Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 1 – Chapitre 4

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Chapitre 4 : Femme de Ménage Embauchée

Cette nuit-là, j’allais seul dans mon manoir hanté.

Normalement, avec ce genre d’achats, je pensais que l’agent immobilier me guiderait pour me montrer le chemin, mais le propriétaire de la boutique de la Compagnie Marchande Samaras m’avait seulement déclaré :

« S’il y a un problème, dites-le-moi ! » (marchand)

Il m’avait dit cela ainsi, avant de me laisser partir seul voir le manoir.

Quand je lui avais demandé s’il y avait d’autres choses à compléter avant que j’y aille, il m’avait dit qu’il allait préparer le contrat, ainsi que procéder à l’inscription au Bureau Public et qu’il verrait aussi pour commander les meubles qui manquaient ou qui étaient à remplacer. Il m’avait annoncé cela très rapidement, sans prendre le temps de reprendre son souffle.

« Ne pouvez-vous pas laisser cela à plus tard, n’est-ce pas ? » Lui demandai-je à nouveau.

« Dans cette firme, notre devise est que nos clients doivent pouvoir jouir de leur confort le plus rapidement possible. » (marchand)

En voyant à quelle vitesse il me répondit cela, je voyais bien qu’il voulait éviter de devoir me montrer le chemin jusqu’à la maison. Il devait réellement avoir très peur de ce manoir hanté.

*

Utilisant la clé que j’avais reçue du marchand, je franchis la clôture qui séparait le manoir du reste de la ville. Puis, traversant la cour avant, je me dirigeai directement vers la porte principale du manoir que j’ouvris avant d’entrer.

À l’aide de la lanterne qui m’avait été donnée, j’allumai les autres lampes à huile se trouvant dans le manoir tout en visitant chacune des pièces, une par une.

Un salon, une salle de réception ainsi que des chambres. Ce manoir comportait plus de vingt pièces différentes.

Il ne semblait pas que quelqu’un y habite en ce moment, mais malgré cela, le mobilier était complet, mais était tout étrangement aligné.

« Après tout, ils se sont bel et bien enfuis de là. Haha ! » (Kakeru)

Je fis une grimace en pensant cela. Je ressentis alors quelque chose de bizarre en voyant ça. Je ne comprenais pas la nécessité de les aligner ainsi et je ne comprenais pas non plus pourquoi le marchand aurait fait cela.

Après avoir ri de cela, je montai en utilisant un des escaliers du manoir jusqu’au deuxième étage. Là-haut, je découvris rapidement un balcon, sur lequel je partis regarder la vue de l’extérieur.

Je me trouvais un peu plus loin de la ville, mais d’ici, on pouvait pleinement observer la ville de nuit.

Au centre de la ville, les lampadaires étaient clairsemés et tout cela donnait un aspect d’une grande beauté. Mais en même temps, je voyais que depuis ma position, j’étais à la même hauteur que ces lampadaires.

Tout comme le prix original du manoir qui était très élevé, le paysage devait bien sûr aller en correspondance.

En pensant à cela, je me sentis heureux.

Ce soir-là. Après avoir observé la vue depuis mon balcon, j’allai dormir dans la plus grande chambre du manoir.

À cause du lit un peu trop large à mon goût, il m’était difficile de dormir... Mais finalement, cela ne me dérangea pas tant que cela.

Le lendemain, après avoir accompli la tâche quotidienne de chasser une vache des montagnes, je marchais sans buts, à l’intérieur de la ville.

Bien qu’il soit possible de gagner plus d’argent, j’avais des choses à gérer vis-à-vis de mon manoir nouvellement acheté. Je voulais aussi améliorer mon niveau de vie.

Il y avait des meubles que je voulais remplacer. Je voulais aussi organiser certaines affaires absolument nécessaires pour ma vie quotidienne.

Par exemple, comme il était difficile de dormir, je voulais changer les oreillers et les couvertures.

Il y avait ainsi des choses banales, mais il y avait aussi quelque chose de très important que je voulais absolument faire au plus vite.

*

« Je veux embaucher une femme de chambre. » (Kakeru)

J’étais allé finalement à la Compagnie Marchande Samaras, et j’avais annoncé cela au propriétaire du magasin qui à la suite de mon arrivée, semblait très anxieux.

« Une femme de chambre, hein !? » (marchand)

« Oui, une femme de ménage. Il est impossible pour moi d’entretenir un tel manoir tout seul. » (Kakeru)

« En effet, vous avez entièrement raison. » (marchand)

« ... Ce manoir hanté, est-il vraiment si effrayant ? » (Kakeru)

« Il n’y a pas de telle chose, bien sûr. » (marchand)

Il paniqua pendant un moment, mais assez rapidement, il s’éclaircit la gorge avant de dire.

