Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 69

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Chapitre 69 : Inauguration

Nous étions retournés à Ribek. Lorsque nous arrivâmes enfin en ville, il était déjà assez tard.

Nous nous étions arrêtés juste à l’extérieur de la ville et de la zone d’effet de la Fontaine d’Ilia. J’avais demandé à Lilia de surveiller la zone pendant que je plaçais tous les matériaux à l’intérieur du cercle magique... et finalement j’avais placé la petite boule.

Après que la lumière si familière ait clignoté... un train était apparu devant moi.

Il s’agissait d’un petit train de la taille d’un minibus. On dirait qu’il pouvait accueillir environ 20 personnes.

« Nous l’avons fait, desu ! » s’exclama Lilia.

« Oui, nous l’avons fait ! » répondis-je.

« C’est la chose qui va sur les rails, n’est-ce pas, desu ? » Demanda-t-elle.

« C’est exact ! » répondis-je.

Lilia et moi avions alors regardé « ça ».

Le train pour lequel Lilia et moi avions rassemblé les matériaux et les rails que mes trois autres esclaves avaient placés pendant ce temps.

Chacune des sections de rails de trois mètres était reliée ensemble pendant qu’elles serpentaient le long du chemin.

« OK, alors, allons-y. » dis-je.

J’avais soulevé le train et je m’étais approché des rails. Après l’avoir posé sur les rails, il se verrouilla sur le rail.

Comme pour attester que les rails et le train faisaient partie du même ensemble, ils s’intègrent parfaitement.

« Allons-y. » déclarai-je.

« OK, desu ! » répondit-elle.

 

 

Et ainsi, je montai dans le train avec Lilia à mes côtés.

J’avais fait face au compartiment pour le conducteur et avais immédiatement vu à quel point il était basique. Il n’y avait qu’un seul levier.

À la base du levier se trouvaient plusieurs gradations. D’après les indications, il semblait que ce soit l’arrêt, faible vitesse, vitesse moyenne, haute vitesse.

J’avais alors déplacé le levier d’arrêt jusqu’à la faible vitesse.

Avec un bruit qui ressemblait à un bourdonnement, le train avait commencé à se déplacer avec lenteur. Il avait lentement et paisiblement bougé pendant que je regardais le paysage qui passait à côté de nous.

J’avais enlevé ma main qui tenait le levier.

« Wooaaahh ! » Lilia regarda tout autour d’elle avec des yeux étincelants.

En ouvrant la fenêtre, une douce brise était rentrée dans le compartiment.

« Incroyable, desu. Ceci fonctionne vraiment tout seul, desu ? » s’exclama Lilia.

« En effet... c’est bien ce genre de chose, » répondis-je.

« Onii-chan, regardez ça, desu, » dit-elle.

« Hm ? » J’avais regardé là où Lilia pointait du doigt.

À l’extérieur du train, il y avait des lumières qui brillaient. De chaque côté il y avait deux boules de lumière.

Le train avançait avec quatre lumières qui brillaient autour de lui.

« C’est incroyable. desu ! » s’exclama-t-elle.

« Oui, c’est vrai, » répondis-je.

J’avais répondu à Lilia qui avait ses yeux brillants alors que je tirais le levier une fois de plus pour tester la vitesse du train.

Comme il n’y avait pas de compteur de vitesse, ce n’était qu’une estimation.

La faible vitesse était autour de la vitesse maximale d’un vélo, donc 20 kilomètres par heure.

La vitesse moyenne était comme lorsque vous faisiez du vélo sur une colline escarpée, alors je pensais que c’était environ 30 kilomètres par heure.

La vitesse élevée était plus rapide que cela, alors je l’avais estimé à environ 40 km/h.

La faible vitesse était à peu près aussi rapide que l’un de ses chevaux à deux pattes.

Donc, je pense que j’avais créé le véhicule le plus rapide dans ce monde en ce moment.

« Lilia, tenez ça, » demandai-je en désignant la rambarde.

« Hein !? OK, desu, » répondit-elle avant de se tenir à la rambarde de sécurité.

Je m’étais assuré que Lilia tienne l’une des rampes et j’avais changé le levier pour arrêter d’un coup.

Le train s’était soudainement arrêté.

Après ça, je l’avais mis au maximum une fois de plus et... je l’avais arrêté.

Une fois de plus, il s’était rapidement arrêté.

Ensuite, je l’avais mis à sa vitesse maximale... et encore encore une fois, je l’avais fait rapidement s’arrêter.

« Hein !? Est-ce que cela ignore l’inertie ? » m’écriai-je.

« Inertie, desu ? » demanda Lilia.

« Je l’ai arrêté brusquement à plusieurs reprises, et, même maintenant, si je ne m’étais pas tenu, je n’aurais pas eu de problème, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Exact, desu. » Elle avait dit ça tout en semblant confuse quant à la raison pour laquelle c’était un problème.

Il semblerait que dans ce monde n’ayant pas de véhicules rapides, ils ne comprenaient pas vraiment comment fonctionnerait l’inertie dans le cas d’un arrêt rapide.

Mais moi, je le savais.

Avec un train roulant à 40 km/h, un arrêt d’urgence ferait au moins tomber tous les passagers sur le sol.

