mais elle était plus de dix fois plus large à l’intérieur.

Il semblerait qu’il y ait une incohérence dans ce lieu, comme s’il était relié à un espace d’une autre dimension.

J’avais l’impression d’avoir vu un robot de type chat avec un outil secret comme celui-ci quand j’étais enfant.

{Kukukuku}

Éléanore avait laissé échapper un rire significatif.

{Qu’est-ce qui se passe, maman ?}

{Je regarde à quel point cet homme est stupide.}

{Papa est stupide ?}

{Bien que les préjugés qu’il connaît se propagent, il n’y a pas d’autre façon de le décrire que stupide}, dit Éléanore, d’un ton encore plus heureux.

Elle n’avait pas l’impression de me mépriser ou de me blâmer. J’avais l’impression qu’elle se sentait mal à l’aise à cause de mon erreur et qu’elle aimait ça.

Mes préjugés me barrent-ils la route… ?

Elle parlait sûrement de cet outil robot de type chat.

La maison avait l’air étroite de l’extérieur, mais elle était large à l’intérieur, autant que si les murs n’étaient que des toiles de fond d’un spectacle.

Et puisqu’elle me disait que quelque chose se préparait… était-ce en fait la même chose à l’extérieur ?

« Ne me dis pas… »

Même en émettant involontairement ma voix, j’avais regardé autour de la pièce, puis j’avais tendu la main.

Et quand j’avais fait ça, ma main avait atterri sur un endroit où il ne devrait rien y avoir.

J’avais l’impression d’être une pantomime devant un verre invisible, mais comme mon toucher soutenait ma vue, j’avais rapidement senti que quelque chose n’allait pas. J’avais compris.

« Un trompe-l’œil, une illusion d’optique, hein. »

« Eh !? »

Agnès avait été surprise par mes paroles.

J’avais continué à toucher les murs.

J’avais touché beaucoup d’endroits, c’était bien ce que je pensais.

Cette petite maison était à peu près aussi large qu’une pièce de 8 tatamis, un peu plus de 14 m carrés.

Et pour la faire paraître très large, les murs avaient été peints avec une image très habile et détaillée.

Bien que la pièce soit étroite, les murs créèrent une illusion d’optique qui donnait à la maison l’aspect d’une grande salle.

« C’est vrai, les murs sont peints. »

« Pourquoi avez-vous fait quelque chose comme ça ? »

« N’est-ce pas évident », répondit Dunamis en souriant.

Bien que j’ai souligné l’illusion d’optique qu’elle avait faite et vu à travers le produit de sa vanité, elle ne semblait pas du tout être déçue.

« L’Empereur est le symbole de l’autorité et l’autorité s’obtient après le corps. En tant qu’empereur, il ne faut pas manquer d’autorité. Cependant, ce n’est pas quelque chose qu’il faut maintenir, sinon cela deviendra un fardeau pour mon peuple. »

« … En d’autres termes ? »

« Pfff ! Je l’ai dessiné moi-même. »

« Ehh !? Vous l’avez fait vous-même !? »

Agnès avait été très surprise.

J’avais aussi été impressionné.

J’avais regardé à nouveau les dessins d’illusions d’optique.

Cela avait été dessiné d’une manière très habile. Je n’avais même pas été capable de voir à travers jusqu’à ce qu’Éléanore me donne un indice.

C’était incroyable, si elle l’avait vraiment dessiné elle-même.

« Hein ? »

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Non, c’est juste… ses vêtements… »

Après avoir remarqué que quelque chose n’allait pas, ce sentiment perdurait.

J’avais regardé Dunamis.

En tant qu’empereur autoproclamé, elle portait des vêtements autoritaires qui ne convenaient qu’à son trône.

Cependant, c’était seulement jusqu’à ce que vous y regardiez de plus près.

« Les coutures autour des manches ne sont pas complètement droites. Ces vêtements sont aussi faits à la main. »

« Quoi !? »

Agnès avait encore été surprise. Elle baissa les yeux et fixa Dunamis.

Mais même après l’avoir découvert, Dunamis avait dit.

