J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 6 – Chapitre 120 – Partie 2

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Chapitre 120 : Histoire Annexe : Famille

Partie 2

Ouais, j’avais sauté par la fenêtre, qui était fermée, donc elle avait été brisée en morceaux après le contact avec mon armure magique.

J’avais levé la main et j’avais crié. « Colly Tos ! »

Quatre sous-vêtements sexy flottaient au-dessus de ma tête.

Oi! C’est un peu trop stimulant à porter à l’école ! rétorquai-je dans mon esprit.

« ILLSY !! » s’écria Nanya en frappant à la fenêtre.

Ouais, celle-là aussi avait été réduite en miettes !

« Illsy ! Qu’est-ce que tu fais ? » Zoreya avait ouvert la fenêtre normalement, mais ses joues étaient rouge vif en conséquence.

« Qu’y a-t-il, mon cher mari ? » Ayuseya demanda cela avec un sourire calme sur ses lèvres, mais la façon dont elle craquait ses jointures me disait que j’étais en danger mortel.

« Nya ~ c’est venteux ! » la chatte s’était plainte et m’avait léché la joue.

« Pas le temps de se faire frapper ! Shanteya ! Elle perd les eaux ! On se dépêche ! » avais-je crié.

Quand j’avais dit cela, elles avaient toutes dit à la classe d’avoir une journée libre et avaient sauté par la fenêtre. Après avoir atteint ma position, nous nous étions tous précipités vers notre maison, où Shanteya nous attendait. Quand j’étais arrivé, j’avais trouvé Savannah en train de l’aider à se mettre dans le fauteuil roulant que j’avais conçu pour ce moment.

« Ungh... Illsy… le bébé arrive…, » me dit-elle avec une expression douloureuse sur son visage.

Les contractions ont dû commencer ! avais-je pensé.

« Ne t’inquiète pas ! Tout va bien se passer ! » avais-je dit et le premier pas que j’avais fait, j’avais trébuché sur mes propres pieds et j’étais tombé face contre terre.

« Illsy ! Ce n’est pas le moment de faire de la comédie ! » Nanya m’avait grondé.

« Qui fait de la comédie ? » avais-je rétorqué en me levant.

« Dépêchons-nous de t’emmener à la salle du Cœur de Donjon, » dit Zoreya en passant devant moi et en laissant son bouclier reposer sur le mur.

« Nous sommes tous là pour toi, » Ayuseya l’avait réconfortée.

« Oui ! Tout à fait ! » avais-je déclaré.

« Illsy, va t’assurer que la chambre est prête, » Nanya me l’avait demandé.

J’avais hoché la tête et j’étais allé dans la chambre au bout du couloir. Il n’y avait aucune raison de le mettre ailleurs. Une fois le donjon né, nous pouvions déplacer son noyau où nous voulions.

Quand j’étais arrivé, les murs, le sol, tout ressemblait exactement à ce que devait ressembler une vraie salle au Cœur de Donjon, la différence était dans l’écriture sur les murs. Les informations que le jeune Donjon était censé recevoir de ses prédécesseurs étaient toutes là, mais comme j’avais fait cet endroit, je m’étais assuré de faire savoir au Donjon que nous étions sa famille et de ne pas inclure d’ordres suspects qui feraient habituellement du jeune Cœur de Donjon une machine à tuer en masse. Quoi qu’il en soit, j’avais rapidement tout vérifié, y compris les inscriptions de mana sur le sol, qui servaient de balise pour le nouveau-né donjon.

« Tout est bon, » avais-je dit, puis j’avais regardé la tente spéciale que j’avais installée ici.

C’était l’endroit où Shanteya devait accoucher. Il y avait une table confortable adaptée à un tel processus, de l’eau chaude, des serviettes stériles, tout ce à quoi je pouvais penser, y compris une fenêtre à travers laquelle elle pourrait voir le Cœur du Donjon une fois qu’il serait né.

J’avais tout vérifié deux fois et quand j’avais fini, mes femmes avaient amené Shanteya à l’intérieur.

« Est-ce que tout est prêt ? » demanda Nanya.

« Oui ! » avais-je répondu.

Shanteya avait été aidée à s’allonger confortablement sur la table, et tout le monde s’était préparé pour les longues heures qui nous attendaient. J’avais relié une simple chaîne de mana entre le Cœur de Donjon à l’intérieur de son utérus et cette pièce. Je m’étais également assuré d’établir mon propre territoire de donjon pour accepter le propre territoire de donjon de l’enfant. J’avais pu le faire dès que j’en avais senti un se développer en elle.

Après cela, tout ce que j’avais à faire était d’être là et de tenir la main de ma femme bien-aimée.

« Oh, par la miséricorde de tous les dieux, mon armure magique a craqué ! » avais-je crié de douleur.

« Arrête de pleurnicher. De toute façon, tu peux faire repousser ta main ! » répliqua Nanya.

« Argh ! Ça fait encore mal ! » avais-je gémi.

Ma femme était une Super Suprême avec pas moins de 40 000 points de force. Elle pouvait écraser des diamants avec ses mains et transformer des Suprêmes réguliers en bouillie, alors j’avais cru que j’avais le droit de m’inquiéter légèrement du fait que mon armure magique commençait à craquer sous la pression anormale générée par sa prise.

