Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 1 – Chapitre 5

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Chapitre 5 : Chasse à la Conspiration

« Actuellement, il devient dangereux de collecter plus des pièces de cuivre dans cette ville. » (Inconnu A)

« Je suis d’accord avec toi. Leur nombre a considérablement baissé. À un tel point qu’en récupérer plus attirerait trop l’attention sur cela, et nous serions ainsi en danger. » (Inconnu B)

« Commençons à faire ce que nous avons à faire avec celles déjà en notre possession. Occupe-toi de ça. » (Inconnu A)

« D’accord ! » (Inconnu B)

C’était des voix d’hommes, il y en avait deux différentes.

« Cher Client... Monsieur ? » (serveuse)

« Hein ! » (Kakeru)

Une main fut agitée devant mon visage. Comme je ne m’y attendais pas et que j’étais focalisé sur la discussion au loin, je fus très surpris par cette action.

« Cher client, il y a-t-il un problème ? Vous regardiez fixement vers la porte depuis un petit moment. » (serveuse)

« Ahh ! Non, tout va bien, juste une absence ! » (Kakeru)

J’avais choisi avec soin mes mots.

La voix que j’avais entendue était juste de l’autre côté de la porte, donc elle se trouvait à l’extérieur du restaurant.

« Je suis désolé, je me suis souvenu d’une chose urgente que je devais faire aujourd’hui. » (Kakeru)

« Hein ? Mais la nourriture est toujours ― ―. » (serveuse)

« Je reviendrais. » (Kakeru)

Après avoir dit cela, je sortis rapidement du restaurant tout en me concentrant sur mon audition.

Parmi tous les bruits, je cherchais le son de ces voix que j’avais entendu juste avant.

Lorsque vous écoutez de la musique, et que vous entendez différents sons, ― ―, par exemple, en essayant précisément de n’entendre que le son de la batterie, cela ferait le même genre de sensation que j’avais actuellement.

« Merde, faire du profit est facile, mais le porter est un travail difficile. » (Inconnu A)

Je captai ainsi la voix que j’avais déjà précédemment entendue depuis l’autre côté de la porte.

Et c’est ainsi que je me mis à leur poursuite. Ces deux personnes étaient toujours ensemble, en train de discuter. C’est pourquoi je pouvais les poursuivre en utilisant leurs voix comme moyen de les localiser. Après un virage dans quelques allées, j’entrai dans un endroit très peu fréquenté.

La voix avait soudainement disparu.

« Ha... Est-ce qu’ils sont entrés quelque part !? » (Kakeru)

Je tournai mon visage pour scruter tout le voisinage. En arrivant à cet endroit, il y avait de nombreux bâtiments présents. Pour chercher dans lequel ils étaient entrés ― ―, je me suis tenu devant la porte d’un bâtiment, et ai de nouveau concentré mon attention sur mon audition.

En faisant cela à plusieurs reprises, je pus entendre une voix familière dans le cinquième bâtiment. C’était bel et bien la voix de l’un des deux hommes.

« Tout va bien. Ce soir, nous transporterons tout cela. Ensuite, nous nous regrouperons tous dans une autre ville, et nous apporterons tout ça dans un four pour le faire fondre. » (Inconnu A)

« Hé ! Combien allons-nous gagner avec cette quantité ? » (Inconnu B)

« En se basant sur le cours du marché du cuivre du jour... le fondre puis le vendre en matière brute va nous faire doubler la somme de départ. Oui très vraisemblablement cela sera ainsi ! » (Inconnu A)

« Woah, il a tant augmenté par rapport à avant. Ceci signifie que tout cela valait vraiment la peine si l’on gagne deux fois la somme, n’est-ce pas !? » (Inconnu B)

« Oui, tu as raison. » (Inconnu A)

« Woah ! » (Inconnu B)

De leur conversation que j’avais espionnée plus tôt, je savais que cela serait très dangereux pour moi d’intervenir maintenant.

« Ils veulent donc faire fondre les pièces de cuivre et revendre tout cela en tant que matière première !? » Murmurai-je pour moi-même.

Faire fondre l’argent d’un pays sans autorisation était un crime très grave puni dans n’importe quel pays dans le monde. Aucun gouvernement n’autoriserait cela et ils punissaient très sévèrement ceux qui osaient commettre un tel crime.

Je pensais en premier, à aller m’en occuper dès maintenant, mais après les avoir entendus, ils avaient d’autres partenaires dans leur combine, sûrement des personnes qui fermaient les yeux sur leurs agissements, voir même, y participaient de manière active.

Si je supprimais ceux qui sont présents ici, tel un lézard dont on aurait coupé la queue, il n’en succomberait pas.

« ... » (Kakeru)

Après avoir mémorisé correctement l’endroit où il se trouvait, je quittai rapidement et en silence les lieux.

