Infinite Stratos – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 7

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Chapitre 2 : La bataille pour le représentant de classe !

Partie 7

Son unité IS bleu clair avait été nommée Larmes Bleues. Il possédait quatre ailettes blindées visuellement tape-à-l’œil sur le dos. En tant qu’unité, elle semblait noble, semblable à un chevalier royal. Elle portait un seul fusil de plus de deux mètres : un fusil laser de calibre 67 appelé Starlight Mk. III. À l’origine, l’IS était conçu en pensant à l’espace, donc la lévitation faisait partie de sa conception. Et en raison de la lévitation, l’utilisation de grandes armes difficiles à manier n’était pas rare.

L’arène avait un diamètre de 200 mètres. L’unité avait estimé qu’un tir me frapperait 0,4 seconde après le tir. La cloche signalant le début de la bataille avait déjà sonné, donc elle aurait pu tirer à tout moment.

« Je vais vous donner une dernière chance, » déclara Cécilia.

Elle avait une main sur la hanche, l’autre pointait sur moi. L’arme était dans sa main gauche et elle était toujours pointée vers le sol.

« Dernière chance pour quoi ? » demandai-je.

« Cette bataille est courue d’avance. Si vous ne voulez pas ramper dans la poussière à la fin, je vais vous laisser partir si vous vous excusez ! » déclara-t-elle, affichant le plus large sourire possible.

[AVERTISSEMENT : L’ENNEMI A DÉSENGAGÉ LA SÉCURITÉ DES ARMES. VERROUILLAGE YEUX GAUCHE DÉTECTÉ.]

Je pouvais instantanément traiter l’information que l’IS me donnait, mais tellement de choses s’étaient immédiatement répandues dans mon cerveau que c’en était presque écrasant.

« N’agissez pas comme s’il y avait même un choix possible ! » criai-je.

« Vraiment ? Quel dommage ! Eh bien, dans ce cas..., » commença Cécilia.

[AVERTISSEMENT : L’ENNEMI A ENGAGÉ LE MODE TIR. DÉCLENCHEUR ACTIVÉ ET CHARGE D’ÉNERGIE DÉTECTÉE.]

« Adieu ! »

*Wa—shiiing !*

Le son de son tir perçant dans les airs se fit entendre. Immédiatement après ça, un éclair brillant avait parcouru la distance jusqu’à moi.

« WÔW ! »

La défense automatique de Byakushiki m’avait apparemment protégé. J’avais été capable d’éviter un tir direct, mais le coup de feu avait arraché une partie de mon armure d’épaule gauche qui était encore en train d’être recalculée. Le bourdonnement sonore retardé avait fait claquer mon bras gauche et l’unité IS m’avait transmis un éclair de douleur. Le système de contrôle automatique de l’altitude de l’IS avait envoyé tant de forces G que cela m’avait fait étourdi, mais elles m’avaient empêché de m’évanouir. Cette secousse constante m’avait retourné l’estomac.

[BARRIÈRE PÉNÉTRÉE : 46 POINTS. ÉNERGIE BOUCLIER RESTANTE : 521. DÉGÂTS AU CADRE : MINIMAL.]

Merde, je ne suis pas en harmonie avec Byakushiki.

Généralement, les batailles d’IS étaient terminées une fois que l’énergie du bouclier d’un côté avait été drainée jusqu’à zéro. Cependant, si une attaque avait pénétré la barrière de bouclier, elle pourrait endommager la charpente même. Ce n’était pas lié à la charge de boucliers restants, mais les dégâts physiques infligés à la structure affectaient généralement le combat d’une manière ou d’une autre.

En passant, toutes les unités IS étaient équipées d’un système de « défense absolue » qui empêchait la mort du pilote. Même en prenant des quantités extrêmes de dégâts, cela allait seulement vider le bouclier, du moins, c’était ce que le manuel disait, mais je ne savais pas si c’était vrai. Mon armure d’épaule avait été arrachée parce que l’IS avait décidé que ce n’était pas essentiel à ma survie, et donc le système de défense absolue n’avait pas été activé.

« Maintenant, dansez ! Dansez une valse avec moi, Cécilia Alcott, et Larme Bleu ! » déclara-t-elle.

Un autre tir, puis un autre, et encore un autre. Ils étaient tombés sur moi telle une pluie. Tous les tirs étaient un travail de précision, et le simple fait de tenir face à ça ne durerait que si longtemps. Byakushiki m’avait bombardé de bips, m’avertissant du fait que mon bouclier était en train d’être réduit en charpie.

« N’ai-je pas une arme !? » avais-je crié.

Byakushiki avait immédiatement affiché la liste de mon équipement actuellement installé sur l’unité.

Une liste ? Non, c’est...

« Il n’y a qu’une seule chose ? » murmurai-je.

Tout ce que l’unité m’avait affiché était une « lame de combat rapproché ».

Mon Dieu ! Es-tu sérieux !?

« Peu importe, je vais la prendre ! » murmurai-je.

Alors que je pensais que c’était mieux que de combattre les mains vides, j’avais demandé à ce que la « lame de combat rapproché » apparaisse dans mes mains.

[NOM RÉEL NON CONFIGURÉ.]

*T—ching !*

« Combattre une unité de portée moyenne comme la mienne avec des armes de combat rapproché est le comble de la folie ! » déclara Cécilia, puis elle attaqua immédiatement après ça.

J’avais été capable d’esquiver son tir, mais réduire l’écart de 27 mètres entre nous était une tout autre histoire. Je pourrais aussi bien avoir été de l’autre côté de la planète que cela ne changerait pas grand-chose. Mais...

« Je dois essayer... ! »

Je ne pouvais pas me permettre de me retirer maintenant, la bataille ne faisait que commencer.

