J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 6 – Chapitre 120

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Chapitre 120 : Histoire Annexe : Famille

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Chapitre 120 : Histoire Annexe : Famille

Partie 1

[Point de vue d’Illsyore]

Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis que la flotte rapiécée de l’Empire de Paramanium avait été renvoyée pour qu’ils puissent panser leurs blessures. Le premier semestre de mon Académie de Magie avait commencé assez bien et tout était paisible en ce moment.

Il n’y avait aucun signe de danger ou d’individus suspects rôdant autour. Bien que j’aie fait savoir à la Guilde des Aventuriers qu’ils pouvaient ouvrir un bureau ici et envoyer des aventuriers dans mon donjon, il semblait qu’il y avait encore quelques problèmes à résoudre.

Tout d’abord, seules mes femmes pouvaient compléter mon donjon en toute sécurité. Puis il y avait eu un problème avec le nombre de monstres, qui était un peu trop élevé, et apparemment les hordes de diablotins amateurs de bottes n’avaient pas impressionné la jolie réceptionniste nekatare.

Je lui avais fait une autre paire de bottes, donc je ne savais pas pourquoi elle était en colère.

Il y avait aussi un problème avec les pièges, qui étaient trop rapides, trop nombreux et trop meurtriers. Tamara s’amusait à jouer avec eux, et ils ne pouvaient certainement pas couper à travers les défenses de Zoreya, alors je les considérais en sécurité. Malheureusement, les grands aventuriers robustes qui étaient venus faire l’essai de mon donjon s’étaient retrouvés avec des coupes de cheveux à l’afro et des sourcils brûlés. Leurs armes étaient pliées comme des accordéons et leurs armures brisées en morceaux avant même d’avoir réussi à franchir la moitié du premier étage sur les dix qui leur étaient disponibles.

Quand je leur avais dit que la difficulté allait augmenter et qu’au deuxième étage il y avait un puzzle avec des pas invisibles au-dessus d’un champ de lave en fusion, ils avaient tous commencé à se plaindre. Il avait été décidé que ce donjon était interdit à quiconque n’était pas un immortel ou au moins un dieu. Ils avaient même mis une pancarte à cet effet !

À mon avis, je croyais qu’ils exagéraient, mais c’était peut-être mon sens de la difficulté qui avait eu de la difficulté à m’adapter.

Au moins cette fois il n’y avait pas de lave au premier étage… c’était au deuxième.

Il avait été décidé que je travaillerais avec les représentants de la guilde pour construire un donjon convenable où divers aventuriers pourraient exploiter leur pouvoir et grandir en niveau. Pour cela, on m’avait proposé les plans des différents étages des donjons les plus visités sur les trois continents.

Leur simplicité était terriblement douloureuse… Dire que certains de ces donjons avaient même créé des « toilettes » pour les aventuriers. C’était quoi, un pique-nique ?

Eh bien, ça n’avait pas d’importance. Si la guilde voulait que ses aventuriers s’aventurent dans quelque chose de beaucoup moins compliqué, cela ne me dérangeait pas de gaspiller de l’espace et du matériel pour cela. Plus d’aventuriers augmenteraient l’économie de l’établissement et m’aideraient aussi à gagner plus d’étudiants. Je devais juste trouver un bon moyen d’empêcher les voyous de tout gâcher. Peut-être que si je leur refusais simplement l’accès au donjon pendant un moment, ils se calmeraient ?

Quant à mes élèves, j’allais m’assurer qu’ils puissent passer par un donjon simple et facile comme celui que j’avais construit à Fellyore, sans l’arsenal anti-Dankyun que j’avais installé plus tard.

En parlant de cela, il était apparu que tout le monde progressait assez bien dans ses études. J’étais responsable des cours de biologie et de physique du monde pour le moment. Savannah s’était occupée de beaucoup d’autres, y compris l’éducation physique, l’écriture et la lecture, l’art, les mathématiques et l’étiquette. Le dernier était en quelque sorte obligatoire parce qu’ils étaient tenus de rencontrer beaucoup de nobles idiots, et les élèves devaient avoir un moyen d’interagir et de les manipuler correctement.

