Chapitre 4 : La venue de la Sainte
Partie 6
« Nngh... Hm ? » murmurai-je.
Quand la lumière était passée à travers la fenêtre et m’avait réveillé, le visage de Liscia était tout simplement devant le mien.
Nous partagions un seul oreiller, donc nous étions tous les deux proches. En ce moment, elle dormait paisiblement.
À chaque respiration de faible amplitude faite par Liscia, sa poitrine s’éleva et descendit doucement sous les couvertures. Le simple fait de la voir comme ça avait provoqué en moi un mélange indescriptible de joie, d’embarras et d’amour, et je n’avais pas pu m’empêcher de tendre la main afin de tendrement toucher sa joue.
Au moment où j’avais fait cela, un « Murgh » était sorti de sa bouche, et Liscia se contorsionna légèrement comme si quelque chose la chatouillait puis elle ouvrit lentement les yeux.
Elle était probablement encore en train de rêvasser. Au départ, elle ne semblait pas savoir où elle était, et elle commença à regarder autour d’elle, puis elle remarqua mon visage qui se tenait juste à côté d’elle.
« Oh... Souma. Bon matin..., » dit-elle avec un sourire. Il s’agissait d’un sourire aussi doux que la lumière du matin qui brillait dans la pièce.
Sa réaction était incroyablement mignonne, alors je n’avais pas pu m’empêcher de la serrer contre moi avant de placer un baiser sur sa paupière gauche à moitié fermée. Liscia, encore toute endormie, laissa échapper un rire indiquant qu’elle était chatouilleuse.
« Souma, bon sang, qu’est ce que tu crois faire ? » demanda-t-elle.
« Hmm, tu sais, j’aimerais continuer à te regarder comme ça, mais... désolé, Liscia, s’il te plaît, il faut que tu te lèves, » dis-je.
« ... Hein !? » demanda-t-elle.
Cette fois-ci, comme je lui avais donné une légère secousse avec mes paroles, les yeux de Liscia s’ouvrirent complètement. Au moment où ses yeux s’ouvrirent brusquement, le visage de Liscia devint si rouge que je pouvais presque entendre l’effet sonore qu’on verrait dans un animé comique. Quand elle avait finalement réalisé la situation, tout son embarras s’était très probablement enflammé d’un coup. Bien sûr, cela incluait aussi ce qui s’était passé au cours de la nuit dernière.
J’avais doucement caressé la tête de Liscia. « Bon matin, Liscia. »
« B-Bon matin, Ohh... Ne me regarde pas autant, » déclara Liscia.
« Ne pas te regarder ? Mais je t’ai vue entièrement nue la nuit... Hmph ! » commençai-je.
Liscia avait plaqué un oreiller en plein dans mon visage.
« Cela ne le rend pas moins embarrassant ! » cria-t-elle.
Liscia serra la couverture contre elle et me lança un regard noir.
Eh oui, elle était assurément mignonne. Je l’aurais presque plaquée contre le lit à ce moment-là... mais à la place, j’avais simplement poussé l’oreiller sur le côté avant de m’étirer.
« Eh bien... Je pense que je ne le ferais plus jamais dans le bureau des affaires gouvernementales, » annonçai-je.
« ... Pourquoi ? » demanda-t-elle.
« Parce que c’est notre lieu de travail, donc je vais devoir leur demander après ça de nettoyer après nous. Je voudrais encore plus flirter avec toi, et c’est vraiment pénible de devoir me lever, » déclarai-je.
« J-Je vois..., » répondit-elle.
Je m’étais levé et j’avais enfilé les vêtements que je portais hier. Je n’avais pas apporté de vêtements de rechange, alors je devrais retourner dans ma chambre pour en obtenir.
Après m’être rapidement habillé, j’avais demandé à Liscia, « Alors... te sens-tu bien ? »
« O-Oui... Je me sens un peu courbaturée..., » répondit-elle.
« D’accord. Alors, permets-moi d’être celui qui demande aux servantes de tout nettoyer, » déclarai-je.
