Chronicle Legion – La Route de la Conquête – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 1

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Chapitre 2 : Soldats de Fortune

Partie 1

La première brigade expéditionnaire de la flotte de l’Extrême-Orient.

Il s’agissait des forces armées de l’Empire Britannique dirigées par Edward le Prince Noir.

L’Alliance anglo-japonaise pour la restauration avait été formée à partir de cette brigade et de celle du fief du Kinai du Japon Impérial.

Les unités de combat attaquant Tōkaidō étaient composées à moitié-moitié par l’armée britannique et l’armée provinciale du Kinai. Cependant, la majorité des Chevaliers étaient britanniques et 80 % des Légionnaires étaient des Croisés.

Les chevaliers du Kinai étaient traités comme des « invités d’honneur » et rarement envoyés sur les champs de bataille.

Pour le dire simplement, le contrôle était entièrement entre les mains de l’Empire Britannique.

« Il y a un proverbe au Japon... Prêtez-leur la devanture et ils prendront la maison principale, n’est-ce pas ? » Le lieutenant-colonel Grayson marmonnait cela. « La description décrit bien notre relation avec le fief du Kinai. »

Le vieil homme parlait solennellement avec un ton poli.

Cependant, il y avait un soupçon de sarcasme dans ses paroles. Ce vieil homme partageait toujours son cynisme avec un visage tout à fait droit. Peut-être était-il le modèle responsable de la langue de vipère du génie Morrigan ?

Edward avait gardé son hypothèse pour lui-même alors qu’il lui avait parlé. « Pourquoi pas ? Les hauts gradés du Kinai l’ont également accepté. »

« En effet, grâce à la bénédiction des Trois Lions et de la famille royale britannique, » répliqua Grayson.

« C’est bien dit. Quand ils fournissent des miracles incroyables et pratiques de temps en temps, nous ferions mieux d’accomplir nos devoirs en tant que sujets loyaux au mieux de nos capacités, » déclara Edward.

« Le gouverneur général Kinai a dû être ému par la sincérité et la grandeur de notre princesse, » déclara Grayson.

Avec des visages stoïques, ils échangeaient de fausses platitudes.

Le jeune prince médiéval et l’homme âgé du XXe siècle moderne souriaient en même temps alors qu’ils conversaient tous deux.

« Alors, Grayson, je dois aller à Kyoto pour remonter le moral de notre princesse et m’occuper de quelques tâches diverses pendant que j’y serais. Je compte sur vous pour assurer la continuité, » déclara Edward.

« Affirmatif, » répliqua le vieux soldat.

Le soldat âgé avait accepté la demande d’Edward comme l’aurait fait un majordome expérimenté.

Également capitaine du destroyer Tintagel, Grayson était vêtu d’un uniforme d’officier de marine, d’une chemise blanche et d’une cravate avec un pantalon noir pour compléter le tout. Toutefois, son affectation actuelle n’était pas à bord du navire.

À la place, il était affecté au Point de Contrôle d’Hakone se trouvant dans la partie Ouest de la région Kantō du Japon.

En tant qu’adjudant du commandant Edward, il devait d’abord s’assurer du contrôle de la zone de Hakone pour servir de base d’opérations avancée pour pouvoir se déployer sur le site de Tōkaidō. C’était son dernier emploi en cours.

Le but était de construire une fondation pour soutenir les invasions de Tokyo et de la région du Kantō, le cœur du Japon Impérial.

« Comment voyagerez-vous jusqu’à Kyoto ? » lui demanda Grayson.

« D’abord le long de la mer, puis en entrant dans le Kinai par la péninsule de Shima, » répondit Edward.

Aujourd’hui, il s’agissait du deuxième jour après la chute d’Hakone.

Il y avait un héliport sur le deuxième fort tutélaire, situé au sud du lac Ashi.

Hakone était à l’origine défendue par l’armée provinciale du Kantō. Après avoir conquis les forts tutélaires, les forces britanniques avaient revendiqué le grand hélicoptère de transport de marque américaine qui s’y trouvait. L’hélicoptère était actuellement posé sur l’héliport.

De plus, les forces britanniques et du Kinai avaient été affectées à divers postes à Hakone.

Le plan était d’assujettir les installations militaires et administratives et de demander aux factions civiles de fournir une « assistance volontaire ».

