Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 1 – Chapitre 5 – Partie 2

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Épisode 1 : C’est Gyoza, Mademoiselle l’Elfe

Partie 2

*Pi, Pi, Pi, Pi.*

J’avais ouvert les yeux d’un air grognon, et j’avais alors trouvé un petit oiseau qui sautillait dans un champ d’herbe comme s’il s’agissait d’une petite promenade. C’était un oiseau connu sous le nom de lupul, et son régime principal était constitué d’insectes trouvés dans les arbres. Ils n’étaient pas si rares, mais il était rare de les voir de près en raison de leur nature timide.

Comme d’habitude, j’avais pris des miettes de pain dans ma poche, puis je les avais dispersées vers le petit visiteur tout en m’allongeant. Il m’avait fait un petit pépiement en guise de remerciement, puis il avait ramassé une miette avec son bec et il s’était envolé.

C’était peut-être parce que nous avions bu tant de verres hier soir, mais à en juger par l’angle du soleil, il semblait que la matinée était sur le point de se terminer.

« Quel oiseau mignon... ! N’étais-tu pas aussi en train de nourrir un oiseau, Kazuhiho ? » demanda Marie.

J’avais entendu un murmure à l’oreille, alors je m’étais frotté mes yeux endormis et m’étais tourné vers la source. Là, j’avais vu une paire de lèvres s’ouvrir et bâiller d’une manière mignonne. Elle était de petite taille, mais ses lèvres étaient vibrantes et attrayantes comme une fleur, et les regarder me réchauffait les joues.

C’est vrai, on se réveille de la même façon qu’on s’endort...

J’avais besoin de rester sur mes gardes ou mon cœur sauterait un battement en raison de la surprise. La vue d’une elfe le matin était si belle que cela m’avait pleinement réveillé.

J’avais pris discrètement une grande respiration, puis je lui avais répondu.

« J’ai tendance à les nourrir chaque fois que je les vois à proximité. Mais bon, bonjour, Marie. As-tu bien dormi ? » demandai-je.

« Oui, bien sûr. Hehe, bien que nous nous soyons juste endormis de l’autre côté, » déclara Marie.

J’avais enlevé la couverture toute neuve, puis j’avais pris sa main pour qu’elle se lève en même temps que moi. J’avais regardé autour de moi pour trouver les champs d’herbe qui s’étendaient tout autour de nous, et il y avait une ferme au loin. Il devait y avoir un village tout près.

« Oh, ouais, on a décidé de dormir ici quand il a fait nuit. J’ai l’impression de prendre l’habitude de camper après tout le temps que je passe avec toi..., » déclara Marie.

« Et dire que tu te moquais de moi pour ça. Tiens, Marie, ta boisson et ton bento, » déclarai-je.

Elle m’avait remercié en les prenant, et nous avions chacun mis nos repas dans nos sacs. Nous avions répété le processus plusieurs fois maintenant, alors il semblait que nous nous étions habitués à la routine.

Avec nos bagages bien emballés, j’avais sorti une carte un peu simple et je l’avais étalée devant nous. C’était un produit bon marché qu’on pouvait acheter n’importe où. Alors ça ne me dérangeait pas si elle était un peu imprécise.

« L’endroit de chasse dont j’ai parlé tout à l’heure est par ici. Ce sont les ruines qui sont à deux pays d’ici, le Pic d’Ujah, » déclarai-je.

« Ne me dis pas que tu veux qu’on y aille à pied ? Cela prendrait au moins une semaine, même en calèche, » déclara Marie.

« Non, je vais utiliser une technique de déplacement. Comme tu le sais, je voyage tout le temps, je suis plutôt doué pour ces choses-là, » déclarai-je.

En termes simples, mes capacités à me déplacer pouvaient être divisées en « mouvement à longue portée » et « mouvement à courte portée ». Le mouvement à longue distance me permettait de voyager une fois par jour en chantant le nom du dieu du voyage jusqu’à son monument. Ensuite, le temps qu’il fallait pour se rendre à destination changeait en fonction de la distance à parcourir. Le mouvement à courte portée permettait traditionnellement de se déplacer jusqu’à un point dans son champ de vision, mais je l’avais fortement modifié pour l’adapter à mes besoins, de sorte qu’il ne serait pas très utile cette fois-ci.

