Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 95

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Chapitre 95 : Le Souhait de l’Esclave

La nuit, dans le bureau du palais.

Après avoir fini son travail, Mira était venue me le signaler. « Ils ont tous pris la panacée. »

« Bon travail, » dis-je.

« Et je les ai aussi tous mis en prison. Est-ce que c’est correct ? » demanda Mira.

« Hm !? Pourquoi !? » demandai-je.

« Car ils ont attaqué le Maître, » répondit-elle comme si c’était tout à fait naturel.

Après que nous soyons devenus un pays et que je sois devenu roi, l’une des premières choses à avoir été faite fut la création des lois.

Avec Yuria au centre de l’affaire et les maires l’ayant aidée ils avaient fait un ensemble de lois que j’avais vérifié avant de les mettre en application.

Au fait, j’avais donné pas mal de suggestions et d’opinions dans le processus, donc c’était assez proche des lois du Japon.

Cependant, il comprenait aussi des choses que je pensais bonnes et mauvaises.

« C’est illégal, » dit-elle.

« Je vois... c’est certain qu’attaquer les autres est illégal, » dis-je.

« Ce n’est pas tout. Attaquer le Maître est un péché blasphématoire et un acte de trahison, » rajouta-t-elle.

« Ah ! Je l’avais oubliée celle-là, » dis-je.

« Hein !? » Mira semblait surprise.

Un Crime de Lèse-Majesté. Il s’agissait du fait de profaner ou de manquer de respect au souverain dirigeant la région. C’était une telle loi.

Ceux qui l’avaient décidé étaient mes esclaves et les maires que j’avais sauvés... donc je suppose que c’était assez évident quand elle avait fini par être le premier article de loi.

En fait, ce n’était pas « Manquer de respect envers le roi », elle était plutôt libellée comme tel... « Manquer de respect envers le Seigneur Akito ».

« Bien sûr, j’ai enlevé ça, car je n’avais pas besoin de cet article de loi, » dis-je.

« Pourquoi !? » demanda Mira.

« Il n’y a pas pourquoi ou pourquoi pas... C’est parce qu’on n’en a pas besoin, » répondis-je.

Je ne me souciais pas vraiment s’ils me respectaient en toute honnêteté. Il y avait deux choses très importantes pour ce pays.

Les citoyens et les esclaves.

Au lieu de lèse-majesté, je voulais des lois qui protégeraient les Esclaves Éternelles.

S’il n’y avait pas une loi pour protéger ces êtres vivants adorables et magnifiques, cela serait étrange.

En passant, elle n’avait pas encore été mise en place. Je sentais que si je leur laissais le soin de décider de ces lois, elles finiraient d’une manière quelque peu étrange. Donc, à cause de ça, j’avais senti que je devais le faire moi-même.

Il y avait des lois existantes, mais en tant que roi, j’avais la possibilité d’en ajouter de nouvelles quand je sentais que c’était nécessaire.

« Mou, le Maître est trop mou avec eux, » déclara-t-elle.

« Vraiment !? » demandai-je.

« Bien sûr que oui ! Vous devriez juste faire exécuter des personnes comme ça..., » répondit Mira.

« Ne dites pas ça, » demandai-je. « Eh bien ! Après avoir été enfermés pour la journée, ils devraient peut-être se mettre à réfléchir. »

« Pendant une journée !? » s’exclama Mira.

Mira était encore plus surprise. « Un jour est trop court. »

« Vraiment ? » demandai-je. « N’ai-je pas raison ? À part me manquer de respect... qu’ont-ils fait ? »

« Hein !? » s’exclama Mira.

« Vol qualifié ? » demandai-je. « C’était une tentative au mieux. Meurtre ou agression ? C’était au mieux une tentative. En fait, il n’y avait pas de victimes. Donc, ils seraient acquittés. »

« ... » Mira était abasourdie. « Maître, vous êtes trop mou ! »

Elle semblait presque irritée. Ne serait-ce pas la première fois que je voyais l’une de mes esclaves comme ça ?

C’était un peu une sensation de fraîcheur.

Cependant, elles étaient mes esclaves et elles obéiraient à mes ordres.

Mira poussa un gros soupir et obéit bien qu’elle ne soit pas d’accord. « Je vais... après-demain, je vais les libérer. »

« Je vous laisse vous charger de ça. Ah, et aussi..., » dis-je.