En ce qui concerne ce que mes femmes avaient enseigné, Nanya donnait des cours d’autodéfense et d’exploration de donjons. Ayuseya enseignait la politique et la littérature. Elle avait eu un duel avec Savannah au sujet de ce dernier, et apparemment ma femme draconienne en savait plus sur les écrivains du monde entier qu’elle ne le laissait entendre. Tamara avait donné des cours de cuisine avec Yung Mai.

Bien qu’une seule d’entre elles aurait été assez bonne pour ce poste, Mai avait suggéré qu’il ne serait pas inutile qu’un enseignant montre comment cela se faisait pendant que l’autre vérifiait comment tout le monde progressait et les corrigeait quand c’était nécessaire.

Riveron Sai enseignait l’agriculture avec Rengar Baria, mais ce dernier n’avait jamais quitté les champs. Il y avait également eu une rumeur selon laquelle ils se disputeraient la main de Yung Mai, mais rien n’empêchait la femme de les attraper tous les deux pour elle-même. Il n’y avait aucune loi qui empêchait d’avoir plusieurs épouses ou maris, d’autant plus que j’étais l’exemple parfait d’une personne dans une telle situation.

Lumia Shora aimait absolument enseigner la danse et la musique aux enfants. Ayuseya passait de temps en temps pour donner des cours de violon. Je ne crois pas l’avoir vue si heureuse depuis qu’on avait quitté Paramanium.

Runnar Kalio était le professeur de forge ici à l’académie. Alors que beaucoup pensaient que c’était une classe bizarre comme celles de l’agriculture et de la musique, les jeunes enfants aimaient simplement apprendre de lui et écouter ses blagues.

Ferris Rithhold n’avait pas ce charisme envers ses élèves comme Runnar et Lumia. L’air à l’intérieur de sa classe était toujours raide, et chacun devait obéir à ses instructions à la lettre. En raison de cette façon stricte d’enseigner par opposition à l’insouciance de l’un des deux précédents, Ferris avait fini par être l’un de ces enseignants détestés. Tout le monde voulait sécher ses cours, mais ils savaient que les devoirs seraient insupportables s’ils le faisaient.

D’autre part, j’avais compris pourquoi il y avait une telle différence entre eux. L’alchimie signifiait travailler avec des substances dangereuses. Comme ses élèves n’avaient pas l’habitude de manipuler les bouteilles, ils pouvaient facilement finir par se blesser ou blesser les autres. Ses méthodes d’enseignement strictes avaient été un moyen de les aider à prendre ses leçons au sérieux pour éviter les accidents.

En parlant de ça, Zertan enseignait l’herboristerie et le brassage de potions. Lui et Ferris avaient travaillé sur un programme de cours qui allait permettre à l’Alchimie de compléter les cours de Brassage de Potion, ce qui allait donner un sens à l’Herboristerie. J’avais été très surpris quand ils m’ont proposé cela.

Je suppose que la classe la plus bizarre de toutes était l’étude de la religion faite par Zoreya.

Par curiosité, j’étais allé une fois voir comment elle l’enseignait. Je ne l’ai jamais vue essayer d’enseigner quoi que ce soit de cette manière. Mes leçons habituelles avec elle avaient fini par nous mettre nus tous les deux ou pendant les conversations sur l’oreiller. Je m’étais souvenu de beaucoup de choses grâce à cela, y compris de ses points faibles.

Devant une classe remplie d’élèves curieux et moi, qui ne nous demandions pas du tout si elle portait une culotte sous cette armure, Zoreya avait un comportement calme et expliquait ses leçons d’une voix claire. Le bouclier de Melkuth, qui était son symbole en tant que Grand Apôtre du Dieu de la guerre, était appuyé contre le bureau, face à la classe.

