Infinite Stratos – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 5

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Chapitre 2 : La bataille pour le représentant de classe !

Partie 5

Peut-être que j’y suis allée un peu trop fort ?

Je ne pouvais pas enlever ces pensées de mon esprit. Je venais de pouvoir retrouver mon ami d’enfance que je n’avais pas vu depuis six ans. Quand je l’avais regardé, une partie de lui semblait être identique de quand il était un enfant, et une autre partie avait changé avec l’âge. Et dès que je l’avais revu, il avait fait battre mon cœur si vite.

N-Non, ce que j’ai dit était correct. Il s’est laissé aller. Il est clair qu’il n’a pas tenu une épée depuis plus d’un an, sinon je ne l’aurais pas vaincu si facilement.

« ... »

Ichika avait été très fort il y a six ans, et il était toujours aussi sympa.

Je veux dire par là, eh bien... Il avait l’air cool quand il l’a fait...

Ichika avait beaucoup mûri depuis lors. En tant qu’enfant, il était plutôt sale gosse, mais maintenant il semblait beaucoup plus... viril. Et pourtant, il s’était laissé aller. Il devrait avoir honte de perdre si facilement ! Bon sang ! La simple pensée de cette bataille était bouleversante.

Que lui était-il arrivé ? Il était super fort dans le kendo avant ça. Avait-il simplement abandonné ? Ce n’est pas ce qu’un vrai homme devait faire ! On disait que si vous arrêtez de pratiquer pendant trois jours, vous perdiez une semaine d’entraînement — ce qui décrivait parfaitement Ichika. Ce n’était pas seulement une mauvaise technique, son exécution et sa conscience de la situation s’étaient détériorées. Ce retour à la normale allait prendre du temps. Après tout, tout cela était venu à la suite de nombreuses heures de formation. En plus, c’était difficile à gagner et facile à perdre.

Mais il a aussi...

J’avais retiré la serviette entourant mes cheveux et je les avais touchés. Mes cheveux étaient si longs maintenant qu’ils atteignaient presque ma taille même quand ils étaient attachés. J’étais étonnée qu’il m’ait quand même reconnue.

Six ans...

À cette époque, nous n’avions que neuf ans. Nos corps et nos visages avaient changé et grandi, mais j’étais sûre qu’il m’avait reconnue avant même que nous nous soyons présentés.

« Hehe... »

D’une certaine manière, cela m’avait rendue très heureuse. J’avais seulement pu reconnaître Ichika parce que je voyais son nom dans les nouvelles avec sa photo à côté, car sans cela, pour le dire franchement, je n’aurais pas pu dire que c’était lui. Il était devenu si viril !

En fait, on pouvait parfaitement dire qu’il semblait... être un bel homme, maintenant.

J’avais presque laissé tomber ma tasse de thé en raison de la stupeur quand je l’avais vu pour la première fois dans les nouvelles. Ichika avait dit qu’il avait lu que j’avais gagné le tournoi national de kendo dans les journaux, mais il n’y avait probablement pas de photo dans ce genre de rubrique. Pourtant, il avait dit qu’il m’avait immédiatement reconnue. Cela m’avait fait aussi plaisir.

C’est une bonne chose que je n’ai pas changée ma coiffure...

Je l’avais gardée tout ce temps avec l’espoir qu’un jour, il me verrait et le reconnaîtrait.

Mais maintenant, c’est si inconfortable par rapport à l’époque où nous étions des enfants. À notre âge, les garçons et les filles commenceraient à...

« Ahhh... !? »

Je ne pouvais pas vraiment mettre le doigt dessus, mais mon reflet semblait beaucoup plus brillant que la normale, presque comme une personne différente.

« ... »

Mais tout cela n’avait pas de sens. J’étais toujours la même, mais finalement, on ne dirait pas. Peu importe. Ce n’était pas le moment de s’inquiéter de telles choses, quand il y avait des problèmes plus importants à portée de main. Le temps était compté.

Je je dois l’entraîner à partir de demain après l’école. J’ai besoin qu’il soit au moins avec un niveau moyen en maîtrise à l’épée.

Tout le reste aurait été une disgrâce. Cela serait vraiment inacceptable ! J’avais croisé les bras et j’avais incliné la tête vers mon reflet.

En outre... en faisant ça, Ichika et moi serions seuls ensemble et...

« Non ! C-Ce n’est pas ce dont il s’agit ! »

C’est vrai. Il n’y a absolument aucune arrière-pensée, absolument aucune. Je suis pure. Je ne fais que déplorer le manque de compétences d’un camarade de classe. Et parce qu’il est mon camarade, je dois m’occuper de lui. Il n’y a rien d’étrange à ce sujet !

« Tout cela est légitime ! LÉ-GI-TI-ME ! »

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