Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 1 – Chapitre 21

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Chapitre 21 : S’il y avait encore un Billet

Au cours de la nuit, dans la salle de bain du manoir.

Miyu me lavait le dos alors que nous nous trouvions dans la salle de bain contenant le grand bain. Il s’agissait d’un bain assez grand tel que les bains publics qui pouvaient facilement contenir une vingtaine de personnes,

« Nsho, Nsho... » (Miyu)

Lorsque Miyu me lavait le dos en appliquant toute sa force, elle était vraiment très mignonne. Elle déplaçait la serviette de haut en bas,

« Mets-y un peu plus de force quand tu fais cela. » (Kakeru)

« Haii ! » (Miyu)

Tout comme je lui avais demandé de faire, Miyu commença à mettre un peu plus de force dans ses frottements, mais cela ne dura pas longtemps. La force qu’elle y mettait s’affaiblissait petit à petit puis elle lâcha rapidement un cri de "Pffff...". Cependant, elle n’avait pas émis la moindre plainte.

De temps en temps, elle prenait une profonde inspiration et puis elle retenait sa respiration avant de me frotter le dos avec force. Ceci entraînait un grand nombre de mouvements de nettoyage, mais assez rapidement, elle manqua de souffle et le frottement devient de nouveau faible. Je savais qu’elle effectuait son travail avec un dévouement extrême. Et c’est pourquoi il n’y avait pas d’insatisfaction dans mon cœur.

« Miyu, est-ce qu’il y a tout ce que tu veux ici ? » (Kakeru)

Je déplaçai mon attention sur Miyu alors que je lui posais la question. J’allais commencer à gagner de plus en plus d’argent à partir de maintenant.

« Nshoo... Une chose que je voudrais... Nshoo...heuuu? » (Miyu)

« Oui, tu peux demander n’importe quoi. » (Kakeru)

« Vraiment ? Nshoo... je peux demander ce que je veux ? » (Miyu)

« Oui, dis-moi simplement ce que tu souhaites. » (Kakeru)

Après que je le lui ai redit une nouvelle fois, Miyu me regarda, toute timide.

« Je voudrais une éponge à récurer... » (Miyu)

« Une éponge à récurer ? » (Kakeru)

J’avais l’impression que sa réponse était étrange parce qu’il s’agissait d’une réponse inattendue.

« J-Je suis désolée. Maintenant, c’est — . » (Miyu)

« Non, ce n’est pas un mauvais choix. Quel genre d’éponge aimerais-tu avoir ? » (Kakeru)

« Hum ! Celle qui est façonnée comme un gant, avec une texture rugueuse, donc, lorsque vous frottez votre corps qui a beaucoup de saleté présente dessus, alors elle s’en va très facilement... » M’expliqua Miyu.

Quand je l’entendis dire cela, je devins de plus en plus excité, j’en voulais vraiment un, mais...

« Et celle-là, combien coûte-t-elle ? » (Kakeru)

« Heuu, en pièces de cuivre, il devrait coûter — . » (Miyu)

Comme prévu, il s’agissait là d’un objet extrêmement bon marché. Après un calcul approximatif, si je devais le convertir pour le Japon, alors ce serait quelque chose qui coûtait environ 100 yens.

« Donc, tu veux un objet qui se trouve dans un simple magasin à 100 yens ? » (Kakeru)

Sans le vouloir, je murmurais cela. Ceci montrait clairement comment je pouvais être décontenancé par la demande de Miyu.

Miyu observa alors mon visage perplexe en se demandant : "C’est quoi un magasin à 100 yens ?"

« Est-ce donc un non ? » (Miyu)

« Non, c’est bon. Encore plus si c’est juste pour acheter un tel objet. N’est-ce pas quelque chose dont nous avons besoin dans un usage quotidien, non ? Si c’est le cas, alors tu peux tout simplement aller acheter quelque chose comme ça sans avoir besoin de te priver. »  (Kakeru)

« D’accord !!! » (Miyu)

Comme elle avait répondu avec gaieté, même sans yeux derrière mon dos, il était quand même facile pour moi de déterminer l’expression qu’elle devait avoir sur son visage. Les frottements continuèrent de plus belle. Peu de temps après, je pus entendre des coups effectués contre une porte. Il s’agissait sans doute de la porte d’entrée. Comme Miyu ne semblait pas l’avoir entendu, je l’en informai.