« Hein, tu as mis à niveau un ensemble inhabituel de compétences, » déclara Marie. « La plupart des gens choisiraient d’entraîner des compétences plus adaptées au combat. Je suppose que les individus qui passent tout leur temps à voyager ont tendance à être étranges d’une certaine façon. »

« Mais je pense que les capacités de mobilité sont assez fortes. Il semble avoir une mauvaise réputation parce qu’elles sont surtout acquises par les marchands ambulants. Les capacités de mouvement sont limitées par le poids, mais ça devrait aller parce que tu es si légère, » déclarai-je.

J’avais caressé le bracelet sur mon poignet, et un écran de statut était apparu devant moi. C’était probablement à cause de ces effets de jeu que je ne pensais pas que ce monde pouvait être un monde qui existait vraiment quelque part. Les habitants d’ici y étaient habitués, mais j’avais l’impression que le monde entier était géré par une entité. Je ne l’avais pas remis en question, car je ne pouvais pas faire grand-chose pour en savoir plus, mais j’aimerais bien résoudre le mystère un jour.

Mon objectif pour la journée était d’aider l’elfe à monter de niveau. Avec cette pensée, j’avais tendu la main à Marie, qui était toute prête à partir.

« D’accord. Allons-y, Marie. Accroche-toi bien, » déclarai-je.

« Oui, je suis prête. Mais je dois dire que je suis surprise que tu puisses couvrir la distance de deux pays. Tu pourrais probablement utiliser tes compétences pour gagner autant d’argent si tu le veux, » déclara Marie.

« C’est bon, je préfère ne pas travailler dans mes rêves. OK, c’est parti... Trayn, le guide du voyage, » déclarai-je.

Au moment où j’avais activé la compétence, le paysage s’était estompé en une image vague. Les champs d’herbe s’étaient déformés et étaient devenus translucides, et le sol sous nous avait disparu.

« Kyaaaa ! » cria Marie.

J’avais entendu le cri aigu de Marie, et nous étions tombés d’un coup dans un monde souterrain...

Le monde s’était assombri autour de nous. Je me tenais debout, tenant Marie de côté dans mes bras, et j’avais fini par atterrir sur un sol solide. La descente soudaine avait dû l’effrayer, car je la sentais trembler alors qu’elle s’agrippait à moi. Je lui avais doucement tapoté l’épaule pour lui faire savoir que tout allait bien maintenant.

Elle avait timidement levé la tête, et je soupçonnais que notre environnement pourrait la surprendre. C’était presque comme une grotte géante, mais nous étions enveloppés dans l’obscurité totale, à l’exception des quelques trous d’où l’on pouvait voir la végétation.

Alors que je levais les yeux vers l’éclat du ciel bleu qui était encore visible, notre environnement s’était lentement mis à s’accélérer. La lumière devant nous s’était dissipée derrière nous, et Marie l’avait suivie de ses yeux.

Voooooooom...

La sensation de voyager dans l’obscurité totale à des vitesses extrêmes ressemblait un peu à celle d’un train dans le métro. Mais voyant comment les cheveux de Marie s’étaient à peine déplacés, il semblait que le vent et l’accélération étaient assez doux. Elle semblait enfin s’y habituer en relâchant la force de ses doigts qui m’agrippaient.

 

 

« Wôw... Incroyable... Il fait nuit noire, mais c’est comme si on se déplaçait vers une autre ville à toute vitesse. Les commerçants voient-ils ce paysage tout le temps ? » demanda Marie.

« Je suis sûr que certains d’entre eux le font. Il faut beaucoup de temps pour apprendre cette compétence, alors il faudrait probablement qu’ils décident de devenir un commerçant itinérant à un jeune âge, » répliquai-je.

Pendant que je parlais, j’avais mis la fleur que j’avais cueillie plus tôt dans la poche intérieure de ma chemise. Il était de coutume d’offrir une fleur cueillie au cours d’un voyage en arrivant au monument, et j’avais secrètement trouvé cette pratique agréable.