Après le retour d’Edward, la situation trépidante devrait s’atténuer quelque peu. Les capacités de l’ancien combattant Grayson et de la première brigade expéditionnaire étaient irréprochables.

Leur commandant, un Ressuscité, avait encore d’autres devoirs à remplir.

Alors qu’Edward se dirigeait vers l’hélicoptère, une jeune fille l’avait appelé.

« Prince, si cela vous plaît, emmenez ceci avec vous, » déclara-t-elle.

Il s’agissait d’une petite fille blonde vêtue d’un costume de marin et d’un béret, ou plutôt une poupée.

La poupée était possédée par le génie Morrigan et elle se tenait derrière Grayson.

La poupée mesurait 150 cm, soit à peu près la taille humaine. Dans sa main se trouvait une version d’elle qu’Edward avait utilisée pendant le siège de Hakone.

Chaque fois qu’elle bougeait son corps, les articulations produisaient du bruit, faisant allusion à son identité non humaine.

« Morrigan, vous n’avez pas besoin de m’accompagner cette fois, » déclara Edward.

Le soutien d’un génie aurait rendu tout cela pratique, mais Edward avait quand même refusé.

« Vous devriez vous concentrer sur la mission à Hakone, » continua Edward.

« Pas un problème. Je suis un esprit de haut niveau. Des simulacres peuvent être envoyés à plusieurs endroits... Le multitâche, c’est possible, » déclara-t-elle.

« Je sais, mais jouer avec des poupées n’est pas mon truc, » répliqua Edward.

Au début de la vingtaine, Edward soupira.

« Si je continue d’avoir avec moi votre petite version, j’ai peur que des rumeurs bizarres commencent à surgir, » annonça Edward.

« S’il vous plaît, détendez-vous. Selon des recherches menées par les forces britanniques... Beaucoup d’hommes adultes au Japon Impérial apprécient ce type de poupée, » répliqua Morrigan.

« Je ne cherche pas à devenir comme certains passionnés ici ! » s’exclama-t-il.

L’esprit lui avait offert son conseil sans expression, mais Edward l’avait réprimandée et était monté seul à bord de l’hélicoptère.

C’est ainsi qu’un voyage aérien avait commencé. Une personne venant du XIVe siècle était assise dans un bloc de métal pour ainsi s’envoler dans les ciels. Pour être honnête, Edward avait trouvé que monter une wyverne ressemblait beaucoup à un cheval, donc il ne se sentait pas bizarre.

Cela dit, la locomotion mécanisée n’était pas mal non plus selon lui.

Après tout, la vitesse était un avantage majeur. L’hélicoptère de transport avait survolé le port de Numazu en passant par la Baie de Suruga pour entrer dans l’espace aérien de l’océan Pacifique.

Puis l’hélicoptère s’était dirigé vers l’ouest le long de la côte de l’île japonaise.

Les forces armées britanniques avaient établi une supériorité navale sur la quasi-totalité de la région maritime de Tōkaidō — de Nagoya et de la péninsule d’Atsumi à Izu et Atami.

Les chances d’être attaqué étaient très faibles. Dans le cas où un ennemi se présenterait, il pourrait simplement les engager en utilisant les Légionnaires.

Edward avait donc apprécié ce vol de loisir.

Les sièges de l’hélicoptère de transport étaient durs et peu confortables. Cependant, l’équitation consommait encore plus d’énergie, donc prendre un hélicoptère était encore relaxant de son point de vue.

Il était ainsi entré dans le Fief du Kinai par la péninsule de Shima puis s’était dirigé vers le nord, c’est-à-dire vers l’intérieur des terres.

Quelques heures après le décollage, l’hélicoptère avait atteint le ciel au-dessus de la ville de Kyoto. Avant le changement de nom du Japon en « Japon Impérial », Kyoto était l’ancienne capitale où se trouvait le palais royal.

 

***

 

Il s’agissait de la deuxième fois qu’Edward se rendait à Kyoto.

Avant l’opération d’invasion de Tōkaidō, il s’était déguisé en touriste étranger pour visiter cet endroit et s’entretenir avec des personnalités du fief du Kinai.

« Kyoto est une ville si exiguë..., » murmura Edward.

Le mode de locomotion d’Edward était passé d’un hélicoptère militaire à un véhicule de luxe noir.