Pendant le cours auquel j’avais assisté, Zoreya m’avait expliqué la différence entre les symboles utilisés par divers dieux. Le symbole de Melkuth était représenté par deux épées courtes identiques croisant des lames en forme de X. Au-dessus d’eux, il y avait une larme et en dessous d’eux, il y avait des vagues faites sur une surface calme de liquide, mais je ne savais pas si c’était du sang ou de l’eau.

Les Dieux de la Justice avaient un marteau en forme de T incliné vers la droite à un angle de 90 degrés. Sur le côté droit de la tête du marteau était suspendue une balance. Le dieu Maragun était représenté par le marteau penché vers la droite, tandis que la déesse Nazra était représentée par le marteau penché vers la gauche, une image miroir de l’autre symbole.

La déesse de la chasse, Artemya, était représentée par un arc avec une flèche chargée. Son symbole était le plus simple à retenir jusqu’à présent.

La déesse de l’enclume, Narcerya, était représentée par le symbole d’un marteau frappant une enclume qui avait un trou juste au milieu. À l’intérieur, le symbole d’une flamme avait été dessiné pour symboliser son pouvoir sur les températures élevées. Narcerya était aussi connue comme la déesse de la métallurgie.

Le dieu de la moisson, Sertan, avait comme symbole trois pailles de grain mûr attachées ensemble avec une corde lâche. Il devait symboliser à la fois le rassemblement des récoltes et celui des matériaux provenant des monstres et des donjons. C’était aussi le seul qui avait changé au fil du temps. Zoreya avait dit que le symbole original était un panier rempli de poissons, ce qui m’avait fait me demander si Sertan avait évolué d’un dieu des mers, mais celui-là était Peotrasky.

Le dernier symbole que ma femme m’avait expliqué pendant son cours était celui qui représentait la déesse de la nature, Martyria. C’était une vigne en boucle avec trois feuilles et une goutte d’eau à son extrémité. J’avais trouvé celui-ci le plus beau de tous.

Profitant de cette occasion, j’avais demandé nonchalamment à Zoreya quel symbole représentait le Dieu Saint des Gros Seins. J’avais reçu le bouclier de Melkuth en réponse. Pour être plus précise, Zoreya en avait fait un projectile mortel qui m’avait à moitié enterré dans le mur. Elle avait fermement déclaré qu’elle ne souhaite pas connaître le symbole d’un dieu aussi pervers, même s’il était l’époux légitime de Narcerya et d’Artemya. Cette dernière partie avait le plus surpris les étudiants, voyant comment les deux déesses avaient été jusqu’à présent déclarées comme célibataires par leurs croyants.

Après m’être retiré du mur et après que Zoreya m’ait donné un baiser sur la joue pour s’excuser d’avoir été un peu dur avec moi, quelqu’un m’avait demandé si le Dieu des Donjons existait ou non.

Ma femme avait ceci à dire. « Un tel dieu n’existe pas, de la même façon qu’il n’y a pas de dieu des humains ou des elfes. »

Je m’étais demandé si une telle chose était vraie. Après tout, le Dieu Saint des Gros Seins était bien réel, mais c’était quelqu’un qui ne voulait pas créer un culte ou une religion en son nom. Le Dieu des Humains ou le Dieu d’El’doraws par exemple aurait pu suivre son exemple.

Comme d’habitude, après la fin de mes cours, je jetais un coup d’œil dans l’île pour m’assurer que tout allait bien. Je vérifiais les monstres que j’appelais et je leur donnais un repas de mana pour les empêcher de chasser des proies.

Après cela, j’allais rendre visite à Shanteya, qui était la seule à ne pas avoir commencé ses cours. Elle était l’enseignante de la classe de furtivité et d’assassinat, qui semblait plutôt suspecte, mais qui avait pour but d’enseigner à mes élèves comment se protéger des ennemis qui utilisaient la furtivité, les poisons et d’autres techniques d’assassinat. C’était surtout un cours d’éducation physique. En plus de cette classe, elle allait également enseigner une classe de femme de chambre et de service, qui allait aider ceux qui avaient l’intention de devenir le majordome ou la servante d’un noble respecté. C’était aussi bien d’apprendre aux enfants à se comporter et à vivre seuls.

