Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 70

Bannière de Chargez sa magie avec un sourire ***

Chapitre 70 : Jusqu’à présent et après ça

Les citadins souriants d’Akito nous avaient vus partir alors que nous prenions le train afin de rentrer.

Risha et Mira regardaient par les fenêtres du train pendant que Lilia conduisait.

J’avais appelé Yuria et lui avais posé une question. « Qui a pensé à ça ? »

« Tout le monde, » répondit Yuria.

« Tout le monde ? » demandai-je.

« Tout le monde dans la ville, » répondit-elle. « Madway nous a trouvés alors que nous finissions le chemin de fer et nous étions toutes excités. Il a dit que le Maître faisait quelque chose de grandiose qui aiderait tout le monde à vivre une vie meilleure. »

« Oui ! Cette personne sait vraiment de quoi elle parle ! » Mira avait dit ça en étant remplie d’excitation, puis elle était retournée regarder le paysage qui défilait lors du trajet.

« Ils ont dit qu’ils voulaient vous remercier d’une manière ou d’une autre, alors nous avons eu cette idée, » déclara Yuria.

Donc, le premier à suggérer ça était Madway, et à partir de là, mes esclaves l’avaient transformé en un grand événement...

« Est-ce mauvais ? » Demanda-t-elle.

« Nullement, » répondis-je.

Je n’essayais nullement de dire ça.

Ce n’était pas mauvais... mais simplement, j’avais vraiment besoin de trouver un moyen de récompenser mes esclaves.

Elles avaient mis tant d’efforts pour créer cette grande cérémonie... Je devais donc faire quelque chose en retour. Quelque chose pour les rendre heureuses. Quelque chose pour les faire se sentir valorisées.

J’y avais déjà réfléchi.

« Maître ! » m’appela Risha.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Ça ! » répondit-elle en pointant du doigt quelque chose se trouvant dehors.

J’avais alors vu ce qu’elle pointait du doigt, une grosse meute de singes.

Avec des griffes acérées, une apparence brutale. Mais ils étaient aussi faibles que des enfants.

En tout, il y en avait environ une vingtaine.

Il s’agissait d’une occasion pour nous permettre d’augmenter notre population.

« Lilia, arrête le train, » ordonnai-je.

« OK, desu, » répondit-elle.

Le train avait alors ralenti jusqu’à un arrêt total. Puis j’avais saisi l’Épée Esclave Éternelle afin d’aller les affronter.

« Maître, voudriez-vous bien nous laisser nous en occuper ? » Risha avait demandé ça et toutes m’avaient alors regardé fixement.

« D’accord, » répondis-je. J’avais laissé mon épée dans son fourreau et acquiesçai.

— Magie a été augmentée de 10 000 —

— Magie a été augmentée de 4 000 —

— Magie a été augmentée de 2 000 —

Elles avaient alors sauté du train avec des visages heureux en chargeant vers les singes.

Depuis le temps qu’elles combattaient ces singes, elles n’avaient même plus besoin d’utiliser d’arme.

Alors que je les regardais se battre, j’avais continué à réfléchir.

C’était le modèle habituel.

Mes quatre esclaves se déplaceraient comme je l’ai ordonné à la suite de leur demande, mais je n’avais eu que trois charges de magie.

Yuria ne donnerait rien dans une telle situation.

Yuria était... en quelque sorte... la plus difficile.

Mais il n’y avait aucun doute que cela la rendait heureuse.

Cependant, il semblerait que pour elle, si elle n’atteignait pas un certain seuil de bonheur, je n’aurais pas de charge magique.

Pour cette raison, j’avais toujours une charge de moins.

... d’accord, j’ai décidé, pensai-je. Je vais faire quelque chose pour rendre les faveurs qu’elles m’ont données. Ce sera quelque chose qui à la fin, fera que toutes les quatre seront assez heureuses pour me donner une charge de magie.

***

Une fois que les singes avaient été vaincus, chacun d’entre eux était redevenu humain.

Quand ils reprirent connaissance, mes esclaves leur avaient alors parlé afin de leur expliquer la situation.

Une fois que j’avais vu qu’ils avaient fini de parler je m’étais approché d’eux.

« Est-ce que c’est fait ? » demandai-je.

« Oui, desu, » répondit Lilia.

« Je vois. Alors, pour l’instant, nous devrions les prendre avec nous jusqu’à Ribek. Nous pouvons toujours réussir à faire monter un tel nombre de personnes dans le train. » J’avais regardé le train que nous avions fait récemment en disant ça.

Il n’y aurait pas assez de sièges, mais grâce à la magie qui neutralisait l’inertie, il ne devrait pas y avoir de danger.

« Risha Onee-sama, ton ourlet est déchiré, desu, » déclara Lilia.

Risha avait entendu Lilia qui lui parlait et elle s’était alors arrêtée net.

Me retournant afin de regarder de quoi elle parlait, je pus immédiatement voir que l’ourlet de la robe de Risha était en effet déchiré.

Les griffes acérées d’un des singes devaient l’avoir déchiré.

Risha avait l’air découragée et me regardait avec des yeux tristes et désolés.

« Ne vous en faites pas pour ça, » dis-je ça avant de sortir mon DORECA afin de réparer sa robe.

J’allais lancer une réparation en utilisant ma magie quand...

*Boom*

J’avais alors entendu un son.

