Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 6 – Histoire courte en prime 1

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Histoire courte en prime : Tomoe, qui maintient le fort

C’était arrivé à peu près au moment où Souma et les autres étaient dans la Chaîne de Montagnes de l’Étoile du Dragon, faisant face à la tempête.

Tomoe, qui avait été laissée dans une ville limitrophe de l’État Pontifical Orthodoxe de Lunaria parce qu’il était trop dangereux de l’emmener, regardait vers la Chaîne de Montagnes de l’Étoile du Dragon dans le nord-ouest et priait pour que tout aille bien.

« Grand Frère. Grande Sœur, » priait-elle. « Tout le monde... S’il vous plaît, revenez sain et sauf. »

Inugami, à qui l’on avait confié la tâche de la protéger, était inquiet. « Petite Sœur... »

Aujourd’hui, depuis qu’un grand nuage noir avait été aperçu au-dessus de la Chaîne de Montagnes de l’Étoile du Dragon, Tomoe regardait par sa fenêtre vers la Montagne et priait pour la sécurité des autres. Prier était la seule chose qu’elle pouvait faire, alors elle le faisait de tout son cœur.

Incapable de supporter cette vue plus longtemps, Inugami avait essayé de lui remonter le moral.

« Ce n’est pas grave. Sa Majesté et la princesse sont accompagnées de Madame Aisha, de l’officier Halbert et de la jeune Mademoiselle Carla, les plus grands combattants de notre royaume. Si vous ajoutez à cela Mademoiselle Naden, le dragon, quoi qu’il arrive, je suis sûr que ces combattants seront capables de les protéger tous les deux. »

Inugami avait dit ça afin de l’encourager, mais Tomoe avait baissé les yeux.

« Je comprends cela. Oui, mais... Je m’inquiète. Je pense qu’Aisha donnerait sa vie pour Grand Frère, alors cela me fait craindre qu’elle ne soit blessée... »

Inugami avait gardé le silence.

Parce que Souma était parti et avait fait de tous ses gardes du corps des personnes dont ils étaient proches, Tomoe devait s’inquiéter de ce qui se passerait si l’un d’eux devait subir une blessure mettant sa vie en danger. Après tout, c’était plus facile d’imaginer le pire quand il s’agissait de quelqu’un qu’on connaissait.

Il serait facile de lui dire que tout va bien... mais même si c’était facile à dire, sans aucune raison de le dire, ce ne serait pas suffisant pour la rassurer. Il vaudrait mieux lui faire penser à autre chose.

Inugami posa une main sur l’épaule de Tomoe. « Ce n’est pas bon pour la santé de s’inquiéter autant. Plutôt que d’imaginer un avenir désagréable, pourquoi ne pas parler de ce que tu feras après cela ? Tu peux me parler. »

« Ce que je ferai après ça... ? » demanda Tomoe, en levant les yeux.

Tomoe s’était intéressée à la question, alors Inugami continua sur un ton jovial. « Oui. Sa Majesté a dit que ses voyages à l’étranger se poursuivraient. Il a dit très clairement qu’il t’emmènerait aussi. Selon toi, quel est le prochain pays que tu visiteras ? »

« Tu veux dire ailleurs qu’à la Chaîne de Montagnes de l’Étoile du Dragon, non ? » demanda Tomoe.

Tomoe avait commencé à essayer de prédire le prochain pays. C’était bon signe.

« Nous avons de bonnes relations avec l’Empire, et ils sont trop loin, non ? Ce sera donc l’un des pays voisins..., » déclara Tomoe.

« Et bien, quels sont les voisins du Royaume de Friedonia ? » demanda Inugami.

« Nous en avons cinq. L’Union des nations orientales, la République de Turgis, l’État mercenaire de Zem, l’État Pontifical Orthodoxe de Lunaria et l’Union du dragon à neuf têtes à travers la mer, » répondit Tomoe.

Grâce aux leçons d’Hakuya, Tomoe était maintenant capable de prononcer ces noms si bien qu’il était difficile de la considérer comme une enfant.

« Lesquels de ces endroits te semblent être des endroits où tu n’irais pas ? » demanda Inugami.

« Je pense qu’en raison des problèmes liés à la traversée de la mer et du différend sur les droits de pêche, ce ne sera probablement pas l’Union du dragon à neuf têtes. C’est aussi dans la direction opposée de la ville où nous restons. À part cela, l’État Pontifical Orthodoxe de Lunaria vient d’essayer de faire de Grand Frère leur saint roi l’autre jour, alors je ne pense pas qu’il voudrait y aller, » répondit Tomoe.

« Je suis d’accord. » Inugami acquiesça de la tête. « De plus, l’Union des nations de l’Est est un ensemble de petits et moyens États, et les négociations pour que Sa Majesté puisse visiter chacun d’entre eux individuellement seraient difficiles. De plus, bon nombre des demandes en mariage qui ont inondé le château proviennent de ces pays, de sorte qu’il hésiterait probablement à leur rendre visite. »

« Dans ce cas... ce sera la République de Turgis ou l’État mercenaire de Zem ? » devina Tomoe.

