Kimi to Boku no Saigo no Senjo – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 6

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Chapitre 2 : La personne qu’il et elle ont rencontrée est…

Partie 6

Dans la sphère céleste noire du paradis, les étoiles dans le ciel brillaient telle une boîte à bijoux.

Tout en ayant un nombre incalculable de constellations, une étoile filante était apparue dans le ciel. Il s’agissait d’un ciel nocturne visible depuis le palais royal qui faisait qu’Alice ne douterait pas que cela soit la plus belle vue du monde. Cependant, elle ne la regardait même pas en ce moment.

« Mademoiselle Alice, s’il vous plaît, gardez ce qui s’est produit au cours de cette journée strictement pour vous, » demanda Rin.

« ... » Alice écoutait Rin alors qu’elle était allongée sur son lit.

« Bien sûr, je devrais signaler tout cela à Sa Majesté la Reine. Après tout, même si ce n’était pas un champ de bataille, vous avez rencontré un soldat impérial, » déclara Rin.

« Vous ne pouvez pas combattre dans la Cité Neutre, » répliqua Alice. « Rin, n’as-tu pas dit quelque chose comme ça ? »

« Je n’aurais jamais imaginé qu’après l’opéra, nous allions nous asseoir avec lui pour prendre un repas, » répondit Rin.

Dans la chambre personnelle d’Alice dans le palais royal de Nébulis, la « Boîte à Bijoux à Clochettes », Rin se tenait près du mur alors qu’elle parlait d’une voix inhabituellement émue.

« Heureusement, d’après la conversation que nous avons eue aujourd’hui avec lui, il semblerait qu’il ne parlera pas du secret de la Théocratie de la Maison Impériale Nébulis, » continua Rin. « Si je n’avais pas confiance en ce fait, c’est quelque chose qui devrait être signalé à Sa Majesté la Reine, peu importe ce qui se passera après ça. »

« ... Je le sais déjà, » répondit Alice.

L’autre partie était un chien de compagnie du vil Empire. Il faisait partie de ceux qui avaient persécuté ses ancêtres en tant que sorcières et sorciers. Iska était l’un d’entre eux. Cependant, qu’était-ce que cette sensation d’insatisfaction gonflant en elle ?

« Ceci, » murmura Alice.

À côté de son oreiller se trouvait un mouchoir tout à fait ordinaire. Il avait dit que c’était quelque chose qui pourrait être acheté partout où vous pouviez trouver ce genre d’article.

« J’ai raté ma chance de le lui redonner..., » murmura Alice.

Il s’agissait du mouchoir qu’elle avait emprunté à l’opéra. Parce que c’était quelque chose qu’elle avait utilisé afin d’essuyer ses larmes, elle ne pouvait pas le retourner dans l’état où il était actuellement. D’un autre côté, elle ne savait pas quoi faire avec et elle avait fini par le prendre avec elle.

« Il s’agit là d’un effet personnel d’un soldat impérial, » déclara Rin. « Il devrait n’y avoir aucun problème à le jeter à la poubelle. »

« ... Mais... » murmura Alice.

« Je l’ai dit déjà. Alors, s’il vous plaît, oubliez tout ce qui s’est produit aujourd’hui, » continua Rin. « L’épéiste connu sous le nom d’Iska est un ennemi. Il n’est pas seulement l’ennemi votre ennemi, Mademoiselle Alice, mais il est également l’ennemi de toutes les personnes qui sont vos camarades. »

Rin releva sa jupe. Et au moment où Alice pensait cela, Rin avait saisi à deux mains les dagues qu’elle avait dissimulées là afin de se défendre.

Cela n’avait pris qu’un instant.

Des aiguilles minces en métal, du fil d’acier et même de petites bombes étaient également cachés sous sa jupe. Il y avait un grand nombre de sombres outils cachés dans ces vêtements de femme de chambre dont Alice ne connaissait même pas de nom approprié pour eux.

Elle était un génie qui maîtrisait tous les arts martiaux. Il s’agissait de l’autre visage de la jeune femme connue sous le nom de Rin.

« Le vieux maître de la tour d’entraînement était assez déçu, » déclara Alice. « Comme une élève qu’il avait entraînée pour maîtriser l’épée, la lance, le tir à l’arc, la torture et tout ce qu’il savait s’est retrouvée, être une simple préposée. Même si cette petite fille a eu le talent pour devenir la plus grande artiste martiale de la Théocratie de la Maison Impériale Nébulis. »

« Il s’agit d’une sale habitude du vieux maître de devenir bavard quand il est en état d’ébriété, » répliqua Rin. « Mais même ainsi, je ne peux pas imaginer une scène annonçant ma victoire dans la bataille contre l’épéiste connu sous le nom Iska. Que ce soit avec une épée ou dans les arts martiaux, ou même en utilisant mon Esprit des Étoiles à son effet maximum. »

« Même pour toi ? » demanda Alice.

« Oui. Selon la bataille, je pense que même le vieux maître serait en danger face à lui, » répondit Rin.

Tout en produisant un bruit, Rin rengaina les dagues dans leurs fourreaux.

