Chapitre Compagnon 2 : Les Aventures de Cloud l’esclave
Partie 10
Le lendemain, nous étions arrivés à la capitale royale sans aucun incident en cours de route. Cheria avait été surprise par la capitale royale qu’elle visitait pour la première fois, mais quand elle remarqua que je la regardais, elle redressa son dos et commença à marcher avec grâce. Mais la direction vers laquelle Cheria se dirigeait était en fait l’opposé du château royal, qui était sa destination...
Cheria regardait vers le sol avec son visage rouge vif d’une oreille à l’autre lorsque Guto l’avait ramenée dans la bonne direction. Elle ne devait pas avoir le sens de l’orientation, hein ?
« Eh bien, la demande s’achève avec ça. Je vais demander à l’un de mes assistants d’écrire une demande, alors acceptez la récompense dans la guilde, » déclara Cheria.
« D’accord. C’est bien compris, » répondis-je.
Nous étions arrivés au château royal après une petite promenade dans la capitale royale. La demande allait jusqu’à arriver à cet endroit, alors les personnes de l’escorte de Cheria avaient décidé de rajouter une commission dans le rapport d’après événement.
« Cloud-sama ! N’oubliez pas notre promesse ! » déclara Cheria.
« D’accord, je ne le ferai pas. Revoyons-nous une prochaine fois, » répondis-je.
« C’est une promesse, d’accord !? » s’exclama Cheria.
Nous nous étions promis de nous revoir après quelques jours après la demande obstinée de Cheria.
La conversation portait sur le fait que Cheria se rendait à sa discussion avec la reine au sujet du commerce dès son arrivée et qu’elle restait dans la capitale pendant un certain temps après cela. Ainsi, Guto avait expliqué qu’elle avait l’intention de faire avancer les demandes en mariage pendant cette période et de se marier à Kastal.
Guto ne semblait pas vraiment en accord avec moi, mais à la fin, il avait dit. « Je ne vous permettrai pas de devenir trop familier avec Mademoiselle, mais grâce à vous, Mademoiselle est redevenue très vivante. C’est seulement pour cela que je vous remercie. » Qu’est-ce qu’il veut dire par là ?
Je ne savais pas si Cheria aurait le temps de me voir, mais nous avions fait une promesse. Je ne ferai pas non plus quelque chose comme briser une promesse.
Nous nous étions dirigés ensuite tout droit vers la Guilde des Aventuriers. J’avais salué la réceptionniste et lui avais dit que nous avions terminé en toute sécurité l’asservissement de la tortue métallique. Nous avions également effectué le rapport concernant les événements liés à l’escorte de Cheria. Le chef de guilde était arrivé un peu plus tard.
« On dirait que vous avez réussi à le maîtriser sans problème, » déclara le chef.
« Ouais, ces enfants sont tous de Rang B sans aucun doute possible. Ils devraient plutôt passer plus rapidement au Rang A, » déclara Kuuga avec un sourire forcé.
« Qu’est-il passé ? » demanda le chef.
« Ces enfants ont tué un faucon brillant sans aides extérieurs, » expliqua Kuuga.
« Qu’est-ce que tu viens de dire !? » s’écria le chef.
Tout le monde autour de nous avait été surpris de la conversation que nous faisions près de la réception de la guilde.
« Mais euh, laissez-moi entendre toute l’histoire à l’intérieur, » déclara le chef.
Après avoir dit ça, le chef de guilde se retourna pour rentrer dans sa pièce.
« He ! Je vous en prie, ne nous empêchez pas d’apprendre ce genre de grande nouvelle. »
« C’est vrai. On veut aussi entendre les histoires d’héroïsme de Cloud-kun. »
« Tout à fait ! C’est injuste de vouloir en entendre parler en premier. »
Mais il semblerait que les personnes dans l’entourage ne le permettraient pas. De plus, il était à noter que nous recevrions un déluge de questions de leur part après que nous l’ayons expliqué au chef de guilde.
« Mmhh, alors on ne peut pas faire autrement... Kuuga, peux-tu tout raconter ? » demanda le chef de la guilde.
Le chef de guilde désigna Kuuga, ce qui déplaça toute l’attention vers lui.
« Bon, d’accord. Puisque vous attendez tous cela, que tout le monde m’écoute ! Ces enfants se dirigeaient vers la tortue métallique pour la vaincre quand..., » commença Kuuga.
Un peu plus tard, Kuuga avait fini de parler de notre bataille. Les personnes dans les environs devaient être stupéfaites alors qu’elles absorbaient l’information puis elles avaient toutes l’air agitées par ce qu’elles avaient entendu.
