Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 5 – Chapitre 2 – Partie 5

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Chapitre 2 : L’Arme Secrète du Royaume

Partie 5

« Cela mit à part... J’ai eu un autre objectif en organisant une unité de dratroopers, » avais-je ajouté.

« Hm ? Il y a encore quelque chose de plus ? » demanda-t-il.

« Regardez et vous comprendrez. OK, Kaede, faites-le, » déclarai-je.

« Oui, Sire, » déclara Kaede.

Après que j’eus donné le signal, Kaede avait levé la main droite. Puis. « Maintenant... Feu ! Vous savez. »

Quand Kaede avait baissé la main, la baliste antiaérienne au centre du double cercle avait tiré tous ses carreaux à la fois. Les carreaux, avec leur portée et leur précision améliorées par la magie, se dirigeaient vers Hal et les autres membres de la troupe. Pour l’anecdote, les bouts des carreaux étaient faits avec des matériaux qui ne les blesseraient pas même si elles les frappaient, mais quand elles volaient aussi vite, elles allaient faire du mal.

« Allez vous faire foutreeeee ! » Hal laissa échapper un cri de guerre presque incompréhensible alors qu’il neutralisait les carreaux avec la lance qu’il tenait. Les autres les coupaient avec des épées, les bloquaient avec des pavois surdimensionnés, les renvoyaient avec des boucliers ou trouvaient d’autres moyens de se défendre contre la pluie de projectiles.

Finalement, alors qu’il s’approchait du sol, Hal avait brandi sa lance en feu... non, une simple lance. Il l’avait simplement lancée droit sur la baliste à répétition antiaérienne.

*Bam !*

La lance s’était plantée à quelques centimètres de la baliste. Si Hal avait entouré sa lance avec des flammes, il aurait percé la baliste à répétition antiaérienne et l’aurait mise en feu, la réduisant au silence. En d’autres termes, le largage avait été un succès.

« Cessez le feu ! Vous savez ! » cria Kaede.

Au signal de Kaede, la baliste antiaérienne s’était arrêtée. Hal et ses collègues dratroopers avaient tous atterri dans le double cercle les uns après les autres.

En les regardant du coin de l’œil, j’avais expliqué pour Castor. « Ceci est l’autre usage pour eux. Ce sont des destructeurs de balistes à répétition antiaérienne. »

La baliste à répétition antiaérienne avait été développée pour contrer la puissance aérienne considérable fournie par la cavalerie-wyverne, les escadrons de griffons et les chevaliers-dragons. Elle avait une portée et une capacité de poursuite considérablement augmentées par la magie, ce qui en faisait l’ennemi naturel des unités volantes comme les chevaliers-wyvernes. À cause de cela, les attaquants ne pouvaient pas utiliser leur puissance aérienne afin de bombarder soudainement une ville. S’ils voulaient bombarder la ville avec leur puissance aérienne, ils devaient d’abord détruire ces armes antiaériennes qui seraient présentes à coup sûr sur les murs du château.

À cause de cela, ils devaient lancer un siège en utilisant une force terrestre en tant qu’armée. Ce n’est qu’une fois que l’armée avait pris les murs ou détruit les balistes à répétition antiaérienne en utilisant des armes de siège, que leurs forces aériennes pouvaient mener des opérations de bombardement sur la ville.

Cela dit, si la ville avait été ainsi bombardée, les défenseurs avaient déjà perdu. C’était apparemment logique pour eux de se rendre au moment où le bombardement aérien devenait possible. C’est pourquoi, dans les batailles de siège, le travail de l’Armée de l’Air était vraiment de détruire les forces aériennes de l’autre côté afin qu’ils ne puissent pas attaquer l’Armée de Terre.

Cela m’avait amené à réfléchir à la situation. S’il y avait une façon plus simple d’attaquer les balistes à répétition antiaérienne, l’Armée de l’Air pourrait être déployée plus tôt, ce qui pourrait permettre une résolution rapide de la bataille.

