Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 3 – Chapitre 3 – Partie 3

Bannière de Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe ***

Chapitre 3 : S’amuser dans le donjon antique

Partie 3

Bzz, bzzzz, bzzz…

Dans le lourd bruit du bruit blanc, on pouvait entendre la voix d’une femme. Il y avait de la frustration et de la douleur dans sa voix, et il était clair, même sans visuel, qu’elle était couverte de sueur et de saleté.

« Ahhh, ils sont morts ! Bon sang, bon sang ! C’est l’Andalusite. Nous abandonnons notre position et battons en retraite ! Hé, mettez en place une barrière anti-physique ! Préparez un sort de réflexion pour les repousser le plus longtemps possible ! Toi, là ! Ne brise pas la formation sans permission ! » L’homme qui avait répondu au message du lien de communication était devenu hagard rien qu’en écoutant l’audio. Il était enfin arrivé à l’entrée, mais la pensée de la femme pour qui il avait presque professé des mots d’amour allait être mangée par des monstres n’était rien de moins qu’un cauchemar. Mais non, ce n’était pas un rêve. La réalité était bien plus horrifiante. Saisissant l’outil magique avec une poignée blanche, il avait crié en réponse.

« Riiing... Bzz… C’est Pierre de Sang. Nous venons en renfort pour votre retraite. Wôw, qu’est-ce qui se passe ici ? Ils grouillent partout comme une bande de piranhas. » Un peu abasourdi, il avait regardé le troupeau de monstres qui courait devant lui. Il n’avait aucune idée de comment ils pouvaient sortir victorieux de cette situation. Revenant à la raison, il avait craché ses ordres au reste de son équipe. « Agissez sur la porte ! Vite ! Il n’y a pas de temps à perdre. Commencez à lancer un énorme sort d’explosion. Je me fiche que leur position se retrouve dans le rayon de l’explosion. Nous activerons l’explosion au moment où ils commenceront à battre en retraite. Faites-le ! »

« Bzz... Bien reçu. Faites-moi savoir quand vous aurez fini de lancer le sort. Nous nous dépêcherons de partir le plus vite possible. Tout le monde sait que s’arrêter de courir signifie la mort ! » Le groupe le long du mur avait poussé un cri collectif d’affirmation, comme si c’était leur dernier souffle. La masse de monstres avait poussé comme une vague déferlante, comme s’ils essayaient de noyer la volonté des aventuriers à survivre. À ce moment, un des hommes avait crié, les yeux fous emplis par la peur.

« A-Ahh, aaahhh ! D-Démon ! C’est un démon ! Ce truc avec les cornes noires ! C’est ce qui fait sortir tous ces monstres ! » Il avait pu l’apercevoir parce que le plafond était devenu complètement rouge. La magie qui avait été tissée pour invoquer les flammes cramoisies l’avait été sans égard pour la protection du reste du raid, et elle avait été lancée avec l’espoir de pouvoir compter sur des sorts de résurrection miraculeuse par la suite. Il n’avait fallu que quelques dizaines de secondes pour lancer le sort, mais les cadavres s’accumulaient entre-temps. La barrière qu’ils avaient érigée plus tôt était leur dernière ligne de défense, et la femme à la tête du groupe ensanglanté avait crié,

« Oubliez le compte à rebours ! Lancez le sort dès que les incantations sont terminées ! »

« Préparez-vous ! Ne faiblissez pas ! Courez, courezzzzz ! La porte sera scellée dans trente secondes ! Courez avec tout ce que vous avez si vous ne voulez pas mourir ! »