« Illsy, si tu me lâches la main, je te tue ! » Shanteya m’avait menacé.

« Oui, mon amour ! Quoi que tu dises, mon amour ! Tu veux cette main ? Oui, je peux en faire pousser une autre ! Vingt si tu en as besoin ! Ah… ça fait mal, » j’avais tout de suite obéi en essayant de retenir mes larmes.

« Je t’aime aussi, Illsy, » dit-elle avec un doux sourire et s’agrippa plus fort quand la contraction se produisit.

« OH ! MÈRE DE…, » j’avais fermé la bouche et enduré la douleur tout en continuant à entendre les craquements de mon armure magique.

Ce fut probablement le moment le plus intense de toute ma vie… et le plus menaçant aussi. Je ne savais pas qui criait le plus fort, moi ou Shanteya ?

Finalement, après plusieurs heures de dur labeur de la part de mes femmes, la tête du bébé était sortie, puis son corps. C’était un petit garçon. Quand cela s’était produit, j’avais senti un flux puissant de mana venant de l’intérieur du ventre de Shanteya et puis quelque chose avait créé une puissante lumière brillante dans la pièce.

Comme je pouvais facilement reconnaître à la fois la présence et le Territoire de Donjon de mon propre enfant, je m’étais retourné et je l’avais vu flotter là. C’était un cœur de cristal blanc de la taille d’une paume de main.

« AWAAA ! » s’écria le petit garçon après qu’Ayuseya lui ait donné une douce claque sur le derrière.

« C’est un petit garçon, » dit-elle à Shanteya.

Elle avait été affaiblie par l’effort qu’elle avait dû fournir pendant l’accouchement, mais avec un sourire doux, elle avait dit. « Je veux le tenir dans mes bras… »

« Laisse-moi juste le nettoyer, » dit Ayuseya en prenant une serviette.

Pendant ce temps, Zoreya avait aidé Shanteya en l’essuyant du sang et du liquide amniotique. Elle n’avait pas oublié de jeter un sort de guérison sur son corps pour l’aider à se régénérer plus rapidement.

Nanya s’était approchée de moi et m’avait vu là, stupéfait.

« Illsy, contrairement au petit garçon qui est un demi-donjon, l’enfant là-bas est à 100 % donjon. Tu dois lui parler, » me dit-elle. Puis elle me poussa doucement le dos.

J’étais un peu dépassé par tout ça. Je voulais aussi tenir le petit garçon, mais il fallait aussi tenir cet enfant Donjon.

C’était étrange, mais en m’approchant de lui, je pouvais dire qu’il était de moi.

« Bonjour…, » une petite voix sortit du petit cristal blanc.

Shanteya avait été surprise et les larmes s’étaient accumulées dans le coin de ses yeux.

« Sa voix… son premier mot…, » dit-elle.

Oui, le Cœur du Donjon ici présent était une « elle » et non un « il », bien qu’une fois qu’elle aurait grandi, ce genre de chose n’aurait plus autant d’importance.

« Bonjour. Peux-tu nous voir ? Tu nous entends ? » avais-je demandé comme si je parlais avec une navette spatiale située quelque part entre la Terre et Mars.

« Oui…, » la réponse timide vint.

« Eh bien… Je suis ton père, Illsyore Deus, et tu es ma fille. Est-ce que tu comprends ? » lui avais-je demandé.

« Oui… Tu es mon père et je suis ta fille. Qui est ma mère ? » demanda-t-elle.

« La femme à l’intérieur de la tente là-bas. Celle qui pleure. Elle s’appelle Shanteya Dowesyl Deus, » lui avais-je dit.

« Ma mère… et ce bébé ? C’est qui, lui ? » demanda-t-elle.

« C’est ton frère jumeau. Tu auras beaucoup de plaisir à jouer ensemble et à grandir comme des enfants, » avais-je dit avec un sourire sur les lèvres.

Je m’étais approché le Donjon jusqu’à ce que je ne sois plus qu’à un pas d’elle.

« Pourquoi maman pleure-t-elle ? » demanda-t-elle innocemment.

« Parce que je suis heureuse… Heureuse de voir que tu es née en bonne santé… Heureuse d’entendre ta voix. » Shanteya lui avait dit à travers ses larmes.

« Elle est heureuse de te rencontrer enfin, ma petite, » avais-je dit à ma fille, puis j’avais soigneusement embrassé le petit cristal. « Nous sommes tous heureux de te rencontrer enfin. »

« Je suis heureuse aussi… père, mère… petit frère, » dit-elle.

Le bonheur que j’avais ressenti à ce moment-là, je ne pouvais pas l’expliquer par de simples mots, mais je savais que je voulais faire tout ce que je pouvais pour les aider à grandir et les laisser être aussi heureux qu’ils le pouvaient. Juste pour ça, j’allais préparer un donjon SPÉCIAL pour quand ma petite fille allait ramener son premier petit ami à la maison. C’était un sentiment avec lequel tous les pères pouvaient compatir.

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.
    Félicitation !!

  2. Merci a vous pour ce chapitre incroyable.
    Sérieusement ?! un donjon spéciale pour son petit amis xD

  3. Wilfried Le Baron

    Merci pour ce chapitre génial <3

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