Je déteste être marié dans un monde imaginaire ! – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 5

***

Chapitre 2 : Le gouffre

Partie 5

Après.

Je m’étais nettoyé et je m’étais assuré qu’il n’y avait pas d’odeur laissée derrière moi. Toutes les traces devaient être enlevées.

Il était temps de réveiller Momokawa. « Momokawa ? »

« Hn... Bonjour. Quelque chose ne va pas ? » demanda-t-elle.

Bonjour ? Depuis quand dit-elle bonjour ? Peut-être que faire une sieste a amélioré son humeur. « Rien. Pourquoi cette question ? »

« Tu as l’air différent..., » répondit-elle.

Peut-être parce que je suis beaucoup plus calme maintenant ? « J’ai aussi pu me détendre un peu. »

« Veux-tu aussi faire une sieste ? » demanda-t-elle.

« Pas besoin. Mais j’ai quelque chose à te montrer, » déclarai-je, puis j’avais posé les trésors que j’avais trouvés devant Momokawa.

« Ce serait utile, » déclara Momokawa en souriant légèrement.

Pourquoi est-elle si gentille ? Peut-être qu’elle est encore endormie.

Eh bien, continuons. « Sais-tu coudre ? »

« Un peu. Et toi, Katsuragi ? » demanda-t-elle.

« Chaque fois que j’essaie de réparer mon pantalon, il se déchire après cinq minutes, » répondis-je.

Ah, maintenant elle est redevenue normale, car elle roule des yeux. « Je vais essayer. Mais j’ai besoin d’un patch. »

« Un patch... Attends, » déclarai-je.

J’avais regardé la chauve-souris au cou brisé que nous avions pris avec nous.

« Qu’en penses-tu de l’aile de la chauve-souris ? » demandai-je.

« Ça pourrait marcher, » me répondit-elle.

J’avais pris le couteau et la chauve-souris et j’avais coupé les ailes.

Momokawa m’avait alors donné des instructions sur la façon de couper la partie en cuir pour faire un patch.

Ce n’était clairement pas facile de réparer l’outre à eau, d’autant plus qu’elle ne pouvait pas utiliser la Torche pendant le processus de couture. La Torche apparaît sur sa main libre, donc coudre et éclairer n’était pas possible en même temps.

Mais Momokawa travaillait encore dessus dans cette lumière tamisée. Cela se faisait à un rythme lent, mais elle se concentrait tellement qu’elle ne se plaignait même pas beaucoup. Et quand elle l’avait fait, c’était plus à propos de moi, que sur le travail en lui-même.

Assez rapidement, l’outre à eau avait été réparée. Il y avait encore des fuites d’eau au niveau de la couture, mais au moins vous pourriez le transporter pendant un certain temps.

« Bon travail, Momokawa, maintenant on peut — Silence ! » déclarai-je.

J’avais entendu le bruit de pas lourds. C’était comme si cela viendrait de pattes. Oui, sûrement une bête.

« Cache-toi derrière ces arbres, » ordonnai-je.

J’avais activé la compétence de Camouflage en me collant contre le sol. Mon corps et mon équipement avaient donc changé de couleur pour correspondre à la pierre de la grotte. Momokawa avait couru vers les arbres et s’était cachée derrière eux comme je l’avais ordonné.

Seule la faible lumière du jour éclairait la grotte. Et le maître de cette grotte était alors entré.

C’était un gros ours rouge et c’était peut-être même celui que nous avions vu hier.

J’avais donc désactivé mon Camouflage, car celui-ci était un lâche. Cette fois, j’avais les classes d’Éclaireur et de Lancier et je pouvais donc simplement le tuer ou l’effrayer sans devoir bluffer.

Il avait humé l’air puis il avait tourné sa tête. Après ça, il avait rugi. C’était vraiment comme la dernière fois, hein ? C’était facile de rester calme face à ça. J’avais pris avec force le couteau et j’avais effectué un sourire assoiffé de sang. L’ours devrait reculer d’une seconde à l’autre.

Wuush !

Rapidement, l’ours rouge m’avait attaqué et seule ma compétence de Focus m’avait permis d’échapper à l’attaque au dernier moment.

« *RUGISSSSEMMMENNNTT !* »

Cet ours rouge était très agressif.

