Je suis un bâtard mais tu es pire – Tome 1 – Chapitre 17

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Chapitre 17 : Le premier baiser à la saveur d’un poison

Point de vue de Sakuya

Je m’appelle Sakuya.

Je travaille comme servante pour le Seigneur Dyngir Maxwell, héritier du Margrave Maxwell, le plus grand noble de la province orientale.

Mes compétences particulières consistaient à rester éveillée toute la nuit pour garder mon seigneur, à l’escorter, à patrouiller dans le manoir, à concocter du poison… puis à assassiner, empoisonner, garrotter, matraquer, effacer, massacrer, exterminer, et bien d’autres choses encore.

Actuellement, grâce à ces compétences, je travaillais en tant que femme de chambre impeccable, mais il y a encore trois ans, j’exerçais une autre profession.

Une profession communément définie par le mot « assassin ». Dans le pays d’origine de mes ancêtres, on l’appelait aussi « Ninja ».

L’organisation à laquelle j’appartenais, une ligue d’assassins appelée la « l’escadron de Ninjas des Crocs d’Acier », était originaire d’un pays insulaire situé au-delà de la mer, à l’est du continent.

Il y avait plus de 50 ans, dans le pays extrême-oriental de « Wanokuni », nos ancêtres acceptaient les demandes reçues du gouvernement et des daimyo — dans ce pays, on les appellerait nobles — et effectuaient principalement des travaux d’infiltration, de sabotage et d’assassinat.

Le village où vivaient nos ancêtres avait cependant été complètement détruit par un certain daimyo. Chassés de leur propre pays, ils s’étaient réfugiés sur ce continent.

Après une longue période de vagabondage, leur destination fut celle-ci : le royaume de Lamperouge.

Le royaume de Lamperouge avait été fondé lorsque son prédécesseur, l’Alliance de Lamperouge — un groupe de cités-États — décida de se regrouper afin de se protéger, ceci ayant été déclenché par l’expansion territoriale de l’empire.

Il y a cinquante ans, lorsque le royaume fut nouvellement établi, celui-ci était entouré d’ennemis dans toutes les directions.

Au nord et à l’est se trouvait l’Empire, un pays agresseur connu et doté d’une force militaire massive.

Au sud, les territoires étaient soumis aux guerres de territoire des pirates, à des pillages et des massacres incessants. Les frontières occidentales étaient souvent menacées par une armée redoutable dont les gens n’osaient même pas prononcer le nom.

Dans ce pays entouré d’ennemis, où les flammes de la guerre ne s’éteignaient jamais, nos ancêtres avaient eu d’innombrables occasions de mettre à profit leurs compétences.

Ils avaient assassiné des généraux de pays hostiles, s’étaient procuré des documents secrets, avaient éliminé des cellules subversives au sein du pays… Finalement, « Crocs d’Acier » était devenu le nom d’un groupe d’assassins légendaires.

Mais les légendes s’estompaient aussi avec le temps.

Les tentatives d’invasion de l’Empire avaient été mises en attente, les guerres de territoire des pirates avaient atteint leur conclusion, une trêve avait été conclue avec l’armée rebelle. La valeur des « Crocs d’Acier » avait également diminué.

Alors que le royaume entrait dans une ère de paix, notre existence avait été reléguée au rang des légendes.

Devait-on abandonner notre profession d’assassins et continuer à vivre ici, ou partir à la recherche de nouveaux champs de bataille ?

L’heure du choix était venue.

C’était précisément à ce moment-là qu’il était apparu devant nous.

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« Bonjour, c’est le repaire de la guilde des assassins Les Crocs d’Acier, n’est-ce pas ? »

C’était il y a trois ans, dans la petite ville où les «  Crocs d’Acier » avaient établi leur quartier général. Un jeune homme avait soudainement ouvert la porte de la taverne qui servait de façade à la cachette.

Le jeune homme était âgé d’environ quinze ans.