Je me retournai afin de voir l’une des personnes qui avait été transformée en un singe. Une fille aux longs cheveux était tombée sur ses fesses.

Son visage était pâle alors qu’elle me regardait avec de la peur dans les yeux.

Qu’est-il arrivé ? pensai-je.

« Maître... c’est. » Yuria pointait du doigt le DORECA se trouvant dans ma main.

« Ceci ? Est-ce ça qui la rend si effrayée ? » demandai-je.

J’étais incertain, mais je n’avais pas eu l’occasion de demander avant...

La jeune fille laissa échapper un cri strident alors qu’elle regardait le DORECA.

***

« Maître ? » Risha était revenue vers moi après avoir questionné la jeune fille.

« Alors, c’était comment ? » demandai-je.

« Hum... cette fille était apparemment dans la place de Seiya, » répondit-elle.

« ... hm ? » interrogeais-je.

Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ?

« C’était sa deuxième fois où elle se retransforme en une humaine. D’abord, elle a été sauvée par Seiya et a été ramenée chez lui, » expliqua-t-elle.

« Ah oui ! Il m’a bien dit une fois qu’il avait appris que les singes redevenaient des humains une fois vaincus, » dis-je.

« Exact. Mais... elle a beaucoup souffert en étant chez Seiya, » déclara-t-elle.

« Oh !! » m’exclamai-je.

J’avais hoché la tête. Je n’avais pas besoin de demander plus pour tout comprendre.

Seiya les avait probablement traités comme des esclaves en les utilisant les uns après les autres.

« Puis... Seiya les a abandonnés et une fois de plus, ils ont été attaqués par des monstres, » expliqua Risha.

« Alors ils sont redevenus des singes ? » demandai-je.

« En plus de ça, Seiya était toujours en train de vérifier sa carte après avoir commis un acte de violence et ainsi... » répondit-elle.

« Je vois. Je comprends mieux maintenant, » déclarai-je.

Je m’étais alors approché de la fille.

Elle avait l’air de vouloir s’enfuir à tout moment, mais Lilia s’était blottie contre elle afin de l’empêcher de fuir.

J’avais sorti mon DORECA.

« S’il vous plaît, écoutez-moi. Avez-vous peur de ça ? » demandai-je.

« Haaa ! » cria la jeune fille.

« Calmez-vous un instant, » déclarai-je.

J’avais prononcé « Ouverture du Menu ».

J’avais alors choisi un gâteau se trouvant dans ma liste d’artisanat et j’avais alors fait un cercle magique.

J’avais choisi un gâteau magique à 3000 points et j’avais choisi l’option de payer 10 fois le montant pour le produire uniquement avec de la magie.

On aurait dit que je venais de faire apparaître d’un coup un délicieux gâteau.

J’avais tendu le gâteau à la fille.

« Aimez-vous les choses sucrées ? » demandai-je à la jeune fille.

« ...huh ... mmhm. »

Elle hocha timidement la tête et donc, je lui tendis plus près d’elle le gâteau.

« J’ai une façon différente de faire les choses que Seiya. Sa carte est utilisée pour rassembler la souffrance. Quant à moi, ce que je recherche, c’est le bonheur... ou vous pourriez dire les sourires, » lui expliquai-je.

« Sourires ? » demanda-t-elle.

« C’est bien ça. Risha ! » dis-je.

« Oui !? »

« Mira » dis-je.

« Présente ! »

« Yuria ! » dis-je.

« Oui ! »

« Lilia ! » dis-je.

« Oui, desu, » répondit Lilia.

J’avais appelé mes quatre esclaves, l’une après l’autre.

Tous les quatre s’avancèrent vers moi et se placèrent devant elle.

« Esclave Éternelle... » murmura la jeune fille.

La fille savait que... c’était logique.

À l’époque, elle avait déjà vu l’esclave de Seiya. Elle les regarda. Puis, lentement, son visage s’adoucit peu à peu.

« Le sourire des esclaves ? » demanda-t-elle.

« Tout à fait, » répondis-je.

« Nous aussi ? » me demanda-t-elle encore.

« Vous pouvez me faire confiance. Je ne vais pas vous maltraiter, » dis-je.

« ... d’accord, je vais essayer, » déclara-t-elle. Elle hocha timidement la tête en même temps. « Car après tout, elles sourient. »

« Je vois, » dis-je.

Leurs sourires étaient vraiment une chose merveilleuse pour moi.

Il y avait aussi le fait qu’on puisse me faire confiance parce qu’elles étaient heureuses avec moi.

La fille baissa timidement la tête avant de dire. « M-merci pour le repas. »

Elle avait alors lentement mis le gâteau dans sa bouche comme si elle avait peur que ce soit un piège.

« C-c’est délicieux... » déclara-t-elle.

Nous avions souri en la regardant manger son gâteau.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour les « halloween » !

  3. merci pour le chapitre

  4. Merci pour le chapitre

  5. Merci pour le chapitre.
    P.S : qui aurait le courage de faire la liste de tout les crimes et délits de Seiya depuis le prologue ? (J’ai perdu le compte moi)

  6. De rien.

    Je vais plus ou moins devoir le faire quand je ferais les glossaires avec le nouveau système….

  7. J’ai un doute. Quand les singes se transforment en humains, ils sont bien toujours a poil ? La, l’auteur a oublié la séquence de fabrication de vêtements avant d’amener tout le monde dans le train.

Laisser un commentaire