« Donc, c’est ce que j’ai formulé comme réponse appropriée face à ces armes. Et c’est les dratroopers, » expliquai-je. « Parce que, comme vous l’avez vu en regardant Hal, les soldats élites peuvent apparemment couper les flèches qui viennent voler vers eux. Les dratroopers sont une unité spéciale qui se fraye un chemin à travers un déluge de carreaux afin d’atterrir là où se trouvent les lanceurs de carreaux à répétition antiaérienne et les neutralise. »

« Hahh... Hahh... A-Avec vous ça a l'air si facile, » Hal était venu et il nous avait rejoints, haletant et en ayant l’air épuisé.

Ça avait dû être une séance d’entraînement difficile. Même s’il n’était encore que le deuxième mois de l’année, il était trempé de sueur. Il avait déjà retiré son parachute, et peut-être qu’il avait chaud, parce qu’il ne portait rien d’autre qu’un débardeur sur le haut de son corps.

Hal avait pris la gourde d’eau de Kaede alors qu’il se plaignait. « Honnêtement, vous me laissez tomber à nouveau du ciel, et encore, et encore. »

« Je vais juste vous le rappeler, mais il y a des précautions quant à votre sécurité qui ont été mises en place, » dis-je. « Si vous allez dans la zone de danger sans votre parachute, les chevaliers-wyvernes sont censés vous récupérer. »

« Ce n’est pas le problème, » déclara Hal. « C’est sacrément effrayant d’être largué depuis haut dans le ciel. Le vent rugit alors qu’il siffle devant vos oreilles. Je ne sais pas combien de fois j’ai cru que j’allais mourir. »

« Ohh. Ah bon... Je ne veux jamais moi-même l’entendre, » dis-je.

« Je ne le fais pas non plus parce que je le veux ! » cria-t-il.

Alors que je bavardais avec Hal, Castor avait soulevé une question qu’il avait eue. « Pour larguer des dratroopers, ne faut-il pas d’abord briser la puissance aérienne de l’ennemi ? Si la cavalerie-wyverne porte des dratroopers, elle ne peut pas bien se battre, n’est-ce pas ? »

Hmm... C’était bel et bien l’ancien général de l’Armée de l’Air pas pour rien. Il avait soulevé un bon point.

« C’est pourquoi nous avons renforcé les capacités des wyvernes avec le Petit Susumu Mark V Allegé, » dis-je. « C’est une innovation qui affecte en même temps à la fois les dratroopers, qui appartiennent à l’Armée de Terre, et la cavalerie-wyverne, qui appartiennent à l’Armée de l’Air. Nous n’avons pas encore de système de production en série, nous devons donc établir l’ordre de priorité de leur déploiement. »

« Je vois... C’est une mise à niveau que vous pouvez effectuer précisément parce que vous avez unifié tout le monde sous la Force de Défense Nationale, » Castor avait dit avec un gémissement d’admiration. Il leva les yeux dans le ciel où la cavalerie-wyverne volait en formation, et marmonna tristement. « Des wyvernes qui volent plus vite que les griffons et plus loin que les dragons, hein. Je voudrais pouvoir monter sur l’une d’elles. Je ne me suis jamais senti plus frustré d’avoir été transféré à la Marine qu’en ce moment. »

« ... Castor ? » demandai-je.

« Haha... C’est juste les lamentations d’un chien battu. N’y faites pas attention, » déclara Castor.

« ... Vraiment ? » demandai-je.

Un chien battu... hein ?

C’est vrai, j’avais gagné et Castor avait perdu. Maintenant, nous étions debout l’un à côté de l’autre regardant fixement le ciel. C’était un sentiment étrange.

Excel avait regardé notre échange avec un sourire ironique.

« Maintenant, regardons la suite, » dis-je.

Après avoir quitté Hal et Kaede, nous étions retournés dans la zone dégagée que nous avions traversée plus tôt. J’avais pointé du doigt vers une petite montagne qui était assez grande pour être vue d’où nous étions.