La deuxième année allait se concentrer davantage sur les détails mineurs concernant toutes ces classes, tandis que la troisième année serait consacrée au combat, au développement d’un groupe et à l’exploration des donjons. En d’autres termes, j’avais encore trois ans pour trouver comment faire quelque chose qui ne transforme pas mes élèves en poupées de viande brisées.

Après avoir visité Shanteya, je travaillais sur l’un de mes projets pendant environ une heure, puis je retournais au bureau du directeur pour prendre une tasse de thé chaud, ce qui me détendait.

Aujourd’hui était une journée comme les autres, et je pensais que ce serait la même chose jusqu’à ce que Tamara surgisse par la porte d’entrée. Non vraiment, elle avait arraché la porte de ses charnières même si elle avait été enchantée afin de résister au coup de poing puissant d’un Suprême.

« NYA ! NYA NYA NYANYA NYANYA NYA ! » elle cria, les bras en l’air.

« Parle humain ! Je ne comprends pas ce que dit “nya nya” ! » avais-je rétorqué.

« Shanteya ! Perte de ses eaux ! Vite ! Vite ! » dit-elle, puis elle avait commencé à tourner en rond.

« Quoi !?? Quand !? Je dois me dépêcher ! De quoi ai-je besoin ? De l’eau !? Serviettes !? Leviathans !? » avais-je crié en tournant en rond avec Tamara.

J’étais… inquiet.

« Nya ! Je ne sais pas, je ne sais pas ? Peut-être ? Probablement !? Oui !? Pourquoi cours-tu !? » me demanda-t-elle.

« Je ne cours pas ! Tu cours ! » avais-je répondu en criant.

« Nya ~ nous courons tous les deux ! Pourquoi est-ce qu’on court !? » demanda-t-elle.

« On ne court pas ! On panique ! » avais-je rétorqué, puis j’avais attrapé Tamara dans une portée de princesse et je m’étais enfui par la… fenêtre.

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Partie 2

Ouais, j’avais sauté par la fenêtre, qui était fermée, donc elle avait été brisée en morceaux après le contact avec mon armure magique.

J’avais levé la main et j’avais crié. « Colly Tos ! »

Quatre sous-vêtements sexy flottaient au-dessus de ma tête.

Oi! C’est un peu trop stimulant à porter à l’école ! rétorquai-je dans mon esprit.

« ILLSY !! » s’écria Nanya en frappant à la fenêtre.

Ouais, celle-là aussi avait été réduite en miettes !

« Illsy ! Qu’est-ce que tu fais ? » Zoreya avait ouvert la fenêtre normalement, mais ses joues étaient rouge vif en conséquence.

« Qu’y a-t-il, mon cher mari ? » Ayuseya demanda cela avec un sourire calme sur ses lèvres, mais la façon dont elle craquait ses jointures me disait que j’étais en danger mortel.

« Nya ~ c’est venteux ! » la chatte s’était plainte et m’avait léché la joue.

« Pas le temps de se faire frapper ! Shanteya ! Elle perd les eaux ! On se dépêche ! » avais-je crié.

Quand j’avais dit cela, elles avaient toutes dit à la classe d’avoir une journée libre et avaient sauté par la fenêtre. Après avoir atteint ma position, nous nous étions tous précipités vers notre maison, où Shanteya nous attendait. Quand j’étais arrivé, j’avais trouvé Savannah en train de l’aider à se mettre dans le fauteuil roulant que j’avais conçu pour ce moment.

« Ungh... Illsy… le bébé arrive…, » me dit-elle avec une expression douloureuse sur son visage.

Les contractions ont dû commencer ! avais-je pensé.

« Ne t’inquiète pas ! Tout va bien se passer ! » avais-je dit et le premier pas que j’avais fait, j’avais trébuché sur mes propres pieds et j’étais tombé face contre terre.

« Illsy ! Ce n’est pas le moment de faire de la comédie ! » Nanya m’avait grondé.

« Qui fait de la comédie ? » avais-je rétorqué en me levant.