J’avais donc changé ma classe pour celle de Lancier. Même si je n’avais pas de lance, cette classe avait une Force et une Vitalité qui étaient dans tous les cas meilleures que celle d’un Éclaireur. Avec ça, j’étais mieux dans la plupart des situations de combat.

Est-ce moi ou bien les griffes de l’ours sont-elles brillantes ? Six attaques de griffes m’avaient frappé presque simultanément. Mes vêtements s’étaient retrouvés maintenant avec beaucoup de trous. Et bien pire encore, mon corps était dans un tel état. Était-ce une compétence ? Est-ce que les monstres avaient aussi des compétences ? Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça avant !

Mais ma haute caractéristique de Vitalité m’avait permis de rester debout, même si les blessures me faisaient un mal de chien. J’avais donc poignardé l’ours rouge avec le couteau, mais comme l’ours rouge avait deux fois la taille d’un ours rouge normal, un petit couteau ne le blessait que faiblement. Un ou deux coups de couteau n’étaient pas si dangereux pour une telle créature.

Puis je l’avais en plus frappé au visage. Cela ne lui fera pas mal non plus, mais au moins, l’attaque infligerait des dommages mentaux. Je me rendais déjà compte que la seule façon de survivre était d’être sur l’offensive. Comme cet ours faisait de sérieux dégâts, je devais le maîtriser avant qu’il ne puisse faire la même chose vis-à-vis de moi.

Je l’avais donc poignardé, encore et encore, tel un sauvage. J’attaquais chaque centimètre de son corps !

« RUGISSSSEMMMENNNTT ! »

 

 

Le rugissement avait libéré une onde de choc qui m’avait fait reculer de plusieurs mètres. Une autre compétence, je présume.

Maintenant, je m’étais retrouvé allongé sur le sol, alors que je n’avais pas pu amortir ma chute. L’ours rouge s’était placé devant moi.

Ah, je suis mort. Je suis étrangement calme à ce sujet.

Une griffe rouge s’était levée et était sur le point de me donner le repos éternel. Mais elle n’était jamais descendue.

Une pierre avait volé droit dans l’œil de l’ours. Il avait grogné douloureusement et j’en avais profité pour me changer en Éclaireur et activé en même temps mon Camouflage et ma Dissimulation des Odeurs.

L’ours m’avait regardé, mais il ne pouvait pas me voir. Et plus important encore, l’odorat avait disparu. Ces deux compétences n’étaient pas bonnes si quelqu’un sait que vous étiez là. Mais les ours ne comptaient pas trop sur la vue et mon odeur était déjà partout. Donc mon odeur affaiblie n’attirerait pas l’attention, du moins, c’était ce que j’espérais.

L’ours rouge avait alors reniflé dans la zone... puis il avait marché jusqu’à Momokawa. Putain de merde !

Elle m’avait sauvé tout à l’heure alors je n’avais pas le choix.

Je m’étais levé et j’avais sauté sur l’ours. Le couteau que je tenais encore dans ma main avait perforé le dos à plusieurs reprises, pendant que j’essayais d’atteindre son cou. J’avais poignardé plusieurs fois sa nuque, espérant endommager les vertèbres.

L’ours rouge avait alors violemment bougé sur lui-même, essayant de se débarrasser de moi. Une autre pierre avait volé droit dans son front.

Après ça, nous étions tombés tous les deux, et tout mon corps souffrait. Alors qu’il était sur le point de se relever, j’avais vu ma cible. C’était sa gorge.

J’avais alors puisé dans mes dernières réserves et j’avais tranché d’une unique poussée emplie de force.

L’ours s’était étouffé dans son propre sang alors qu’il lançait des attaques de griffes dans toutes les directions, l’une d’entre elles m’avait frappé à l’estomac. Des éclaboussures de sang s’étaient répandues partout, j’étais fini de ce côté-là.

Mais au moins, l’ours s’était finalement effondré.

« Guérison ! »

Après ça, la douleur s’était atténuée.

« Es-tu toujours en vie ? » demanda-t-elle.

« ... À peine, » avais-je répondu dans un murmure.

« Je sais, je sais. Guérison ! »

La magie de guérison, c’est génial. Dans des circonstances normales, je mourrais probablement à cause des blessures.