Il avait une épée noire à la taille et portait un sac sur son épaule, qui semblait remplie à ras bord.

« … Qu’est-ce que tu dis, garçon ? Cet endroit est réservé aux membres. », répondit le membre des «  Crocs d’Acier » qui faisait office de personnel de la taverne, imperturbable.

Toutes les personnes présentes dans la taverne, moi y comprise, étaient des ninjas du « Crocs d’Acier ».

J’étais assise à une table et je mangeais. Lorsque le jeune homme était entré, j’avais pris négligemment mes aiguilles empoisonnées sous la table, me préparant à l’attaquer si nécessaire.

Les autres ninjas déguisés en clients de la taverne préparaient également secrètement leurs armes.

« Haha, toute cette intention meurtrière que vous dégagez est une preuve suffisante. Laissez-moi deviner, tous ceux qui sont ici sont des assassins ? »

« … »

Le serveur avait établi un contact visuel avec moi.

C’était le signal pour bouger : je m’étais rapidement déplacée derrière le jeune homme, sans faire de bruit.

Je ne le tuerais pas immédiatement : nous devions d’abord l’interroger, pour savoir où il avait appris l’emplacement de notre cachette.

D’abord, tu seras paralysé.

J’avais essayé de poignarder le cou du jeune homme avec une aiguille enduite de poison paralysant, mais quelque chose de très inattendu s’était produit.

« Oh, tu es rapide. »

« Ah !? »

Le jeune homme esquiva mon attaque, sans même me regarder. L’instant d’après, il s’était retourné, attrapa mon poignet, et le leva haut.

« Khuh !! »

« Whoa là ! Tu as de mauvaises manières, ma fille ! »

J’avais essayé d’utiliser ma main libre pour lui crever les yeux, mais le jeune homme l’avait également esquivé facilement, puis avait également attrapé mon autre main.

Kh… mais j’ai encore mes jambes… !

J’avais essayé de lui donner un coup de pied entre les jambes afin de l’envoyer voler, mais le jeune homme répliqua avec une attaque surprenante.

« Tu es vraiment fougueuse malgré ta taille. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’une légendaire ligue d’assassins ! Et bien dans ce cas, je devrais commencer par donner une récompense à cette jeune femme ici présente. »

« Nguh !? »

L’instant d’après, le jeune homme m’embrassait.

C’était la première fois que mes lèvres touchaient celles de quelqu’un d’autre. Mon premier baiser, comme on dit.

« Hnn !! Nnh… ! Nnh… mmh… »

J’avais d’abord désespérément résisté, mais à mesure que la langue du jeune homme pénétrait à l’intérieur de ma bouche, j’avais progressivement perdu la capacité de bouger.

Je suis… plutôt… paralysée…

Les compétences de la langue du jeune homme étaient si mortelles que je commençais à me demander si sa langue n’avait pas été enduite de poison.

Il suça mes lèvres, lécha et caressa chacune de mes dents.

J’avais senti toute ma force quitter mon corps, et avant que je ne le remarque, j’étais appuyée contre le jeune homme.

Je n’ai jamais ressenti… quelque chose d’aussi… bon…

J’avais l’impression d’avoir été bercée dans une sorte d’ivresse de boisson, mais ce moment de félicité se termina brusquement.

« Hmm, délicieux. Les fruits pas mûrs ont aussi un bon goût. »

« Ahn… »

Après je ne sais combien de temps, mes lèvres avaient finalement été libérées.

J’avais été étourdie pendant un moment, comme si je flottais. Lorsque j’avais pleinement repris mes esprits, j’avais vu les tables et les chaises de la taverne éparpillées et brisées, des bouteilles cassées et des tessons de verre partout.

Tous les « Crocs d’Acier » ninjas, sauf moi, étaient allongés sur le sol. Celui qui se faisait passer pour le serveur, mon grand frère Oboro, était allongé face contre terre : le jeune homme l’enjambait.