« Comme on s’y attendait des recrues prometteuses de la capitale royale. Quelle belle performance ! »
« Bien sûr ! C’est notre Cloud-kun ! »
« Depuis quand Cloud est devenu le vôtre... »
Chacune de nos connaissances avait fait des cris de joie en disant ces choses.
Quant aux cadavres du faucon brillant et de la tortue métallique, la guilde m’avait consulté sur leur achat par la guilde, mais j’avais refusé parce qu’on m’avait dit de ramener à la maison des cadavres de monstres rares.
« Et il semble que vous ayez aussi vaincu la tortue métallique pendant que vous y étiez, alors vous êtes vraiment des aventuriers de Rang B. Nous mettrons à jour vos cartes, donc nous les conserverons jusqu’à demain, d’accord ? » déclara le chef de guilde.
« D’accord, fait, » répondis-je.
Le chef de guilde nous avait promus au Rang B. Nous avions donné notre carte afin qu’ils les mettent au Rang B. On m’avait dit que nous pourrions recevoir notre récompense demain.
Ainsi, demain, nous deviendrons aussi des aventuriers de Rang B en nom.
Tous les membres de la guilde nous félicitaient avant que nous retournions au manoir.
« Félicitations pour avoir réussi l’examen du Rang B, » déclara Mio.
« Merci beaucoup, » répondis-je.
Immédiatement après notre retour, Mio nous avait félicités.
« Aujourd’hui, c’est le repas préféré de vous tous, le napolitain spécialement fait par Mio. Et bien sûr, il y a aussi le sorbet, » déclara-t-elle.
Il s’agissait des deux plats que le Maître nous avait laissés manger au début après que nous soyons devenus ses esclaves et ils étaient devenus nos aliments préférés même maintenant.
Je ne savais pas si c’était le maître qui l’avait dit ou si c’était Mio, mais je pensais que c’était une nourriture qui convenait pour marquer le pas pour avoir atteint le Rang B.
« Cela fait longtemps qu’on n’a pas eu quelque chose comme le napolitain de Mio-senpai ! »
« Je sais bien... C’est parce que le nombre de personnes a augmenté récemment et que Mio-senpai ne pouvait pas cuisiner autant que le Chef... »
« Même si Roro suit la recette, Roro ne pouvait pas la rendre aussi délicieuse que Mio-senpai. »
« Eh bien, il est difficile de rattraper les compétences de Mio-senpai, » déclara Roro.
Tout le monde s’excitait aussi à cette annonce.
« Alors, tout le monde, allons vite nous nettoyer et prenons notre repas, » déclara Yuria.
« C’est vrai, » déclarai-je.
« Fufu~, notre estomac est en train de grogner, n’est-ce pas ~ ? »
À la suite de l’ordre de Yuria, nous avions changé nos vêtements, puis nous avions lavé nos mains avant d’aller nous asseoir à table.
« J’en ai fait beaucoup, alors mangez sans vous soucier de quelque chose ! » déclara Mio.
« Merci pour le repas ! » x 8
Eh bien, c’était délicieux. Le napolitain de Mio était vraiment notre numéro 1. Depuis, nous avions également eu l’occasion de manger de la cuisine variée et de qualité, mais je n’avais jamais rencontré un plat qui dépassait ce napolitain, et cela même aujourd’hui. En parlant de ça, que signifiait napolitain ? Nous n’avions jamais entendu parler de ce genre de plat par les autres, n’est-ce pas ?
« Ah, hey Iris ! N’en prends pas trop !? »
« Oh, tais-toi ! Premier arrivé, premier servi, » répliqua Iris.
« Fufu~. »
« Ah, Sicily, si tu veux dormir, alors va te coucher ! Si tu es sur le point de tombée face contre la table, va vite dormir ! » déclara Coco.
« Coco-chan..., c’est bien si tu prêtes attention à Sicily-chan, mais ne fais pas voler ta salive partout..., » déclara Adel.
« Oh, désolée. Mais Adel, si tu fais tout un plat avec ce genre de petits détails, alors tu ne grandiras pas, tu sais ! »
« Comme c’est cruel..., même si je suis ici pour faire une remarque, on me parle mal à la place... » déclara Adel.
Nous étions heureux d’avoir réussi l’examen du Rang B et le dîner de ce jour-là était devenu plus joyeux que d’habitude. Nous avions demandé des assiettes pleines au moins trois fois, sauf pour Roro qui s’inquiétait pour sa silhouette. Nous avions fini par manger un peu trop et nous avions mal à l’estomac.
Après ça, je m’étais dirigé vers la cour pour me dépenser un peu et faire quelques exercices pour aider à la digestion. À ce moment-là, j’avais rencontré le Maître en cours de route.
« Cloud, j’ai quelque chose à dire, » déclara le Maître.