Il s’agissait d’un train créé par la magie du DORECA, donc je pouvais en quelque sorte l’accepter.

Je pouvais l’accepter... mais c’était quand même incroyable.

Je pensais ça comme quand j’avais pensé ça lorsque j’avais mis le train en marche.

Sous le magnifique ciel nocturne, Lilia et moi étions montés dans le train.

« Maintenant que j’y pense... !? » m’interrogeai-je.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » me demanda-t-elle.

« Je n’ai pas vu les trois autres esclaves, » dis-je.

Nous avions continué le long des voies de chemin de fer.

J’étais tout à fait sûr qu’en cours de route nous aurions dû croiser les trois autres esclaves, mais cela ne s’était pas produit.

Les voies continuaient, le train avançait, et les trois filles n’étaient pas apparues.

« C’est parce qu’Onii-chan leur a donné l’ordre, desu, » annonça-t-elle fièrement.

« Hein !? » m’écriai-je.

J’avais regardé Lilia.

Elle se tenait là, regardant fièrement avec ses mains sur ses hanches.

« Le Maître leur a dit de connecter les rails avec la ville d’Akito. Donc je suis sûre que les rails continueront jusque là-bas, desu, » annonça Lilia.

« Connecter... jusqu’à là-bas ? » Demandai-je.

« Oui, desu, » confirma-t-elle.

« Je vois, » dis-je.

« Alors je suis sûr que mes trois Onee-sama attendent dans Akito, desu, » déclara Lilia.

« Hmm, » répondis-je.

Cela pourrait être le cas.

D’une certaine façon, je pourrais parfaitement les imaginer en train de le faire.

Je pouvais parfaitement les imaginer en train de travailler le plus durement possible afin de connecter les rails jusqu’à Akito.

Si elles avaient vraiment déjà atteint la ville d’Akito alors...

« Alors j’ai besoin de penser à une récompense, » annonçai-je.

« Juste le fait de leur donner leur prochain travail sera déjà assez bon, desu, » me répondit Lilia.

Lilia avait répondu avec l’une des réponses caractéristiques d’Esclave Éternelle.

Il s’agissait d’une réponse qu’un Étudiant d’Honneur aurait donnée... mais c’était dans ce cas leurs véritables sentiments.

Elles appartenaient à ce genre de race.

Quoi qu’il en soit, ne pas les récompenser correctement était hors de question.

Elles étaient des personnes qui ressentiraient de la joie d’avoir travaillé jusqu’à la mort pour leur Maître.

Je suis une personne qui voulait sans réserve récompenser leurs efforts et les rendre encore plus heureuses.

Je devais donc faire quelque chose pour les louer et les chérir. Il s’agissait d’une certitude que j’avais.

Après un moment, nous avions finalement vu des lumières à l’avant. La lumière de la civilisation. Les rails continuaient devant nous.

J’avais fait tomber la vitesse à « Faible ».

Nous avions alors avancé à une faible allure.

« ... ! » Je perdis mes mots.

« Wooooo » s’écria-t-elle.

J’avais été surpris alors que les yeux de Lilia brillaient.

À l’arrêt du train se trouvant à l’entrée de la ville, les habitants d’Akito s’étaient rassemblés.

Il y avait une grande bannière qui avait été installée là.

Les personnes avec des instruments étaient là et elles commencèrent à jouer de la musique.

Elles commencèrent à chanter « Longue Vie à Akito » en fanfare.

Il s’agissait de quelque chose emplie d’une profonde passion.

C’était une cérémonie.

Ce mot m’était apparu à l’esprit.

J’avais alors mis le train à l’Arrêt.

Puis, après ça, j’étais descendu du train et Madway avait émergé du groupe qui m’accueillait.

Madway tenait dans ses mains une guirlande de célébration qu’on mettait autour du cou.

Ça m’était clairement destiné.

Je m’étais arrêté pendant un moment, puis je regardai autour de moi avant d’apercevoir mes trois esclaves un peu plus loin.

J’avais immédiatement pensé que c’était elles qui avaient planifié ça.

Je les ai regardées ainsi que les citoyens. Ce n’était pas une mauvaise sensation... en fait, c’était le contraire. Surtout en ce qui concerne la musique.

Les instruments n’avaient pas été faits par moi, ils semblaient un peu difformes, donc je pense qu’ils les avaient eux-mêmes faits.

C’est ainsi que j’espérais que les choses deviendraient

Je garantissais leur qualité de vie minimale et ils amélioreraient lentement mais sûrement leur niveau de vie.

C’était ce que je souhaitais... c’était vraiment un bon sentiment.

« Sa Majesté le Roi, » déclara Madway.

Madway s’avança et plaça la guirlande autour de mon cou.

Je l’avais accepté avec un bonheur croissant.

C’était bien, mais ces filles n’avaient pas vraiment été honorées au cours de cette célébration.

Après cela, je devais beaucoup les récompenser.

Je m’étais juré que je le ferais.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Djibril Kourouma

    Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre

  5. Merci pour le chapitre

  6. L'amateur d'aéroplanes

    Merci pour ce travail, mais construire un chemin de fer entre deux village en une journée avec seulement 3 jeunes femmes, c’est plus que la magie !

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