Infinite Stratos – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 4

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Chapitre 1 : Toutes mes camarades de classe sont des filles

Partie 4

« Oh... »

Bon sang ! C’est mauvais. C’est franchement mauvais. Je cède.

« ... »

La première période était les « Bases de la théorie sur l’IS », et quand elle s’était terminée, nous avions eu une pause. Cependant, l’atmosphère étrange dans la salle de classe rendait difficile de faire quoi que ce soit. L’Académie IS tenait des cours classiques dès le début afin qu’ils puissent nous faire acquérir des connaissances de base sur l’IS jusqu’à ce que nous ayons presque perdu connaissance.

Avez-vous besoin de savoir où aller ? « Regardez sur la carte, » disait-on.

Je ne savais pas s’il y avait même une solution à ma situation. Encore une fois, les seules personnes présentes étaient des filles et ce n’était pas seulement le cas dans ma classe. Toute l’école était comme ça. Et comme les nouvelles comme quoi j’étais le seul homme qui pouvait piloter un IS faisaient le tour du monde, il n’y avait pas une seule personne présente ici qui ne savait pas qui j’étais. À l’extérieur, le couloir était rempli d’étudiantes de deuxième et de troisième année. Cependant, personne ne m’avait vraiment parlé jusqu’à maintenant. Peut-être qu’elles étaient trop habituées à être seulement entourées de filles ?

Les filles de ma classe étaient dans le même état. Elles voulaient toutes que je leur parle et elles avaient peur que leurs amies me parlent. En passant, il s’agissait de la seule Académie IS au monde. Il y avait beaucoup d’autres écoles qui possédaient des cours pour préparer leurs élèves, mais seulement pour être après ça transférées ici. Et tout le monde dans ces écoles était des femmes. Les filles n’avaient manifestement pas l’habitude de voir un homme, et d’ailleurs, la situation pour les hommes était de toute façon dans un sale état dans le monde.

Cela faisait bientôt 10 ans que l’IS avait été dévoilé à la face du monde. C’était à ce moment-là que tout avait changé. Toutes les autres machines de guerre étaient juste des monceaux d’acier face à un IS. L’IS avait totalement bouleversé l’équilibre militaire bien établi. Depuis qu’un Japonais l’avait inventé, les Japonais avaient alors eu le monopole de la technologie IS. Les nations étrangères, en raison de leur crainte, avaient réalisé le traité d’utilisation des IS, aussi appelé le Pacte de l’Alaska. Cela signifiait la publication de toutes les informations sur les IS, la création d’un organe supranational pour la recherche et la formation, et l’interdiction de tout usage militaire. Donc, maintenant, le nombre de pilotes d’IS d’un pays représentait l’importance de puissance militaire que le pays avait dans les cas d’une défense d’urgence du territoire et ainsi de suite. Et les pilotes étaient toutes des filles... Ainsi, tous les pays avaient immédiatement commencé à accorder un traitement préférentiel envers les filles.

Le concept selon lequel « filles = puissantes » s’était répandues et avait conquis le monde. Maintenant, après 10 ans, les femmes détenaient tout le pouvoir sur les hommes. Si un homme semblait contester cela, eh bien, cela les rendrait curieuses, n’est-ce pas normal ?

Nous en étions arrivés là. Lors que j’avais regardé la fille à côté de moi, elle avait rougi et avait détourné les yeux. Je pouvais dire qu’elle voulait toujours que je lui parle. Quand on y pense, elles regardaient toute ma sœur Chifuyu Orimura, donc c’était sûr que cela rendait aussi plus difficile de venir me parler.

Que quelqu’un vienne me sauver... !!

Je me souvenais d’un vieil ami à moi, Gotanda. Il avait dit qu’il était super jaloux de moi, mais je ne voyais pas la raison. S’il avait pu prendre ma place, ça aurait été parfait.

« Puis-je un peu parler avec toi ? »

« Hm ? » murmurai-je.

Quelqu’un m’avait parlé. Avait-elle gagné le tournoi à élimination directe parmi les filles en ce qui concerne qui pourrait me parler ? Non, il y avait eu de soudains troubles qui se répandaient dans la classe. L’une des filles avait décidé de bouger de son propre chef.

« Houki ? » demandai-je.

« ... »

Mon amie d’enfance que je n’avais pas revue depuis six ans se tenait devant moi, Houki Shinonono. J’avais l’habitude de prendre des leçons au dojo de sa famille. Elle avait une queue de cheval comme quand je l’avais connue avant ça. La queue de cheval était longue, elle passait sous l’épaule et elle l’attachait avec un ruban blanc. Il était probablement blanc parce que son père était prêtre — ils vivaient tous deux à la fois dans un dojo et un sanctuaire.