« Miyu, il y a quelqu’un qui cogne à la porte d’entrée. Peux-tu y aller et voir qui c’est ? » (Kakeru)

« Hein !? J-J’y vais tout de suite. » (Miyu)

Miyu quitta en toute hâte la salle de bains. Portant sa tenue de femme de ménage tout heureuse, elle se dirigea vers la porte. Lorsqu’elle allait jusqu’à la porte, je pus entendre le bruit de Miyu qui venait de chuter à cause de quelque chose se trouvant sur son chemin. Bien qu’elle ait laissé sortir un petit gémissement, cela ne la découragea pas et elle continua à se diriger vers la porte d’entrée.

Je me demandai alors si je ne devrais pas augmenter rapidement le nombre de femmes de ménage que je possédais. Avec Miyu seule, sa charge de travail était bien trop importante pour qu’elle puisse gérer tout cela. Comme il s’agirait d’un gros achat de plus de 300 pièces d’argent qui équivalait à un billet de loterie, je ferais la commande pour une femme de chambre supplémentaire par l’intermédiaire de Saramas. Après avoir attendu un moment, Miyu revint vers moi en trottinant.

« Maître, vous avez un invité. » (Miyu)

« Quel genre d’invité et pour quel genre d’affaires est-il là ? » (Kakeru)

« Hum... C’est un homme qui ressemble à un aventurier. » (Miyu)

« ... Aah. » (Kakeru)

Je pouvais déjà deviner les raisons derrière la présence d’une telle personne. Sûrement qu’il voudrait lui aussi rejoindre mon groupe ?

« Retournes-y et écoute donc ce qu’il a à dire. Si cela concerne le fait de rentrer dans mon groupe, alors rejette immédiatement sa demande et revient me voir après cela. » (Kakeru)

« D’accord, j’y vais. » (Miyu)

Tout comme ce que je lui avais demandé, Miyu alla directement jusqu’à la porte d’entrée avant de revenir après un court moment. Comme je l’avais pensé, il s’agissait encore d’une invitation pour rejoindre le groupe de ce mec, et donc, après avoir été rejeté, il était tout simplement parti en disant qu’il reviendrait. Même s’il revenait, ma réponse serait encore et toujours un « NON ».

Après cela, je demandai à Miyu de continuer à me laver le dos, puis j’entrai finalement dans la baignoire tout en me sentant très bien.

Après que je me sois occupé un peu plus tôt dans la journée de faire des achats pour changer entièrement notre stock d’affaires de bains, y compris le linge, enfin je me rétablissais complètement de ma fatigue accumulée en ce jour. En échange, Miyu semblait totalement épuisée.

« Miyu. » (Kakeru)

« Oui, qu’est-ce qu’il y a, Maître ? » (Miyu)

Elle m’avait appelé par mon prénom lors de l’affaire du combat contre le fantôme, et cela en utilisant un ton qui l’avait alors rendue très désirable.

« Après cela, faisons du MofuMofu. » (Kakeru)

« — Heu ! »

Miyu fut surprise pendant une seconde, mais très rapidement un sourire éclatant apparut.

Et tout au long de cette nuit-là, je passai lentement et minutieusement mon temps à faire du MofuMofu avec Miyu.

Le lendemain, j’allai jusqu’à un certain endroit où je devais terminer une quête de subjugation de monstre, puis je parcourus l’ensemble de la zone afin d’y rechercher un billet de loterie. Ajouté avec les billets que j’avais obtenus en achetant les bracelets de Saramas, j’avais en tout et pour tout dix billets de loterie. Quand j’arrivai dans la salle de la loterie, il y avait déjà un autre visiteur qui me fut rapidement présenté. Il s’agissait d’une personne que j’avais immédiatement reconnue.

« Humm, vous êtes la personne de l’autre fois... » (Gagnant A)

« Le tentacule... » (Kakeru)

Il s’agissait bel et bien de l’homme qui avait gagné à la loterie juste avant moi. Il avait eu le premier prix dans la zone commerçante et avait ainsi pu obtenir une compétence appelée [Tentacule].

« Je vois. Donc vous avez vous aussi été transporté jusqu’à un autre monde. » (Gagnant A)

« Aah. » (Kakeru)

« Et comment allez-vous depuis ? » (Gagnant A)

« Je vais bien, disons. » (Kakeru)

« Vous allez bien. Moi aussi je vais assez bien. » (Gagnant A)

Puis il regarda derrière mon dos. Il s’agissait d’Éléanore qui était sous sa forme humaine que j’avais avec moi. Pour une raison inconnue, il me souriait. J’eus alors l’impression qu’il avait mal compris beaucoup de choses concernant cette situation. Mais comme il s’agissait de quelque chose qui ne méritait pas que je m’inquiète, alors je décidai d’inventer des mensonges concernant Éléanore.