« D-D’accord. Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
Quelque chose dont le Maître voulait parler avec moi... Qu’est-ce que ça peut bien être ? Récemment, je m’étais senti mieux en sa présence, mais je m’étais toujours senti nerveux quand j’avais une conversation avec le Maître, même maintenant. En ce qui me concerne, le Maître était une existence divine. En tant que personne ayant une écrasante supériorité, il s’agissait d’un adversaire auquel je ne devrais absolument pas m’opposer. Ce n’était pas au niveau d’Iris, mais nous étions tous d’accord sur ce point.
« Assieds-toi, » déclara-t-il.
« Oui, Monsieur, » répondis-je.
J’avais suivi le Maître et je m’étais assis sur une chaise dans la cour.
« Cloud, j’ai deux questions à te poser, » déclara le Maître.
« D-D’accord, » déclarai-je.
« Voici la première question. Cloud, que penses-tu de ta situation actuelle ? » demanda-t-il.
« Ma situation actuelle comme dans..., » commençai-je.
« Ta situation actuelle où tu agis en tant qu’esclave et en tant qu’aventurier. Je t’écouterai si tu as des plaintes à formuler, d’accord ? » demanda-t-il.
Ce que j’étais devenu maintenant, c’était grâce au Maître. Je n’étais pas du tout insatisfait d’être son esclave. Si je n’avais pas pu devenir l’esclave du Maître, je serais mort quelque part et je n’aurais pas pu réaliser mon rêve de devenir un aventurier. Je n’aurais pas pu non plus passer du temps avec mes compagnons.
En ce sens, je devrais pouvoir dire que le moi actuel s’était amélioré. Au point que ne pas être capable de faire quelque chose comme tomber amoureux d’une personne semblait trivial...
« Eh bien, je suis assez heureux de la situation actuelle. J’ai également des compagnons. J’ai aussi réalisé mon rêve. Alors je n’ai pas de plainte à formuler, » répondis-je.
« Vraiment ? Je suis content que tu aies dit ça. Alors, la question suivante. Que penses-tu du fait que je t’ai donné cette capacité ? » demanda-t-il.
Il parlait en ce moment du fait qu’il m’avait donné la capacité de donner du pouvoir à d’autres personnes. Nous l’avions vu utiliser cette capacité devant nous, de sorte que nous n’avions aucun doute à ce sujet.
On pourrait dire que notre pouvoir était quelque chose que nous avions emprunté au Maître. Je pouvais difficilement dire que c’était notre propre force, donc en premier lieu, il n’y avait pas de place pour l’arrogance.
« Pour le dire franchement, mes pouvoirs sont injustes. Ressens-tu quelque chose comme une réticence à devenir plus fort grâce à ces pouvoirs ? » demanda-t-il.
J’étais conscient que les pouvoirs du Maître étaient largement injustes. C’était une évidence. Ce que j’entendais par là, c’était que j’étais un esclave mourant il y a un mois, mais j’étais devenu un aventurier de Rang B en un clin d’œil. Ce n’était pas grand-chose, mais je ne pouvais pas dire que j’avais fait ça en toute honnêteté. Mais...
« Je..., je ne pense pas que ce soit injuste. Le pouvoir est le pouvoir. Le plus important, c’est la façon dont vous l’utilisez, du moins, c’est ce que je pense. Si c’est pour protéger tout le monde, je n’hésiterai pas à utiliser le pouvoir emprunté qui m’a été donné, même si on me dit que c’est injuste, » répondis-je.
Tout d’abord, si le pouvoir qui m’avait été donné était considéré comme injuste, alors que dire des différences de circonstances avec lesquelles vous êtes né ou la différence de talent ? Ne s’agit-il pas, dans un certain sens, du pouvoir qui vous a été donné ? Peu importe comment on le dit...
Qu’il s’agisse du talent, de la chance ou du résultat de l’effort, le pouvoir n’avait pas de sens en soi. Quel que soit le type de pouvoir, j’utiliserai ce pouvoir pour protéger ma famille.
« Je vois. Si tu maintiens fermement ton opinion sur ce point, je suppose qu’il n’y aura pas de problèmes..., » déclara le Maître.
Le Maître avait légèrement souri. Et après ça, il s’était levé de son siège et se dirigea vers le bâtiment principal.
Je me demande si c’est la réponse que le Maître attend. Je ne peux pas voir à travers ses vraies intentions.
« Cela va me servir comme référence. Oups..., c’est vrai. Je ne l’ai pas encore dit. Félicitations pour avoir réussi l’examen d’aventurier de Rang B, » déclara le Maître.
« Merci beaucoup ! » déclarai-je.
Je m’appelle Cloud. Je suis un esclave, mais en ce moment je suis un aventurier.
Merci pour le chapitre
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Merci pour ces chaps bonus, c’était sympa ^^ Mais j’ai hâte de retrouver la vraie histoire !
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