« Cela pourrait laisser des marques et ton corps te fera encore mal pendant un certain temps, même si tous tes PV sont de retour, » déclara-t-elle.

« Je vois, » répondis-je.

« Tu es stupide, tu es sorti de ta cachette ! » déclara-t-elle.

« Je pensais qu’il s’enfuirait encore une fois quand je serais agressif, » répondis-je.

« Pourquoi n’as-tu pas fui, alors que tu étais surpuissant ? » demanda-t-elle.

« Il t’aurait attaqué, » répondis-je.

« J’étais cachée, » me déclara-t-elle.

« À peine, » répliquai-je.

« Tu es vraiment stupide, » s’écria-t-elle.

Nous savions que nous avions besoin l’un de l’autre. Même si la malédiction était annulée temporairement pour l’instant, elle pourrait revenir immédiatement si je laisse Momokawa mourir. Et de son côté, Momokawa ne pourrait pas survivre ici sans moi.

Mes PV étaient de nouveau au maximum. Par contre, les PM de Momokawa étaient épuisés. La source chaude ne récupère que le PE, nous avions donc besoin d’un autre repos. Continuer sans les PM de Momokawa, c’était du suicide.

« Nous allons nous reposer pour aujourd’hui, jetons un coup d’œil, s’il y a une caverne plus petite ici. L’ours doit avoir un endroit où dormir à proximité, » déclarai-je.

La grande caverne avait 4 sorties en plus de la faille au plafond. L’une d’entre elles menait à une petite grotte.

« Katsuragi, regarde, » déclara-t-elle.

Il y avait deux petits.

« Alors on a tué leur mère, » continua-t-elle.

Ces petits étaient quand même aussi grands que les enfants humains. Leur fourrure était orange, mais peut-être qu’ils deviendront cramoisis dans quelques années.

« Ils sont si mignons ! » déclara-t-elle immédiatement. J’avais alors pensé : Je vois. C’est ce qu’une réaction typique d’une fille semble être. Mais après ça, elle avait rajouté. « Et surtout, comestible. »

Ou pas.

« ... C’est surprenant, » murmurai-je.

« Nous avons le choix entre les petits, la mère ours et la chauve-souris, » annonça-t-elle.

« Oublions la chauve-souris-gnome, mais l’ourson ne serait-il pas mieux à manger ? Plus de viande, » demandai-je.

« C’est assez juste. Elle sera gâtée avant qu’on la finisse, » répondit-elle.

« Mais qu’est-ce qu’on fait pour les petits ? » demandai-je.

« Que ferais-tu dans un jeu ? » demanda-t-elle.

« Les tuer pour obtenir du butin et des PX, » répondis-je.

« Cela semble logique. Alors, nous aurons ainsi aussi de la viande, » déclara-t-elle.

En fin de compte, tout était une question de survie.

 

☆☆☆

 

Nous avions dépouillé les ours et Momokawa les avait coupés en morceaux.

Être un Cuisinier est très pratique.

J’avais utilisé mes compétences en Campement pour installer le camp et allumer un feu. Sans cette capacité, cela aurait pu prendre environ une heure, mais avec le Campement cela n’avait pris que quelques minutes. Même le bois humide des arbres et les torches s’allumèrent en quelques secondes.

Nous avions utilisé des branches comme brochettes et grillé la viande sur le feu. Avec Recherche de Nourriture, j’avais pu discerner quelques herbes et champignons comestibles, qui poussaient dans la grande caverne.

C’est un festin !

« « Merci pour la nourriture !» » avions-nous déclaré avant de nous mettre à manger.

J’avalais chaque bouchée.

« Savoureux ! » déclarai-je.

« Merci, » répondit-elle.

C’est vraiment délicieux.

 

Vous gagnez 1 PMA.

Manger les repas préparés à la maison par votre tendre épouse est une bénédiction offerte par le mariage.

 

« Pff. » J’avais ignoré la fenêtre pop-up.

On dirait que Momokawa en avait aussi un. Elle était visiblement très ennuyée par ça.