« Donc, comme vous êtes ici. Cela signifie-t-il que vous avez également recueilli suffisamment de billets de loterie ? » (Gagnant A)

« Aah. » (Kakeru)

« Je suis désolé, mais comme j’étais arrivé ici le premier, je ferais tourner en premier la machine de loterie. » (Gagnant A)

« OK. » (Kakeru)

Après avoir hoché la tête à la suite de mon accord, l’homme s’en alla dans la direction du membre du personnel. Après cela, il tendit un tas de billets de loterie à la personne.

« Grande sœur, voilà 100 billets de loterie. » (Gagnant A)

« Veuillez attendre un petit moment. D’accord, il y a bien 100 billets de loterie. Vous pouvez donc jouer 110 fois à la loterie. » (Membre du personnel)

« Super ! La dernière fois, j’avais utilisé 30 billets de loterie. Cette fois-ci, je vais à coup sûr obtenir le premier prix. » (Gagnant A)

Je fus choqué quand j’entendis la phrase que cet homme venait de dire en affichant un important enthousiasme.

Cent billets, et la dernière fois, il en avait eu trente !?

Ceci signifie-t-il donc qu’avant cela, il avait déjà recueilli 30 billets de loterie ? Et moi, jusqu’à présent, je n’avais réussi à obtenir que 20 billets de loterie. Mais, comment avait-il accompli un tel exploit ?

... Je ferais mieux de lui demander quelques conseils sur la façon d’obtenir facilement un ticket de loterie — c’était ce que je pensais.

L’homme utilisa la machine avec enthousiasme.

Gara gara gara. Pon.

Une fois que la poignée fut tournée, le son d’une balle sortant de la machine suivit rapidement. Les unes après les autres, des boules noires apparurent, et quelques fois, une blanche montra le bout de son nez. Et ainsi, il ne reçut que des prix de consolation, et parfois, comme si la machine était désolée du résultat, le cinquième prix sortait.

Et ainsi, il continua jusqu’à avoir fini d’utiliser ces 110 tirages.

« Haa ! Merde ! Encore cette fois-ci, j’ai échoué ! » (Gagnant A)

« C’est vraiment dommage ! » (Kakeru)

« On ne peut vraiment rien y faire. Au moins, il y avait beaucoup de boules blanches qui sont apparues. Je les utiliserais sur les femmes-chevaliers. » (Gagnant A)

J’eus alors l’impression d’avoir entendu quelque chose de très scandaleux, mais je fis comme si je n’avais rien entendu. Puis, l’homme reçut un sac avec à l’intérieur la totalité des boules qu’il avait gagné.

*

Après cela, je sortis tous les billets que j’avais pu acquérir. Tout cela ne représentait que dix billets. Je les tendis alors à la femme du personnel.

« Seulement dix tickets ? » L’homme qui se tenait à côté d’elle déclara cela.

« Je n’ai pas réussi à en gagner plus. » (Kakeru)

« Venir ici avec seulement dix billets de loterie est vraiment naïf. Avec seulement cette quantité, vous ne gagnerez jamais rien de bon. Vous avez bien vu ce qui m’était arrivé avant, n’est-ce pas ? » (Gagnant A)

« Je l’ai bien compris. » Mon visage affichait mon amertume. Comme on pouvait s’y attendre après avoir vu comment sa chance avait été, mon enthousiasme pour jouer à la loterie avait considérablement diminué.

Eh bien, j’étais déjà présent et donc, je devais quand même ne pas gaspiller le temps qu’il m’avait fallu pour venir ici et repartir à la maison. Avec cela en tête, je décidais quand même de jouer à la loterie.

Gara gara gara. Pon.

« ... Hein ? » (Kakeru)

« Vous devez vous moquer de moi, n’est-ce pas ??? » (Gagnant A)

L’homme se mit à crier de toutes ses forces quand il vit ce qui venait de se produire. Dès mon premier coup d’essai, je venais de gagner quelque chose d’autre que le prix de la consolation — il s’agissait de la boule dorée.

« Félicitations ! Vous avez gagné le 4e prix. » (Membre du personnel)

La sonnette retentit en même temps qu’elle disait cela.

L’homme commença encore plus à gémir lorsque le membre du personnel me souhaita bonne chance. Éléanore, qui avait regardé l’incident depuis derrière moi, lâcha un petit rire accompagné d’un « Pfff ! »

***

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre vivement la suite 🙂

  3. Merci pour le chapitre B]

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