Comme auparavant, l’utilisation du véhicule était laissée au conducteur. Bien qu’Edward soit doué pour contrôler des montures comme les wyvernes ou les chevaux, il n’était pas doué pour manipuler des engins mécaniques.

Heureusement, en tant que Ressuscité et Chevalier, il ne se retrouverait jamais sans chauffeur à proximité.

Dans l’après-midi du même jour, Edward se trouvait à l’arrière du véhicule de luxe, et il s’agissait d’un modèle d’élégance comme il convenait à son titre de prince. Il regardait tranquillement les rues de Kyoto.

« Entouré de montagnes, des routes étroites. Je n’aime pas l’atmosphère, » continua-t-il à se plaindre.

Kyoto était riche en traditions japonaises classiques, mais n’était pas une grande métropole.

Le château de Nijou, construit sur les ordres de Tokugawa Ieyasu, avait été remodelé plusieurs fois au fil des ans. Aujourd’hui, au XXe siècle, il était utilisé par le fief du Kinai comme « palais ».

En outre, il y avait Kyoto Gyoen, un vaste jardin appartenant à la famille impériale.

À l’intérieur se trouvait un palais d’une époque révolue où vivaient les prédécesseurs de la famille impériale et de vieilles maisons. Cela servait de « résidences officielles » de l’ancienne classe privilégiée, rappelant que ce lieu était le centre politique du Japon.

Edward avait débarqué près de Kyoto Gyoen.

Il voulait marcher avec bravoure dans les rues en uniforme militaire et revivre sa glorieuse adolescence de chevalier du passé... Cependant, il était aujourd’hui vêtu de vêtements décontractés.

Une chemise blanche avec un pantalon noir et un manteau gris était posée sur le dessus. C’était une apparence plutôt unie.

Avec l’invasion en cours de Tōkaidō par l’Empire Britannique, la position d’un Anglais vivant au Japon serait plutôt gênante. Dans un tel environnement, il n’était pas nécessaire de porter l’uniforme militaire pour attirer l’attention.

Pourtant, ici au Japon, l’apparence d’un homme grand et beau aux cheveux argentés le faisait encore ressortir.

On ne pouvait pas faire grand-chose contre le fait qu’il était tape-à-l’œil. Comme un soldat, il marchait la tête haute et la poitrine bien doit, sans être dérangée par les regards des habitants de Kyoto.

Assez rapidement, il avait atteint un manoir occidental à l’ancienne.

On disait qu’un Américain en avait ordonné la construction à l’époque meiji, au XIXe siècle.

Plutôt que le château de Nijou du fief du Kinai, il rendait visite aujourd’hui à une personne spéciale dont la résidence temporaire se trouvait ici. Dix minutes plus tard, Edward se trouvait dans la salle de réception du manoir, avec la dame avec qui il avait un rendez-vous prévu.

« Salutations, Princesse. Ce sont sûrement les bénédictions des Trois Lions qui m’ont permis d’avoir la chance de survivre au combat et de vous rencontrer à nouveau, » déclara Edward.

« Non, cette fortune vient de vos capacités personnelles, frère, » déclara la fille.

Les cheveux blonds de la fille avaient atteint la taille. Elle souriait avec élégance.

Il ne serait pas exagéré de comparer ses traits délicats et raffinés à ceux d’une déesse. Cela dit, son tempérament ne correspondrait pas à Aphrodite, la déesse de l’amour et de la beauté.

Strictement parlant, elle ressemblerait davantage à Hecate, la déesse de la lune enveloppée dans l’obscurité passagère.

Hecate était la terrifiante progéniture de la magie noire, une divinité de mauvais augure ayant une signification en tant que gardien des sorcières.

« Cela fait un moment, Prince Noir. Je suis sincèrement ravie d’avoir la chance de vous revoir, » la belle princesse Eleanor l’avait salué.

Elle portait une robe d’une seule pièce avec des manches bouffantes. Elle était noire et à la mode, alors que sa texture rappelait la robe noire d’une sorcière.

Tous les deux étaient assis dans un canapé dans la salle de réception.

Edward était allé droit au but : « J’ai entendu dire que vous étiez blessée. Dieu merci, ce n’était rien de grave. »

« Vous devriez savoir qu’avec les pouvoirs accordés par mon père —, le Souverain Lion Sacré —, la guérison des blessures mineures ne pose aucun problème..., » répondit-elle.

