Kimi to Boku no Saigo no Senjo – Tome 4 – Chapitre 1 – Partie 2

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Chapitre 1 : Le départ en vacances

Partie 2

« Et ? Iska, et toi ? »

« Moi ?

« Ton examen a été le plus long. J’imagine qu’ils ont été minutieux pour ton analyse, hein. »

« Non, comme d’habitude. J’ai été examiné par un médecin et un psychiatre. Puis ils ont vérifié si j’avais été contaminé par quoi que ce soit dans la Souveraineté. Ils ont également fait une radiographie pour vérifier si leur gouvernement n’avait pas caché quelque chose dans mon corps. »

Un soldat impérial était rentré chez lui après avoir été emprisonné.

Ce n’était pas toujours une chose joyeuse. Après tout, le soldat aurait pu être « remodelé » par les mains des sorcières.

« Et ils m’ont examiné pour l’énergie astrale. »

« Vraiment ? Mais ils ne t’ont pas donné une crête artificielle. Tu ne serais pas testé positif à l’énergie astrale, » avait fait remarquer Néné.

« On peut subir un lavage de cerveau pour le posséder, mais c’est une compétence très rare. »

Le pouvoir astral pouvait manipuler l’esprit d’une personne.

Iska aurait pu être affecté par ces tactiques de contrôle de l’esprit lorsqu’il était à Nebulis, enfermé sur la terre des sorcières. Le gouvernement avait dû enquêter sur lui pour couvrir toutes ses bases.

« Ils ne cessaient également de me harceler pour savoir si j’ai été torturé ou interrogé. »

« Qu’est-ce que tu leur as dit ? » demanda Néné.

« Exactement ce que je vous ai dit ! Comme j’ai été emmené sous sédatif, ils n’ont rien pu me faire avant mon réveil. »

Une demi-vérité.

Il n’avait pas été torturé ou menacé. Ça, c’était vrai. Bien qu’il ait été menotté, Iska avait été logé dans la suite penthouse d’un hôtel sans aucun désir dans le monde… avec Alice, une princesse de la nation ennemie.

 

« Je vais te surveiller personnellement à partir de maintenant. Considère cela comme un privilège. »

 

S’il y avait un mensonge dans le témoignage d’Iska, c’était dans la partie où il n’y avait rien eu.

Même le quartier général n’aurait pas imaginé qu’Iska et la Sorcière de la Calamité Glaciale avaient vu le vrai visage de l’autre sur le champ de bataille.

Non pas qu’ils me croiraient si je leur disais.

Même si je laisse échapper l’information, on me soupçonnerait d’être un espion de la Souveraineté.

Après tout, c’est lui qui avait aidé une sorcière à s’échapper de prison il y a un an, ce qui lui avait fait perdre son titre de Saint Disciple.

Iska se sentait coupable d’avoir menti à Jhin et Néné, mais il avait peur que cette connaissance mette ses compagnons en danger d’être accusés de conspiration.

Et s’il devait ajouter une chose de plus…

 

« … Eh bien… pourrais-tu rapidement faire quelque chose pour tes vêtements ? Ou au moins, mettre des sous-vêtements ? »

« Ahhh !? I-Iska ! Tu n’as pas honte ! Où est-ce que tu penses que tu regardes !? »

« C’est toi qui es venue t’exhiber, Alice ! »

 

Il serait préférable de ne pas en parler.

Alice était sortie toute nue de la baignoire, ce qui était trop pour un garçon impressionnable de son âge. Rien que d’y penser, ça le faisait rougir.

Je vais oublier que c’est arrivé. Je dois oublier. J’en ai besoin.

Ou je ne pourrai plus jamais dormir.

« Iska ? Ton visage est rouge, » fit remarqué Néné.

« Ce n’est rien. Je vais bien ! … J’aurais dû aborder ce sujet plus tôt, mais… »

Derrière Jhin, une fille endormie aux cheveux bleus était étalée sur les chaises d’attente. Eh bien, elle n’était pas techniquement une jeune fille. Elle serait furieuse si elle était traitée comme une enfant.

D’après sa posture, tout le monde penserait qu’elle est une enfant mignonne, alors qu’elle est une adulte à part entière.