« Oui, » dit-elle. « Pourrais-tu faire ça pour moi ? »
J’avais effectué un baiser sur le front de Liscia puis j’avais quitté le bureau des affaires gouvernementales.
Quand j’étais sorti par la porte, j’avais été accueilli par une Carla au visage rouge, qui détournait les yeux, et une Serina qui souriait légèrement. J’avais compris pourquoi Carla était là puisqu’elle était de faction, mais pourquoi Serina ?
Serina avait affiché un léger sourire impassible avant de me déclarer : « La nuit dernière, on dirait que vous vous êtes bien amusés. »
Wôw... Cette phrase, quand quelqu’un vous le disait réellement dans la vraie vie, c’était vraiment frustrant.
« ... Vous êtes debout tôt, Chef des Servantes, » avais-je répliqué.
« C’est normal, je suis après tout la servante personnelle de la princesse, » avec cette réponse, que je n’étais pas sûr d’avoir vraiment accepté sa raison, Serina m’avait fait un élégant salut.
J’avais alors pensé, oh oui, elle a vraiment eu beaucoup de plaisir cette nuit..., mais je savais que si je disais quelque chose, il y aurait trois fois plus de piques verbales que je devrais esquiver, alors j’étais resté silencieux. Il était préférable de laisser son côté sadique endormi le plus longtemps possible. Si vous pouviez fermer les yeux sur sa mauvaise habitude d’intimider les jolies filles, elle était extrêmement compétente dans son travail.
« Serina, Carla... Prenez soin de Liscia pour moi et occupez-vous également de la chambre, » dis-je.
« Compris, » répondit Serina. « Allons-y, Carla. »
« O-Oui, m’dame ! » répondit Carla.
Serina et Carla se prosternèrent devant moi avant d’entrer dans la pièce. Quelques secondes plus tard, depuis l’intérieur de la pièce...
« S-Serina !? Je suis toujours nue là ! » cria Liscia.
« S’il vous plaît, nous devons nettoyer, alors sortez maintenant du lit, » répondit Serina. « Si vous ne le faites pas, Carla va devoir vous transporter hors de cette pièce, le lit compris. »
« Carla, attends ! Ne lève pas le lit ! »
« ... Désolée, » déclara Carla. « Je ne peux pas défier la chef des servantes, car sinon elle va m’humilier après ça... »
« Eeeek! »
Eh bien, j’avais entendu des voix et beaucoup de claquements.
Allez, Liscia. Soit forte !, pensai-je.
« Maintenant..., » j’avais giflé mes joues, car il était temps de changer d’état d’esprit. Avec l’approfondissement de ma relation avec Liscia, j’avais l’impression que j’avais besoin d’être toujours plus déterminé.
Afin de défendre ma famille bien-aimée, j’allais devoir mettre toutes mes forces dans la théocratie.
« Eh bien, je suppose que je dois aller voir pour les arrangements avec Hakuya, » déclarai-je pour moi-même avant de parcourir le corridor.
☆☆☆
Quelques jours plus tard...
J’avais envoyé un message à la Sainte Marie qui séjournait à l’église Lunarienne à Parnam pour l’informer que je tiendrais une autre réunion avec elle. Marie avait répondu qu’elle viendrait sous peu au château.
Et ainsi, une fois de plus, Marie et moi nous nous étions affrontés dans la salle d’audience du Château de Parnam. Il s’agissait d’une audience avec les mêmes visages présents, et debout dans les mêmes endroits que la dernière fois. Je n’avais pas pu me concentrer pendant la précédente audience parce que quelque chose m’avait frappé à propos de Marie, mais maintenant que je connaissais l’astuce, je pouvais la regarder avec les idées claires.
La revoyant après quelques jours, Marie était toujours belle, et toujours comme une poupée. J’avais échangé de courtes plaisanteries avec elle, puis j’avais décidé d’aller directement au sujet principal.
« Maintenant, en ce qui concerne l’introduction de l’Orthodoxie Lunaire en tant que religion d’État..., » commençai-je.
Elle avait attendu tout en restant silencieuse.
« Si vous pouvez accepter deux conditions, alors cela ne me dérange pas de le faire, » déclarai-je.