« Dépêchons-nous de t’emmener à la salle du Cœur de Donjon, » dit Zoreya en passant devant moi et en laissant son bouclier reposer sur le mur.

« Nous sommes tous là pour toi, » Ayuseya l’avait réconfortée.

« Oui ! Tout à fait ! » avais-je déclaré.

« Illsy, va t’assurer que la chambre est prête, » Nanya me l’avait demandé.

J’avais hoché la tête et j’étais allé dans la chambre au bout du couloir. Il n’y avait aucune raison de le mettre ailleurs. Une fois le donjon né, nous pouvions déplacer son noyau où nous voulions.

Quand j’étais arrivé, les murs, le sol, tout ressemblait exactement à ce que devait ressembler une vraie salle au Cœur de Donjon, la différence était dans l’écriture sur les murs. Les informations que le jeune Donjon était censé recevoir de ses prédécesseurs étaient toutes là, mais comme j’avais fait cet endroit, je m’étais assuré de faire savoir au Donjon que nous étions sa famille et de ne pas inclure d’ordres suspects qui feraient habituellement du jeune Cœur de Donjon une machine à tuer en masse. Quoi qu’il en soit, j’avais rapidement tout vérifié, y compris les inscriptions de mana sur le sol, qui servaient de balise pour le nouveau-né donjon.

« Tout est bon, » avais-je dit, puis j’avais regardé la tente spéciale que j’avais installée ici.

C’était l’endroit où Shanteya devait accoucher. Il y avait une table confortable adaptée à un tel processus, de l’eau chaude, des serviettes stériles, tout ce à quoi je pouvais penser, y compris une fenêtre à travers laquelle elle pourrait voir le Cœur du Donjon une fois qu’il serait né.

J’avais tout vérifié deux fois et quand j’avais fini, mes femmes avaient amené Shanteya à l’intérieur.

« Est-ce que tout est prêt ? » demanda Nanya.

« Oui ! » avais-je répondu.

Shanteya avait été aidée à s’allonger confortablement sur la table, et tout le monde s’était préparé pour les longues heures qui nous attendaient. J’avais relié une simple chaîne de mana entre le Cœur de Donjon à l’intérieur de son utérus et cette pièce. Je m’étais également assuré d’établir mon propre territoire de donjon pour accepter le propre territoire de donjon de l’enfant. J’avais pu le faire dès que j’en avais senti un se développer en elle.

Après cela, tout ce que j’avais à faire était d’être là et de tenir la main de ma femme bien-aimée.

« Oh, par la miséricorde de tous les dieux, mon armure magique a craqué ! » avais-je crié de douleur.

« Arrête de pleurnicher. De toute façon, tu peux faire repousser ta main ! » répliqua Nanya.

« Argh ! Ça fait encore mal ! » avais-je gémi.

Ma femme était une Super Suprême avec pas moins de 40 000 points de force. Elle pouvait écraser des diamants avec ses mains et transformer des Suprêmes réguliers en bouillie, alors j’avais cru que j’avais le droit de m’inquiéter légèrement du fait que mon armure magique commençait à craquer sous la pression anormale générée par sa prise.

« Illsy, si tu me lâches la main, je te tue ! » Shanteya m’avait menacé.

« Oui, mon amour ! Quoi que tu dises, mon amour ! Tu veux cette main ? Oui, je peux en faire pousser une autre ! Vingt si tu en as besoin ! Ah… ça fait mal, » j’avais tout de suite obéi en essayant de retenir mes larmes.

« Je t’aime aussi, Illsy, » dit-elle avec un doux sourire et s’agrippa plus fort quand la contraction se produisit.

« OH ! MÈRE DE…, » j’avais fermé la bouche et enduré la douleur tout en continuant à entendre les craquements de mon armure magique.

Ce fut probablement le moment le plus intense de toute ma vie… et le plus menaçant aussi. Je ne savais pas qui criait le plus fort, moi ou Shanteya ?