Le hall avait changé soudainement et complètement. Ce spectacle, qui était comme si le soleil venait de s’écraser sur le monde, était un spectacle dont personne ne voulait plus jamais être témoin. Ceux qui avaient couru plus vite que les autres qui avaient pris du retard avaient été les plus chanceux. Les premiers pouvaient survivre, tandis que les seconds s’évaporeraient ou se feraient dévorer par des monstres. Ceux qui se déplaçaient à un rythme intermédiaire étaient engloutis par les flammes, roulant sur le sol jusqu’à ce qu’ils meurent. Les aventuriers les plus rapides trébuchèrent les uns sur les autres en essayant de s’échapper avec l’odeur de leurs amis brûlants dans l’air. Tous ceux qui s’étaient retournés et qui avaient vu l’horreur se dérouler derrière eux avaient eu leur visage faisant disparaître toute émotion. Des gémissements de chagrin avaient rempli l’air, se joignant à un chœur de douleur. Ils avaient réalisé que la femme qui avait tant essayé de mener son équipe en sécurité avait été laissée derrière, et que l’homme qui l’aimait avait sauté dans le feu après elle. Il n’y avait rien qu’ils puissent faire. Rien que des pleurs alors qu’ils poussaient la porte fermée, scellant le hall derrière eux. Une bouffée d’air chaud s’était produite alors que la porte se fermait hermétiquement d’un bruit sourd et les survivants avaient regardé la porte dans un silence étonné. C’était tout ce qu’ils pouvaient faire.

Les flammes rugissaient dans la pièce derrière la porte comme une fournaise. Il continuerait à brûler jusqu’à ce que tout l’oxygène à l’intérieur soit épuisé. Les innombrables monstres furent réduits à des enveloppes noires et rondes. Les seuls qui restaient debout dans cette pièce étaient l’homme et la femme, qui se faisaient face. Seuls les ourlets de leurs vêtements avaient été brûlés, grâce à la barrière dressée par la femme aux cheveux de feu, mais elle n’avait plus beaucoup de pouvoir en elle. Elle avait faiblement prononcé, « Pourquoi ? » On dirait qu’elle pouvait disparaître à tout moment. L’homme regarda son entourage comme s’il observait le coucher du soleil, puis il répondit.

« Je n’ai toujours pas entendu ta réponse. Si tu continues à retenir ta réponse après que je t’ai dit ce que je ressentais pour toi, tu me posséderas jusqu’à ma mort, Doula. » Il avait haussé les épaules, et la femme nommée Doula avait cligné des yeux.

« … Imbécile, es-tu venu ici juste pour demander ça ? Eh bien, je vais continuer à retenir ma réponse. »

« Hé, allez. Tu vas vraiment me laisser brûler à mort pendant que ça n’est pas réglé ? » Voyant un soupçon de colère sur son visage, la femme lui répondit avec un sourire détendu.

Je veux que tu continues à t’accrocher à moi pour toujours. Ne me laisse jamais partir, Zera.

Au moment où il avait entendu ces mots, c’était comme si la femme qui avait été formée pour être soldat avait renaît comme une jeune fille innocente. Elle ne s’était pas éloignée quand il l’avait prise dans ses bras, et elle avait fermé les yeux en souriant quand sa main avait touché sa joue.

Avant qu’il ne le sache, elle était dans ses bras.

Avant qu’il ne s’en rende compte, leurs lèvres étaient ensemble, leurs corps se tenant fermement l’un à l’autre.

Alors qu’il fixait ses yeux couleur d’acier, le désir d’empêcher cette belle femme de mourir brûlait au plus profond de Zera. L’émotion avait pratiquement jailli de sa poitrine, s’enflammant encore plus que les flammes qui les entouraient.

Les monstres pourraient-ils continuer à émerger sans fin ? La question soudaine était venue quand il avait remarqué les silhouettes dans le coin de la pièce. Certains d’entre eux brûlèrent à mort au moment de leur apparition, mais ils continuèrent à apparaître sans fin dans la flamme qui se mourait progressivement. Mais il savait déjà quoi faire. Un sourire sauvage indiquant ses instincts de combat féroce se répandit sur son visage.

« Je vais te montrer mon atout pour commémorer ce moment, » déclara-t-il.

« Commémorer ? Oh, tu veux dire qu’on se retrouve enfin ensemble ? Je suppose que tu ne parles pas de fleurs ? » demanda-t-elle.

« C’est assez proche. C’est une technique transmise par la lignée de la Maison Mille. » Il avait fait un sourire déterminé, puis s’était éloigné de la femme qu’il aimait. Se tournant vers la masse noire qui s’avançait vers lui, il cria comme pour brûler son âme.

« Voilà… c’est parti… De la magie noire à grande échelle… Mille éclats !! » Son appel avait été répondu par une tempête de destruction qui avait rempli le hall.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire