Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 71

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Chapitre 71 : Le Jour de Congé du Roi

Nous étions au cours de la matinée, alors que je marchais dans les rues de Ribek.

Ce n’était pas comme si j’avais une destination en tête. Je me promenais simplement sans but. Je m’étais arrêté devant l’un des stands se trouvant dans la rue.

Le commerçant rôtissait des brochettes de viande sur un lit de braises. Je ne savais pas quel genre de viande c’était, mais ça sentait bon.

« Hé ! Mon gars, en veux-tu un ? » demanda le commerçant.

Le commerçant m’avait appelé avec désinvolture. « Il s’agit d’une spécialité de Bisk. Ce sont des brochettes de Kurakadir. C’est délicieux. Et il permet de soulager la tension présente dans son corps. »

« Du Kurakadir ? » Demandai-je.

Je ne savais pas ce que c’était, mais ça avait l’air drôlement bon.

En fait... Je l’avais sentie depuis un petit moment alors qu’il était en train de la cuisiner et j’avais déjà commencé à baver à cause de l’odeur.

« D’accord. J’en prendrais un, » dis-je.

« Alors, cela sera 500 yens, » déclara le commerçant.

« ... » J’étais sans voix.

« Mec ! Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda le marchand tout en me regardant.

Hmm... il m’avait appelé « mec » pendant tout ce temps.

J’avais alors sorti de la monnaie que j’avais créée... et lui avais alors donné 500 yens. Il m’avait donc donné une brochette en retour.

Je l’avais prise avant de continuer mon chemin.

En y repensant... il semblerait qu’il ne savait pas qui j’étais.

J’avais alors marché dans la place centrale du marché tout en mangeant ma brochette.

Alors que je regardais tout autour de moi, je pouvais voir beaucoup de visages qui m’étaient inconnus. Je connaissais de vue la plupart des personnes que j’avais libérées de Marato.

Mais en ce moment, je ne pouvais pas voir beaucoup de visages familiers.

Les personnes présentes dans la place n’arrêtaient pas de m’appeler afin d’essayer de me vendre leurs marchandises.

C’était amusant, alors j’avais continué à marcher d’étal en étal.

C’était presque comme si j’étais en plein milieu d’un petit festival.

Je m’étais alors arrêté devant un stand où il y avait peu de clients.

« Combien d’argent pour cet objet ? » demandai-je.

« C’est 1500 yens pour un, » répondit le commerçant.

« C’est un poil trop cher ! » m’exclamai-je.

Est-ce la raison qui faisait qu’il n’y avait pas beaucoup de clients qui allaient chez lui ?

« Eh bien ! Le coût garantit le goût, » répliqua-t-il.

« Je vois... alors, donnez-m’en un, » dis-je en retour.

J’avais alors payé et j’en avais reçu une portion. J’avais pris une bouchée dedans... et je constatai que le goût était vraiment terrible.

C’était si dégoûtant que j’avais même de la misère à croire que cela fut de la nourriture... C’était à peine au niveau du pushinee.

Il n’y avait pas de beaucoup de clients... non pas parce que c’était cher, mais parce que c’était cher et surtout très dégoûtant.

J’étais alors parti un peu plus loin et j’avais regardé vers l’échoppe pendant un moment.

Aucun autre client n’approchait de ce magasin.

« Hum... j’ai l’impression qu’il va fermer dans peu de temps, » murmurai-je avant de reprendre ma promenade.

Après ça, j’avais quitté le marché et j’étais parti en direction du centre de la ville.

« Hein !? » je m’étais exclamé au moment où je m’étais arrêté devant une maison.

Il s’agissait d’une maison que j’avais faite en utilisant mon DORECA, mais pour une raison inconnue, la porte était cassée. J’avais aussi vu un citoyen qui était actuellement en train de la réparer.

« Bonjour ! » dis-je, afin de m’annoncer à lui.

« Ho, Votre Majesté ! » répondit l’homme. Il semblerait que je sois tombé sur quelqu’un qui me reconnaissait.

« Que s’est-il passé ? » demandai-je.

« Hum... et bien... » L’homme se gratta l’arrière de la tête tout en souriant avec ironie. « Ma femme s’est fâchée après moi et donc... »

« Et le résultat final a été une bataille entre vous deux ? » lui demandai-je.

« Exactement..., » répondit-il.

« On ne peut pas y faire grand-chose alors, » dis-je alors que je sortais mon DORECA.

Mais l’homme avait secoué sa tête et ses mains rapidement avant de dire. « Non, c’est correct, Votre Majesté ! Je vais moi-même la réparer. »

« Vous-même la réparez ? » demandai-je.

« Exact. En fait, j’ai presque fini la réparation, » répondit-il.

J’avais encore regardé la porte. C’était vraiment presque terminé.

« Vraiment ? » demandai-je, afin de le confirmer.

« Absolument, nous ne pouvons pas demander au Roi de faire des choses si mineures, » déclara-t-il.

« ... Je vois. Alors, bonne chance ! » déclarai-je tout en lui disant au revoir. Puis, je repartis faire ma promenade.

***

Jusqu’à ce que le soleil soit presque couché, j’avais marché dans les rues de Ribek.

La ville était animée et vraiment pleine de vie.

De nombreux magasins avaient ouvert et le commerce allait bien.

Les citadins faisaient maintenant des objets et réparaient des biens brisés sans avoir besoin de compter sur moi et mes esclaves.

Il s’agissait du premier jour où je n’avais vraiment rien à faire.

Je n’avais rien à produire. Je n’avais rien à réparer. Et je n’avais aucune créature que je devais vaincre.

Je n’avais donc vraiment rien à faire. Alors, j’avais décidé d’aller dépenser un peu de mon argent.

Et alors même que je ne faisais rien, mes citoyens étaient souriants. Ils semblaient tous heureux.

Après toute cette journée à ne rien faire... mon DORECA a commencé à briller et à se transformer.

Il avait changé de couleur pour passer de l’or au noir.

Fin du cycle 8 : Le Petit pays

***

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. De rien,
    Faudrait plutôt utiliser le pseudo Vorace, vu que le commentaire arrive avant même la sortie de la news 🙂

  3. Merci pour le chapitre.
    P.S : curieux des effets de la nouvelle carte…

  4. C’est la black card

  5. Merci pour le chapitre

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