Comme je l’avais mentionné, ceux qui avaient décidé de devenir un commerçant itinérant à un jeune âge étaient très susceptibles d’apprendre cette compétence. Mais il y en avait beaucoup qui n’aimaient pas voyager en raison de sa nature épuisante. Par conséquent, seuls quelques-uns d’entre eux avaient réellement mis cette capacité en pratique.

Marie semblait à l’écart de ce spectacle inhabituel, puis elle avait finalement semblé se rendre compte qu’elle était tenue latéralement. Elle avait chuchoté qu’elle allait bien maintenant, alors je l’avais finalement descendue sur le sol noir.

« Reste près de moi, au cas où. Il semble que nous soyons bons quant à la limite de poids, mais je ne sais pas ce qui arriverait si tu t’éloignais trop de moi. D’habitude, je voyage seul, après tout, » déclarai-je.

L’elfe hocha la tête.

Il y avait de l’obscurité tout autour de nous alors que nous dérivions à grande vitesse. La lumière s’infiltrait parfois de l’extérieur, mais elle dérivait tout de suite derrière nous avec un vooom !

La jeune fille semblait déjà habituée à la vue, et sa robe vacilla en se retournant.

« Je n’aurais jamais pensé que le mouvement sur de longues distances était si utile. Combien de temps nous faudra-t-il pour passer de l’autre côté ? » demanda Marie.

« Hmm... Avec cette distance, je dirais une vingtaine de minutes. Cela varie beaucoup, et j’ai entendu dire qu’il y a des gens qui ont passé environ un an ici, » déclarai-je.

Elle semblait un peu effrayée par mon commentaire. Les dieux avaient tendance à être inconstants, il n’y avait donc pas grand-chose que vous puissiez faire à ce sujet. Mais l’expression aux yeux ronds sur son visage était plutôt hilarante, et j’avais dû me couvrir la bouche pour cacher mon rire.

« Il n’y a pas de quoi rire... Bien que je suppose que nous sommes un cas spécial. S’il se passe quelque chose, nous pourrions tout simplement retourner au Japon. Il y a ce phénomène qui change aussi notre lieu de réveil si nécessaire, » déclara Marie.

« Exactement. Peux-tu me montrer ton écran d’état, Marie ? Je veux être efficace avec ta montée de niveau, » déclarai-je.

« Je suppose que je peux, mais promets-moi de n’en parler à personne. Tu ne le sais peut-être pas, mais j’ai beaucoup de rivaux avec qui je suis obligé de traiter, » déclara Marie.

La Guilde des Sorciers avait apparemment un système de classement basé sur les niveaux. Avec la précieuse classe de Marie, la Sorcière Spirituelle, elle était sûre d’obtenir beaucoup d’attention négative de la part de ceux qui l’entouraient. Ils avaient dû se baser sur des niveaux parce qu’ils ne pouvaient pas la battre en importance ou en capacités. C’était aussi la raison pour laquelle elle me disait toujours à quel point elle était occupée. Mais la guilde des sorciers avait l’air plutôt crasseuse et effrayante. Cela m’avait fait plaisir d’éviter les règlements en général, et j’avais soupiré mentalement de soulagement.

Marie avait caressé le bijou autour de son poignet, et un moniteur bleu-blanc était apparu dans l’obscurité. Elle navigua alors dans les contrôles pour m’accorder des permissions de visualisation. La lumière floue s’était finalement transformée en lettres, ce qui m’avait permis de lire les capacités de Mariabelle.

« Kazuhiho, j’aimerais aussi voir tes capacités, si ça ne te dérange pas. Je n’ai jamais vu quelqu’un de niveau 72, donc je suis très curieuse. Et, à propos de la formation d’un groupe..., » déclara Marie.

« Bien sûr que ça ne me dérange pas. Oh, mais nous n’avons pas besoin de former un groupe. Mon gain d’expérience a été beaucoup plus efficace lorsque j’étais seul, » répondis-je.

« Mais ne va-t-on pas se battre ensemble ? Je ne pourrais pas le faire toute seule, et nous ne pourrions même pas discuter par le biais d’un lien mental sans former un groupe, » déclara Marie.