*

« C’est donc ici, hein !? » (Kakeru)

J’avais demandé à un homme rencontré dans la rue et il m’avait gentiment indiqué où aller. C’est ainsi que j’arrivai au Bureau Public de cette ville.

J’avais demandé pour savoir ou je pourrais trouver quelque chose comme la police. Après que j’ai rajouté que je cherchais l’endroit où les criminels étaient gérés, on m’avait indiqué cet endroit.

« Et toi ! Qui es-tu !? » (Garde)

Tout comme la première fois quand j’étais venu dans cette ville, des gardes bien équipés m’arrêtèrent alors que je m’approchais d’eux.

Et bien, c’était une réaction tout à fait naturelle, et je m’étais déjà préparé à leur accueil prévisible.

J’avais déjà en main l’éventail que la princesse Hélèna m’avait donné, et je le présentai face aux gardes.

« Je suis l’envoyé de la Princesse Hélèna. J’aimerais rencontrer immédiatement le responsable ici. » (Kakeru)

« La Princesse Hélèna, vous dites !? Attendez ! Mais ne serait-ce pas le symbole de la princesse Hélèna, son symbole royal ? ... Ho et en plus, il s’agit bel et bien de l’authentique ! » (Garde)

L’un des gardes avait rapidement confirmé l’authenticité de l’éventail au moyen de la magie.

En ayant vu cela, son attitude changea telle une girouette. Il agissait comme une personne différente vis-à-vis de moi.

« Attendez une minute, Monsieur. Je vais immédiatement aller les informer. » (Garde)

« D’accord ! » (Kakeru)

Le gardien qui venait de me parler entra dans le bâtiment.

J’attendis donc là qu’il revienne. Après environ dix minutes, le garde sortit de nouveau en courant pour venir me rejoindre.

« Je suis vraiment désolé de vous avoir fait attendre si longtemps. Monseigneur Almosso vous attend à l’intérieur. S’il vous plaît, veuillez entrer ! » (Garde)

Passant à côté de la garde, j’entrai dans le bâtiment. Guidé par le premier garde, j’arrivai rapidement à un endroit qui ressemblait à un bureau.

À l’intérieur de la pièce, je me retrouvai face à face avec un homme d’âge moyen, portant une tenue soignée qui montrait clairement son rang.

Dès que l’homme me vit, il me parla avec un visage très sérieux.

« Je m’appelle Almosso Kefuka ! » (Almosso)

« Bonjour ! Quant à moi, je m’appelle Kakeru Yuki. » (Kakeru)

« C’est un nom peu commun, comment dois-je vous appeler ? » (Almosso)

« Comme vous le voulez. » (Kakeru)

« Eh bien, monseigneur Kakeru. Vous êtes un envoyé de la Princesse Hélèna, est-ce vrai ? » (Almosso)

« Tout à fait, et voici la preuve ! » (Kakeru)

Déçu de devoir mentir une deuxième fois, car ce que je disais était un pur mensonge, je lui montrai l’éventail.

« C’est... oui. C’est certainement les affaires de Son Altesse Royale, la troisième Princesse Héléna Theresia Mercury. S’il vous plaît, excusez-moi. Je ne voulais nullement être grossier envers vous, mais le garde m’avait dit “un homme portant d’étranges vêtements”, donc je devais m’en assurer. » (Almosso)

« C’est correct ! » (Kakeru)

Je savais déjà que mes propos allaient être mis en doute, c’était pourquoi l’objet personnel de la Princesse Hélèna avait été utilisé d’entrée de jeu.

« À la place de parler de ces broutilles, il y a une affaire très importante sur laquelle nous devons discuter sans plus attendre ! » (Kakeru)

« À propos de quoi ? » (Almosso)

« Dans cette ville, il y a des personnes qui collectent une très grande quantité de pièces de cuivre et les font fondre avant de les vendre. » (Kakeru)

« ... Heu, c’est le genre de conversation qui ne doit jamais être raconté même si vous essayez de me faire une blague. » (Almosso)

Le teint d’Almosso changea brusquement à mes mots.

Compte tenu de l’ampleur de l’histoire, c’était une réaction normale.

« Oui, sauf que ce n’est nullement une blague ! » (Kakeru)

Je lui racontai rapidement ce que j’avais entendu, ainsi que ce que j’avais vu.

Comme quoi il n’y avait plus assez de monnaies dans le restaurant, ainsi que les propos des hommes que j’avais entendus. Tout ce qui s’était passé, je le racontai à Almosso sans rien omettre.

« Oui ! J’ai également eu quelques rapports sur une diminution des pièces de cuivre. Mais comme c’est une ville où les colporteurs vont et viennent, à cause de cela, je pensais qu’il avait diminué à cause du flux commercial... » (Almosso)

« Étant donné que ces choses se produisent réellement en ce moment même, ne serait-ce pas catastrophique si vous n’agissez pas !? » (Kakeru)

« Oui, vous avez totalement raison. En passant, est-ce que, Son Altesse Royale, la Princesse Héléna Theresia Mercury, est au courant de cette affaire ? » (Almosso)

« ... Non, elle ne le sait pas encore. » (Kakeru)

Lui annonçai-je. La Princesse Hélèna... Comme je ne savais pas comment la famille royale réagirait en entendant ce genre de choses, j’avais préféré éviter d’en parler directement à eux.