Finalement, après plusieurs heures de dur labeur de la part de mes femmes, la tête du bébé était sortie, puis son corps. C’était un petit garçon. Quand cela s’était produit, j’avais senti un flux puissant de mana venant de l’intérieur du ventre de Shanteya et puis quelque chose avait créé une puissante lumière brillante dans la pièce.

Comme je pouvais facilement reconnaître à la fois la présence et le Territoire de Donjon de mon propre enfant, je m’étais retourné et je l’avais vu flotter là. C’était un cœur de cristal blanc de la taille d’une paume de main.

« AWAAA ! » s’écria le petit garçon après qu’Ayuseya lui ait donné une douce claque sur le derrière.

« C’est un petit garçon, » dit-elle à Shanteya.

Elle avait été affaiblie par l’effort qu’elle avait dû fournir pendant l’accouchement, mais avec un sourire doux, elle avait dit. « Je veux le tenir dans mes bras… »

« Laisse-moi juste le nettoyer, » dit Ayuseya en prenant une serviette.

Pendant ce temps, Zoreya avait aidé Shanteya en l’essuyant du sang et du liquide amniotique. Elle n’avait pas oublié de jeter un sort de guérison sur son corps pour l’aider à se régénérer plus rapidement.

Nanya s’était approchée de moi et m’avait vu là, stupéfait.

« Illsy, contrairement au petit garçon qui est un demi-donjon, l’enfant là-bas est à 100 % donjon. Tu dois lui parler, » me dit-elle. Puis elle me poussa doucement le dos.

J’étais un peu dépassé par tout ça. Je voulais aussi tenir le petit garçon, mais il fallait aussi tenir cet enfant Donjon.

C’était étrange, mais en m’approchant de lui, je pouvais dire qu’il était de moi.

« Bonjour…, » une petite voix sortit du petit cristal blanc.

Shanteya avait été surprise et les larmes s’étaient accumulées dans le coin de ses yeux.

« Sa voix… son premier mot…, » dit-elle.

Oui, le Cœur du Donjon ici présent était une « elle » et non un « il », bien qu’une fois qu’elle aurait grandi, ce genre de chose n’aurait plus autant d’importance.

« Bonjour. Peux-tu nous voir ? Tu nous entends ? » avais-je demandé comme si je parlais avec une navette spatiale située quelque part entre la Terre et Mars.

« Oui…, » la réponse timide vint.

« Eh bien… Je suis ton père, Illsyore Deus, et tu es ma fille. Est-ce que tu comprends ? » lui avais-je demandé.

« Oui… Tu es mon père et je suis ta fille. Qui est ma mère ? » demanda-t-elle.

« La femme à l’intérieur de la tente là-bas. Celle qui pleure. Elle s’appelle Shanteya Dowesyl Deus, » lui avais-je dit.

« Ma mère… et ce bébé ? C’est qui, lui ? » demanda-t-elle.

« C’est ton frère jumeau. Tu auras beaucoup de plaisir à jouer ensemble et à grandir comme des enfants, » avais-je dit avec un sourire sur les lèvres.

Je m’étais approché le Donjon jusqu’à ce que je ne sois plus qu’à un pas d’elle.

« Pourquoi maman pleure-t-elle ? » demanda-t-elle innocemment.

« Parce que je suis heureuse… Heureuse de voir que tu es née en bonne santé… Heureuse d’entendre ta voix. » Shanteya lui avait dit à travers ses larmes.

« Elle est heureuse de te rencontrer enfin, ma petite, » avais-je dit à ma fille, puis j’avais soigneusement embrassé le petit cristal. « Nous sommes tous heureux de te rencontrer enfin. »

« Je suis heureuse aussi… père, mère… petit frère, » dit-elle.

Le bonheur que j’avais ressenti à ce moment-là, je ne pouvais pas l’expliquer par de simples mots, mais je savais que je voulais faire tout ce que je pouvais pour les aider à grandir et les laisser être aussi heureux qu’ils le pouvaient. Juste pour ça, j’allais préparer un donjon SPÉCIAL pour quand ma petite fille allait ramener son premier petit ami à la maison. C’était un sentiment avec lequel tous les pères pouvaient compatir.

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