Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 1 – Chapitre 8 – Partie 3

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Épisode 4 : Bataille avec la bande de voleurs

Partie 3

La tempête de sable s’était calmée et le démontage du camp avait commencé. Les membres du groupe avaient commencé à sortir le tissu à demi enterré et à le plier, et chacun d’eux portait un écusson sur l’équipement qu’il portait. Le sable s’était infiltré à l’intérieur et à l’extérieur de leurs vêtements, mais ils continuaient à se déplacer avec des expressions immuables.

Parmi eux, il y avait une personne à l’air bizarre. Celui-ci était plus petit que les autres, sans écusson sur son équipement. Il n’était manifestement pas d’ici avec ses cheveux et ses yeux noirs, et c’était étrange de le voir marcher avec le chef du groupe à l’avant.

Le chef lui avait alors dit. « Je vois… Ça a dû être un désastre pour la tribu Neko. C’est une race timide, donc je suis sûr que c’était une expérience terrifiante. »

« Oui, et les bandits ont habité l’oasis. Ils ont dû apprendre par hasard que la pierre peut invoquer la bête, ce qui a fait de nombreuses victimes, » répondit le garçon.

Il y avait plus de dix personnes qui marchaient régulièrement à travers les sables, chacune d’entre elles étant chargée de protéger la paix. Il y avait une certaine différence de hauteur entre les adultes et les enfants, mais, étonnamment, c’était une petite personne qui avait résolu l’incident récent et avait même découvert un donjon.

« Alors s’il vous plaît, protégez ce membre du clan Neko comme promis, » déclara cette petite personne.

« Pas besoin d’être pressé. Je dois d’abord vérifier si le donjon est réel avant de parler de protection, » répondit le chef.

Si l’histoire du nouveau donjon était vraie, la position des tribus Neko, Mewi, changerait radicalement. Et si les pierres magiques pouvaient être à nouveau excavées, la capacité de Mewi à raffiner les catalyseurs magiques serait d’une valeur inestimable pour le pays.

Mais ce n’était rien de plus qu’un rapport venant d’un garçon inconnu. Il aurait pu s’agir d’un mensonge ou d’une erreur, de sorte qu’il y avait encore du scepticisme dans les yeux de l’homme.

Le garçon avait réagi à son ton dédaigneux en soulevant le tissu au-dessus de sa bouche jusqu’à son nez, puis il s’était mis à marcher sans paroles. Il semblerait que le garçon n’était pas très doué pour traiter avec les adultes.

Cette nouvelle région était encore hors de portée des aventuriers et des guildes. La découverte d’un nouveau donjon fera d’abord bouger l’autorité locale, car on ne sait pas encore si elle conduira à une grande richesse ou à un immense danger. S’il y avait à la fois richesse et danger, c’est à ce moment-là que la Guilde des Aventuriers serait désignée pour s’en occuper.

Ce membre de la tribu Neko, Mewi, venait de donner les détails la veille. Les tendons de son pied avaient été coupés, et il était actuellement soigné avec une jeune elfe dans le désert. C’était dommage, mais il était peu probable qu’il puisse marcher pendant un certain temps.

 

***

 

Le vent hurlait depuis les profondeurs du sol. Le trou géant dans le coin de l’oasis ne serait jamais inondé, bien qu’il soit près d’une veine d’eau. Son fond était invisible même à la lumière du soleil, et il y avait un étrange souffle de vent venant de ces profondeurs. C’était presque comme si la civilisation que l’on croyait détruite depuis longtemps se réveillait à nouveau.

« Ce n’est pas possible… Non, il n’y a pas de malentendu. C’est un donjon souterrain ! »

« Combien d’années se sont écoulées depuis qu’on en a découvert un ici, dans le pays d’Arilai ? Et regardez, un monstre de si haut niveau, et ce n’est que l’entrée ! »

Le groupe avait fait entendre des voix de surprise. Mais même parmi leurs commentaires excités, le garçon s’agenouilla et fixa tranquillement le sol sablonneux. Il y avait là de nombreuses empreintes de pas, et comme ses yeux les suivaient, il avait trouvé un objet familier.

Comme prévu, c’était l’épée qu’il avait perdue. Elle était cassée en deux et semblait être un avertissement : « Ce sera toi la prochaine fois que nous nous reverrons. »

Les traces de pas s’étaient poursuivies jusqu’au trou géant de l’ancien donjon. Cela avait dû signifier…

« Maudits bandits… Ils ont finalement fait leur entrée dans le donjon, » murmura le garçon. On s’attendait déjà à ce que ce soit une situation difficile, mais maintenant ils devaient aussi réfléchir à la façon de s’occuper des bandits.

Son cœur battait fort, comme les tambours d’une musique ancienne. Mais le garçon regarda dans le trou béant, puis avait légèrement souri.

 

 

***

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre!

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