Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 5 – Chapitre 1 – Partie 3

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Chapitre 1 : Faisons un programme éducatif (Le début de Silvan)

Partie 3

La chanson décontractée avait pris fin, et un nouveau décor fut placé sur la scène.

Sur la scène, il y avait maintenant une toile de fond représentant des arbres, de l’herbe et des souches. Le tout était afin de simuler qu’il s’agissait d’une forêt. Au milieu de cette forêt clairsemée, le Petit Musashibo traçait quelque chose sur le sol avec une craie. En regardant de plus près, il s’agissait apparemment de chiffres.

« Hmm... 1 + 1 font 2, 2 + 2 font 4... Hohoho, faire des calculs arithmétiques est vraiment difficile, » le Petit Musashibo penchant exagérément la tête afin de montrer sa confusion. Le geste était vraiment très enfantin et mignon.

Une fille un peu plus âgée avec des cheveux bleus portant une tenue de garçon y compris un chapeau et une salopette arriva sur la scène. Quand la fille aux cheveux bleus remarqua le Petit Musashibo, elle l’interpella d’une voix enjouée.

« Salut Petit Musashibo, qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi fais-tu ce regard si troublé (sans expression) ? » demanda-t-elle.

Le Petit Musashibo leva les yeux, puis il se dirigea vers la jeune fille avec de petits pas, mais avec lenteur. « Bonjour Grande Sœur Juna. »

À ce moment, les téléspectateurs adultes avaient remarqué qui était celle qui se trouvait sur la scène. Le personnage de la grande sœur était joué par la fameuse Prima Lorelei, Juna Doma.

Parce que Juna était surtout connue pour être si belle que même les filles voudraient être avec elle, ils n’avaient pas fait le lien avec elle dans cette tenue de garçon. Son ton présent dans sa voix était plus direct, en accord avec la tenue. Bien que cette version de Juna ait perdu le sex-appeal mature qui la faisait paraître plus âgée qu’elle ne l’était en réalité, cela avait fait ressortir une allure très mignonne qui ressemblait plus à ce que l’on attend d’une fille de son âge.

Le Petit Musashibo s’était tourné vers sa « Grande Sœur Juna » afin d’obtenir de l’aide. « Grande Sœur Juna, l’arithmétique est bien trop difficile et je ne sais pas quoi faire face à ça. J’ai beau regarder dans des livres, mais comme il y a tout simplement que des chiffres et des symboles dedans, et ce n’est pas du tout intéressant et j’abandonne bien vite. »

Il y avait un grand nombre de téléspectateurs qui avaient acquiescé.

Neuf jours plus tôt, Souma avait encouragé les gens à apprendre à lire, à écrire et à faire de l’arithmétique, mais ceux qui vivaient dans un style de vie où ils n’avaient pas besoin de faire des calculs avaient apparemment pensé : « D’accord, le fait de lire et écrire, c’est peut-être utile. Mais à quoi bon apprendre à faire des calculs pour toute personne qui n’est pas un marchand ? »

Cependant, Juna s’était mise à rire avant de faire un clin d’œil espiègle au Petit Musashibo qui exprimait l’opinion qu’avaient les téléspectateurs vis-à-vis de ça. « Oh mon Dieu ! Ne sais-tu pas que les mathématiques peuvent être amusantes ? »

« Quoi !? Vraiment !? » Le Petit Musashibo demanda ça en montrant bien qu’il doutait de ça.

« C’est la vérité, » répondit-elle avec un ton qui indiquait sa grande confiance.

Une mélodie amusante et gaie avait commencé à être jouée sans qu’on sache vraiment d’où elle provenait. Juna avait alors commencé à chanter en accord avec elle.

La chanson s’appelait : « L’Arithmétique Amusante ». Elle provenant de Minna no Uta, ou les Chansons Pour Tout Le Monde, qui provenait directement du monde de Souma. Cette chanson, chantée par Seiji Tanaka, présentait l’addition, la soustraction, le fait que lorsque vous aviez un groupe de dix, il se déplace jusqu’à un nouveau chiffre, et le fait qu’un nombre, aussi grand soit-il, disparaît lorsqu’il est multiplié par zéro.

Juna et le Petit Musashibo avaient chanté cette chanson, dansant joyeusement ensemble en faisant un cercle sur la scène.