« Conditions... ? » Marie, interrogative, inclina la tête sur le côté.
Je lui avais répondu avec le ton le plus léger que je pouvais avoir. « Oh, ce n’est rien de bien difficile. La première est que vous ne faites pas de moi le Roi Saint de l’Orthodoxie Lunaire. Je ne veux pas que vous commenciez à m’appeler de façon unilatérale. Je veux un accord ferme sur ce point. »
« Pourquoi donc ? Si vous devenez notre Roi Saint, vous resteriez au-dessus des fidèles de l’Orthodoxie Lunaire dans tous les pays, vous savez ? » Marie semblait perplexe.
Je secouai la tête avec un sourire ironique. « Je ne peux pas l’accepter parce que je ne suis moi-même pas un adepte de l’Orthodoxie Lunaire. Si quelqu’un comme moi était soudainement nommé Roi Saint, je suis sûr qu’il y aurait de la résistance de la part des croyants, voir même des oppositions. Je suis désolé, mais je vais devoir décliner la proposition. »
« Oh... je vois, » répondit-elle.
Bien que Marie ait été déçue, elle avait docilement accepté ce point.
Bien sûr, la raison que je lui avais donnée était juste une excuse. Je n’avais aucun désir d’être leur Roi Saint, ou quelque chose comme ça, et je ne pouvais pas nous laisser régresser dans un pays où l’église contrôlait l’éducation. Mon but ici était d’empêcher l’État Pontifical Orthodoxe de me nommer Roi Saint et de me faire porter l’étendard dans leur conflit avec l’Empire.
« Maintenant, quant à la deuxième condition... Je vais demander au Premier ministre Hakuya de tout vous expliquer, » avais-je dit.
Hakuya posa une main à sa poitrine et s’inclina avant de faire un pas en avant. « Permettez-moi de l’expliquer. L’autre condition que nous présentons est que nous voulons inviter un évêque de l’État Pontifical Orthodoxe à venir ici et à gérer les croyants de l’Orthodoxie Lunaire dans le pays. »
« Bien sûr, nous pouvons le faire, » déclara Marie. « J’avais l’intention de venir moi-même ici. »
Hakuya avait répondu. « Oh, nous ne pourrions jamais vous demander de faire ça » et il avait agité la main. « Nous n’avons aucun désir d’imposer ça à une Sainte. Nous avons une personne spécifique que nous aimerions inviter ici en tant qu’évêques. »
« Vous avez quelqu’un que vous voulez faire venir ici ? Qui cela pourrait-il être ? » demanda Marie.
« Mgr Souji Lester, » déclara Hakuya.
Marie était devenue silencieuse. Au moment où elle avait entendu ce nom, son front s’était un peu plissé pendant quelques secondes.
Je ne l’avais vu que pendant un instant, mais c’était un regard de répulsion. Il s’agissait de la première réaction humaine que j’avais vue d’une Marie ressemblant à une poupée.
Marie avait demandé à Hakuya avec une expression légèrement raide, « Sire Hakuya, êtes-vous... conscient de quel genre d’homme il est ? »
« Oui. J’ai entendu dire qu’il est très compétent. »
« Non, il est juste rusé, » déclara Marie. « Je ne peux pas dire... que je le recommanderais. Il extorque de grandes quantités d’argent aux croyants, boit beaucoup, joue avec des femmes et se livre à de nombreux autres comportements indécents. Normalement, en tant qu’homme d’Église, il aurait dû renoncer à de tels désirs, mais cet homme est embourbé dans la laïcité et fait ce qu’il veut. Sa Sainteté et les cardinaux considèrent son comportement comme un problème. Moi-même... le trouve aussi déplaisant. »
C’était un rejet ferme. Il semblerait qu’il s’agissait d’un homme que même cette fille-poupée détesterait. Maintenant, j’étais encore plus intéressé.
« Comment un homme comme ça est-il devenu un évêque ? » demandai-je.
