Infinite Stratos – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 3

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Chapitre 2 : La bataille pour le représentant de classe !

Partie 3

« Je suis soulagée. J’espérais que vous n’essaieriez pas de me battre dans une unité d’entraînement, » déclara Cécilia.

Fascinante, cette Cécilia.

Pendant la pause, elle était venue me parler, les mains sur les hanches. Elle devait vraiment aimer cette pose. Ce n’était pas que je me souciais vraiment.

« Eh bien, c’est déjà un peu mieux, mais ce n’est toujours pas correct, » continua Cécilia.

« Pourquoi ? » demandai-je.

« Oh, vous, le mouton ignorant. Très bien, je vais l’enseigner au bas peuple : moi, Cécilia Alcott, je suis la cadette nationale de Grande-Bretagne. À présent, j’ai déjà ma propre unité et cela depuis longtemps ! »

« Euh-Hmm. »

« Êtes-vous en train de vous moquer de moi !? » s’écria Cécilia.

« Non. Je sais que c’est incroyable. C’est juste que je n’ai pas la bonne échelle des valeurs pour ce qui est vraiment incroyable, » déclarai-je.

« C’est exactement pour ça que je dis que vous vous moquez de moi ! » cria-t-elle.

*Bam !* elle avait fait cogner ses mains sur ma table, faisant glisser mes notes.

« Bon — pour réitérer notre leçon de tout à l’heure : il y a 467 unités IS dans le monde. Les quelques personnes qui ont leurs propres unités sont l’élite de l’élite parmi les six milliards d’humains vivants, » déclara-t-elle.

« V-Vraiment... ? » demandai-je.

« Oui, » répondit Cécilia.

« Y a-t-il vraiment six milliards de personnes dans le monde ? » demandai-je.

« Ce n’est pas la partie importante de l’histoire ! » cria-t-elle à nouveau.

*Bam ! * Cette stupide fille avait à nouveau frappé, faisant tomber mon manuel.

« C’est assez ! Arrêtez de vous moquer de moi ! » cria-t-elle.

« Mais je ne le fais pas, » répondis-je.

« Alors pourquoi votre voix semble si inexpressive ? » demanda-t-elle.

Mon Dieu. Pourquoi, en effet ?

« Qu’en penses-tu, Houki ? » demandai-je.

Elle m’avait jeté un coup d’œil. Il lui avait fallu 0,8 seconde pour me communiquer qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec moi.

« En parlant de ça, vous êtes la sœur du Professeur Shinonono, n’est-ce pas ? » demanda Cécilia.

Houki regarda Cécilia, qui avait changé le poids de son attaque vers elle.

« Et si c’est bien le cas ? » demanda Houki.

Ne sois pas trop hostile, Houki.

Son regard était si menaçant que Cécilia ne put s’empêcher de reculer. Franchement, Houki serait parfaite pour un gangster.

« Hmm... Je veux que vous vous rappeliez que c’est moi, Cécilia Alcott, qui est la plus capable d’être la représentante de classe ! » déclara Cécilia.

Cécilia replaça ses cheveux par-dessus son épaule, puis se retourna gracieusement, et quitta les lieux. Ses gestes semblaient toujours très impressionnants. Peut-être qu’elle avait été un top modèle pendant un moment ?

***

« Houki, » dis-je.

« ... »

« Shinonono, allons déjeuner, » dis-je en changeant ma manière de m’adresser à elle.

Il était important de remonter le moral de tes amis. Houki avait l’air un peu bizarre depuis ce qui s’était passé plus tôt, et je ne pouvais pas oublier ce fait.

« Quelqu’un d’autre veut venir avec nous ? » demandai-je. J’avais lancé l’appât dans l’océan.

« Moi, moi, moi ! »

« Je viendrai ! Attendez-moi ! »

« J’ai fait une boîte à lunch, mais je viendrai aussi ! »

Beaucoup de poissons semblaient avoir mordu. Je voulais que nous nous entendions bien dans la classe. Houki devait probablement ressentir la même chose.

« C’est bon, » déclara Houki, avec désinvolture.

« Viens. Ne sois pas comme ça. Allons déjeuner, y allons-nous ? » déclarai-je.

« Hé-Hé ! J’ai dit que je n’irais pas... Ne lie pas ton bras avec le mien ! » déclara Houki.

Hahaha. Elle était aussi prévisible que toujours. Houki était le type de personne que vous deviez forcer à faire quelque chose qu’elles avaient déjà voulu faire.

« Quoi ? Ne veux-tu pas marcher ? Veux-tu que je te porte ? » demandai-je.

« Qu... ! »

Houki était devenue rouge. Excellent ! Maintenant, elle allait venir avec nous qu’elle le veuille ou non.

« A-Allons-y ! » balbutia-t-elle.

« Une fois que nous serons à la cafétéria, d’accord, » dis-je.

« L-Libère maintenant mon bras ! Nnah! » demanda-t-elle.

Houki se tortilla, et soudain mon bras fut plié au niveau de mon coude. Il y avait une douleur aiguë, et l’instant d’après, je m’étais retrouvé étendu de tout mon long sur le sol.

« ... »

Outch ! Il y avait une douleur concentrée dans mon dos, et les filles autour de nous regardaient ça sous le choc.

« Tu t’es bien amélioré ! » dis-je.

« Hmph. Je dirais plutôt que tu t’es affaiblie. — J’ai appris ça à mes heures perdues, » déclara Houki.

Elle était probablement la seule fille dans tout le Japon qui avait appris les arts martiaux avancés « à mes heures perdues ».

« Eu-Euh... »

« Nous devrions... »

« Je-Je pense que je vais rester ici et manger. »

Les filles que j’avais rassemblées autour de nous se dispersaient comme des bébés-araignées.

Restez ici, idiotes. En premier lieu, je vous ai amené pour le bien de Houki.

« ... »

J’avais dit au revoir au sol et j’avais tapoté la poussière de mes vêtements. Houki s’était tournée dans l’autre sens, comme pour me dire que ce n’était pas sa faute.

« Houki, » dis-je.

« N-N’utilises pas mon prénom. Je t’ai dit ce m..., » déclara Houki.

« Allons manger notre repas, » déclarai-je.

Je l’avais prise par la main et l’avais traînée jusqu’à la cafétéria.

« H-Hé ! Arrête ça ! » déclara Houki.

« Tu n’as qu’à te taire et à venir avec moi, » dis-je.

« Ngh..., » gémit Houki

Houki n’avait pas encore répondu, et à la place, elle m’avait suivi. J’aurais aimé qu’elle le fasse depuis le début. Bon sang.

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