À la demande d’Edward, la princesse Eleanor avait infiltré le fort tutélaire de Suruga.

C’était arrivé il y a seulement cinq jours, une opération visant à recruter Chevalier Rikka Akigase, la fille aînée du gouverneur général de Tōkaidō, en lui plaçant une « malédiction de charme ».

Cependant, l’opération avait échoué et Rikka Akigase avait poignardé Eleanor avec une épée, la forçant à fuir pour sauver sa vie.

Son épaule gauche percée ne montrait déjà aucun signe de blessure, se rétablissant en seulement cinq jours, mais Edward secoua la tête et dit. « Princesse, je suis tout à fait conscient de la source de vos miracles. Cependant, nous ne devrions pas abuser de pouvoirs qui exigent un prix à utiliser. »

« En effet, je prendrai vos paroles à cœur, » répondit Eleanor.

La princesse Eleanor acquiesça d’un signe de tête obéissant. En souriant, elle lui avait dit. « Cependant, pour progresser sans compter sur les bénédictions des miracles, il faudrait de la ruse et des compétences supérieures. Frère, j’attends avec impatience les fruits de votre travail. »

« Compris, je m’en souviendrai, » répondit Edward avec un sourire ironique à la princesse qui s’adressait à lui en tant que « frère ».

« Tout d’abord, je dois rencontrer le gouverneur général du Kinai, n’est-ce pas ? » demanda Edward.

« Tous les arrangements sont en place. Je lui ai fait annuler tout son emploi du temps pour demain, » répondit Eleanor.

« Hé, une princesse de l’Empire Britannique ne devrait pas parler comme ça. Il sera le Premier ministre du Japon Impérial, alors n’oubliez pas vos manières, » déclara Edward.

« Eh bien... Mes excuses. J’ai été imprudente, » Eleanor avait élargi ostensiblement ses yeux et déclara ça malicieusement. « Pardonnez-moi de parler d’une manière si peu digne d’une dame. Permettez-moi de changer ma formulation. Grâce à la gentillesse et à la générosité du gouverneur général, il est prêt à réserver du temps pour vous rencontrer, frère. »

« Voilà notre bonne princesse. Après ça... comment gérer au mieux la question des renforts ? » lui demanda Edward.

Edward se souvient du visage d’un bel homme.

Il s’agissait du jeune homme qu’il avait repéré cette nuit-là lorsqu’il avait envoyé les Chevaliers du Kinai pour attaquer Suruga.

« On s’attend à ce que l’effort de guerre progresse surtout dans les limites des attentes. J’ai entendu dire que les négociations avec Tōsandō sont en bonne voie. Cependant... Certains éléments inattendus ont fait surface. Par précaution, il vaudrait mieux réaffecter quelques chevaliers fidèles d’Australie, » continue Edward.

« Pourquoi ne pas réaffecter du personnel britannique ? » lui demanda Eleanor.

« Je ne préférerais pas. Cet homme est resté chez nous et il s’ennuie. Même aujourd’hui, il ne peut toujours pas se débarrasser de son état d’esprit des campagnes d’évangélisation médiévales. Il voulait même prendre ma place et se rendre personnellement au Japon. Mais l’histoire lui a prouvé qu’il n’était pas fait pour le poste de commandant en chef, » déclara Edward.

Edward parlait avec élégance comme un chevalier pour exprimer une partie de son insatisfaction.

« Par conséquent, la décision de m’envoyer a été rapidement confirmée. S’il venait, cela rendrait mon travail très difficile. La Grande-Bretagne ne doit pas en être informée. J’admets qu’il est très charismatique en tant que général, » continua Edward.

Dans toute l’histoire de l’Angleterre, cet homme pourrait très bien être le roi le plus valeureux.

L’inconvénient était qu’il était difficile à utiliser.

Edward haussa les épaules et dit : « Pour le dire simplement, je préférerais trouver un excellent chien de chasse plutôt que de mettre un collier sur un lion déchaîné. »

« Mes condoléances, frère, » répliqua Eleanor.

« Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? » lui demanda Edward.

« Richard a demandé instamment aux plus hauts gradés de l’armée. L’essentiel était le suivant. “C’est mon plus grand souhait de venir en aide à Edward, mon frère de sang. Soyez généreux et comprenez ma chevalerie.” Il devrait arriver au port de Kobe aujourd’hui, » déclara Eleanor.

