Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 68

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Chapitre 68 : Surpasser l’Esclave !

Une forte brise soufflait sur la région. Je devais donc me tenir fermement, serrant mon épée.

Devant moi, une boule de lumière tournoyait dans les airs.

Je la regardais attentivement, suivant ses mouvements seulement à l’aide de mes yeux.

« ...fu! »

Une frappe fut effectuée à ce moment-là. L’épée avait laissé dans l’air une traînée de lumière noire.

Un son métallique aigu avait alors retenti.

{Onii-chan est incroyable, vous l’avez abattu d’un seul coup !} s’exclama Lilia.

J’avais écouté les éloges de Lilia pendant que j’étais allé chercher la boule sombre après qu’elle ait perdu sa brillance.

« Avec lui, ça fait dix... » dis-je.

{Combien en avez-vous besoin, desu ?} demanda-t-elle.

« Autant que nous pourrons en trouver, » lui répondis-je. « Il s’agit de matériaux nécessaires afin de créer les trains qui vont filer sur les rails du chemin de fer. Car bien sûr, un seul train ne suffira pas. Je veux en avoir assez pour avoir un itinéraire vers chacune des villes. Et je veux qu’il y ait des allers-retours. Donc j’ai besoin de deux trains pour chaque trajet. Et dans le cas où il y a de la casse, j’en veux un de plus comme assurance... donc finalement, il m’en faut au moins 3 pour chaque trajet. »

{Je comprends, desu. Alors, nous devons simplement aller en chasser encore plus, desu.} Répondit-elle.

« C’est exact, » dis-je.

{Lilia fera de son mieux, desu. Allons-y ! Allons-y, desu !} dis Lilia.

« D’accord ! » répondis-je.

J’avais hoché la tête avant de regarder le radar créer par l’effet du cercle magique afin de chercher la prochaine boule de lumière.

Quand elles étaient à l’arrêt à l’intérieur des hautes herbes, elles ne brillaient pas. Mais malgré ça, les flèches n’avaient aucune difficulté à les localiser.

Avec la suivante, j’avais trouvé comment je pouvais les vaincre en deux coups, puis je trouvai comment les vaincre en une seule attaque.

Et donc j’avais continué à les vaincre en un coup... et si je ratais la première attaque, alors je frappai en utilisant la seconde méthode.

Mais parfois, si je ratais ma première attaque, j’encaissais une contre-attaque, mais l’armure noire de Lilia avait fait en sorte que je reste indemne.

{Ceci se déroule vraiment bien, desu !} dis Lilia.

« ... ! » dis-je.

{Qu’est-ce qui ne va pas ?} demanda Lilia après que je n’avais pas répondu.

Je l’avais alors libérée de la Véritable Esclave Éternelle.

L’épée avait alors perdu sa lumière noire et était revenue avec son apparence normale.

Lilia avait été libérée de l’épée et était revenue comme elle était avant d’y entrer, portant sa robe verte.

« Onii-chan ? » demanda Lilia.

« Éloignez-vous un peu de moi, » ordonnais-je à Lilia.

« M-Mais... » s’interrogea Lilia.

« Prenez ça et allez un peu plus loin avec eux, » demandai-je de faire à Lilia.

J’avais remis à Lilia les objets que nous avions rassemblés avant ça.

Je n’étais pas fâché ou désespéré.

J’avais essayé de lui communiquer ça et elle semblait l’avoir compris alors qu’elle reculait.

« Qu’est-ce que vous faites, desu ? » demanda Lilia.

« Il s’agit de quelque chose que j’aimerais tester, » lui répondis-je.

« Quelque chose que vous voulez tester, desu ? » demanda Lilia.

« Tout à fait. Je me sens comme si j’étais à l’aube de quelque chose... » répondis-je, incertain.

« D’accord... desu, » dit-elle. Elle semblait confuse alors qu’elle me répondait ça.

J’avais alors cherché la prochaine cible.

Elle venait de s’envoler depuis les hautes herbes, et elle volait maintenant dans la zone.

La sueur avait alors roulé dans mon dos.

Une pensée me vint à l’esprit... que se passerait-il si je me faisais frapper ?