« En accord avec la politique de notre société marchande, nous acceptons votre demande. Si vous y réfléchissez attentivement, une personne qui vivrait dans un tel manoir sans avoir de femmes de chambre serait sûrement mal vue par les autres. » (marchand)

« Gérez-vous aussi les femmes de chambre ? » (Kakeru)

« Bien sûr, cher client ! » (marchand)

Le marchand m’annonça fièrement cela.

C’était assez drôle la façon dont il avait l’air très différent de ce qu’il était juste avant. C’est alors que je décidai d’essayer de me moquer un peu de lui.

« Y a-t-il des femmes de chambre qui viendraient vraiment dans un manoir hanté ? » (Kakeru)

« Vous n’avez pas à vous inquiéter à ce propos. » (marchand)

Il m’annonça cela avec un regard sérieux. Ce n’était pas la réaction à laquelle je m’attendais et j’y répondis en m’exclamant d’un "Oh ?"

« Quelle que soit la maison, c’est... par exemple, même si c’était la maison d’un tueur. Tant que le salaire est proportionnel aux risques, il y a toujours quelqu’un qui va accepter de venir travailler. » (marchand)

« Vraiment, je comprends mieux. Eh bien, ce n’est donc pas un problème, haha. » (Kakeru)

« Tout à fait. Bon, quel type de femme de chambre désirez-vous ? » (marchand)

« Quel genre... heu... » (Kakeru)

En réponse à la question, je tombai en pleine réflexion.

Après avoir obtenu un manoir, la prochaine étape cruciale était d’avoir une servante à moi ! pensai-je. C’était la raison de ma venue à la Compagnie Marchande Samaras, mais je n’avais pas vraiment réfléchi à quel genre de servante...

Portant une longue jupe, cela serait alors la femme de ménage qui fait efficacement son travail, mais en contrepartie, qui serait sévère et difficile à traiter.

Portant une mini-jupe, alors là, cela serait une servante qui ne ferait pas correctement son travail, mais qui serait emplie d’un grand nombre d’émotions. La servante maladroite et mignonne comme dans mes rêves.

Je me demandais toujours laquelle serait la meilleure.

« ... Je souhaiterais une femme de chambre qui peut correctement travailler. » (Kakeru)

« Effectivement. Une femme talentueuse qui pourrait faire le travail de gouvernante dans le futur, n’est-ce pas !? » (marchand)

« Gouvernante, hein ! Oui ! Quelque chose comme ça ! » (Kakeru)

J’imaginais déjà la situation et j’étais déjà très excité rien qu’à y penser.

Une gouvernante qui commandait les autres femmes de chambre.

Et moi, qui commandais la gouvernante.

J’étais vraiment au comble de l’excitation.

« Bien, nous allons chercher dans cette direction. Ha oui, une dernière chose ! » (marchand)

« Oui ? » (Kakeru)

« Voulez-vous une femme de ménage esclave, ou une femme de ménage libre ? Quelle serait la meilleure pour vous ? » (marchand)

« Une esclave ! » (Kakeru)

Répondis-je très rapidement.

C’était naturel, une autre réponse n’aurait pas pu être donnée.

« Je ne pensais pas qu’il y avait des esclaves dans ce monde... mais cela semble normal ici, Hehe ! » (Kakeru)

Alors que je marchais dans la ville, sans réel but, je me rappelai de la dernière question du marchand.

Après avoir fait mon choix, j’avais quitté son magasin en attendant qu’il me trouve la candidate idéale.

Comme prévu, il m’avait annoncé qu’il la trouverait rapidement et il m’avait dit : « Nous allons la chercher pour vous. Alors, revenez demain, s’il vous plaît. »

Donc avec cela, mon histoire concernant la femme de chambre avait ainsi été résolue.

Après être sorti, je m’étais dit : et maintenant, que dois-je faire. Et c’est alors que mon estomac se mit à gronder.

En entendant cela, je décidai d’aller manger dans le premier restaurant que je trouverais.

Finalement, ce fut un restaurant dans le coin d’une rue. Un restaurant qui semblait assez prospère vu sa clientèle.

« Bonjour. Bienvenue chez Purosu. » (Serveuse)

Celle qui m’avait ainsi accueilli était une belle jeune fille qui portait un tablier. Sûrement une des serveuses de ce restaurant.

« Qu’aimeriez-vous commander ? » (Serveuse)

« Ha ―― hum ! » (Kakeru)

En y réfléchissant, je regardai à l’intérieur du magasin.

Il y avait un menu affiché, mais j’étais incapable de savoir ce qui était écrit dessus.

« Heu... Je ne sais pas vraiment, mais y a-t-il quelque chose que vous pouvez me recommander ? » (Kakeru)

« Est-ce que monsieur est un voyageur ? » (Serveuse)

« Peut-être que je ressemble vraiment à ça ? Oui, je viens d’arriver ici, mais je pense vivre ici pendant quelque temps. » (Kakeru)

« Vraiment ? Alors, que pensez-vous du riz frit à la vache des montagnes ? C’est la spécialité de la ville. C’est une vache des montagnes poêlée avec du riz en accompagnement. C’est notre menu le plus célèbre. Normalement, nous le limitons à seulement cinq portions par jour, mais actuellement, nous pouvons en servir plus ! » (Serveuse)

« Pourquoi pouvez-vous en servir plus aujourd’hui ? » Demandai-je, intrigué.

« J’ai entendu dire que dernièrement, il y avait un grand chasseur qui est apparu en ville. Grâce à cela, notre approvisionnement est bien plus stable et ceci fait également que le prix de la viande a diminué. Je trouve qu’il est important que vous le sachiez avant de faire votre choix. » (Serveuse)

« Vraiment, c’était donc cela ! » (Kakeru)

C’était amusant. Probablement que la personne qu’elle avait mentionnée était ma personne. Quand on me le disait en face, je trouvais cela amusant.

« Je vais donc prendre cela. » (Kakeru)

J’avais donc commandé ce qu’elle m’avait recommandé.

À y penser, j’avais gagné beaucoup d’argent en chassant des vaches des montagnes, mais je n’y avais jamais goûté.

« D’accord, monsieur. Cela sera donc pour vous un plat de vache des montagnes avec du riz frit. » (Serveuse)

« Oui ! Et une portion extralarge, s’il vous plaît ! » (Kakeru)

« D’accord. Extralarge ! » (Serveuse)

La femme me fit un large sourire avant d’entrer dans son restaurant. Après quelques minutes, elle revint vers moi, portant une lourde assiette de riz frit avec de la vache des montagnes.

« Je suis désolée de vous avoir fait attendre. » (Serveuse)

« Oh ! Tout cela me semble délicieux. Ha oui ! J’ai oublié de demander, mais quel est le prix pour ce repas ? » (Kakeru)

« Dix pièces de cuivre. » (Serveuse)

« Humm ! Avec ça, c’est correct ? » (Kakeru)

Je n’avais pas de pièces de monnaie en cuivre. J’avais donc sorti de ma bourse une pièce en argent et je l’avais ensuite placée sur le dessus de la table.

En la voyant, la femme fit immédiatement un visage troublé.

« Avec une pièce d’argent, hum ! » (Serveuse)

« Est-ce insuffisant ? » (Kakeru)

« Non non ! C’est même le contraire ! C’est largement suffisant, mais je ne sais pas si nous avons assez de monnaie à vous rendre en échange. Je dois aller voir cela ! » (Serveuse)

« Si vous avez assez de monnaies ? Haa ! » (Kakeru)

Il semblerait qu’elle n’ait pas assez de change pour me rendre la monnaie. Ceci arrivait quelques fois dans les magasins, même au Japon.

« Hum ! Dans ce cas, pourriez-vous apporter d’autres plats que vous recommandez !? » (Kakeru)

« Êtes-vous sûr ? » (Serveuse)

« Oui, s’il vous plaît, choisissez de délicieux plats ! » (Kakeru)

Après avoir entendu ça, la femme me fit un nouveau sourire, prit la pièce d’argent et retourna dans les cuisines.

Je commençais donc à manger mon riz frit.

« Ohh ! Délicieux !! » (Kakeru)

Tout comme elle me l’avait dit plus tôt, c’était vraiment délicieux. Non, je pourrais même dire qu’il me rappelait un goût familier.

En mangeant, je constatais que la viande des vaches des montagnes qui avait été utilisée était très douce et juteuse. Quand vous mordiez dedans, le jus de viande semblait comme exploser et ainsi, remplissait votre bouche avec son goût exquis.

Je me mis donc à me hâter de finir. C’était tellement délicieux, que ma portion extra large fut engloutie en très peu de temps.

Après mon délicieux repas, du moins, le premier de mon déjeuné, je me relaxai un petit peu en pensant à quel serait le prochain plat qui me serait servi. De plus, s’il était si délicieux, je devrais peut-être aussi en profiter pour commander un deuxième service du plat de viande aux riz frits.

Alors que je pensais à cela, j’entendis une discussion au loin.

« Il est trop dangereux de collecter des pièces de cuivre dans cette ville. » (Inconnu)

Mon audition améliorée capta ces mots suspects.

Juste en entendant ces quelques mots prononcés plus tôt, mon attention fut entièrement focalisée sur cette affaire louche.

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