J’avais alors continué comme si rien ne s’était produit. « La fourrure peut puer, mais fera de bons matelas. La peau des petits peut être utilisée comme oreiller. Puisqu’il fait chaud ici, nous n’avons pas besoin de couverture. Cette fois, nous pourrions dormir un peu plus confortablement. »

« Alors, tu veux vraiment rester ici pour une journée ? » demanda-t-elle.

« Sans ton mana, nous ne pouvons pas prendre le risque. Les MP sont récupérés au fil du temps et plus rapidement si tu te reposes. Il est donc évident que tu dois te détendre autant que possible, pendant que je surveille. »

« Qu’en est-il de toi ? Tu seras rapidement épuisé mentalement, » demanda-t-elle.

« Un petit prix à payer, » répondis-je.

« Mais ta compétence Dormurnal te permet de dormir et de monter la garde en même temps, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

« Je ne me souviens pas de te l’avoir dit, » répondis-je.

« Je peux aussi vérifier ton statut et tes compétences à tout moment, » répondit-elle.

« Eh bien, ce ne sont que pour les sons. Donc si quelque chose s’approche sans bruit, nous sommes condamnés, » expliquai-je.

« C’est le repaire de l’ours pourpre. Rien ne s’en approchera, » déclara-t-elle. « Et j’ai besoin que tu te concentres demain. »

« D’accord, on va se relayer, » avais-je fini par accepter.

« Toi d’abord, tu souffres toujours de l’ours, n’est-ce pas ? » me demanda-t-elle.

« Cela va tant que je ne bouge pas, » répondis-je.

Momokawa avait doucement gloussé. J’avais aussi ricané un petit peu. Nous étions déjà si déprimés, que le sarcasme devenait quelque chose de drôle.

Après avoir fini le repas, je m’étais allongé sur le lit improvisé.

« Katsuragi, dors bien, » déclara-t-elle.

« Merci, » répondis-je.

Ça pue, la fourrure est trop chaude dans cet air chaud. Mais je m’endors déjà.

...

...

...

Une partie de ma conscience était encore active.

J’entendais chaque pas que Momokawa faisait.

Elle était sortie la grotte. Toutes les pensées étaient lentes et insaisissables dans mon état. Je ne pouvais pas activer d’autres compétences, comme Intensification.

Dès que j’entendais quelque chose, que je pouvais désigner comme étant le son d’une activité, je pouvais décider de me réveiller ou non. Cette fois, je m’étais réveillé.

J’avais utilisé Intensification pour distinguer les sons produits par Momokawa. Un ruissellement pouvait être entendu.

Oh.

Pause salle de bains.

J’avais effectué une expiration tendue, comme si quelque chose de grand était sur le point d’arriver. Vite, j’avais désactivé Intensification.

Même si des pauses pour cela avaient été faites dans le passé, nous avions toujours gardé nos distances et nous n’en avions pas parlé. Momokawa se retenait depuis son arrivée au gouffre. Et de mon côté, j’avais complètement oublié qu’elle devrait le faire, un jour ou l’autre.

Je n’en parlerai jamais, c’était trop privé.

Il valait mieux se rendormir.

...

Momokawa était après ça de retour. Elle s’était approchée de moi. Et maintenant, elle restait immobile. Elle s’était ensuite agenouillée. J’étais alors légèrement conscient qu’elle prenait ma main gauche dans ses deux mains.

Est-ce que je m’en soucie ?

Non.

...

...

...

Elle avait laissé tomber et s’en était allée.

...

...

...

« Katsuragi. Ce n’est pas trop tôt, » murmura une voix féminine.

Je m’étais réveillé. Les informations que j’avais recueillies me martelaient mes pensées.

« M’as-tu fait quelque chose ? » demandai-je.

« T’en es-tu rendu compte ? » demanda-t-elle.

« Un peu. Tu as pris ma main, » déclarai-je.

« J’ai inspecté ta bague, » annonça-t-elle.

« Je vois. Quelque chose d’intéressant ? » demandai-je.

« L’as-tu inspecté récemment ? » demanda-t-elle.

« Franchement, non, » avais-je répondu.

Mais je ferais mieux de le faire maintenant.