« Voilà ce qui arrive quand on interrompt une scène d’amour, bande d’idiots incivils. »

« Qui diable… êtes-vous… ? »

Tous les ninjas présents étaient des assassins membres des « Crocs d’Acier ». Chacun d’entre eux avait survécu à d’innombrables situations mortelles : ils étaient tous maîtres de leur art.

Et ce jeune homme les avait tous vaincus à lui tout seul… tandis qu’il… m’embrassait… ?

« Moi ? Ah oui, je ne me suis pas présenté, pas vrai ? Je m’appelle Dyngir Maxwell. J’ai le pressentiment que nous allons avoir une longue relation, vous et moi. En tout cas, je suis ravi de vous rencontrer. »

Le jeune homme — le Seigneur Dyngir Maxwell — souriait comme un enfant malicieux.

J’avais ouvert la bouche pour dire quelque chose, mais avant que je puisse le faire, des rires avaient résonné dans la taverne.

« Ho ho ho, c’est vraiment très animé ici aujourd’hui. »

« G-grand-père… »

Je m’étais retourné et j’avais trouvé le visage familier d’un homme âgé.

L’homme grand avec une longue barbe blanche était Jogen : c’était l’actuel chef des « Crocs d’Acier » et mon grand-père. Après la mort de mes parents dans l’exercice de leurs fonctions, il était également la personne qui m’avait élevée.

« Je dois dire que je suis surpris de voir quelqu’un qui arrive à gérer autant contre nos jeunes. Je vois qu’on ne t’appelle pas prodige sans raison, mon petit Maxwell. Impressionnant, impressionnant. »

Grand-père rit joyeusement, comme un gentil voisin âgé, mais ses yeux ne souriaient même pas. Il lançait un regard acéré à l’intrus puis aux ninjas qui avaient été vaincus si facilement.

Le Seigneur Dyngir m’avait libérée de son étreinte. Encore bouleversée par son baiser passionné, je m’étais affalée sur le sol.

« C’est moi qui suis impressionné ici, ancien. Je n’ai même pas senti ta présence jusqu’à ce que tu parles. »

Le Seigneur Dyngir avait félicité mon grand-père avec un sourire.

« Haha, je n’ai pas vieilli en ne faisant rien. »

Mon grand-père avait répondu et sourit en retour. L’atmosphère autour d’eux semblait paisible, comme s’ils étaient déjà amis.

J’avais remarqué, cependant, qu’ils gardaient tous deux soigneusement leurs distances l’un de l’autre, jaugeant la portée de l’autre.

« Eh bien, Seigneur Dyngir, puis-je vous demander ce qui vous amène ici ? Je suis sûr que vous n’êtes pas venu uniquement pour donner une bonne leçon à nos jeunes. »

« C’est exact. Je suis venu ici pour une demande de travail. »

« Ooh, c’est intrigant. Laissez-nous l’entendre. »

« Bien sûr. »

Le Seigneur Dyngir posa le sac qu’il portait sur une table voisine. Il l’avait ensuite ouvert, révélant un grand nombre de pièces d’or.

« La demande concerne un assassinat. Et la cible est — Dyngir Maxwell. En d’autres termes, moi. »

Ce furent les mots exacts du Seigneur Dyngir.

Ses mots incroyables avaient créé un silence total dans la pièce pendant un moment. J’étais toujours assise sur le sol, sans voix.

« … Est-ce une sorte de blague ? »

Grand-père aussi était suspicieux : il fronça les sourcils en demandant au Seigneur Dyngir de s’expliquer.

Le Seigneur Dyngir sourit, comme si notre réaction était exactement celle qu’il attendait. Il avait alors levé son index à côté de son visage et répondit.