« Je vais aussi leur demander s’ils veulent travailler correctement ou non. Je le sais déjà, » répondit Mira.

Mira m’avait coupé la parole.

J’avais été surpris...

... mais en même temps un peu heureux. Je pensais qu’il était attachant qu’elle me connût assez bien pour prédire ce que je voulais dire.

J’avais alors appelé Mira alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce. « Attendez. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-elle.

« Combien de médailles avez-vous ? » demandai-je.

« Hein !? Par médaille... Voulez-vous parler de ça ? » demanda-t-elle en sortant une médaille en origami.

Malgré la façon dont elle la portait avec elle, elle était encore intacte. Il semble qu’elle en prenait soin en tout temps.

« Oui, combien en avez-vous... non, attendez, » dis-je.

J’avais arrêté de parler et secoué ma tête.

J’avais sorti mon DORECA et avait fait dix morceaux de papier.

Je les avais toutes pliées en médailles et les avais remises à Mira.

« Tenez ! » dis-je.

« Hein !? » s’exclama Mira.

« J’ai promis de faire quelque chose pour vous si vous en collectiez dix, » dis-je.

« M-mais toutes en une fois..., » répondit Mira.

« Y a-t-il une loi qui dit que je ne peux pas toutes les faire en une fois ? » demandai-je.

« C’est... non, il n’y en a pas... mais..., » balbutia Mira.

Bien sûr, il n’y en avait pas... s’il y en avait un, je l’aurais retirée.

Eh bien... si mes esclaves avaient fait une loi comme ça, je pourrais aussi ajouter des exceptions au lieu de la retirer.

« Mais... pourquoi me les donner... ? » murmura Mira.

« Donc, si votre Maître veut vous donner quelque chose... doit-il y avoir une raison ? » demandai-je.

La vérité était un peu différente de ce que je disais, mais je ne l’évoquerais pas.

« Euh euh, rien de tel, » répondit Mira en secouant la tête en panique.

« OK, alors qu’est-ce que vous voulez ? Dites-moi n’importe quoi que vous souhaiteriez, » dis-je.

« ... N’importe quoi ? » demanda-t-elle.

« N’importe quoi, » répondis-je.

... Mais, s’il vous plaît, ne demandez pas quelque chose de mal, pensai-je.

Mira remua sur elle-même, semblant avoir du mal à parler.

Je me demandais bien ce qui lui causait de tels problèmes ?

Allait-elle me demander de lui faire un enfant maintenant ?

C’était une possibilité étant donné qu’elles veulent que les deux générations travaillent pour le même Maître.

« Dites-le-moi sans retenue. Comme je l’ai promis, je vais le faire si je le peux, » dis-je.

« Eh bien... je vais vous le dire, » répondit Mira.

« D’accord, » dis-je.

« Alors... ce que je veux... créer le crime de lèse-majesté... une chose... s’il vous plaît, » déclara Mira avec une voix qui semblait vouloir disparaître.

 

 

Ma tête était devenue vide... Je ne m’attendais pas à ça. « ... »

« Je-je suis désolée, comme prévu c’est..., » murmura Mira.

« Est-ce vraiment important pour vous ? » demandai-je.

« Hein !? » s’exclama Mira.

« Je vous ai demandé si pour vous, c’est si important que ça, » demandai-je avec un sourire présent.

Mira était restée sans émotion pendant un moment, puis elle avait souri et avait hoché la tête. « Tout à fait. Après tout, les personnes qui vont contre le Maître ne peuvent pas être pardonnées ! »

... bon sang !

Ces filles... ces filles sont...

Haaaaaaaaa...

« Allons-y pour ça ! » j’avais ri avant de hocher la tête. « Dites à Yuria de rédiger un projet de loi pour ça. »

« Vraiment !? » demanda Mira.

« J’ai dit que je ferais ce que vous demandez, » répondis-je. « Pensez-vous que votre Maître est quelqu’un qui reprend ce qu’il a dit ? »

« Nullement ! Pas du tout ! » répondit Mira en gesticulant et en souriant. « Hé, je vais maintenant aller voir Yuria ! »

« D’accord..., » dis-je en hochant la tête. Mira était partie tel un courant d’air.

Après environ 5 minutes.

— Magie a été augmentée de 2 000 000 —

On dirait qu’Yuria était aussi vraiment très heureuse.

***

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre.

    A cette Yuria toujours aussi difficile

  5. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

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