« La seule chose que j’ai déjà dit à la princesse est que j’allais trouver la cause de la diminution des pièces de cuivre après qu’elle m’ait fait part de cette information. » (Kakeru)

Je lui avais annoncé cela, rajoutant ainsi un nouveau mensonge à mon histoire.

« Vraiment ? En tout cas, nous devons faire rapidement quelque chose. Endommager l’argent du royaume est dans tous les cas un crime grave. Nous allons juger et châtier tous les coupables une fois que nous les aurons capturés. » (Almosso)

« Je suis d’accord avec vous. » (Kakeru)

« Je vais immédiatement appeler les soldats pour venir nous aider. » (Almosso)

Almosso frappa alors dans les mains.*Pan Pan*

Peu de temps après, je pouvais entendre des bruits de pas frappant le sol et trois soldats en armure lourde entrèrent dans la pièce.

Seulement trois ! C’était peu, mais dans tous les cas, c’était mieux qu’aucune aide.

En tout cas, nous devions faire quelque chose parce qu’il y avait plusieurs ennemis. Avec uniquement moi pour les arrêter, cela ne serait pas suffisant pour les attraper tous sans qu’aucun ne s’échappe.

Alors que je pensais à cela.

« Capturez cet homme ! » (Almosso)

« OK !! » (Garde)

« Hein ? » (Kakeru)

Parce que c’était tellement soudain, je ne pus pas comprendre ce qui arrivait. Un soldat m’attrapa immédiatement, et me menotta les mains derrière mon dos.

« Vousss... ! » (Kakeru)

« Je suis désolé, mais c’est ainsi ! » (Almosso)

« Donc, vous faites partie de cette affaire louche. » (Kakeru)

« Oui, vous avez raison ! » (Almosso)

« Pourquoi faites-vous de telles choses ? » (Kakeru)

Demandai-je cela à Almosso alors que j’étais solidement attaché.

« C’est une évidence. Parce que c’est rentable, voilà tout. Depuis longtemps, nous, les fonctionnaires, qui dirigent les villes, avons certains privilèges au sein de notre ville. Nous nous occupons de la collecte de toutes les pièces de monnaie qui ont été endommagées et nous l’échangeons contre de la monnaie en bon état. Grâce à cela, nous sommes libres de recevoir une commission pour nos actions. C’est une bonne affaire, mais — ―. » (Almosso)

Almosso se mit à sourire avec méchanceté. Mais c’était un sourire rempli de haine.

Quel sourire répugnant !

« ― ― C’est alors que j’ai pensé que la vente du cuivre lui-même était bien plus rentable. Avec l’aide de différents criminels, je peux facilement avoir un plus gros profit, mais je ne pensais pas que je sois remarqué ainsi par Son Altesse Royale Hélèna. » (Almosso)

« ... » (Kakeru)

« Cependant, il semblerait que le vent souffle toujours de mon côté. Je sais maintenant que Son Altesse n’est actuellement pas au courant de tous les détails de ma petite affaire. Cela signifie que si je me débarrasse de vous dès maintenant et que je continue de collecter les pièces de cuivre pour les refaire fondre en de nouvelles pièces, je pourrais ainsi me couvrir et étouffer l’affaire. Nous allons nous en sortir d’une manière ou d’une autre. Nous continuerons à agir ainsi... » (Almosso)

« ... » (Kakeru)

« ... Par conséquent, c’est bien dommage pour vous, mais... s’il vous plaît, disparaissez ici et maintenant... » (Almosso)

« Quant à moi, je n’ai aucune rancune contre vous !!! » Parlai-je d’un ton si glacial que je me surpris moi-même.

Almosso fut très surpris par ma réplique, un "de quoi parle-t-il ", était écrit sur son visage.

« Que voulez-vous dire ? » (Almosso)

« Ce que je veux dire... » En disant cela, je me levai de ma chaise où les gardes m’avaient attaché.

Même si j’étais tenu par derrière, je pouvais facilement me tenir debout, comme si de rien était.

« Pff !! » (Kakeru)

En utilisant une fraction de ma force, je fis littéralement exploser les attaches.

Elles étaient en acier, mais elles furent facilement cassées.

Almosso qui semblait vouloir me fusiller du regard, me fit une expression d’incrédulités.

Cette expression était aussi très ennuyante.

« Hehe ! Il semblerait que je doive commencer par vous capturer en premier, n’est-ce pas ? » (Kakeru)

Déclarai-je.

Ainsi fut venu le temps de distribuer des punitions.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre

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