Je déteste être marié dans un monde imaginaire ! – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 6

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Chapitre 3 : L’Etna, les Quoiseaux et la Séparation

Partie 6

Kyou avait finalement mis fin à sa crise de colère et maintenant c’était vraiment si toute son énergie était épuisée. Ni ses yeux ni ses mouvements n’avaient de vie en eux. Elle ne regardait rien du tout et parfois, Masahiko entendait un gémissement.

Tous les membres de son groupe se serraient les coudes pour déterminer ce qu’il fallait faire.

Masahiko. « Nous devons prendre soin d’elle. C’est à ça que servent les amis. »

Daichi déclara. « Qu’est-ce qu’il lui a fait pour qu’elle réagisse comme ça ? Je n’ai jamais pensé que Katsuragi était quelqu’un qui serait même capable de tromper un autre et maintenant, elle a l’air d’avoir trahi son grand-père. »

Eri déclara. « C’est un monde de magie. Peut-être qu’il lui fait un lavage de cerveau et qu’après leur séparation, le contrôle de l’esprit s’estompe. »

Katsuo répondit. « ... Ça pourrait l’être. »

Teruko. « Pauvre Kyou-chan. Et j’ai même pensé qu’elle nous avait trahis. »

Puisqu’aucun d’entre eux ne connaissait la vérité, ils avaient sauté à leurs propres conclusions.

Masahiko se souvint de quelque chose. « La bague. Il lui en a donné une, c’est peut-être un moyen de contrôler son esprit. »

Katsuo déclara. « Qu’est-ce qu’on fait ? »

Masahiko. « Nous devons la prendre. Daichi et Katsuo, vous la retiendrez. Teruko et moi bloquerons ses bras. Eri, tu prendras la bague. Avez-vous des questions ou d’autres suggestions ? »

Tous s’y conformèrent. Tout en essayant qu’elle ne sache pas ce qu’ils allaient faire, ils entourèrent tous la Kyou sans vie. « Allons-y ! »

Si deux garçons poussaient une fille seule, sans connaître le contexte, cela aurait l’air criminel. Daichi poussa sur le haut de son corps et Katsuo tenait ses jambes. Masahiko tenait son bras gauche et Teruko son bras droit et Eri avait retiré le gant. L’anneau de cuivre était maintenant bien en vue.

Kyou, bien sûr, ne prenait ça pas si bien que ça : « Êtes-vous fou !? Qu’est-ce que vous faites ? Lâchez-moi, lâchez-moi ! »

« Désolé, Kyou-chan ! » avec un visage plein de remords, Eri était en train d’arracher sa bague... ou de tenter de l’arracher. « Elle ne bouge pas ? »

« Est-ce coincé ? »

« Essaie avec plus de force ! »

« Kyou-chan, ça pourrait faire mal ! »

« Attendez, ne — ah ! Arrêtez ! Ça fait mal ! » cria Kyou.

« Masa, ça ne marche pas. »

« Changeons de place ! »

« Arrêtez, vous tous ! On ne peut pas l’enlever. Écoutez... Aïe ! STOP ! » cria Kyou.

Bien qu’incapable de résister, Kyou faisait toujours de son mieux pour échapper à leur emprise. À la fin, le groupe de Masahiko s’était rendu compte qu’il n’y avait aucun moyen d’enlever cette bague par la force, sans risquer le doigt de Kyou.

« Teruko, Eri, apportez-moi la corde. »

« Masahiko-kun, qu’est-ce que tu essaies de me faire !? » cria Kyou.

« Kyou, je suis désolé, mais nous devons être sûrs, » répondit Masahiko.

« Masa, baisse lui les bras, elle me griffe ! »

« Désolé ! »

Rapidement, Masahiko avait pris ses deux bras et les bloqués dans son dos.

...

...

...

Enfin, un peu de calme.

En la ligotant, Kyou mordait, griffait et pinçait tout le monde à la portée de ses bras et au moment où ses jambes n’étaient pas surveillées, elle donnait un coup de pied dans ce qu’il y avait à proximité. Cette résistance n’avait fait que renforcer les soupçons du groupe de Masahiko : Katsuragi-kun doit contrôler Kyou !

Kyou ne ferait jamais de mal à ses amis ainsi ! Masahiko en était sûr.

Comme elle criait tout le temps, ils avaient même dû la bâillonner.

Kyou regardait maintenant Masahiko et ses amis avec mépris.

« Masa, qu’est-ce qu’on fait ? » Daichi semble être en conflit.

« Je ne sais pas. On devrait y réfléchir ensemble, » répondit Masahiko.

« Devant elle ? » demanda Daichi.

Masahiko voulait en discuter avec eux tous, mais ils ne pouvaient pas aller dans un endroit que Kyou-san ne pouvait pas écouter. Sinon, elle pourrait être attaquée par des monstres, alors qu’elle ne pouvait pas se défendre, étant ligotée et bâillonnée. Alors il demanda à son amie d’enfance. « ... Eri, as-tu un sort pour l’assourdir temporairement ? »

« Désolée, je ne sais pas. Mais il y a peut-être quelque chose dans notre équipement, » répondit Eri.

À la fin, ils avaient improvisé avec leurs habits. Une écharpe avait été enveloppée plusieurs fois au niveau de ses oreilles. Cela devrait au moins lui rendre la tâche difficile pour comprendre ce qui serait dit.

Masahiko commença la réunion : « Quelqu’un a-t-il une idée brillante ? » Il gardait un faible volume afin que Kyou ne puisse pas les entendre.

Bien sûr, personne ne répondit tout de suite. Le silence montrait à quel point ils ne pouvaient pas faire grand-chose à l’heure actuelle.

« Nous ne savons rien de ce contrôle de l’esprit. » Katsuo rappela à la bande la racine de leurs problèmes. « La seule chose que nous pouvons faire, c’est de le demander à Kyou-san ou à Katsuragi-san. »

Teruko grogna. « Comment Katsuragi devrait-il défaire cette chose ? Devrions-nous le forcer ? Attends, c’est une option. Frappons-le un peu, non, frappons-le beaucoup, et ensuite forçons-le ! »

Il était facile à dire que Teruko ne supportait pas du tout Katsuragi-kun.

« Teru-chan, tu as raison ! Il va payer pour ce qu’il a fait à Kyou-chan ! » Eri ne l’aimait pas non plus.

« Il pense qu’il est génial, mais maintenant il est allé trop loin. Il est temps de le faire tomber ! » même Daichi avait eu un ou deux épisodes problématiques avec Katsuragi-kun.

« Moi aussi. Moi aussi. Il m’a traité de lèche-bottes et de bon à rien de Masahiko et j’ai toujours voulu le frapper pour ça. On n’est plus à l’école et il a fait quelque chose d’horrible, alors, nous n’avons aucune raison de nous retenir ! » C’était peut-être la raison pour laquelle Katsuo avait indiqué cela.

Masahiko avait envie d’aider Kyou en priorité par rapport au fait de battre Katsuragi-kun en bouillie, et même si Masahiko ne voulait pas aller si loin, maintenant, avec Kyou en ligne de mire, il était moins contre l’idée d’être un peu dur avec lui.

« Alors on va le faire. Mais comment le trouver ? » demanda-t-il.

Cette fois, Eri avait eu l’idée. « On pourrait utiliser Kyou-chan pour ça. Il se peut qu’ils soient connectés ou qu’il y ait une forme de communication qu’ils puissent utiliser. »

Après avoir discuté des détails, il était temps de faire face à Kyou une fois de plus.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

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