« Hou, vous avez de bons yeux. »

Elle n’était toujours pas insatisfaite. Au lieu de cela, elle avait même fait un rire amusé.

« Effectivement. Je les ai tous faits moi-même. »

Étonnamment, elle jouait au cosplay.

Mais même si j’avais dit ça, c’était de grande qualité.

J’avais remarqué les dessins d’illusions d’optique parce qu’on m’avait donné un indice, mais je n’avais rien senti d’étrange jusqu’alors.

Elle portait des vêtements qui n’auraient pas paru étranges même s’ils étaient portés par Rica… c’était une tenue qui convenait bien à un dirigeant.

« Bon. Je vous le demande maintenant. Pourquoi êtes-vous venu ici ? »

« Ah… Je suis venu à cause d’une quête de la guilde. »

« Hou ? »

« Uhm… comment devrais-je dire ça… ? »

Agnès avait montré sa note, on dirait qu’elle avait du mal à le dire. Cependant, elle s’était préparée et avait dit :

« Il pourrait y avoir une organisation ou une puissance qui déclencherait une révolte dans le royaume, alors on m’a demandé d’aller voir. »

« Hahahaha, c’est quelque chose dont vous n’avez pas à vous inquiéter »

Dunamis avait ri fortement.

Elle avait réagi comme si elle s’amusait en déclarant cela. J’avais commencé à m’interroger sur la raison.

« Pourquoi n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter ? »

« Non, je devrais répondre de cette façon. En disant cela, vous êtes impoli. »

« Qu’est-ce que vous voulez dire ? »

« Vous avez dit révolte. Vous dites que moi, l’Empereur, je me révolterais contre quelqu’un qui se dit roi. C’est ce que vous voulez insinuer, n’est-ce pas ? »

« Oui. »

« Un empereur révolté contre un roi, hmph. Est-ce qu’un propriétaire de magasin conteste le fait d’obtenir le poste de ses employés ? »

« Ce genre de logique, hein ? »

C’était la logique de Dunamis.

C’était un Empereur, et le Royaume de Mercury a un Roi. Entre l’Empereur et le Roi, l’Empereur a une position supérieure, il était donc étrange qu’elle se révolte contre ce dernier.

« Êtes-vous convaincu maintenant ? »

« Eh bien, je le suis. »

Parce qu’elle avait une personnalité intéressante, comme l’avait dit Éléanore, j’étais convaincu en un sens.

« Très bien. Ah c’est vrai, vous avez mentionné que vous veniez de la part de la Guilde. »

« Et alors ? »

« Je vous demanderai d’apporter ceci à la Guilde. Si vous le leur livrez en passant, je n’ai plus besoin d’utiliser un facteur. »

Après avoir dit cela, Dunamis sortit de nouveau l’enveloppe.

« Vous l’avez déjà montré avant, qu’est-ce qui est écrit à l’intérieur ? »

« Mon commandement impérial. Il est écrit que récemment, les monstres près de Reiusu sont de plus en plus nombreux, alors ils doivent rapidement les subjuguer. »

« … Il y en a un autre, et ça alors ? »

Quelque chose de raisonnable avait été étonnamment écrit. Je m’étais posé des questions sur l’autre.

« Celui-ci ? Ce document doit également être envoyé à Reiusu. C’est un document qui résume l’état des routes menant à Reiusu et les zones à réparer rapidement, au détriment de la logistique. »

« Hehe… »

{Hou…}

Ma voix chevauchait celle d’Éléanore.

L’empereur autoproclamé qui vivait dans une petite maison et faisait des dessins d’illusion d’optique et des vêtements faits à la main par elle-même.

Je pensais qu’elle était juste quelqu’un d’excentrique, mais il se pourrait peut-être qu’elle puisse de manière inattendue m’assister.

Moi et Éléanore.

Je sentais clairement que notre intérêt pour elle se renforçait rapidement.

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6 commentaires :

  1. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. amateur_d_aeroplanes

    Encore une femme étrange qui va finir dans le harem de Kakeru 🙂

  4. Merci pour le chapitre

  5. Merci pour le chapitre.

  6. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

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