« Que fais-tu, capitaine Mismis ? »

« … »

« Capitaine ? »

« Une tactique d’évasion, » répondit Jhin à sa place, en se tournant vers les sièges derrière lui et en lançant son menton dans sa direction. Elle continuait à dissimuler son épaule gauche en dormant. « Hé, réveille-toi, patron. Ils ont juste besoin de vérifier ta crête à nouveau. Et alors ? Tu as encore une semaine entière avant ton prochain rendez-vous. »

« Aaaah !? Arrête ! Ne parle pas de ça ! » La capitaine s’était levée d’un bond de son siège. « Oh, Iska, Iska, Iska. Ton heure est venue. J’ai risqué ma vie pour te sauver de la Souveraineté. C’est à ton tour de venir me sauver ! »

« Calme-toi, capitaine. Qu’est-ce qui t’arrive ? Ont-ils trouvé quelque chose dans ton examen ? » demanda Iska, même s’il savait que l’annonce lui avait dit qu’ils n’avaient rien trouvé chez les quatre.

« Non, mais nous allons tous être inspectés à nouveau, » dit Néné.

« Pourquoi ? »

« Eh bien, parce que nos crêtes astrales n’ont pas encore disparu, » expliqua-t-elle en caressant sa queue de cheval fièrement. « Ils ont dit que nous aurions des examens jusqu’à ce que les crêtes astrales disparaissent. C’est pourquoi nous devons revenir dans une semaine. »

« … Huh. »

Leur peau aurait dû revenir à son état initial après un court laps de temps, comme un coup de soleil. Au plus tard, ces crêtes artificielles fabriquées par une technique spéciale auraient dû durer une semaine. Après cela, l’énergie astrale se dissolvait et disparaissait de la peau.

« Je sais que ma marque et celle de Néné auront définitivement disparu d’ici là. Notre prochain rendez-vous ne fera que le confirmer. Le vrai problème est celui du patron… »

« Stop ! Ne dis plus un mot, Jhin ! » supplia la capitaine Mismis, lui serrant le dos pour l’empêcher de finir sa phrase. « Si quelqu’un t’entend… »

« Je n’allais pas le dire. Pas dans cette stupide installation, » chuchota Jhin.

Ce n’est pas comme s’il pouvait dire la vérité.

Contrairement aux deux autres marques, la crête astrale de la capitaine Mismis sur son épaule gauche était réelle.

Elle était devenue une sorcière.

Parce qu’elle était tombée dans un vortex, qui était l’éruption d’énergie astrale, la capitaine Mismis avait été possédée par le pouvoir astral.

Même si les crêtes de Jhin et de Néné finiront par disparaître, celle du capitaine Mismis est là pour rester.

En d’autres termes, ils découvriront que c’est vrai lors du prochain examen.

Il n’était pas difficile de dissimuler une crête à l’œil. Un bandage de la couleur de la peau faisait généralement l’affaire. Ou même des rubans chirurgicaux pour cacher les lésions cutanées.

« Mais le vrai problème est l’énergie astrale qui s’échappe de la crête. Tu ne peux pas le cacher avec un bandage. Des machines spécialisées le détecteront. »

« … Qu-Qu’est-ce que je dois faire ? »

« Calme-toi, patron. Rien de notre situation n’a changé avec cette mission. Nous devions trouver un plan pour la crête astrale de toute façon. Maintenant, nous avons juste un délai concret. Une semaine. »

« … Et si on ne trouve rien ? »

« Laisse-nous faire, » assura Jhin à la timide capitaine qui le regardait d’un air implorant. Le sniper aux cheveux d’argent ne manqua pas de hocher la tête. « Nous te ferons sortir de la capitale avant que tu ne sois prise. Nous devrions chercher des itinéraires de fuite. »

« Jhin, tu peux prendre ça au sérieux ? »

« Je suis très sérieux. Et ne parle pas si fort. Si quelqu’un entend ta voix — Hein ? »

Clac… Il y avait eu un bruit de pas.

Deux femmes étaient apparues à l’entrée du centre médical. L’une d’elles portait l’uniforme de l’armée impériale, et l’autre un costume noir.

« C’est illégal, Risya. Je vais devoir signaler cet incident au Sénat impérial. »

« J’ai dit que j’étais désolée, Mickey ! J’étais dans le faux. D’accord ? »

« C’est Michaela. Veille à m’appeler par mon nom complet quand nous sommes au travail. »

« Médecin principal de l’équipe médicale principale du QG, Mickey. »

« Mon nom complet, pas mon titre complet. Ce n’est pas grave. Accélère le rythme. »

« Aïe ! Aïe ! » glapit la petite femme, tirée en avant par la plus grande.

Iska connaissait l’une d’entre elles. C’était la première fois qu’il voyait l’autre personne.

