J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 4 – Chapitre 50 – Partie 1

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Chapitre 50 : Ici Minou Minou !

Partie 1

Nous avions quitté en toute hâte le donjon de Mehalom. Tous les monstres avaient commencé à agir violemment dès que le Territoire de Donjon avait disparu. Je ne me souvenais plus de la manière dont il avait été détruit, mais vu comment je m’étais réveillé après l’attaque du Grand Prêtre des Mages Noirs, il était fort possible que ce soit entièrement ma faute.

Ce qui m’inquiétait maintenant, c’était la santé de notre petite survivante. Elle respirait à peine, et les blessures infligées par les mages m’avaient laissé un goût amer dans la bouche. J’étais heureux qu’ils aient été effacés de la face de ce monde, mais d’une certaine façon, je me sentais coupable de l’avoir trouvée ainsi.

Si on avait été plus rapides... Si on était parti hier ? m’étais-je demandé ce que j’aurais pu faire exactement pour sauver plus que cette enfant.

Les autres personnes s’étaient transformées en zombies après avoir été sacrifiées à leur Seigneur noir, alors que d’autres n’avaient pas eu cette chance. Ce qu’on m’avait montré aujourd’hui n’était qu’une partie du monde que je n’avais jamais voulu voir. En ces temps médiévaux, il y avait ceux qui prenaient plaisir à quelque chose comme ceci, et d’autres qui avaient des vues tellement tordu du monde qu’un acte de bonté était vu pire que la peste.

En effet, ce n’était pas le vrai visage de ce monde, mais c’était une partie de celui-ci, une partie dégoûtante et misérable qu’il fallait faire disparaître d’une façon ou d’une autre. Je ne pouvais pas parler au nom de tous les royaumes et de toutes les espèces, mais au moins là où j’allais faire mon académie et là où j’allais vivre, je n’allais pas laisser une telle chose arriver.

Pendant que j’y réfléchissais, j’avais commencé à me demander si ce n’était pas la bonne chose à faire que de traquer tous ces soi-disant monstres, ces fléaux de la société. L’idée de les tuer lentement et de faire savoir que ceux qui commettraient de tels actes souffriraient de la même façon me faisait sourire de l’intérieur.

Non ! Ce n’est pas moi..., j’avais secoué la tête et frotté un peu mon front.

« Est-ce que ça va ? » demanda Nanya.

« Oui..., » lui répondis-je en lui montrant un sourire.

J’avais concentré mon esprit sur d’autres choses, mais quelque part au fond de moi, le désir et les pensées de traquer ces personnes s’attardait comme un monstre insatiable suppliant et voulant étancher ma soif de sang. Cela m’avait fait penser que c’était une bonne chose, mais je n’avais pas pu m’empêcher de penser que c’était mal.

« Nous sommes assez loin maintenant... Devrions-nous nous arrêter ? » demanda Ayuseya, me tirant hors de mes pensées profondes et sombres.

J’avais alors dit : « Oui..., » puis j’avais regardé derrière moi.

Nous avions parcouru une bonne distance. C’était peut-être cinq kilomètres voir même plus ?

En regardant l’enfant dans les bras de Shanteya, j’avais su d’un seul regard qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre, mais une fois que j’aurais commencé le traitement, elle récupérerait immédiatement.

« Nanya, je suppose que tu n’as pas une sorte de potion de guérison instantanée ? » avais-je demandé à la démone.

« Non, » elle avait secoué la tête, et j’avais soupiré.

Faire d’elle mon esclave juste pour la guérir aurait été inutile puisque mes compétences ne fonctionnaient pas comme avant, quand les Ténèbres s’occupaient de tout. En ce moment, j’étais responsable de chaque détail de chaque sort. Donc ce que je pouvais à l’intérieur de mon esprit intérieur, je pouvais pour ainsi dire le faire aussi à l’extérieur, moins la partie liée à la fabrication des objets.

« Pose-la là-bas, » avais-je dit à Shanteya en montrant du doigt une zone herbeuse.

L’El’Doraw hocha la tête et le fit avec douceur. En sentant qu’elle était à nouveau seule, la petite enfant avait poussé un doux miaou et avait un peu frissonné.

J’avais étendu mon territoire du donjon et je m’étais assis à côté d’elle. La première chose que j’avais faite avait été d’absorber ses menottes noires, mais je n’avais pas gardé ces choses flippantes en moi, je les avais immédiatement sorties de là. Heureusement, elle n’avait pas d’objet d’enchantement [Pas de Vol] sur elle, mais ces choses étaient assez rares, et seuls ceux qui avaient quelque chose à voler en avaient sur eux.