Quand ils finirent la chanson, le Petit Musashibo avait frappé ses mains avec enthousiasme. « Je sens que l’arithmétique vient de bien m’amuser. Si j’étudie plus, cela sera-t-il encore plus amusant ? »

« Bien sûr, » lui assura Juna. « Si tu étudies durement, tu seras capable de faire encore plus de choses incroyables et amusantes. »

Puis Juna s’était mise à chanter une chanson pour le Petit Musashibo sur toutes les choses qu’il serait capable de faire s’il étudiait son arithmétique. Il y avait une mélodie amusante et des paroles ludiques, mais si vous écoutiez de près, cela exprimait un certain nombre de phénomènes mathématiques. C’était exactement le genre de chanson qui appartenait à un programme éducatif.

Les enfants qui regardaient l’émission avaient innocemment imité Juna et le Petit Musashibo, chantant les paroles et dansant sur la mélodie. D’un autre côté, les adultes considéraient la signification des paroles, hochant la tête avec intérêt, comme s’ils avaient compris le sens de la chanson.

Parmi eux, il y avait juste une personne, Juno, qui pensait à quelque chose de complètement différent des autres.

Est-ce qu’il leur a tout simplement prêté son costume kigurumi ? Non... Ça ne peut pas être ça. Juno surveillait de près les mouvements du Petit Musashibo. La façon dont il bouge, c’est également la même manière que Monsieur Petit Musashibo. Mais la voix que j’ai entendue était la voix mignonne d’une fille. La main que j’ai vue était celle d’un homme. Il y a une personne différente à l’intérieur, mais il bouge de la même manière. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Alors qu’elle avait réfléchi à un grand nombre de possibilités, quelque chose avait surgi dans la tête de Juno.

Maintenant que j’y pense, n’était-ce pas déjà le cas, la dernière fois que j’ai vu Monsieur Petit Musashibo délivrant une lettre à la guilde ? Après que la réceptionniste l’a vu, elle nous a dit qu’un banquet avait lieu au château. En d’autres termes, cette lettre provenait du château. D’après ce que j’entends dire, cette émission est mise en place par le château. Peut-être, Monsieur Petit Musashibo est-il lié d’une manière ou d’une autre au château ?

Juno regarda fixement dans la direction de Château de Parnam, d’où venait l’émission.

... Je suis curieuse. Je veux tellement regarder dedans, mais... Je ne peux pas vraiment me faufiler dans le château. S’ils m’attrapaient, je suis sûre que je serais punie pour ça. Hmm, n’y a-t-il pas moyen de me pencher sur le sujet ?

Alors que Juno pensait à tout cela, l’émission avait continué. Lorsque la scène avec le Petit Musashibo et Juna avait pris fin, le décor diffusé changea. Cela provenait maintenant d’un tout autre endroit.

Cette fois, ce n’était pas un décor comme la dernière fois, car cela ressemblait à un grand hall d’un manoir. Il y avait environ dix enfants entre trois à cinq ans présents. En raison de leur jeune âge, ils n’étaient pas du tout coordonnés, ils s’asseyaient, couraient, se couchaient et se déplaçaient plus ou moins librement. Il s’agissait bien entendu des enfants des différentes personnes travaillant dans le château qui avaient été laissés à la garderie pendant que leurs parents travaillaient.

Souma avait pensé que le public d’un programme éducatif devrait être composé d’enfants, donc, avec la permission de leurs parents (bien que, avec le roi leur demandant une faveur, ils pourraient difficilement refuser), il avait arrangé tout ce qu’il fallait pour les faire apparaître dans l’émission. En outre, au milieu de ces enfants, il y avait une jeune fille qui semblait avoir environ seize ans.

« Hé, n’est-ce pas la princesse Roroa ? » un spectateur astucieux avait souligné ce fait.

Cette fille était en effet Roroa, l’ancienne princesse d’Amidonia. Roroa portait une tenue de garçon comme celle de Juna, et elle avait déclaré d’une voix enjouée. « Tout le monnnnnnde, regardez par ici. Votre grande sœur chantante va bientôt arriver et va jouuuerr avec vous. Un, deux ettttttt... ! »

« « « Grande Sœur Juna ! » » » crièrent en cœur tous les enfants.

Alors que Roroa leur donnait le signal, les enfants avaient tous appelé son nom en même temps. Et c’est alors que...

« Coucouuuuu, » Juna était à nouveau apparue, agitant ses mains. Elle se plaça à côté de Roroa et déclara : « Maintenant, tout le monde, il est temps pour une chanson. »

Puis elle commença à frapper en cadence dans ses mains.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  3. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre, j’imagine ?

  4. Merci pour le chapitre
    Il me gène un peu

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