 

◇◇◇

 

« 27 minutes. Je suis étonné que vous ayez tenu si longtemps. C’est impressionnant en soi, » déclara Cécilia.

« M... merci..., » répondis-je.

Mon bouclier était à 67, et la structure avait pris des dégâts considérables. Je pouvais encore me battre et utiliser mon épée, mais c’était vraiment réduit.

« Vous êtes le premier qui avez réussi à tenir si longtemps dans leur rencontre initiale avec mes “Larmes Bleus”, » déclara Cécilia.

Cécilia tapota les quatre armes autonomes qui flottaient autour d’elle, comme si quelqu’un tapotait un chien ramenant un frisbee. Les quatre ailettes sur son dos pouvaient se séparer et tirer un laser BT à courte portée, et étaient apparemment aussi à l’origine du nom de « Larmes Bleues ». Plus précisément, les canons flottants avaient été appelés « Larmes Bleues », et donc la structure de l’IS qui les portait au combat avait aussi pris ce nom. Cécilia en avait beaucoup parlé au cours des 27 dernières minutes, même quand personne n’écoutait (merci pour la conférence !)

« Eh bien, que le rideau se lève sur la finale ! » Cécilia se moqua de moi en tendant le bras droit.

Les « Larmes Bleues », ou« trucs » comme je les appelais, s’étaient immédiatement éloignés et m’avaient encerclé, ayant reçu leur ordre.

« Ngh...! »

Les différentes larmes au-dessus et en dessous de moi avaient commencé à briller et avaient tiré leurs lasers. En même temps que cela se faisait, Cécilia avait tiré sur moi et j’avais esquivé ou bloqué les tirs de justesse. C’était comme ça que ça se passait depuis un moment.

« Je vais vous tirer sur la jambe gauche ! » annonça-t-elle.

Non ! J’avais déjà perdu mon armure là-bas, un coup de plus allait déclencher le système de Défense Absolue.

L’utilisation de cette énergie aurait consommé toute ma charge de bouclier, ce qui signifiait que je perdrais automatiquement. D’accord, il était temps pour prendre des mesures désespérées.

« HAAAAAAAAAH! »

Avec un fort rugissement et un éclair aigu, j’avais poussé l’unité IS à sa limite et j’avais frappé vers la tête de Cécilia. L’impact lui avait fait perdre son objectif et elle avait fait manquer son tir final.

« Quoi... !? Beau mouvement, mais tout cela n’aura été que vain ! » répliqua Cécilia.

Cécilia recula et elle déplaça sa main gauche. Les larmes qui flottaient avaient immédiatement commencé à voler vers moi.

Je vois, c’est comme ça qu’ils fonctionnent.

J’avais volé à travers le barrage de lasers et frappé l’une d’elles. Mon épée avait traversé le métal dur, une sensation de résistance fut transmise à ma main. Un éclair bleu s’était arqué autour de la coupure, et après un moment, la larme avait explosé.

« Quoi !? » s’écria Cécilia.

J’avais frappé avec mon épée vers une Cécilia choquée.

« Tch...! »

Cécilia s’éloigna de mon coup et déplaça à nouveau son bras. La Larme No. 2 et No. 3 était venue vers moi en volant.

« Vos armes ne bougent pas à moins que vous ne donniez chaque fois des ordres ! Et qui plus est..., » commençai-je.

J’avais prédit les mouvements des larmes et j’avais tranché le propulseur de la larme No. 2.

« Pendant que vous donnez des ordres, vous ne pouvez pas attaquer ! Il faut toute votre attention pour les contrôler, n’est-ce pas !? » demandai-je.

« ... ! »

Les yeux de Cécilia tremblaient. Dans le mille !

Il ne restait plus que deux larmes. Je pouvais facilement prédire leurs mouvements. Elles s’étaient toujours positionnées de telle sorte que mes réactions seraient retardées. L’IS et sa capacité visuelle à grande échelle étaient parfaits. Cependant, j’étais encore un humain, et je ne pouvais pas traiter les choses en dehors de mon champ de vision physique comme étant intuitif. Il m’avait donc fallu quelques millisecondes de plus pour comprendre l’information que l’IS fournissait directement à mon cerveau.

Cécilia comptait là-dessus.

D’un autre côté, cela signifiait que je pouvais forcer mon attention dans des endroits spécifiques. La logique était simple : abuser du fait que les larmes bougeraient selon mes propres mouvements. Dans cet esprit, je serais un pas vers l’avant, au lieu d’un pas vers l’arrière.

Je peux le faire. Je dois juste me concentrer.

Je serrai ma main droite autour de la poignée de mon épée, mon temps passé à m’entraîner avec Houki envahissant mon esprit. La concentration était à la fois l’art et la base du combat à l’épée. Ma capacité en tant que combattant avait peut-être émoussé, mais elle n’avait pas encore totalement disparut. J’avais l’impression que les mouvements de mon IS devenaient plus légers, plus rapides. Je m’attendais à ce que mon unité perde de sa manœuvrabilité en raison de dommages à sa structure, mais la réactivité était en réalité bien meilleure qu’elle ne l’avait été auparavant.

J’ai juste besoin de trouver de moyen de réduire à zéro la distance, et tout sera fini.

L’unité de Cécilia était, comme elle l’avait décrit elle-même, une unité de moyenne portée. Son gros fusil ne serait pas très utile en combat rapproché, et en un coup d’œil, il ne semblait pas qu’elle disposait d’un équipement approprié pour le corps à corps. Peut-être que tout son équipement de combat rapproché était en attente, mais elle devait encore passer du temps pour le sortir. Le chemin de la victoire avait été mis à nu.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chap ^^

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