Bienvenue dans une guilde de monstres – Tome 1 – Chapitre 13

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Chapitre 13 : Appelez depuis un ancien endroit

« C-Cela fait un moment, Raiz, » le visage de la fille vira au rouge alors qu’elle disait ça.

« Salut, tout à fait, » répondit Raiz.

Elle gigotait maladroitement, alors il l’avait saluée avec un ton amical.

« Hé, Monsieur, connaissez-vous ces deux demoiselles ? » demanda le charpentier qui voulait en savoir plus sur la relation des nouveaux arrivants.

« Mesdemoiselles !? » s’exclama Merck.

Merck avait été choqué d’être pris pour une fille, mais ce n’était pas la première fois, compte tenu des traits délicats de son visage.

Le dompteur sourit ironiquement face à tout ça. « Oui. Ce sont mes anciens camarades. »

« Vraiment ? Elles sont assez sérieuses si elles sont venues si loin seulement afin de vous rencontrer, » le maître-charpentier remarqua que Raiz ne voulait pas parler de son passé.

Il pensait qu’il valait mieux ne rien demander et les laisser seuls. « Les gars, la pause est terminée ! Retournons tous au travail ! »

« D’accord ! » Les travailleurs avaient répondu d’une voix enjouée et étaient immédiatement retournés à leur poste de travail.

Raiz était vraiment reconnaissant pour sa considération. Après qu’ils soient tous partis, il avait de nouveau fait face à ses anciens camarades. « Pourquoi me cherchez-vous ? Comment vont les choses dans l’armée ? » demanda-t-il finalement.

Lety redressa son dos alors qu’elle le regardait. « C’est exactement pourquoi nous sommes ici ! Reviens avec nous ! »

« Jamais, » il avait refusé son offre sans ménagement.

« P-Pourquoi !? » Elle avait bégayé due à la surprise.

« Parce que je ne veux pas revenir après qu’ils m’aient ainsi viré de là. Comment peux-tu penser que je ferais ça ? » demanda Raiz.

Il avait déclaré la dernière partie avec nonchalance.

L’armée le virait froidement, mais maintenant, elle implorait son pardon.

Il aurait parié qu’ils lui demandaient cela seulement parce que le Dragon Express était très rentable.

« J-J’ai entendu parler de ça, mais c’est un ordre du général Mard ! » déclara Lety.

« Le général Mard ? » demanda Raiz. Il fronça les sourcils quand il entendit ce nom. « N’a-t-il pas pris sa retraite ? »

Il se souvenait qu’il avait pris sa retraite en raison de son âge après la fin de la guerre. Celui qui lui avait succédé était un officier incompétent, et c’était celui-là même qui avait renvoyé Raiz.

Il ne pouvait pas être blâmé d’avoir ce genre de réaction.

« Mard a entendu que tu as été chassé et as grondé durement son successeur, lui disant qu’il ne connaissait même pas le sens du terme “dissuasion”, » Merck avait essayé d’expliquer pourquoi le général voulait le retour de Raiz. « C’est pourquoi nous sommes venus ici personnellement pour te demander de nous rejoindre. »

« Je vois, », mais Raiz n’avait pas semblé être intéressé par la question.

« Qu’est-ce qui t’arrive !? Tu vas enfin retourner à l’armée ! Réjouis-toi ! » Lety bouda, affichant clairement son mécontentement.

« Raiz, tout le monde dans l’armée pense que ce qui t’est arrivé est injuste. En fait, chacun des guerriers qui se sont battus à tes côtés souhaite t’avoir à nouveau avec nous, » déclara Merck. Il avait essayé de le persuader tout en essayant de calmer Lety. « Je suis sûr que beaucoup de personnes qui ne pouvaient pas imaginer leur avenir ont pensé à toi comme un obstacle, étant donné le nombre de subordonnés que tu as à tes côtés. Mais Sa Majesté le Roi à lui-même permit ta réintégration, alors tu ne dois pas t’inquiéter de ce que pensent les nobles ou les soldats. »

« Le Roi, hein !? » Raiz était un roturier, donc il n’était pas devenu émotif quand le roi avait été nommé.

Après tout, il avait rejoint l’armée seulement pour obtenir la gloire et la richesse et aussi pour combler les dépenses alimentaires de ses monstres.

Les dompteurs et les soldats étaient traités totalement différemment.

Même en montrant le meilleur qu’il pouvait faire, il n’avait jamais été récompensé correctement pour ces actes.

Certains avaient peut-être reconnu sa valeur, mais personne n’avait parlé de ses efforts ou de ses actions, même pendant les cérémonies importantes dans lesquelles il avait été impliqué en raison de ses victoires.

Les chevaliers descendants de la noblesse et le nouveau général ne pensaient qu’à la place que les monstres de Raiz prirent dans ce conflit, et le méprisaient au point que le Seigneur des Mille Bêtes devint rapidement la risée de toute l’armée.

C’était aussi ainsi que les personnes normales avaient commencé à voir les Dompteurs comme étant des entités bizarres qu’il fallait éviter.

De plus, les chefs de l’armée avaient délibérément manipulé certaines informations pour utiliser pleinement le potentiel de Raiz à leur avantage.

« Désolé, mais je suis satisfait de ma nouvelle vie. Je n’ai pas l’intention de revenir avec toi, » répondit Raiz.

Il semblait que Raiz ne pensait pas à tout ça.

Et pendant que Merck souriait ironiquement et que Lety essayait de contrôler sa colère bouillonnante, quelqu’un arriva auprès d’eux.

« Monsieur Merck, Mademoiselle Lety, voulez-vous un peu d’eau ? » Dryade leur avait offert de l’eau, et la tension s’était ainsi relâchée.

« O-Oh ! Salut Dryade. Ça fait un moment. Comment ça va ? » demanda Merck.

« Je vais bien, merci. Je suis désolée de vous offrir seulement cela, mais nous n’avons pas de thé, » répondit Dryade.

« Ne t’inquiète pas de ça, nous sommes venus ici en une marche forcée, donc c’est plus que suffisant, » Merck la remercia alors qu’il portait le verre à ses lèvres. « Ah, ton eau est vraiment spéciale. »

« Merci beaucoup, » répondit Dryade.

Il lui rendit le verre et regarda les monstres qui se reposaient tranquillement au ranch.

« J’ai entendu parler du Dragon Express. C’est un grand succès, n’est-ce pas ? » demanda Merck.

Raiz avait essayé de répondre le plus vaguement possible. Il savait que Lety exprimerait sa colère s’il lui donnait la chance de frapper. « Cela ne va pas si mal que ça, je suppose. »

« Tu dois être prudent, » Merck avait déplacé son regard sur lui en affichant un visage sérieux. « Raiz, quelqu’un te poursuit. »

« Mon Seigneur ~ ! » La voix d’une jeune fille leur parvint, et quand ils se retournèrent, Arachnéa s’approcha d’eux en portant une grosse boule blanche avec elle.

La partie supérieure de son corps était celle d’une humaine, et sa moitié inférieure était une araignée. « Ces types suspects ont des armes, donc je les ai attrapés ~ ! »

« ... »

Une étrange ambiance était tombée sur les personnes présentes en ce lieu.

« Hein !? On dirait que tu t’en es déjà occupé, » Merck baissa légèrement la tête, embarrassé d’avoir été inquiet quelques instants auparavant quant à ce problème.

***

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2 commentaires :

  1. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  2. Lilian Guillot

    merci beaucoup pour le chapitre

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