Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 96

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Chapitre 96 : Le Roi est plus fort que l’Esclave

L’après-midi suivant, je m’étais dirigé vers le quartier commercial de Ribek.

Mes esclaves travaillaient comme d’habitude sur la construction du cuirassé, et j’avais reçu la veille un rapport comme quoi il serait probablement terminé dans les trois jours.

En attendant, je ferais ce dont j’avais besoin pour ce qui concernait le reste des activités.

Au moment où j’avais atteint le lieu prévu pour ma tâche, une femme seule se tenait là.

Elle ressemblait à une mère de quarante ans pleine d’esprit.

« Êtes-vous Inessa ? » demandai-je.

« Oui. Désolé de vous avoir fait venir de la sorte, Votre Majesté, » répondit Inessa.

« Ne vous en faites pas pour ça, » dis-je. « Et alors... c’est l’endroit où vous le voulez ? »

« Tout à fait, » répondit Inessa en hochant la tête.

Derrière elle se trouvait une maison en bois d’un seul étage.

J’étais venu ici pour démolir la maison et en construire une nouvelle selon la demande.

Il y avait eu des demandes comme celle-ci avant, mais mes esclaves en avaient pris soin.

En ce moment, elles étaient indisponibles, alors j’étais venu à leur place.

« Alors, quel genre de bâtiment voulez-vous ? » demandai-je.

« Vous savez, c’est celui qui a la chose sur le dessus, avec ça puis encore ça, » Inessa avait déclaré ça en faisant des gestes avec ses mains.

« Oh, le type de bâtiment en terrasse que Nina a développé ? » demandai-je.

« Ça s’appelle une terrasse ? » demanda-t-elle.

« Est-ce celui pour les entreprises vendant de la nourriture et de boissons ? » demandai-je.

« Oui, oui, c’est celui-là. » Inessa avait dit ça avec une étincelle dans ses yeux.

« Je veux ouvrir un bar ici, » expliqua Inessa. « Saviez-vous ça, Votre Majesté ? L’ouverture d’un bar est récemment devenue très rentable. Tout le monde veut boire un verre sur le chemin du retour du travail. »

« Oh !? » m’exclamai-je,

C’est bon à entendre... de deux façons, pensai-je. Le monde a été suffisamment relancé au point que ses habitants peuvent se détendre et s’amuser après une dure journée de travail. Comme ça devient populaire, je pense que je voudrais aller boire un verre avec mes esclaves.

« Partout où vous allez, Votre Majesté est un sujet de conversation dans les bars, » déclara-t-elle. « Ils disent que c’est grâce à vous que nous arrivons à boire de l’alcool où que vous alliez. Il y a même des hommes qui mangent tout le temps du pushinee pour économiser leur argent pour des boissons. »

« Je vois. Ils apprécient la vie, » dis-je.

Il semblerait que mon système avait une utilisation pratique.

« Je pensais bien que vous pourriez dire ça, Votre Majesté, » déclara-t-elle. « Tout le monde dit que vous êtes assurément un roi sage. »

« Vraiment ? » demandai-je.

« Je vous en suis également reconnaissant, Votre Majesté, » déclara-t-elle.

« Pourquoi ? » demandai-je.

« Mon mari a toujours travaillé pour vous, » déclara-t-elle. « Il a fait tellement de choses et récemment, il travaille sur ce gros vaisseau... »

« Le cuirassé ? » demandai-je.

« Oui, c’est ça, » répondit-elle. « Grâce à son travail, nous avons réussi à accumuler assez d’argent pour construire ce magasin. »

« Eh bien, je suis content pour vous, » dis-je.

« Eh bien, je ne peux pas vraiment exprimer à quel point nous vous sommes reconnaissants, » déclara-t-elle.

« Ne vous inquiétez pas à propos de ça. Bon, je vais commencer, » dis-je.

« D’accord. J’ai demandé à vos esclaves la liste des matériaux et je les ai préparés, » dit-elle. « J’ai aussi rassemblé un peu de monde pour ça. »

Inessa avait pointé du doigt une pile de matériaux.