Bien qu’il y ait eu des problèmes avec le Zem éternellement neutre pendant la guerre avec Amidonia, ils n’étaient pas ouvertement hostiles. Quant à la République, il n’était pas tout à fait clair si elle était hostile ou non.

Tomoe demanda : « Connaissais-tu Zem et la république, Monsieur Inugami ? »

« Parce que la république est un pays fermé, je sais que leurs cinq grandes races contrôlent le pays par le biais d’un conseil, mais... c’est à peu près tout. Cependant, quand il s’agit de Zem, j’ai entendu des choses de la part des mercenaires, » répondit-il.

Bien qu’il ait été résilié après que Souma se soit vu confier le trône, le royaume d’Elfrieden avait auparavant eu un contrat de mercenaire avec Zem. C’est pourquoi les mercenaires Zemish étaient dans le royaume.

« Il semble qu’il s’agisse d’une méritocratie... ou plutôt, il semble que la force fasse la loi, » déclara-t-il.

« L-La force ? » Tomoe bégayait.

« Oui. Il semble que même le droit de régner peut être revendiqué par des prouesses martiales. Une fois par an, le pays se réunit pour organiser un grand tournoi d’arts martiaux, et ils font tout leur possible pour accorder un souhait au vainqueur. Si le vainqueur veut être roi, il aura le droit de défier le roi actuel, et s’il sort victorieux, il deviendra lui-même roi. C’est pourquoi le roi de Zem est toujours le guerrier le plus puissant du pays, » répondit-il.

« Euh, est-ce que ça marche pour le pays ? Je parle du fait d’avoir quelqu’un comme roi juste parce qu’il est fort..., » demanda Tomoe.

« La bureaucratie qui s’occupe des affaires intérieures est indépendante du roi, donc tout va probablement bien, » répondit-il. « Le roi prend la responsabilité des affaires militaires, donc même si les talents du roi sont entièrement de nature martiale, il devrait être capable de se débrouiller en tant que roi. Il semble que les citoyens trouvent cela rassurant, eux aussi. Parce qu’ils revendiquent la neutralité, leur pays n’attaquera pas d’autres pays, et s’ils sont eux-mêmes attaqués, ils auront le roi le plus fort possible pour les défendre. Je suppose que c’est une sorte de charisme. »

« Wôw... Il y a bien des façons de diriger un pays. » Tomoe poussa un soupir impressionné et sourit. « Il y a tant de pays différents dans le monde. Serait-ce ce que mon maître (Hakuya) voulait dire quand il m’a dit d’élargir mes horizons ? »

« Peut-être, » répondit-il.

« Je veux en savoir plus sur tous les autres pays. En en apprenant davantage sur tout, je pense que je peux apprendre à aimer encore plus ce pays que Grand Frère et les autres gouvernent, » déclara Tomoe.

« Hehe... Je t’accompagne où tu veux, petite sœur, » déclara Inugami.

Après ça, Inugami tapota Tomoe sur la tête, et...

« Ah ! Pardonne-moi ! » s’exclama Inugami.

Il se hâta de retirer sa main. Voyant Tomoe si enthousiaste, il lui avait tapoté la tête malgré lui, mais ce n’était clairement pas convenable pour lui de faire ça à la sœur adoptive de son souverain.

Tomoe avait un regard sans émotion au départ, mais elle secoua rapidement la tête quand elle vit Inugami s’incliner devant elle. « Oh, non ! Ne t’en fais pas pour ça ! Ça ne me dérangeait pas du tout ! »

« Mais..., » déclara Inugami.

« Hum... Ça me rappelle un peu papa. Ça me rappelle de bons souvenirs, » déclara Tomoe.

Le père de Tomoe était décédé peu après la naissance de son petit frère. C’est pourquoi Inugami, qui était d’une race similaire, lui faisait penser à lui.

Tomoe avait pris la main d’Inugami. « Alors... Je veux que tu continues à m’apprendre, à me féliciter et à me tapoter la tête. »

« Petite Sœur... compris, » répondit-il.

Quand Tomoe le lui avait demandé avec les yeux levés, Inugami n’avait pas pu la rejeter.

Entre parenthèses, Inugami n’était pas le seul membre des Chats Noirs présent, et ses coéquipiers n’avaient pas cessé d’évoquer l’expression indescriptible qu’il avait faite à ce propos autour d’un verre pendant un bon moment.

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.
    Comment ne pas tomber sous le charme de Tomoe ?

  2. Merci pour le chapitre.

  3. amateur_d_aeroplanes

    Tomoe, diplomate royale au Ministère des affaires étrangères quand elle sera adulte avec son  »don » 🙂

    Pas besoin d’interprète avec elle !

  4. Merci pour le chapitre.

  5. Merci pour le chapitre !

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