Infinite Stratos – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 3

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Chapitre 1 : Toutes mes camarades de classe sont des filles

Partie 3

« ... »

Hmm... Où étais-je encore ?

Il s’agissait du jour de la cérémonie de rentrée, et j’étais maintenant au lycée, en première année. J’étais en train de me présenter devant la classe. En face de moi se trouvaient 29 filles. Et derrière moi se trouvait Mademoiselle Yamada, qui devait probablement être au bord des larmes. En passant, ce nom, « Ya-ma-da-Ma-ya », pouvait être lu d’avant en arrière ou d’arrière en avant en japonais. C’était un bon nom, très facile à se souvenir. Bon, je digresse en ce moment.

Il semblerait que je n’avais toujours pas fini de me présenter. Toutes les filles me regardaient avec des yeux qui indiquaient qu’elles demandaient plus d’informations. Houki ne m’aidera-t-elle pas en tant qu’amie d’enfance ? Non, elle avait encore regardé ailleurs. Je m’étais pris un froid de sa part. Était-ce notre si belle réunion attendue ? Je suppose que ce n’était vraiment pas le cas.

Non, non. Si je ne parle pas maintenant, elles vont me cataloguer comme un mec sombre.

J’avais pris une profonde inspiration. Et encore une autre après ça. Et alors, j’avais ouvert ma bouche. « Et c’est tout. »

Ta-da ! Les filles avaient semblé être déçues. Qu’attendaient-elles ? Quelles filles folles... !

« E-Euh..., » quelqu’un parlait derrière moi, et sa voix était deux fois plus larmoyante qu’avant.

Hein !? Quoi !? N’ai-je pas fait assez ?

*Bam !* quelqu’un m’avait frappé sur la tête.

« Outch... ! » criai-je.

La douleur, ce réflexe spinal, m’avait fait me souvenir de quelque chose. Cette frappe... Cette puissance, cet angle, cette rapidité... Tout dans cette frappe m’avait fait douloureusement me remémorer de quelqu’un que je connaissais très bien.

« ... »

Lentement, je m’étais retourné et j’avais vu une grande femme en costume noir et en jupe. Ses bras étaient croisés, et elle avait un regard très semblable à celui d’un loup.

« Wowww ! C’est Guan Yu ! »

*Bam !* une autre frappe me toucha.

D’ailleurs, cela faisait vraiment mal. Il s’agissait d’un claquement fort et audible, et toutes les filles avaient sauté un peu en arrière en voyant ça.

« Il n’y a pas de héros des trois royaumes ici, idiot, » sa voix était basse. Il y avait un gong imaginaire tonnant dans mon esprit.

Non, attends, attends, attends...

Que faisait Chifuyu ici ? Elle était partie tout le temps travailler sauf peut-être un ou deux jours par mois où elle venait me voir.

« Oh, Madame Orimura. La réunion est-elle déjà terminée ? » demanda Yamada.

« Tout à fait, Yamada. Désolée que vous ayez dû vous occuper de la classe à ma place, » répondit-elle, tendrement.

Wôw, elle n’avait jamais parlé à moi avec tant de gentillesse.

Qu’est-il arrivé au général Guan Yu ? Avait-il chevauché sur le Red Hare jusqu’à Liu Bei ?

« N-Ne vous n’inquiétez pas de ça, je suis le professeur adjointe. Je peux donc tout à fait faire ça ! » Sa voix larmoyante avait disparu, et Maya Yamada regardait chaleureusement le professeur principal. Elle rougissait.

« Tout le monde. Je m’appelle Chifuyu Orimura. Mon travail est de vous transformer en pilotes utiles en un an. Écoutez ce que je dis, et souvenez-vous-en. Si vous ne pouvez pas faire quelque chose, je vous aiderai jusqu’à ce que vous puissiez le faire. Mon travail est de vous former de l’âge de quinze à seize ans. Détestez-moi si c’est ce que vous voulez, mais écoutez ce que je dis. Compris ? »

La situation était devenue beaucoup plus compliquée qu’elle ne l’était avant. Eh oui, c’était sans aucun doute ma sœur, Chifuyu Orimura, qui était là. Je m’attendais à des halètements de peur dans la salle de classe, mais à la place, j’avais pu entendre des cris stridents de bonheur.

« Super ! Chifuyu ! C’est vraiment Chifuyu ! »

« Je suis l’une de vos fans de longue date ! »

« Je me suis inscrite ici en raison de vous ! J’ai fait tout le chemin de Kita-Kyuushuu ! »

Qui se soucie si vous venez même du sud d’Hokkaido ?

« Je suis si contente que vous me donniez des ordres, Chifuyu ! »

« Je mourrai pour vous ! »

« Chaque année, nous avons chaque fois ces imbéciles. C’est vraiment impressionnant. Ou alors, me donnent-ils toutes les idiotes ? » dit Chifuyu, tout en affichant un air ennuyé face aux filles extatiques.

Elle ne simulait nullement. Elle était vraiment mal à l’aise.

Chifuyu, ma sœur... Tu ne peux pas acheter la popularité. Alors, soit plus gentille avec elles.

