Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 97

Bannière de Chargez sa magie avec un sourire ***

Chapitre 97 : La Reconnaissance d’une Serveuse

À l’intérieur du bar, il y avait une tonne d’alcool et de nourriture posés sur la table en face de moi.

La propriétaire du bar, Inessa, les avait amenés là les uns après les autres. Elle avait apporté assez de nourriture pour que cela soit un buffet à volonté, donc je pouvais clairement voir à quel point elle était sérieuse quant à vouloir me divertir.

« Votre Majesté, s’il vous plaît. » La belle femme se trouvant à côté de moi me versa alors de l’alcool.

Elle avait versé de l’alcool opaque, c’était apparemment le « trousseau » fabriqué à Magatan.

Comme prévu d’une spécialité, c’était tout à fait délicieux.

« Un autre, Votre Majesté ? » demanda-t-elle.

« Oui, mais..., » j’avais dit ça pendant qu’elle me versait un autre verre. Mes yeux regardaient la table remplie de nourriture.

Il y avait de la viande, des légumes et du poisson... il y avait mêmes différents types de céréales et de maïs.

Il y avait presque tous les types de nourriture que je pouvais faire en ce moment.

« Vous avez bien fait de préparer tout ça, » dis-je.

« Tout ceci est pour vous remercier, Votre Majesté, » la femme avait posé la bouteille d’alcool sur la table puis elle m’avait regardée. « Hmm, Votre Majesté ? »

« Hmm ? Oui, quoi ? » demandai-je.

« J’ai toujours voulu exprimer ma gratitude, » déclara-t-elle.

« Que voulez-vous dire par là ? » demandai-je.

« J’ai récemment été ramené jusqu’à Ribek, » déclara-t-elle.

« Ramené ? Voulez-vous dire par là que vous étiez un singe avant ça ? » demandai-je.

« Non, » répondit-elle. « Notre village a été détruit par les forces du Dieu Maléfique, ma famille s’est enfuie afin de survivre et nous nous sommes cachées dans les montagnes. Cependant, après un moment dans les montagnes, nous étions incapables de trouver assez de nourriture... alors nous avons dû sortir de là... et c’est à ce moment-là que nous avons rencontré Marato. »

« Marato..., » répétai-je.

C’était un nom qui était sorti plus souvent que prévu.

« C’est ainsi que nous avons rencontré Marato, et nous avons été ramenés jusqu’à chez lui, » continua-t-elle. « Et c’est alors que Votre Majesté est arrivée. »

« C’était donc ce jour-là, Hmm ? » dis-je.

Je pouvais mieux maintenant comprendre la chronologie des événements.

« Oui. Vous avez vaincu Marato et vous nous avez sauvés ce jour-là. J’ai toujours voulu vous remercier, » déclara-t-elle.

« Ne vous en fais pas pour ça, » dis-je.

Après tout, je ne l’avais pas fait pour avoir des remerciements. Je l’avais fait parce que je le voulais, je n’avais pas besoin de remerciements pour ça.

« D’accord, mais quand même... merci beaucoup ! » déclara-t-elle.

« Je comprends. Mais comment est votre vie maintenant ? » demandai-je.

« Grâce à Votre Majesté, je suis capable de travailler et de vivre correctement maintenant, » déclara-t-elle.

« Je n’ai pas vraiment fait..., » commençai-je.

« Mais, mais... c’est grâce à vous, Votre Majesté, » continua-t-elle. « Pendant un certain temps, nos vies ont été douloureuses... mais un jour, Votre Majesté est venue... bien que vous soyez un seigneur féodal alors... mais vous nous avez permis de travailler et de vivre correctement. »

J’avais alors posé mon verre et je l’avais regardée.

Si c’était vrai, alors je l’avais déjà rencontrée, mais... je ne m’en souvenais pas.

J’avais essayé de m’en souvenir... mais je n’y arrivai finalement pas.

« Je suis désolé, mais je ne me souviens pas de vous avoir vu à l’époque, » dis-je.

Je ne pouvais pas y faire grande chose, alors je m’étais sincèrement excusé.

« Ce n’est pas grave, » répondit-elle. « Car après tout, Votre Majesté a fait tellement de choses. Je suis sûre que c’est comme si vous ne pouviez pas vous souvenir de tous les repas que vous avez mangés. »

La femme avait souri puis elle s’était mise à rire. Il ne semblerait pas que je l’avais rendu triste en ne me souvenant pas d’elle.

« Mais je suis toujours très reconnaissante, » déclara-t-elle.

« De rien, » dis-je. Ce n’était pas une mauvaise sensation.

Après ça, j’avais bu et mangé.

J’avais apprécié mon temps passé ici pendant que je me baignais dans leur chaleureuse réception.