À côté de cela, il y avait trois hommes musclés en attente.

« Je peux utiliser les matériaux, mais je n’ai pas besoin de la main-d’œuvre, » dis-je.

« Hein !? Est-ce correct sans eux ? » demanda-t-elle. « Mademoiselle l’esclave m’a dit que trois personnes seraient nécessaires. »

Si c’était pour elles, alors il était sûr qu’elles diraient ça.

« Eh bien, il vous suffit de regarder, » dis-je.

J’avais sorti mon DORECA et je m’étais tenu devant la maison. Pour commencer, j’avais utilisé « Deconstruction » afin de faire disparaître l’ancienne maison.

Après ça, j’avais utilisé le pouvoir de Rechargement pour utiliser la construction que j’avais enregistrée plus tôt.

J’avais utilisé une suggestion que Nina m’avait faite. Elle avait pensé qu’il pourrait être préférable de faire une seule fois chaque élément complexe et de les sauvegarder dans la liste de sauvegarde afin de pouvoir les recharger plus tard. Fondamentalement, je sauvegardais des plans en mémoire.

J’avais créé ce que voulait Inessa, un bâtiment de type terrasse.

Un Cercle Magique était apparu sur le sol. C’était assez complexe.

J’étais allé jusqu’aux matériaux et les avais tous lancés dedans.

Il y en avait beaucoup, mais comme je jetais tout ça au même endroit, cela ne représentait pas un gros travail.

La lumière magique avait enveloppé les matériaux et un bâtiment avait vu le jour.

Tout ce processus n’avait pris que trois minutes environ.

Eh bien, c’est comme ça, pensai-je.

Cette période n’était pas normale puisque je devais y aller moi-même, mais il pourrait être préférable d’utiliser cette fonction de sauvegarde et de rechargement dans l’avenir.

Je devrais consulter Yuria à ce propos.

Eh bien ! J’avais fini ce que je venais faire et je m’étais tourné pour faire face à Inessa.

« C’est fini, » dis-je.

« Incroyable... c’est tellement incroyable, Votre Majesté ! » s’exclama Inessa.

« C’était fini en un instant ! » dis-je.

« J’ai déjà fait faire des objets aux filles plusieurs fois auparavant, mais elles prennent dix fois plus de temps, » déclara-t-elle. « Les esclaves sont incroyables, mais le roi est encore plus incroyable. »

Inessa était stupéfaite et les trois hommes étaient dans un même état.

Eh bien oui, le DORECA était à un autre niveau que les cartes d’esclaves.

Il était évident que cela prendrait moins de temps que pour les filles.

Mais...

« C’est vrai Votre Majesté... puisque vous êtes ici, pourquoi ne venez-vous pas boire un verre ? » demanda Inessa. « Soyez notre premier client. »

« Vraiment ? » demandai-je.

« Bien sûr, » répondit-elle. « Allez les gars ! Prenez la nourriture, l’alcool et la vaisselle et amenez-là. Apportez tout ça dedans. »

« D’accord, » répondit l’un des hommes.

« Pigé ! » déclara un deuxième homme.

« Hé, Inessa, puisque nous l’avons ici, pourquoi n’avons-nous pas des femmes qui viennent pour servir des boissons au roi ? » demanda le troisième.

« Bonne idée. Connais-tu quelqu’un comme ça ici ? » demanda Inessa.

« Laissez-moi me charger de ça, » déclara l’un des hommes.

Alors que j’étais un peu abasourdi, la situation avait changé sans que j’y contribue. Puis, j’avais été poussé dans le restaurant que je venais de faire.

Cela avait été tout à fait normal jusqu’à maintenant, mais d’une façon ou d’une autre, j’avais fini par me laisser aller et j'ai mangé comme un fou.

***

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. amateur_d_aeroplanes

    Ouille, si déjà les gens dépensent leurs salaires en alcool, cela va posé problème…

  4. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

  5. Merci pour le chapitre.

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