« Cette montagne là-bas est probablement la plus proche. Allons-y, » dis-je.

J’avais mené le petit groupe. Quand nous avons atteint le pied de cette montagne, les cavaliers-wyvernes avaient atterri après avoir terminé leur entraînement. Dans les contreforts de cette montagne, il y avait l’ouverture d’une caverne assez grande pour qu’un rhinocéros puisse facilement passer à travers. Les wyvernes allaient toutes à l’intérieur.

Voyant cela, Castor m’avait demandé, « Est-ce là où sont les écuries à wyvernes ? »

« Oh oui. Vous l’avez bien compris, » répondis-je.

« Normalement, les wyvernes construisent leurs nids dans des grottes rocheuses comme celle-ci, » expliqua-t-il. « Nous avons construit des installations semblables à la Cité du Dragon Rouge. Par rapport aux écuries ordinaires, les wyvernes peuvent se détendre plus facilement dans un endroit comme celui-ci. »

Ah, c’était logique. Il était après tout un expert sur le sujet.

« C’est vrai, » dis-je. « Cette grotte est connectée à un étage présent sous celle-là. Dans ce niveau, il y a environ une centaine de petites pièces qui bifurquent sur le côté de la grotte principale. Nous avons les wyvernes qui y vivent. Mais il y en a qu’une vingtaine en ce moment sur la centaine de places à disposition. »

« Cent ? » cria-t-il. « C’est le dixième de toutes les wyvernes que j’avais sous mon commandement quand j’étais général ! Avez-vous besoin de tant en déployer ici sur cette île ? Est-ce une base de première ligne ou quelque chose du genre ? »

« Eh bien, il y a beaucoup de choses qui entrent dans mon raisonnement quant à ce choix, » dis-je.

Pendant que je rassurais Castor, nous étions entrés dans la grotte. Cela sentait à l’intérieur comme une ferme. (Ou plutôt comme un zoo.) Nous faisions de notre mieux pour ventiler l’endroit, mais on ne pouvait pas y faire grand-chose de plus.

« Alors... l’endroit en dessous de celui-ci que vous voulez me montrer, est-ce les dortoirs des wyvernes ? » demanda Castor en fronçant les sourcils. Peut-être que tous ces secrets commençaient à l’énerver.

« Non, c’est encore plus bas, » lui avais-je dit. « Venez, c’est par ici. »

En face de nous, il y avait une porte artificielle qui était clairement hors de propos dans cette grotte. Il y avait des manivelles de chaque côté, et il y avait un garde au garde-à-vous à côté de chaque manivelle. Au-delà de la porte, il y avait une petite pièce carrée.

« Hm, Sire... Cela ressemble à une pièce terriblement petite ? » m’avait demandé Juna, avec un point d’interrogation flottant sur sa tête.

Oh, c’est vrai. C’était aussi une première pour Juna. Cela allait être amusant de voir sa réaction.

« Okay, tout le monde, » dis-je. « Allez, tout le monde à bord. »

« À bord ? Est-ce une sorte de véhicule ? » demanda Juna.

« Ne vous en faites pas pour ça, » déclarais-je avant de me tourner vers les soldats qui étaient de chaque côté. « Bon, je voudrais aller au plus bas niveau, s’il vous plaît. »

Ils me saluèrent en disant. « « Compris Sire ! À vos ordres, Sire. » »

Quand tout le monde était dans la petite pièce, les soldats avaient parlé dans un tube de communication. « Déplacement du niveau moyen au niveau inférieur. » Après ça, il y eut des réponses. « Niveau supérieur, Roger ! » et « Niveau Inférieur, Roger ! » et ainsi, ils avaient commencé à tourner les manivelles à côté de la porte. Après l’avoir fait, la petite pièce avait commencé à lentement descendre.

« Ahh ! » s’écria Juna.