Les lèvres de Marie se tendirent. Il y eut une courte pause avant qu’elle ne les rouvre pour dire, « C’est... une chose embarrassante à dire, mais nous, dans le sacerdoce, sommes soutenus par les dons de nos fidèles. Il y avait des cardinaux qui ont défendu Mgr Souji parce que, quelles que soient ses méthodes, il a pu apporter de gros dons... »
Ah... Je commençais à voir comment ça fonctionnait.
Ce Souji avait très probablement payé des pots-de-vin à un certain nombre de cardinaux. Même si leur Sainte ne l’était pas, les échelons supérieurs de l’église étaient très humains et très corrompus. C’était pourquoi même s’ils voulaient l’éjecter de là, ils ne pouvaient pas.
« Cependant, » déclara Marie à Hakuya, « il y a maintenant des voix dans l’église disant qu’il devrait être expulsé. Je crois que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne soit excommunié. Voulez-vous vraiment inviter un homme comme ça ici ? »
Même si elle le regardait avec une opposition claire dans ses yeux, Hakuya ne brisa jamais son sourire calme. « Cela semble tout simplement parfait pour moi. Si vous voulez l’expulser, nous le garderons ici dans notre pays. Vous voyez, Sa Majesté est très friande quand il s’agit de rassembler du personnel talentueux et il m’a dit que s’il y a un évêque comme ça, il voudrait le rencontrer. »
Je n’avais aucun souvenir d’avoir un jour dit quelque chose comme ça. Après tout, je ne savais rien de ce Souji, et je n’avais même jamais entendu son nom avant ces derniers jours. Cependant, on m’avait dit à l’avance que ce Souji serait un joueur clé dans le complot de Hakuya, alors j’avais hoché la tête comme si c’était vrai.
Marie regarda Hakuya avec un mécontentement apparent. « S’il vient ici en tant qu’évêque, cela le placerait à la tête de tous les croyants de l’Orthodoxie Lunaire dans ce pays. Je ne peux pas voir comment il serait à l’ampleur de la tâche. »
« S’il n’était pas à la hauteur de la tâche, alors nous pourrions simplement faire venir une autre personne à une date ultérieure, » déclara Hakuya avec un regard glacial. « S’il ne respecte pas nos normes, vous ne vous opposeriez certainement pas à ce que je dispose de lui personnellement. »
Wôw... Hakuya affichait certainement un regard maléfique. Pour commencer, il avait un visage qui indiquait une grande intelligence, alors ce sourire froid lui convenait bien. Mais franchement, il était assez effrayant ainsi.
Marie avait été submergée par l’intensité du regard d’Hakuya pendant un moment, puis s’était trouvée incapable de dire plus. « ... Très bien. En toute circonstance, s’il ne peut pas réussir à venir pour une raison quelconque, je prendrai sa place. »
Hakuya inclina la tête. « Oui, si cela se produisait, veuillez le faire. »
Les deux se regardèrent l’un et l’autre, chacun essayant de comprendre les motivations de l’autre. La poupée et le méchant se regardaient, et non seulement des étincelles semblaient voler, mais un air glacial se propagea dans toute la pièce.
Cet air était rebutant pour Liscia et moi, et Aisha, qui n’était pas habituée à ce genre d’atmosphère, avait l’air un peu malade. Peu importe, car tout était réglé.
Pour résumer ce qui avait été décidé ici étaient ces trois points :
Le Royaume de Friedonia accepterait l’Orthodoxie Lunaire comme religion d’État.
L’État Pontifical Orthodoxe de Lunaria ne me nommerait pas Roi Saint.
Souji Lester serait envoyé par l’État Pontifical Orthodoxe en tant qu’évêque.
Avec l’affaire réglée, Marie nous avait dit au revoir et était partie. Elle n’avait pas été capable de me faire accepter d’être leur Roi Saint, mais elle avait été capable de faire adopter l’Orthodoxie Lunaire comme religion d’État, donc c’était un résultat décent pour elle. Je pensais qu’avec cela, elle devrait retourner tranquillement à l’État Pontifical Orthodoxe.
J’avais attendu les rapports m’indiquant qu’elle avait quitté le château, puis j’avais finalement pu me sentir un peu moins tendu.