En utilisant mon mana, j’avais commencé le fastidieux processus pour fermer ses blessures et guérir toutes les autres blessures qu’elle aurait pu avoir. Après avoir créé mon corps, j’avais acquis la capacité de modéliser un corps biologique en utilisant seulement le flux d’énergie magique. C’était délicat mais tant que les autres ne s’opposaient pas à moi de quelque façon que ce soit, je pouvais facilement faire de nombreuses opérations compliquées. En d’autres termes, j’étais devenu un vrai médecin. La seule chose qui me manquait était mon diplôme pour certifier que j’avais passé des centaines d’années à analyser et à apprendre l’anatomie de diverses espèces sensibles.

Avec un toucher habile, les aiguilles de mana créées du bout de mes doigts avaient refermé toutes les plaies ouvertes sur son corps, ne laissant aucune cicatrice. Ce n’était pas difficile tant que vous réalisiez que dès que vous rapprochiez suffisamment les tissus blessés, les cellules se liaient automatiquement les unes aux autres. Bien sûr, leur redonner de l’énergie et leur donner un coup de pouce les aide dans le processus. En général, la seule chose dont je devais m’inquiéter était l’enlèvement de la première couche de cellules mortes autour de la plaie. Mes aiguilles avaient fondamentalement fait tout cela, puis la guérison naturelle du corps se mettait en mouvement. Ce processus était compliqué, mais il consommait beaucoup moins d’énergie que d’essayer de reconstruire toutes les cellules, tissus, et tout ce qui lui manquait.

Une fois que j’en avais fini avec ça, j’avais scanné ses entrailles pour m’assurer qu’il n’y avait pas non plus d’organes blessés. J’avais trouvé trois côtes cassées et un dommage au foie. En voyant ça, j’avais réalisé que cette fille n’avait littéralement plus que quelques heures à vivre. J’avais rapidement guéri le foie, puis j’avais réparé les côtes cassées. Il lui manquait aussi trois dents sur sa mâchoire inférieure. Alors, j’avais déclenché le fait de les faire repoussé à l’intérieur de sa mâchoire et j’avais accéléré tout ça avec un peu de magie. En deux ou trois jours, les dents tombées seraient remplacées par des dents neuves.

Le chaton était complètement guéri, mais elle avait besoin d’un bon bain. Sa fourrure était littéralement trempée de son propre sang, ses vêtements s’accrochaient à elle à cause de la poussière et de la crasse. En voyant cela, j’avais insufflé un peu de mana afin d’accélérer un peu la production de son sang dans ses os. En une heure environ, elle en récupérerait la plus grande partie. Pour l’instant, sa respiration et son rythme cardiaque étaient stables, et il n’y avait aucune autre anomalie dans son corps. Avec un petit soupir qui s’échappait de mes lèvres, je m’étais penché vers l’arrière et j’avais regardé vers ma droite.

Ayuseya n’était pas si loin de moi. Depuis le moment où j’avais commencé l’opération jusqu’à ce que je finisse, la draconienne m’avait regardé avec de grands yeux emplis de curiosité. La douceur avec laquelle je bougeais et le talent dont je faisais preuve pour réparer les corps organiques l’avaient surprise. Pour moi, ce n’était pas grand-chose, mais pour elle, ce n’était probablement pas différent d’un miracle.

« Quelque chose ne va pas ? » lui avais-je demandé après un moment.

« Ah ? Rien..., » elle baissa les yeux timidement.

Qu’est-ce qu’elle a ? m’étais-je demandé en penchant la tête vers ma gauche.

« As-tu fini ? » demanda Nanya.

En me retournant, j’avais vu la démone debout juste derrière moi, tandis que Shanteya n’était nulle part dans mon champ de vision.

« Oui. Je dois dire, je suis surpris que tu aies utilisé ton épée, » lui avais-je dit.

« J’espérais pouvoir la casser, mais pas de chance, » elle soupira et secoua la tête.

« Bref, où est Shanteya ? » avais-je demandé.

« Là-bas, elle cherche de la nourriture, » répondit-elle en montrant la forêt à ma droite.

En regardant dans cette direction, j’avais hoché la tête, puis j’avais regardé la démone.

« Combien de temps s’est-il écoulé depuis notre arrivée ? » lui avais-je demandé.

« Assez longtemps... c’est presque le coucher du soleil. Peux-tu vérifier s’il y a une source à proximité ? Je crois que le chat a besoin d’un bain, » m’avait-elle dit en montrant le chaton du doigt.

J’avais hoché la tête en réponse, puis j’avais fermé les yeux.