« ... je n’en ai pas été informé, » déclara Edward.

« Il s’est précipité et a quitté l’Angleterre la nuit précédant l’autorisation du commandant en chef — l’amiral Nelson. Cela a forcé la main des plus hauts gradés, ne leur laissant pas d’autre choix que d’autoriser son envoi au Japon, » déclara Eleanor.

« Qu’ils soient maudits de m’avoir imposé le fardeau d’apprivoiser le lion..., » cracha Edward.

Le visage noble et beau d’Edward était instantanément devenu sombre.

 

***

 

Pendant que le Prince Edward le Noir et la Princesse Eleanor conversaient...

Le grand destroyer britannique Camelot naviguait vers la baie d’Osaka. Mesurant 180 m de long, il s’agissait du navire jumeau du Tintagel géré par le génie Morrigan.

Ce navire militaire était sur le point d’atteindre le port de Kobe à Kinai.

Sous le ciel ensoleillé, un homme se tenait seul sur le pont, profitant de la brise marine.

Ses cheveux blonds et fins flottaient dans le vent comme une crinière de lion. Son corps musclé était vêtu de l’uniforme militaire noir de la Grande-Bretagne... Ce n’est pas tout.

En plus de cela, il portait une cape cramoisie très tape-à-l’œil, donnant une impression de vouloir se faire remarquer de manière excessive.

« Mon fils Édouard... sera sûrement surpris quand il me verra, » déclara l’homme.

Riant à lui-même, cet homme était âgé d’environ quarante ans. Son visage était plein de majesté.

Il était probablement la seule personne dans le monde contemporain qui appellerait ainsi le Prince Noir « Edward ». Bien qu’il ait été le roi d’Angleterre dans le passé, il ne se sentait pas obligé d’utiliser la langue anglaise ou de suivre les normes britanniques.

« Après avoir mené une armée de croisés pour assiéger Acre dans le passé, je me dirige maintenant vers la nation insulaire de l’Extrême-Orient pour démontrer la justice chevaleresque... Oh, comme mon sang bouillonne d’excitation, » continua-t-il.

Récitant le nom d’une ancienne ville à l’est de la Méditerranée, il avait tranquillement enflammé son esprit combatif.

En même temps, son corps avait libéré des noesis. Cette vaste quantité avait pris de l’expansion et avait naturellement pris forme physique dans l’atmosphère au milieu de la brise marine.

Une armée de Légionnaires britanniques était apparue dans le ciel au-dessus du destroyer Camelot alors qu’il naviguait dans la baie d’Osaka.

Un total de deux cents Légionnaires était présent, mais cela n’était pas tout ce qu’il pouvait faire. Ce nombre dérisoire n’était certainement pas sa limite. Sa Force de Chevalier n’était pas si faible.

« Ô vent de l’Extrême-Orient, croyez-moi. Moi, Richard, j’irai au Japon. Que le nom de Cœur de Lion secoue le monde une fois de plus. Voici mon mode de vie ! » déclara-t-il.

Sa voix était remplie de l’exaltation d’un narcissique.

 

 

Les deux cents Légionnaires dans les airs avaient hurlé en réponse à la déclaration de leur maître.

« Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh — . »

« Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh — Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh — Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh —. »

Ils étaient identiques en apparence aux Légionnaires principaux britannique, le Croisée.

Cependant, la couleur était totalement différente. Ces Légionnaires étaient pourpres de la tête aux pieds. Ils étaient également équipés de fusils à baïonnette plus gros que ceux des Légionnaires typiques, avec des décorations présentes un peu partout.

Le maître déclara à cette armée de Croisées pourpres : « Merci, mes épées. Présentez-moi un exploit digne du nom d’Escalibor. »

Dans la légende, le roi Arthur d’Angleterre avait été servi par les Chevaliers de la Table Ronde.

Le nom Escalibor était l’équivalent de l’« Excalibur » qui figurait dans les histoires du roi Arthur.

Cet homme avait donné à ses Légionnaires le nom de l’épée magique du légendaire roi. Connu sous le nom de Richard I dans l’histoire anglaise, son surnom de Cœur de Lion était également très célèbre.

Richard était un chevalier aux prouesses martiales exceptionnelles et un général d’une férocité incomparable.

En même temps, il était le roi d’Angleterre au XIIe siècle et l’ancêtre du Prince Edward le noir.

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