« Ouf... Pensez-vous que nous avons été plus ou moins capables de gérer correctement la situation ? » demandai-je.
« C’est très probablement le cas, » répondit Hakuya. « J’en suis sûr que la Sainte croit qu’elle a accompli quelque chose. »
Il avait ensuite ri.
Comme je l’avais prévu, le rire de Hakuya semblait indiqué cela.
J’avais haussé les épaules et lui avais dit : « Hakuya, vous faites toujours cet horrible visage... »
« ... Oh, pardonnez-moi, » déclara-t-il avant de reprendre son expression nonchalante habituelle.
Je lui avais alors demandé. « Alors, avez-vous effectué les préparatifs afin d’accueillir cet évêque, Souji, ou... quel que soit son nom ? »
« Tout à fait. Les Chats Noirs dirigés par Sire Kagetora ont déjà infiltré l’État Pontifical Orthodoxe. Je suis sûr qu’ils sont déjà en train d’accompagner Sire Souji à un endroit près de la frontière. Je suppose qu’ils l’auront ramené à la capitale royale dans quelques jours. »
En regardant la capacité de collecte de renseignements qu’il avait démontrée en connaissant l’évêque nommé Souji, ainsi que la précision des préparations qu’il avait démontrée en prenant des mesures pour le protéger, c’était le genre d’attention méticuleuse aux détails que je m’attendais à recevoir de notre Premier ministre à la robe noire.
« Mais aviez-vous vraiment besoin d’envoyer les Chats Noirs afin de l’escorter ? » demandai-je.
« Au vu de la réaction de la Sainte, il semblerait qu’ils hésitent à dépêcher quelqu’un qui semble susceptible d’embarrasser leur pays en tant qu’évêque, » déclara Hakuya. « Afin d’assurer notre promesse que nous reconnaîtrions l’Orthodoxie Lunaire comme notre religion d’État, elle a accepté nos conditions ici, mais une fois qu’elle sera rentrée chez elle, il y avait le risque qu’elle revienne sur elles pour une “raison quelconque”. Par exemple, on pourrait nous dire que Souji a été blessé lors d’un accident, et donc qu’ils enverraient quelqu’un d’autre... ou une autre histoire de ce genre. C’est pourquoi j’ai décidé d’envoyer les Chats Noirs et de le ramener en premier. »
Blessé dans un accident... Hmm, dans mon esprit, je pouvais parfaitement imaginer l’État Pontifical Orthodoxe le faire. Il n’y avait aucune garantie qu’il ne « disparaîtrait » pas dans une prison, ou « mourrait d’une maladie soudaine » qui était en vérité un assassinat. Si tout cela avait été pris en considération, c’était bien grâce à Hakuya et je devrais le complimenter pour ça.
« Franchement, je suis impressionné que vous puissiez planifier aussi loin, » dis-je en plaisantant.
Liscia, qui se tenait à côté de moi, m’avait fait un regard froid. « Souma, n’es-tu pas toi-même l’intrigant ? Je veux dire par là que d’une certaine manière, tu as trompé cette pauvre et innocente Sainte. »
« Ne me fais pas passer pour si méchant, » dis-je. « Je ne lui ai dit aucun mensonge. »
Il n’y avait pas eu de mensonge quand je lui avais dit que je ferais de l’Orthodoxie Lunaire une religion d’État.
« Cependant, nous pourrions travailler sous différentes définitions de ce qu’est une “religion d’État”, » avais-je ajouté.
« Honnêtement... tout est dans la façon dont tu présentes les choses, » en vue du visage exaspéré que Liscia m’avait fait, je devais moi aussi avoir un joli regard machiavélique.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre et bonne continuation!
Merci pour le chapitre !
Merci pour le complot 🙂 On va transformé l’orthodoxie en Vatican a l’époque de Borgia avec corruption et magouilles a tout les niveaux ?
Il y a une phase qui me semble étrange :
« S’il ne respecte pas nos normes, je ne m’opposerais pas à ce que je dispose de lui personnellement. »
Il y a lapsus ?
Oui, c’est corrigé.
Merci 🙂
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.