Il serait probablement plus facile de lui apprendre en lui montrant plutôt qu’en lui disant, alors j’avais mis du temps à lui répondre pour l’instant et j’avais aligné nos écrans d’état côte à côte en les comparant.

« Chanter Avancé, amélioration de la précision et amélioration de la mémoire, hein ? On dirait que tu es vraiment spécialisé dans la Magie Spirituelle et la Sorcellerie. Oh, et une fois que tu auras atteint le niveau supérieur, tu devrais apprendre cette compétence appelée “Grande Expérience”. Cela augmentera l’expérience que tu acquerras, » déclarai-je.

« Hmm ! Mais comme je l’ai mentionné plus tôt, j’ai beaucoup de rivaux à affronter. N’oublie pas que j’ai besoin d’augmenter mes capacités tout de suite, » répliqua Marie.

« Mais si tu en arrives à un point où tu n’en as plus besoin, tu peux simplement le réinitialiser lorsque tu passas au niveau supérieur. Je te laisse le choix, mais c’est ma recommandation, » déclarai-je.

Elle semblait encore hésitante, mais elle m’avait regardé dans les yeux pendant un moment, puis m’avait hoché la tête.

En fait, j’étais un peu excité d’aller monter de niveau avec quelqu’un. Je n’avais jamais joué à des jeux en ligne auparavant, mais j’imaginais que c’était comme ça que cela devait être. Coopérer les uns avec les autres, avoir des discussions, et perdre la notion du temps dans le jeu...

En y réfléchissant, Marie m’avait montré l’écran d’état et m’avait regardé avec une expression d’interrogation.

« Hé... qu’est-ce que cet “Épéiste Illusoire” en tant que classe ? Je n’en ai jamais entendu parler, » déclara Marie.

« Oh, vraiment ? Je suppose que c’est comme... un escroc, en quelque sorte. C’est un peu non orthodoxe, mais très amusant, » déclarai-je.

Dès que j’avais répondu, elle avait éclaté de rire. Je ne pouvais que la fixer d’un regard vide quand elle gloussait tout en se tenant le ventre.

« Hahahaha ! Qu’est-ce que c’est que cette vague description de classe ? Tu as toujours l’air si somnolent, alors j’ai pensé que ça voulait dire que tu te battais en ronflant dans ton sommeil ! » déclara Marie.

« Je suis né avec ce visage, tu sais... Mais techniquement, je suis dans mes rêves, donc je ne peux pas non plus vraiment dire que c’est faux, » répliquai-je.

J’avais joué avec elle, puis nous ne pouvions plus tenir le coup et nous avions éclaté de rire ensemble.

Maintenant, selon Marie, les classes avancées issues des Chevaliers étaient les plus populaires. Les chevaliers magiques et les chevaliers sacrés, en particulier, avaient tendance à occuper des postes importants, et il y avait d’innombrables candidats pour ces rôles chaque année. Mais la question de savoir s’ils conviendraient ou non à ces classes était tout à fait différente. Être Chevalier ne signifiait pas que l’on posséderait des terres, mais cela leur permettait d’être employés par le royaume, ce qui leur procurait une source régulière de revenus.

En raison de leur compétence dans les attaques coordonnées, ils avaient tendance à briller dans les guerres contre les monstres et les humains. Quant à moi, j’avais évité les environnements qui m’auraient enseigné ce genre de compétences, de sorte que je m’étais peut-être stabilisé de façon assez étrange selon leurs normes. Je n’avais jamais combattu quelqu’un du même niveau que moi, alors je ne savais pas à quel point j’étais fort.

Quant aux sorciers comme Marie, ils avaient toujours vécu pour percer les mystères des arts secrets anciens, et avaient souvent été engagés par le pays pour garder une longueur d’avance sur ça. En fin de compte, c’était eux aussi qui se vantaient d’avoir la puissance de feu la plus élevée pendant une guerre.

« Guerre... Quelle pensée effrayante ! J’ai déjà participè à quelques unes d’entre elles, mais maintenant que je sais que ce monde est réel, ce sera difficile pour moi de participer à nouveau, » déclarai-je.