En sortant de mon corps, je m’étais envolé dans le ciel et j’en avais cherché une. Devant mes yeux, il y avait une forêt verte sans fin avec de grands arbres, à ma gauche, je pouvais voir les pointes d’une montagne et derrière moi une longue bande de sable doré. C’était là que se trouvait le désert, mais même quand j’essayais de me concentrer dans cette direction, je ne pouvais pas repérer la ville de Petro. Elle était peut-être trop bien cachée derrière les grands arbres.

Cela dit, il n’y avait absolument aucun moyen pour moi de trouver une rivière ou un ruisseau comme celui-ci, alors j’avais soupiré et prolongé mon Territoire de Donjon sur quelques kilomètres. J’étais sûr d’y trouver quelque chose si je cherchais avec diligence. Ma forme actuelle m’avait permis de m’envoler dans le ciel sans m’inquiéter de la résistance au vent. Tant que j’étais dans mon donjon, je pouvais voler sans fin.

Pourtant, la forêt étant si dense, je ne pouvais pas me promener sans but, alors j’avais cherché la route que nous essayions d’éviter depuis que nous avions quitté Petro. Il y avait aussi le truc à propos de l’embuscade de la Tête de Godet, mais jusqu’ici, il n’y avait aucun signe de lui. Il était probablement loin derrière nous ou avait peut-être abandonné complètement l’idée de nous voler ? Quoi qu’il en soit, s’il se montrait, je lui présenterais mon bon vieux laser.

Suivre la route s’était avéré être une bonne idée. Les humains avaient naturellement l’habitude de ne pas s’éloigner trop loin d’une source stable d’eau. Les longues routes avaient généralement des formes étranges parce qu’elles voulaient soit éviter les zones dangereuses, soit être près d’une rivière. J’avais donc réussi à en trouver une source d’eau, mais elle se trouvait à environ 3 km de notre emplacement actuel. Ce n’était pas loin, d’autant plus que nous étions assez rapides avec nos pieds.

Avec un sourire sur les lèvres, j’étais retourné à mon corps et j’avais annoncé la bonne nouvelle à tout le monde. Shanteya avait ramassé l’enfant nekatar, et j’avais ouvert la voie. Bien sûr, je n’avais pas oublié de retirer mon Territoire de Donjon jusqu’à ce que ce ne soit plus qu’une petite tache dans mon corps.

« Bon travail pour trouver ça, Illsy, mais tu sais, tu aurais pu nous faire une source d’eau juste là, à cet endroit, » Nanya me l’avait dit en souriant et en me tapotant doucement l’épaule une fois que nous avions atteint la rive de la rivière.

En la regardant et en laissant mon cerveau sur le mode réflexion pendant quelques secondes, j’avais réalisé qu’elle avait raison. Au lieu de le trouver, j’aurais pu le faire sur place en absorbant quelques mètres carrés et en remplissant le trou d’eau.

C’était juste une option, alors j’avais haussé les épaules avec indifférence.

« Nous allons aller laver la petite, » déclara Shanteya, et Ayuseya l’avait suivie.

J’étais resté sur place avec Nanya.

Pour m’occuper, j’avais trouvé un gros rocher et j’y avais posé mon derrière fatigué. La démone en avait profité pour attraper quelques poissons, mais avec sa vitesse, je ne pouvais que me sentir triste pour les petites créatures. Ils n’avaient aucun moyen de lui échapper.

Pendant que nous étions là, un ours était passé dans le coin et nous avait vus. J’avais plissé mes sourcils vers lui, tandis que la bête se levait sur ses pattes arrières. En le voyant, Nanya lui avait jeté un gros poisson. L’ours l’avait attrapé comme un chien et était retourné dans la forêt.

Environ une demi-heure plus tard, les deux femmes étaient revenues. Elles étaient toutes les deux trempées et la chatte était bien éveillée, complètement trempée et reniflant partout.

« Que s’est-il passé ? » leur avais-je demandé.

Ayuseya soupira en regardant derrière elle le chaton tremblant. « Les nekatars et l’eau ne font pas bon ménage. »

« Au moins, elle est propre maintenant, » j’avais souri et sauté du rocher, atterrissant sur le rivage, juste à côté d’elles.

« Oui, mais..., » Shanteya regarda le chaton avec un regard triste dans ses yeux. « Il y a quelque chose que vous devriez voir..., » m’avait-elle dit.

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. merci pour cette première partie^^. hâte de lire la suite^^.

  4. amateur_d_aeroplanes

    Attention au côté obscur de la Force…

  5. Merci pour le chapitre!

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