Bienvenue dans une guilde de monstres – Tome 1 – Chapitre 14

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Chapitre 14 : Deux options

« Raiz, quelqu’un te poursuit, » déclara Merck, son ancien camarade. À l’instant suivant, Arachnéa lui amena les personnes suspectes qu’elle venait de capturer.

« Ils ressemblent à des civils, mais ils ont des callosités sur les mains. Ils ont probablement une expérience martiale, » avait ajouté Merck après avoir examiné les hommes.

Ils avaient décidé de déplacer les corps au-delà de la colline pour que les charpentiers ne puissent pas les voir.

« Ne pourraient-ils pas être des fermiers ou des aventuriers ? » demanda Lety.

« Non, leurs muscles ne correspondent pas ce qu’ont des fermiers ayant travaillé dans des champs. Ils seraient plus crédibles comme aventuriers, mais leur équipement est quelque chose qu’un assassin porterait, » déclara Raiz.

Il avait alors pris un poignard noir et une petite bouteille remplie d’un liquide laiteux en provenance de leurs vêtements.

« Les couteaux noirs sont utilisés pour éviter le reflet de la lumière sur la lame, et c’est sans aucun doute un poison, » déclara Merck. « Ils ne traînaient pas dans votre ranch pour aller s’occuper d’un villageois ou d’un marchand. »

La tension avait commencé à s’accumuler après qu’il eut déclaré ça.

« Raiz ! Reviens tout simplement avec nous ! Nous ne saurons pas quand il pourrait être trop tard ! » Lety avait désespérément essayé de le persuader, alors que son visage était déjà pâle.

Sa réaction n’était pas attendue en provenance d’une simple ancienne collègue.

« ... Je dois y réfléchir, » déclara Raiz. « J’ai encore des choses dont je dois m’occuper. »

« Qui se soucie d’eux ! Ils essaient de te tuer ! » Elle insista fermement, mais il ferma simplement les yeux et l’ignora.

« Lety, ne le force pas. Il a besoin de temps afin de réfléchir, » déclara Merck.

« Mais... ! » répondit Lety.

« Je veux aussi qu’il rejoigne l’armée, mais le forcer n’est pas une bonne chose, » déclara Merck.

« ... D’accord, » déclara Lety.

Même si elle était si opposée jusqu’à ce moment-là, Merck avait réussi à la calmer.

« Raiz, nous amènerons ces individus avec nous dans la ville, » déclara Merck. « Nous nous installerons dans une auberge pendant un petit moment, donc si tu changes d’avis quant à notre proposition, n’hésite pas à venir. Bien sûr, nous allons aussi vérifier comment les choses se passent ici. »

« Nous viendront ici tous les jours ! » Lety était décidée à convaincre Raiz, mais elle n’avait pas d’autre choix que d’abandonner pour aujourd’hui.

Après avoir salué le dompteur, ils avaient finalement quitté le ranch.

« Seigneur Raiz, que vas-tu faire ? » Lamia regarda son maître avec une expression ampliée d’anxiété.

Les monstres ne faisaient pas confiance à l’armée qui les avait rejetés, et certains étaient même hostiles.

« Eh bien, voyons... Je ne veux pas revenir pour l’instant, » déclara Raiz.

Les monstres présents lâchèrent tous un soupir de soulagement.

« De toute façon, d’où viennent-ils ? » Il se le demanda à haute voix alors qu’il y réfléchissait.

« Peut-être que quelqu’un les a envoyés depuis le Royaume de Serga, » déclara Lamia.

Raiz hocha la tête face à la suggestion de Lamia.

Pourtant, il ne semblait pas être satisfait de cette proposition.

« Cela pourrait être possible, » déclara-t-il.

« Y a-t-il quelque chose qui ne va pas dans cette possibilité ? » demanda Lamia.

« Non, je pensais juste à leur proposition. Est-ce que l’armée veut vraiment que je revienne ? » demanda Raiz.

« Je ne comprends pas les guerres humaines, mais je comprends qu’ils chercheraient de puissants alliés, » répondit Lamia.

Lamia était un monstre, mais grâce à son côté à moitié humain, elle avait l’intelligence et la flexibilité lui permettant de comprendre les humains.

« Ce serait génial si les gens agissaient et se déplaçaient seulement selon de véritables raisons..., » déclara-t-il.

Pourtant, il y avait certaines parties de ce qu’ils avaient dit qui lui semblait suspects.

Il ne voulait pas inquiéter davantage ses subordonnés, alors il avait gardé cette pensée pour lui-même.

Les monstres présents le regardèrent tous, mais même Lamia ne semblait rien remarquer.

« Eh bien, je ne veux pas retourner dans l’armée, » déclara Raiz. « Nous avons même commencé une affaire sérieuse ici ! De plus, je ne peux pas quitter cet endroit avant que l’équipement de Dragon ne soit entièrement payé ! »

En entendant les monstres rire, Raiz se détendit.

Maintenant que la guerre avait pris fin, il ne voulait pas que ses chers subordonnés se battent à nouveau.

« Tu as raison. Oh ! Et maintenant que les charpentiers nous construisent une nouvelle maison, il serait dommage de la laisser vide ! » déclara Lamia.

« Très certainement, » répondit Raiz.

◆◆◆

Alors qu’il était réchauffé par les flammes d’un feu de camp, Raiz leva les yeux vers le ciel. Il s’agissait d’une belle soirée sans nuages.

Un miaou avait alors atteint ses oreilles.

« Es-tu de retour ? » demanda-t-il.

Il se tourna pour faire face à un joli chat recouvert d’une douce fourrure.

« Les Cat Sith sont connus pour leur sens du devoir, miaou, » déclara le chat.

Le chat se dressa sur ses pattes de derrière et grimpa sur les genoux de Raiz.

« As-tu découvert quelque chose ? » demanda Raiz.

Le monstre avait fait face à Raiz et avait étendu ses pattes sans prononcer un mot. « ... »

Le dompteur avait déplacé sa main sans réfléchir et avait appuyé sur la patte spongieuse du chat.

« Purr~! Oh oui, un massage... ! Non, je veux dire, ouiiiii ! » Il avait levé ses oreilles et sa queue tout en ronronnant.

« Désolé, je plaisantais, » déclara le chat.

Raiz avait ensuite pris de la viande séchée dans un sac en cuir et le lui avait donné.

« Merci beaucoup, Maitremiaou, » répondit-il.

Cat Sith était différent des autres monstres.

Il avait accepté de communiquer périodiquement des informations utiles en échange d’un paiement.

Il n’y avait pas beaucoup de monstres qui agissaient comme ça, et les dompteurs comme Raiz étaient plus enclins à utiliser de gros monstres.

« Alors, as-tu des informations pour moi ? » Raiz avait encore demandé alors que le monstre avait mordu dans sa récompense.

Cat Sith avait lentement levé sa patte.

« Bien sûr, » répondit Cat Sith. « J’ai découvert quelque chose d’incroyable, Maitremiaou. ».

Ce fut ainsi une longue nuit pour le dompteur.

***

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2 commentaires :

  1. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  2. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre!

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