« Je ne veux pas non plus participer à une guerre. Si jamais on me forçait à le faire, je quitterais la Guilde des sorciers, » déclara Marie.

J’avais été un peu décontenancé par cela. Quitter la Guilde des sorciers comportait de grands risques. Toute personne de haut rang était d’autant plus remarquable, et l’on s’efforcerait d’empêcher que leurs secrets ne soient divulgués à d’autres pays. Elle serait probablement capable de résoudre de tels problèmes avec de l’argent à son grade, mais...

« Oh, je suppose que tu as l’écaille du dragon si ça arrive, donc ça va aller, » déclarai-je.

« Non, ce serait du gâchis. En tout cas, qu’est-ce que c’est ? Niveau de pêche 59 ? Et tu as Linguistique qui prend l’un de tes précieux créneaux de compétences ? Tu ne prends pas ce monde très au sérieux, n’est-ce pas ? » demanda Marie.

« C’est en fait l’un de mes rares hobbies... Je peux dire avec confiance que la pêche est la meilleure façon de profiter pleinement de la nature. Et les langues sont une capacité importante pour élargir ton monde, » répondis-je.

J’avais l’air de pleurnicher sur mes excuses. Mais c’était vrai que je n’avais fait que jouer pendant tout ce temps, et je me sentais un peu coupable quand on m’avait interrogé à ce sujet. Et, comme je m’y attendais, Marie m’avait fait un regard qui disait : « Les hommes sont vraiment stupides. »

Je veux dire, je pourrais enlever les compétences, mais je n’y arrivais pas. Elles m’avaient vraiment sauvé les fesses dans le passé... mais je suppose que ce n’était pas le moment de le faire. J’avais décidé de parler de sujets plus importants, mais ce n’était pas seulement parce que je voulais changer de sujet.

« Je sais. Pourquoi ne pas faire le tour du Japon ensemble ? J’ai quelques jours de congé consécutifs le mois prochain en raison de ce qu’on appelle la Golden Week. Ça n’a pas besoin d’être super chic, mais que dirais-tu d’une petite tournée nationale ? » demandai-je.

« Oh, ça a l’air sympa ! Mais je ne suis pas encore très habituée aux voitures. Je serais heureuse si nous pouvions la garder loin de nous, » déclara Marie.

Elle avait raison sur ce point. Elle avait à peine passé du temps en voiture jusque-là, et son premier voyage l’avait tellement fatiguée qu’elle s’était endormie. Il vaudrait probablement mieux faire le tour de la ville en voiture, puis choisir une destination plus éloignée s’il n’y avait pas de problèmes.

Mais cela m’avait laissé avec la question de l’argent. Je n’étais qu’un humble salarié, donc je ne pouvais pas partir en vacances quand je le voulais. Je le lui avais dit parce que je n’avais aucune raison de le cacher, et Marie avait soupiré.

« Aww... C’est une honte que nous ne puissions pas simplement apporter l’argent de ce monde au Japon. Si je pouvais aussi apporter des tomes magiques, cela aurait été la meilleure façon d’étudier, » déclara Marie.

Franchement, elle avait prévu d’étudier même dans ses rêves ? Même si c’était possible, je penserais que c’était insensé de faire venir du travail de mon entreprise dans ce monde.

Les elfes avaient vécu longtemps, alors j’avais pensé qu’ils devraient simplement séparer le travail du jeu et vivre une vie décontractée. La question de l’argent pourrait être résolue si j’avançais dans ma carrière, donc il n’y avait pas beaucoup d’intérêt à en discuter davantage. J’allais passer le reste du temps à aider Marie à apprendre le japonais et à essayer de lui apprendre les joies de la pêche, mais mes efforts pour cette dernière allaient été vain.

J’avais commencé à ressentir un grondement, signifiant que notre destination était proche. Nous avions fermé nos écrans de statut et vérifié que nous n’avions laissé aucun de nos biens derrière nous. Il n’y avait évidemment pas d’objets trouvés ici, donc tout ce que nous avions oublié serait probablement perdu à jamais.

Le Pic d’Ujah, les ruines que je recommande pour l’augmentation de niveau, était à environ une heure de marche maintenant.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre!

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