« Non, ce n’est absolument pas une blague. Pour faire simple, je veux faire un pari avec vous, les “Crocs d’Acier”. »

« Un pari ? Qu’est-ce que vous voulez dire ? »

« Oui, un pari. Vous avez un mois pour essayer de m’assassiner. Si vous réussissez, cet argent est à vous. Si vous échouez, les “Crocs d’Acier” deviendront mes subordonnés. »

« Hooh… vous voulez que nous vous servions ? »

« Oui, c’est ça. Les conditions ne sont pas mauvaises, n’est-ce pas ? »

« Hohoho, comme c’est drôle ! Comme on le dit, les jeunes doivent être insouciants. Mais… vous vous emportez un peu trop, mon garçon. »

Grand-père riait de bon cœur à un moment, mais l’instant d’après, alors qu’il s’adressait sévèrement au Seigneur Dyngir, son expression avait complètement changé.

Je n’avais jamais vu grand-père relâcher une telle intention meurtrière : même si je n’étais pas la cible, je ne pouvais m’empêcher de trembler.

« Votre petite victoire sur nos hommes ici présents a dû vous monter à la tête. Nous sommes des assassins, pas des guerriers ou des mercenaires. Notre essence ne consiste qu’en une seule chose, assassiner. Nous utilisons tous les moyens disponibles, aussi bas ou immoraux soient-ils, pour faire taire nos cibles à jamais. Pensez-vous vraiment pouvoir échapper à toute l’étendue de nos techniques d’assassinat ? Vous, un gamin de moins de vingt ans ? Quelle arrogance ! »

« Aîné… oui, en vous regardant, je comprends à quel point j’ai été imprudent. On dirait que j’ai vraiment sous-estimé la légendaire ligue d’assassins. »

Le Seigneur Dyngir avait sincèrement incliné la tête, puis continua.

« Je ne peux cependant plus revenir sur ce que j’ai dit. Je n’ai peut-être qu’une très faible chance de victoire, mais laissez-moi contempler vos légendaires arts d’assassinat. »

« … Qu’est-ce qui vous pousse à faire une telle chose ? Si vous souhaitez que nous soyons alliés, vous pourriez simplement offrir de l’argent ou des terres en échange. »

« Je sais bien que vous ne pensez pas ce que vous venez de dire. Comme si cela pouvait suffire à vous faire changer d’avis. »

Le Seigneur Dyngir secoua la tête devant la question légitime de mon grand-père.

« Cinquante ans ont passé depuis que les “Crocs d’Acier” sont apparus pour la première fois dans l’histoire de ce pays. Vous avez accepté les demandes de nombreuses personnes, mais vous n’avez jamais prêté allégeance à une personne ou un groupe, pas vrai ? Je ne sais pas si c’est votre devise ou si vous n’avez simplement pas encore trouvé quelqu’un d’assez digne pour l’accepter comme maître. Quand j’ai réfléchi à un moyen de vous convaincre, la seule chose qui m’est venue à l’esprit était de vous montrer ma détermination et mes capacités. Alors me voici. »

« Vous avez donc risqué votre vie pour nous convaincre ? C’est flatteur en effet. Cela dit, tout cela ne signifierait rien si vous mourez. »

« Si cela arrive, cela signifiera que c’était ma limite en tant qu’homme. On dit pourtant que j’ai la chance du diable. Je vais me battre bec et ongles avec tout ce que j’ai, vous verrez. »

Le Seigneur Dyngir rit de façon effrontée. Cette fois, j’avais cru qu’il rayonnait. J’avais l’impression d’avoir vu le soleil pour la première fois de ma vie.

J’avais appuyé mes mains sur ma poitrine pour l’empêcher de cogner autant, mais mon cœur avait continué à battre plus vite, plus fort, plus intensément.

« Très bien, je comprends. Votre demande a été acceptée. Si dans un mois vous êtes toujours en vie, les “Crocs d’Acier” deviendront les serviteurs du Seigneur Dyngir Maxwell. »

« Je suis vraiment impatient de voir ça. Mais faire du mal à quelqu’un d’autre est contre les règles, d’accord ? »

« Hohoho, très bien. »

Le Seigneur Dyngir quitta ensuite notre cachette.

Je l’avais regardé partir, puis j’avais posé une question à grand-père.