Mais je me trompais. Encore plus que les personnes qui pensaient que la Terre était plate il y a des siècles — bien qu’elles pensaient qu’il était rond au Moyen Âge. Encore plus que les personnes qui voulaient voler avec des ailes de plumes et de cire — et qui pour le dire franchement, était tout simplement stupide. Encore plus que quelqu’un essayant de traverser l’Atlantique dans un radeau... En vérité, je suppose que quelqu’un avait déjà fait ça. Dans tous les cas...

« Hahh ! Chifuyu ! Qu’elle me sermonne ! Qu’elle abuse de moi ! »

« Mais soyez gentil parfois ! »

« Disciplinez-moi afin que je ne me gâte pas ! »

J’étais content que toutes mes camarades de classe soient si énergiques. Eh bien, j’étais aussi confus par le fait que ma sœur Chifuyu était ma professeur principale... Ou j’aurais été, mais le crissement constant des filles m’avait calmé. C’était tout à fait quelque chose de voir la réaction outrageusement émotionnelle de quelqu’un ce qui nous faisait devenir plus rationnel qu’auparavant, et finalement, j’avais réalisé la vérité de cette première main.

« Alors ? Vas-tu donc te présenter correctement ? » Le tranchant dans sa voix... Tranchant, comme dans le sens de la rigueur. C’était toujours comme ça qu’elle m’avait parlé.

« Mais, Grande Sœur je —, » commençai-je.

Bam ! La troisième frappe de la journée me toucha.

Le savais-tu, Chifuyu ? Environ 5 000 cellules cérébrales meurent lorsque tu frappes quelqu’un sur la tête.

« Mademoiselle Orimura êtes vous..., » commença Yamada.

« Oui..., c’est bien le mien, » déclara ma sœur.

Cet échange verbal n’avait vraiment pas été de bon augure. Maintenant, la classe savait que j’étais son frère.

« Vraiment ? Ce type est son frère ? »

« Pensez-vous que cela a quelque chose à voir avec le fait qu’il soit le seul homme au monde à pouvoir piloter un IS ? »

« Ahh, ça doit être sympa... J’aimerais pouvoir être à sa place... »

Ignorons la dernière fille. Je devais mettre quelque chose au clair. Je me trouvais actuellement dans l’Académie IS, et j’étais le seul homme au monde qui pouvait utiliser un IS.

 

L’Académie IS... est une école chargée d’enseigner à ses étudiants comment piloter l’IS, avec le financement et la gestion fournis par le gouvernement japonais. En raison de toutes les recherches partagées avec tous les pays signataires du traité, le gouvernement japonais devait s’abstenir de maintenir un voile de secret. De plus, toutes les controverses liées doivent être résolues par le gouvernement japonais à la satisfaction des pays signataires. En outre, tous les futurs étudiants d’une nation signataire d’un traité doivent être autorisés à s’inscrire à l’académie, sans condition, et à fournir un logement par le gouvernement japonais. — Traité sur l’utilisation des IS, section : Institution éducative pilote de l’IS (extrait)

 

Voilà le genre d’école que c’était. En gros, c’était fondamentalement : « Le monde est devenu fou à cause de l’IS que vous avez construit, vous, les stupides Japonais, donc vous feriez mieux de faire une école et de former nos habitants là-bas. Oh, en passant, remettez-nous la technologie. La facture est pour voir. Au revoir. » Ce pays qui commence par « A » et qui contient essentiellement de la mafia.

En ce qui concerne le « pourquoi », je m’étais retrouvé à l’Académie IS, c’était que j’avais réussi à contrôler l’unité de test qu’ils utilisaient pour évaluer les futures étudiantes. Mais en premier lieu, la question du « comment » je m’étais même retrouvé là... Eh bien, Aietsu et IS sont assez similaires, non ? Restons-en là.

« ... »

J’avais senti le regard froid de la classe en plein chaos. J’avais alors regardé autour de moi, Houki s’était retournée et regardait par la fenêtre..

Pourquoi est-elle si fâchée après moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

J’avais décidé que je lui demanderais ça plus tard.

La cloche avait alors sonné.

« D’accord, cette courte session est terminée. Vous devrez apprendre tous les fondamentaux sur les IS dans un demi-mois. Après cela, l’entraînement commencera. Les mouvements de base vous prendront encore deux semaines. Compris ? Annoncez-le si vous le faites, et même si vous ne le faites pas. Je veux vous entendre. »

Wôw, quelle enseignante tyrannique ! Elle était vraiment un démon inséré dans la peau de ma sœur. Non, un démon aurait été plus flexible, après tout, ils ne sont pas humains. L’humaine devant moi était si méchante parce qu’elle avait une idée des limites des êtres humains. Vous voyez, Chifuyu Orimura était l’ancienne pilote de l’IS japonais de première génération. Elle était invaincue dans les compétitions officielles. Un jour, elle avait pris sa retraite et avait disparu — ou plutôt, elle était devenue une enseignante, ce qu’elle avait apparemment caché même à moi, sa famille. Je n’aurais pas dû m’inquiéter pour elle.

« Assis, imbécile. » Cria-t-elle.

OK, l’imbécile va s’asseoir.

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