« C’est vrai, Votre Majesté..., » alors qu’elle venait de m’apporter de la nourriture, Inessa se mit à me parler. « Puis-je demander une chose ? »

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Votre Majesté est le premier client de notre restaurant..., » déclara-t-elle. « Ah... bien sûr, je ne vais pas vous faire payer pour ça... mais vous êtes tout de même notre premier client, n’est-ce pas ? »

« Oui... et à propos de ça ? » demandai-je.

Je n’avais donc pas à payer, mais elle disait aussi... que j’étais quand même leur premier client. Je suppose qu’elle avait tout à fait raison.

« Je voulais saisir cette chance et vous demander de donner un nom à notre restaurant, » demanda Inessa.

« Un nom ? » demandai-je.

« Oui, » répondit Inessa en hochant la tête. « J’espérais que vous pourriez le faire. »

« Inessa, c’est trop grossier. Je pense que nous devrions à la place réfléchir par nous même et demander au roi de le reconnaître officiellement, » déclara un homme qui devait être son mari.

« Je vois... C’est vrai, c’est même une très bonne idée ! » s’exclama Inessa.

« Non... attendez ! » dis-je en levant la main afin de les arrêter. « Je suis désolé, mais ce n’est pas UNE BONNE IDÉE ! »

« Pourquoi ? » demanda Inessa.

« Pourquoi demandez-vous..., » commençai-je à déclarer alors que l’image des villageois qui chantaient « Bragadeleu » était apparue dans mon esprit.

J’avais l’impression qu’il serait dangereux de laisser le choix des noms aux résidents de mon pays.

Ça ne faisait pas mal quand ils faisaient des choses comme ça... mais c’était un peu exagéré.

« Je vais y réfléchir, » dis-je.

« Vraiment ? » demanda Inessa.

« Tout à fait, » répondis-je.

Ce n’était pas comme si penser à un nom était si difficile pour moi.

Même si cela prenait un peu plus de temps que d’utiliser mon DORECA pour faire quelque chose, l’effort n’était pas si important que ça.

J’avais réfléchi à la question pendant un moment. Bar... ou pub... taverne...

Si vous pensiez à un bar, le nom devrait avoir une signification quand il était présent en deux mots et une signification différente, mais proche lorsqu’il était combiné en un seul...

Je pense que ce serait bien, pensai-je finalement. ... Yatsu Rei ? Cela signifie « La Reconnaissance d’une Serveuse » quand il est en deux mots, et quand il est combiné en un, cela donne le mot « Esclave ».

« Non, non, ce n’est pas bon, » dis-je involontairement à voix haute.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-elle.

« Oubliez ça ! Ce serait aller un peu trop loin. C’est étroitement associé aux esclaves, » dis-je.

« Vraiment !? » Inessa s’était accrochée à mon idée avec une étrange lueur dans ses yeux.

« Hmm ? » demandai-je en voyant son attitude.

« Est-ce que c’est vraiment si mauvais que ça ? » demanda-t-elle.

« Hein ? Eh bien... ! C’est quand même lié aux esclaves, alors... ? » dis-je.

« Je ne sais pas comment ça se passe dans d’autres pays, mais les esclaves sont traités ici comme des existences spéciales. Pour que notre nom soit associé à elles..., » déclara Inessa.

« ... Est-ce que cela convient vraiment ? » demandai-je.

Inessa hocha la tête avec ferveur.

« ... D’accord... Veuillez attendre un petit moment, » dis-je avant de sortir du restaurant et d’aller chercher un peu de bois qui traînait là. Je l’avais utilisé pour fabriquer une pancarte. Puis je l’avais amenée à l’intérieur et je l’avais montrée à Inessa. « Est-ce que cela vous va ? »

J’avais écrit « 奴 れ い », un nom qui rappelait les bars de mon ancien monde.

« Cela a-t-il le sens d’esclave ? » demanda-t-elle.

Comme prévu... les habitants de ce monde ne pouvaient pas le lire.

« Oui, ça veut dire un esclave quand c’est écrit ainsi, » dis-je.

« Merci, Votre Majesté ! » s’exclama Inessa.

« Madame Inessa, toutes mes félicitations, » Inessa semblait très heureuse, et la femme la félicita.

Je me demandais toujours si c’était vraiment une bonne idée. Je suppose que c’était pour le mieux.

Le fournisseur royal d’alcool « 奴 れ い » était après ça devenu l’un des plus prospères de la région.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. merci pour le chapitre

  3. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

  4. ravi pour elle, en revanche j’ai moi aussi le sentiment que quelque chose change chez le heros…

  5. Merci pour le chapitre.
    PS:L’âme du héro est corrompu ! Il va devenir un seigneur-démon !
    PPS:Ceci n’est pas un spoil, je n’ai pas lu la suite.

  6. amateur_d_aeroplanes

    Je ne dirais pas corrompu, mais il semble ne plus avoir totalement les pieds sur terre.

  7. Merci pour le chapitre
    ps: il perd le bon sens de notre monde 🙂

Laisser un commentaire