La descente était lente, mais c’était venu soudainement, et Juna avait perdu son équilibre. Je l’avais appuyée contre ma poitrine afin de la soutenir. Quand je l’avais attrapée, j’avais senti la proximité de son corps moelleux, et l’odeur de ses cheveux avait chatouillé mon nez. C’était plutôt agréable pour moi.

« J-Je suis désolée, Sire, » murmura Juna, rougissant.

« Hé ! Je ne m’en suis pas plaint, » dis-je. « Allez-vous bien ? »

« O-Oui... Est-ce que cette petite pièce est en train de descendre ? » demanda-t-elle.

« Tout à fait, » dis-je. « Vous avez vu les manivelles près de la porte, non ? En les tournant, elles sont capables d’élever ou d’abaisser cette pièce. »

C’est vrai. Cette pièce en forme de boîte était un ascenseur manuel extrêmement simple. Celle qui l’avait conçu était Genia Maxwell.

Je (n’étant pas si bon en sciences) ne comprenais pas bien le système moi-même, mais il y avait une poulie avec un contrepoids sur le côté opposé de l’ascenseur, et d’une manière ou d’une autre, cela permettait de monter et de descendre l’ascenseur sans avoir besoin de plus de puissance que de simplement pédaler sur un vélo.

La vérité était qu’il avait été conçu à l’origine pour être installé dans le laboratoire de donjon de Genia. Quand elle y avait pensé, même si les tracas de monter et de descendre les escaliers étaient supprimés, Genia n’allait pas vouloir sortir plus souvent, donc le plan avait été abandonné.

L’équipe que j’avais envoyée pour organiser les schémas de Genia (ils avaient été stockés de façon désordonnée, donc j’avais bien sûr envoyé une équipe de nettoyage dirigée par Ludwin) avait trouvé les plans, nous avions essayé d’en installer un ici. Il était manœuvré à la main, et n'était pas très rapide, et nécessitait une assistance en troupe renouvelée souvent pour être disponible en tout temps, mais s’ils travaillaient en équipes d’une heure, ce n’était pas si fatigant pour eux.

Il n’y avait actuellement que trois arrêts, « Entrée de la grotte », « Niveau le plus bas », et « Niveau supérieur », de sorte que ce seul ascenseur avait obligé à avoir six soldats pour le faire fonctionner.

Honnêtement, il fallait seulement une personne pour l’utiliser (deux, s’ils travaillaient en équipes), mais les soldats avaient dit que, lorsqu’il y avait des demandes de plusieurs niveaux, cela causait de la confusion, alors nous avions fini avec un système de six personnes dans lequel les soldats annonçaient ce qu’ils faisaient avant de tourner les manivelles.

Il y avait un certain nombre d’ascenseurs installés ici. (Bien que celui-ci ici dans la caverne était le seul avec trois niveaux.) J’avais aussi l’intention de les faire installer au château dans un proche avenir. Le palais était une grande bâtisse, et il y avait après tout beaucoup de tâches qui nécessitaient de monter et descendre les escaliers tout le temps.

Quand je lui avais fait cette explication, Juna avait laissé échapper un soupir sexy pour une raison inconnue avant de dire. « Je sens que je peux comprendre pourquoi la princesse a parfois un regard épuisé. »

« Pourquoi citez-vous Liscia maintenant ? » lui demandai-je.

« Je comprends que c’est une machine merveilleuse, mais quand vous faites apparaître des choses qui me dépassent largement les unes après les autres, il est difficile de suivre, » répondit-elle.

« Avez-vous vraiment besoin d’y penser si fortement ? » demandai-je. « Je suis sûr que les personnes présentes ici pensent seulement, “Hey, quelle nouvelle chose pratique que nous avons là !”. »

« Ça ne marche pas ainsi, » Juna était toujours appuyée contre ma poitrine, et elle m’avait fait un doux sourire. « Même si c’est épuisant. Nous voulons vous comprendre. »

« ... C’est plutôt embarrassant, » avais-je admis.

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4 commentaires :

  1. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS : Qu’ils ayant exploser…

  2. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  3. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le travail 🙂

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