 

[Bague de mariage du lion]

Description : Cette bague est un cadeau et une malédiction. Il change les façons dont le monde agit pour donner du pouvoir à celui qui la porte, mais si elle n’est pas manipulée correctement, elle le tuera lentement. Pour exploiter le pouvoir au maximum, vous devez trouver quelqu’un en qui vous pouvez avoir confiance et l’aimer véritablement, tout en partageant ce don et cette malédiction.

Statut : Inamovible. Mariage avec Momokawa Kyou. Permets l’utilisation du système PMA.

Valeur : 0 pièce d’or

 

C’est différent d’avant. Quel objet totalement défaillant !

« Et la tienne, Momokawa ? » demandai-je.

« Tiens, » déclara-t-elle.

Elle me montra sa main gauche et j’avais donc pu inspecter la bague comme si elle était à mon doigt.

 

[Bague de mariage de la Lionne]

Description : Cette bague a été créée par la Bague de mariage du lion et est le symbole de confiance, de loyauté et d’amour. Alors qu’il place sur le porteur une malédiction puissante, il permet en même temps d’utiliser une puissance qui défie le monde. Tant que vous restez fidèle, la malédiction ne vous fera pas de mal.

Statut : Inamovible. Mariage avec Katsuragi Kenta. Permets l’utilisation du système PMA.

Valeur : 0 pièce d’or

 

« Le système PMA... Je n’ai pas encore vérifié, » déclarai-je.

J’avais ouvert le menu d’état et j’avais regardé le système PMA. Il y avait deux énormes listes. La première était avec des moyens d’obtenir des PMA. Une autre qui indiquait la valeur en PMA afin d’obtenir des capacités spéciales et bonus.

Les moyens d’obtenir PMA sont... flirter ?

Certains étaient totalement malades. Et d’autres impossibles. Les plus inoffensifs seraient des choses comme : « S’appeler l’un et l’autre par son prénom ou son surnom. 1 PMA/jour ». Une autre méthode assez médiocre serait : « Dormir l’un à côté de l’autre. 1 PMA/nuit ». Une assez difficile serait : « Faites A avec B, un nombre de fois C. 10 PMA/Jour ».

J’avais fermé la liste des manières d’obtenir des PMA puisque ce dernier était beaucoup trop limite. Mon désir d’utiliser une barre de censure m’avait fait mettre des lettres à la place de ces mots spéciaux là-dedans.

Il suffisait de jeter un coup d’œil à la liste des récompenses pour constater que les avantages moindres se situaient au moins à deux chiffres.

Mais franchement, quels avantages ! Si nous pouvions élever les PMA à 80, nous pourrions obtenir... Quelqu’un a-t-il allumé le climatiseur ? J’avais des frissons sur tout le corps.

Attends, c’est Momokawa. Une sombre aura de terreur l’entourait. Elle me regardait, comme si j’avais volé et mangé son sundae à la crème glacée. Elle m’avait chuchoté : « N’y pense pas, » sur un ton glacial.

« Je ne l’ai pas..., » commençai-je.

« Ne fais pas ça ! Réfléchis ! À propos de ! Ça ! » continua-t-elle à murmurer.

« Oui, » répondis-je.

Elle avait maintenant souri. Mais son sourire me foutait la trouille. Peut-être que j’avais tort et que le vrai visage de Momokawa n’était pas celui d’une salope manipulatrice. Elle était peut-être plutôt une bête venimeuse qui était rarement libérée.

Je ferais mieux de fermer la liste d’achat de pouvoir à l’aide de PMA. Et de changer de sujet.

« Tu devrais vraiment dormir, Momokawa. Demain sera une longue journée, » déclarai-je.

« Tu as raison, j’ai fabriqué des remèdes avec les herbes que tu m’as apportées, prends-les, » déclara-t-elle. « Cela remplira un peu de PV lorsque tu les poseras sur une plaie. Alors, mets-en un sur ton estomac, les remèdes sont plus efficaces pour prévenir les cicatrices que ma magie. »

Il s’agissait d’un cataplasme aux herbes. Elle l’avait fait avec des herbes et la couverture déchiquetée que j’avais trouvée.

« Merci ! Dors bien, » déclarai-je.

« Merci, Katsuragi, » répondit-elle.

Quand elle sera endormie, j’irai aussi faire ma grosse commission.

Le deuxième jour dans le gouffre s’était ainsi terminé.

***

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre.

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