Elle était de taille moyenne pour une fille, mais à cause des années d’entraînement avec une épée, elle semblait plus grande qu’elle ne l’était vraiment. Elle avait toujours l’air d’être de mauvaise humeur, mais c’était génétique d’après ce qu’on m’avait dit. Même si je pensais que les chances n’étaient pas si bas qu’elle me détestait vraiment maintenant. Et cela se confirmait comme je l’imaginais, car elle m’avait regardé avec un sombre regard quand je l’avais appelée par son prénom. Houki donnait toujours l’impression dans mon esprit de ressembler à une épée, mais il semblerait que les années depuis que je l’avais vue l’avaient seulement rendue plus forte et plus solide.

« Pouvons-nous aller parler dans le couloir ? » demanda-t-elle.

Je suppose qu’elle ne voulait pas parler dans la salle de classe. Néanmoins, j’étais heureux d’avoir une chance de pouvoir m’échapper de là. Que soient bénies les amies d’enfance.

Froide, pas sûr ? Celui qui a dit cela devrait s’excuser. Et bien, c’était moi.

« Allons-y, » dis-je.

« D-D’accord..., » répondit-elle.

Houki s’éloigna vers le couloir. Les filles là-bas avaient ouvert un chemin pour elle, comme Moïse séparant la mer. Nous étions maintenant dans le couloir, mais à environ quatre mètres dans toutes les directions, il y avait des filles. Elles nous écoutaient toutes. Je pouvais le deviner à ma manière dont elles agissaient. Si vous me demandiez, ce n’était guère différent de parler dans la salle de classe.

« Bon, dans ce cas..., » commençai-je.

« Oui ? » demanda-t-elle.

Je me souvenais de quelque chose, et donc j’en avais donc parlé en premier. Houki ne m’avait pas parlé après m’avoir traîné dans le couloir. C’était plutôt sauvage.

« J’ai vu que tu avais gagné le tournoi national de kendo de l’année dernière. Toutes mes félicitations ! » dis-je.

« ... »

Houki était devenue rouge après avoir entendu ce que je disais. Était-elle fâchée ? Pourquoi le serait-elle ? Je l’avais simplement complimentée.

« C-Comment peux-tu savoir ça ? » demanda-t-elle.

« Je l’ai vu dans les journaux..., » répondis-je.

« Mais pourquoi regardais-tu dans les journaux !? » s’exclama Houki.

De quoi parlait Houki ? Je ne l’avais vraiment pas compris. Laisse-moi donc lire ces fichus journaux. Oh, et j’avais presque oublié de le mentionner, mais elle parlait toujours un peu comme un homme, ou un samouraï.

« Oh, et aussi, » commença-t-elle.

« O-Oui !? » m’exclamai-je.

« ... »

« Non, oublie ça..., » dit-elle.

Houki semblait maintenant mal à l’aise. Peut-être qu’elle essayait d’être moins éblouissante ? Mais en même temps, elle avait travaillé dur pour en arriver là. Elle était bizarre.

« Cela fait longtemps. Six ans, n’est-ce pas ? Mais j’ai tout de suite su que c’était toi, Houki, » dis-je.

« Vraiment... ? » demanda-t-elle.

« Tu as toujours les cheveux attachés de la même manière, » dis-je. J’avais touché mes cheveux pour lui montrer ce dont je lui parlais.

Houki avait alors également touché sa queue de cheval. « J-Je suis surprise que tu t’en souviennes. »

« Hé, je n’oublierais jamais mon amie d’enfance, » m’exclamai-je.

« ... »

Oups ! Elle m’avait à nouveau regardé fixement. Avais-je commis un impair ?

*Ding dong !* la cloche de fin de pause avait alors sonné.

La cloche avait sonné afin de signaler le début de la deuxième période de cours. Le cordon de filles autour de moi et Houki s’était rapidement désagrégé. Cela ressemblait à de petites araignées s’éparpillant dans toutes les directions. Les pilotes d’IS avaient été si rapides dans la façon dont elles s’étaient déplacées.

« Retournons-y ! » dis-je.

« J-Je sais déjà que nous devons y aller ! » Houki détourna les yeux et s’éloigna au même rythme soutenu que les autres.

Il semblerait que mon amie d’enfance n’avait pas l’intention de m’attendre. Six ans changent les gens, n’est-ce pas ? C’était peut-être le cas, mais elle avait toujours été comme ça. Elle était emplie d’obstination, et ainsi, elle effectuait des entraînements quotidiens, lui permettant des progrès constants... Ces mots convenaient mieux à Houki que la plupart des garçons, et cela avait fait partie de sa vie depuis l’école primaire. Mais personnellement, j’adorerais qu’elle soit un peu plus spontanée.

« ... »

Elle me fixait de nouveau. Peut-être qu’elle avait lu dans mes pensées ? Houki avait toujours facilement détecté quand les autres l’insultaient. Mais je ne l’insultais même pas. C’était juste l’histoire que j’avais laissé traîner dans ma tête.

Bam !

« Asseyez-vous Orimura ! » cria une voix violente.

« Merci pour vos conseils... Mademoiselle Orimura... »

Et ainsi, 20 000 cellules cérébrales avaient été perdues avant même le déjeuner.

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