« Mademoiselle Alice, vous devriez faire de votre mieux pour le comprendre. Vous avez révélé à un simple soldat la “Fleur de Glace” dont vous avions même cachée l’existence aux Apôtres... Cet épéiste est un monstre. À un moment donné, quand vous devrez défier l’Empire, celui qui se poserait comme le plus grand obstacle pourrait très bien être cet épéiste. »

L’expression de Rin alors qu’elle disait ça semblait être mélangé avec de la vexation. En dépit d’être l’escorte d’Alice, elle savait maintenant qu’il y avait un adversaire dans l’Empire contre qui elle ne pouvait pas gagner. Elle avait probablement ressenti sa propre dévalorisation.

« Et bien, même si vous avez quelque chose en tête aujourd’hui, s’il vous plaît, oubliez tout ça. Cet épéiste est la plus grande composante de la gêne occasionnée à la Théocratie de la Maison Impériale Nébulis. »

Les conseils de Rin étaient raisonnables. La force d’Iska était quelque chose qu’Alice elle-même voyait comme inhumain. Basée sur le fait qu’il était encore dans son adolescence, elle ne pouvait même pas imaginer à quel point il deviendrait un adversaire terrifiant après avoir accumulé encore plus d’expérience et d’entraînement.

... Cependant, de l’atmosphère présente pendant la journée.

... Elle ne pouvait pas sentir un seul indice de cet effroi à vous glacer le sang.

Rin avait dit qu’il était naturel qu’il réfrène son esprit combatif dans la Cité Neutre, mais Alice avait un autre point de vue. À ce moment-là, il n’avait absolument aucune soif de sang présente en lui. Ce n’était pas qu’il réprimait ou effaçait son esprit combatif, il n’avait vraiment pas l’intention de se battre.

... De plus, son Esprit des Étoiles n’avait pas même réagi une fois au cours de ce laps de temps.

... Alors même que ce même esprit lui disait quand ses subordonnés avaient le moindre mécontentement envers elle en eux.

Son Esprit des Étoiles ne le considérait pas à ce moment-là comme un ennemi.

Et pour couronner le tout, ils avaient regardé ensemble un opéra, ils avaient pris ensemble un repas, et pendant un instant, elle avait baissé la garde. Le fait qu’elle était consciente de cela était probablement le plus gros problème.

Elle ne pouvait pas devenir complètement impitoyable envers lui. Et elle se souvint de son hésitation à jeter le mouchoir qu’il lui avait donné avant ça.

« ... Mais je crois que Rin, tu es également responsable, » déclara Alice.

« Dans quel sens ? » demanda Rin.

« Parce que tu as dit quelque chose comme : “C’est le bon sens que les pâtes soient cuites ‘al dente’” que je me suis retrouvée étrangement en accord parfait avec Iska, » répondit Alice.

« Tout ce que j’ai dit était la vérité. Les pâtes sont à leur maximum quand elles sont “al dente”. Je ne reconnaîtrai aucune objection, » répliqua Rin.

« Andouille ! » riposta Alice.

Elle jeta son oreiller sur sa préposée qui se tenait au loin, puis Alice s’enveloppa sous sa couverture.

***

Dans le secteur 3 de la Capitale Impériale, au premier étage du Baraquement Impérial 03.

Dans sa chambre, Iska était couché de tout son long sur le sol, fixant le plafonnier.

« Je ne peux pas dormir, » murmura-t-il.

Même si ses paupières étaient lourdes, et même quand il fermait les yeux pendant plusieurs heures, sa conscience refusait de s’estomper.

Était-ce de la nervosité ? Ou peut-être de l’exaltation ?

... Les deux étaient faux.

... C’était sûrement parce qu’il l’avait vue.

Le visage d’Alice, que tout l’empire craignait comme la Sorcière de la Glace de la Calamité, appréciait exactement le même opéra que quelqu’un de l’Empire, prenait un repas avec lui et se réjouissait de tout ce qu’elle voyait dans la Cité Neutre.

« Rien que des mensonges, » ce qui était sorti de sa bouche n’était qu’un petit murmure semblable à une douce brise. « L’Empire a propagé des rumeurs comme quoi la Sorcière de la Glace de la Calamité était un monstre insensible. Pourtant, elle a tellement pleuré au cours de l’opéra. Comme je le pensais, les Mages des Étoiles ne sont-ils pas que des individus tout à fait comme les autres ? »

Ce visage qu’elle lui avait montré ce jour-là...

Dans l’Empire, combien de personnes qui abhorraient les Mages des Étoiles pourraient conclure qu’Alice était la Sorcière de la Glace de la Calamité en la voyant sangloter comme ça ? Cette fille qui était si délicate et sensible.

Lui de l’Empire, et Alice de la Théocratie de la Maison Impériale Nébulis... pas une seule chose n’était différente entre eux. Ils étaient juste des êtres humains tout à fait normaux...

« ... Aaaah, zut ! Je ne peux pas m’endormir ! » s’écria Iska.

***

« ... Aaaah, zut ! Je ne peux pas m’endormir ! » s’écria Alice.

Et en même temps, séparés par la grande distance présente entre l’Empire et la Théocratie de la Maison Impériale Nébulis, un jeune homme et une femme se plaignaient tous les deux de la même manière.

***

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