« Oh, Risya ! »

« Eh bien, eh bien, eh bien… Mismis, contente de te voir de bonne humeur. » La Sainte Disciple avait réussi à faire un signe de la main, restant affalé.

Risya In Empire.

Son visage était fin et gracieux, accentué par les lunettes à monture noire qui lui donnaient un air intelligent. Sur sa stature mince et haute, même un uniforme de combat normal avait l’air bien mis. Iska avait été secoué de la voir faire une apparition aux abords de l’Empire.

Après tout, elle était la Sainte Disciple du cinquième siège, ce qui signifiait qu’elle ne s’éloignait pas trop du trône, sauf en mission, en tant qu’officier relevant directement du souverain. Dans une situation normale, elle ne serait pas ici, mais dans la capitale impériale.

« Que fais-tu ici, Risya ? » demanda Mismis.

« Oh… Eh bien, tu sais. Ha-ha-ha… »

« Ne fais pas l’idiote, Risya, » prévient la femme en costume, en attrapant la main de Risya. « Enchantée de vous rencontrer, Unité 907. Je m’appelle Michaela. » Elle s’était inclinée. « Je travaille au quartier général, je supervise les équipes médicales. Ma spécialité est la médecine légale, et je dirige d’autres équipes liées à la médecine dans le cadre de mes fonctions. »

Un officier médical. Un soldat avec des compétences spéciales qui servait dans l’armée impériale et possédait une licence médicale.

Si elle travaille au quartier général… elle doit être d’un rang supérieur à la capitaine Mismis.

Le quartier général avait une structure hiérarchique de la première à la sixième division. Si elle travaillait pour eux, elle devait avoir un rang élevé malgré son âge.

« Ravie de vous rencontrer. Euh, hum, avons-nous fait quelque chose de mal ? » demanda Mismis.

« Nous avons un problème terrible. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

Il n’y avait aucun moyen… Auraient-ils pu découvrir que la capitaine était devenue une sorcière après être tombée dans le vortex ? Son visage avait pâli. Elle était pratiquement un livre ouvert.

« Risya a besoin de s’excuser pour quelque chose. »

« … S’excuser ? »

« Le quartier général gère les batailles engagées par toutes les armées impériales. En particulier, la médecine légale fait des recommandations médicales pour optimiser une récupération rapide. »

« … Je vois. Et ? »

« J’ai vérifié tous vos états de service. »

Ils devaient être rangés dans le presse-papiers glissé sous son bras. Le Dr Michaela avait feuilleté des liasses de papiers imprimés.

« Nous reconnaissons que vous avez tous fait des heures supplémentaires. Selon la loi militaire, la troisième division peut s’engager dans une bataille pour un maximum de trente jours consécutifs. Dans des conditions d’urgence, une extension à quarante-cinq jours peut être accordée. Nous ne comptons pas seulement les combats réels. Nous incluons les entraînements qui requièrent une quantité égale d’effort physique. Nous pouvons voir que vous avez tous clairement dépassé les limites et… »

« Attendez. Le patron n’arrive pas à suivre votre explication. » Jhin avait tapé dans le dos de Mismis alors que son esprit dérivait dans l’espace. « S’il vous plaît, résumez. »

« Vous êtes surmené. » Le médecin avait brandi un papier couvert de cercles rouges. « Et c’est en violation du règlement. »

« Quoi ? M-Mais, nous avons reçu l’ordre de nous déployer. »

« Exactement. La responsabilité incombe à votre supérieur. Cette personne. » Michaela avait désigné Risya, qui regardait ailleurs. « N’est-ce pas, Risya ? »

« … Eh bien… c’était juste un peu. »

« Un peu de quoi ? »

« Écoute, j’ai dit que j’étais désolée, d’accord !? C’était entièrement de ma faute. Ne me regarde pas comme ça ! » Risya semblait mal à l’aise, offrant un sourire sec. « C’était nécessaire pour l’Empire. Qu’est-ce que j’étais censée faire d’autre ? »

« Il y a d’autres unités d’élite dans l’armée. Nous serons décriés par la population si nous abusons d’une seule unité au point qu’elle ne puisse plus travailler. » Le docteur avait désigné la poitrine de Risya avec le presse-papiers. « Après leur combat contre la Sorcière de la Calamité Glaciale, tu leur as immédiatement ordonné de chercher le vortex. N’est-ce pas ? Les deux ordres concernaient les Sangs Purs. Pas vrai ? »

« … Eh bien, oui. »

« Ce qui revient à les envoyer à la mort. Deux fois. S’ils étaient une unité normale… »

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