« Était-il vraiment normal d’accepter une telle demande ? »

« C’était la seule solution. Si cet homme a fait preuve d’une telle détermination à notre égard, comment ne pas répondre de la même manière ? »

Grand-père hocha la tête tout en caressant sa précieuse barbe.

« De toute façon, notre mode de vie actuel a atteint ses limites. Cela pourrait en fait être une bonne chance. »

L’époque où les « Crocs d’Acier » étaient considérés comme nécessaires était révolue depuis longtemps.

Les demandes d’assassinats, qui portaient les récompenses les plus fructueuses, diminuaient de jour en jour. Nous avions été contraints de réexaminer notre mode de vie.

En partant d’une telle situation, entrer au service d’une puissante maison noble comme les Maxwell n’était pas une mauvaise perspective.

« Le seul problème est de savoir si ce garçon est quelqu’un d’assez digne ou non… non, il semble bien qu’il puisse être digne en tant que chef, et il a aussi assez de force. Tout dépend maintenant de l’étoile sous laquelle il est né. »

Grand-père regarda ses subordonnés inconscients, haussa les épaules et soupira. Il s’était ensuite tourné vers moi, un air mortellement sérieux sur le visage.

« Sakuya. Je te laisse l’assassinat de cet homme, Dyngir Maxwell. »

« Eh ? »

L’ordre de Grand-père m’avait prise complètement par surprise.

Je ne comprenais pas comment une mission aussi importante, dont dépendait le sort même des « Crocs d’Acier », pouvait être confiée à quelqu’un qui avait déjà perdu et qui avait honte comme moi.

« Es-tu vraiment sûr de cela, grand-père ? Il y a beaucoup de membres plus compétents que moi… »

Les membres inconscients dans la taverne étaient tous de jeunes membres des « Crocs d’Acier ». Je savais ça et j’étais fière du fait que j’étais la plus habile d’entre eux, mon frère Oboro compris.

Mais parmi les membres qui avaient soutenu le groupe pendant l’âge de la guerre aux côtés de grand-père, il y avait cependant des personnes bien plus compétentes que moi.

Grand-père secoua la tête pour répondre à ma question.

« Ceux qui serviront le Seigneur Dyngir ne sont pas nous, les personnes âgées, mais vous, les jeunes. Normalement, ce serait au prochain chef d’effectuer ce test… mais vu l’état pitoyable d’Oboro, je ne peux pas le lui confier. »

« Gweh !? »

Grand-père marcha sur le corps de mon frère, puis se gratta la tête.

« Je vais devoir recycler cet imbécile, donc la demande te revient. C’est ma décision en tant que chef. »

« … Compris. »

Si mon grand-père m’ordonnait de prendre la mission en tant que chef, je n’avais d’autre choix que d’obéir.

J’allais faire tout ce qui était en mon pouvoir en tant qu’assassin pour répondre à la demande.

« Utilise toutes les techniques que tu as apprises et détermine s’il est apte à être notre chef ou non. Ne sois pas indulgente avec lui, même si tu es tombée amoureuse ! Sommes-nous d’accord ? »

« Je… je n’ai pas… !!! »

J’avais oublié ma position et j’avais répondu à mon grand-père, puis j’avais caché mon visage rouge et brûlant avec mes mains.

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Un mois s’était écoulé depuis. J’avais visé la vie du Seigneur Dyngir avec tous les moyens à ma disposition.

Le résultat fut le suivant… j’avais perdu.

Je ne m’étais pas du tout retenue, mais le Seigneur Dyngir avait déjoué toutes mes tentatives, par pure chance et grâce à ses propres capacités, prouvant ainsi qu’il était apte à devenir notre maître.

Après avoir raté un assassinat, le Seigneur Dyngir m’avait attrapée et m’avait fait toutes sortes de choses.

En conséquence, j’avais réalisé que ce qu’il me restait à faire était de le servir en tant que servante… mais ceci est une tout autre histoire.

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