J’avais donc chassé cette pensée et m’étais concentré sur mon objectif.

J’avais mis en position mon épée et... j’avais frappé !

Mon attaque toucha sa cible. La boule de lumière avait alors perdu son éclat avant de tomber au sol.

« Huuu... ! »

J’avais essuyé la sueur de mon front avec le dos de ma main, puis j’avais été ramassé la boule.

Il s’agissait peut-être de mon imagination. Mais une fois que j’avais fait sortir Lilia hors de mon épée, j’avais eu l’impression que ma concentration avait été augmentée.

Peut-être que la pensée que cela pourrait se révéler très mauvais si je manquais ma cible avait fait augmenter ma concentration.

Après ça, j’avais lancé la boule à Lilia avant d’en rechercher une nouvelle.

Et, juste comme avant, j’en avais trouvé une, je m’étais concentré, et l’avais vaincue en un seul coup. Ceci avait ainsi continué avec les dix prochaines boules.

Après avoir fait sortir Lilia hors de mon épée, j’avais été capable de vaincre d’affilée dix boules avec une seule attaque effectuée à chaque fois. J’avais donc l’impression que cela devenait de plus en plus facile. C’était la même chose que si je faisais du vélo.

Au début, c’était comme si j’avais utilisé des roues d’entraînement et des protections, j’avais alors beaucoup échoué et avais été touché à de nombreuses reprises, mais après ça, j’avais enlevé les roues d’entraînement et les protections.

Après avoir compris la méthode, j’étais devenu capable de le faire à la chaîne. Et depuis que j’avais retiré Lilia de mon épée, je n’avais pas pris un seul coup. Ceci me donnait l’impression que j’avais moi-même monté de niveau. Car maintenant, je pouvais les chasser même sans avoir Lilia dans mon épée.

« Onii-chan est vraiment fantastique ! Vous n’avez même plus besoin de Lilia, desu ! » s’exclama Lilia.

Je ne savais pas si c’était moi ou Lilia qui était le plus heureux dans cette situation.

J’étais entré dans un état d’esprit où je voulais montrer une vision de moi devenant plus fort devant mon esclave adoré.

Mais puisque ce n’est pas très correct de faire ça de ma part... Je devais garder cette pensée pour moi.

Mais je voulais aussi récompenser la cause de cette augmentation de niveau..., donc Lilia.

Une raison de la récompenser était ainsi apparue. Je voulais la lui donner dès que possible.

« Lilia, » dis-je.

« Oui, desu ? » demanda Lilia.

J’avais alors sorti une médaille en origami de ma poche et je la lui avais tendue. Il s’agissait d’un objet que j’avais toujours prêt sur moi afin de la leur donner en récompense.

« Est-ce... la légendaire médaille, desu !? » s’exclama Lilia, exagérément excitée comme à son habitude.

Oh... ! C’est vrai, elle n’en avait jamais eu, pensai-je.

« Est-ce que vous donnez vraiment ça à Lilia, desu ? » demanda Lilia.

« Tout à fait ! » répondis-je.

« Je suis tellement heureuse... » dit-elle, et c’était alors que...

—Magie a été augmentée de 50 000 —

Il semblerait qu’elle soit très heureuse.

« Mais... pourquoi, desu ? Lilia n’a pas été si utile aujourd’hui, desu, » dit-elle.

Après l’avoir enlevée de l’épée pour la seconde moitié de la journée, il n’était pas étonnant qu’elle pensât ainsi.

« ... Est-ce que votre Maître a vraiment besoin d’une raison pour donner quelque chose à son esclave ? » lui demandai-je.

« Non, pas du tout, » répondit Lilia, sans même un temps de réflexion.

Cette réponse était exactement celle d’une Esclave Éternelle.

Ce genre de chose était tellement digne d’être loué et aimé.

« Bon, revenons chez nous, » dis-je.

« OK, desu, » répondit-elle.

Lilia avait ainsi transporté tous les orbes alors que nous étions retournés jusqu’à Ribek.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Djibril Kourouma

    Merci pour le chapitre.
    P.S : tu n’étais clairement pas déjà assez cheaté comme ça Akito, au que non…

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