Béni par la Déesse et Transféré dans un Autre Monde ! – Chapitre 42_5 – Partie 2

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Chapitre Spécial : Le Bâton des légendes

Partie 2

Avec mon meilleur discours formel, j’avais discuté lors de ce goûter, ou peut-être devrais-je dire : parler en vain avec la princesse Cheria. Cela ne voulait pas dire que les négociations n’étaient pas du tout incluses à tout ça. Comme le contenu en ce moment impliquait « Nos sources de nourritures sont stables, donc il n’y a pas de problèmes dans notre soutien » et « Alors, nous espérons avoir le même montant de soutien que chaque année » ou quelque chose de semblable, c’était bel et bien le cas.

« D’ailleurs, il y a un objet parmi les cadeaux que l’une de mes connaissances m’avait dit un jour qu’il le désirait, desu. Ça ne vous dérangerait pas si je le cède à une tierce personne, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Dans un sens, je commence à parler du sujet important. Que dois-je faire si on me dit que je ne peux pas ? Dois-je la laisser épouser un vilain gros noble avec beaucoup d’incidents louches à son actif… ? Je plaisante, ces gens ont été purgés par Onii-chan récemment, donc il n’y en a pas ici. Du moins, pas dans la capitale…

« Bien sûr, ça ne me dérange pas. C’est parce que celui le recevant a la liberté de faire ce qu’il veut des choses qu’il a reçu… Cela mis à part, je suis plus surprise du fait qu’il y a quelque chose que votre connaissance veut parmi ces cadeaux…, » déclara-t-elle.

Ah, elle en est consciente.

« Oui, eh bien, il y a toujours un tas de gens aux goûts étranges dans ce monde après tout…, » déclarai-je.

« C’est vrai, n’est-ce pas ? » déclara-t-elle.

Après cela, on s’était amusé à avoir des bavardages oisifs (contenant des négociations) pendant un moment et j’avais commencé enfin à parler d’un autre sujet.

« Et ainsi, les nobles de mon pays…, » déclarai-je.

« Je vous demande pardon, Votre Majesté ! » déclara la princesse.

La princesse Cheria m’avait fait des excuses pendant qu’elle baissait la tête. De quoi s’agit-il ?

« Je comprends que je doive être l’épouse d’un noble de ce pays ! Mais ne pourrais-je pas implorer votre indulgence à ce sujet !? » demanda la princesse.

« Qu’est-ce que cela signifie ? Ils m’ont écrit dans le message officiel de décider de la famille que leur fille épousera, vous comprenez cela, desu ? » demandai-je.

Qu’est-ce que cette princesse dit si soudainement ? Elle avait ruiné la prémisse des négociations en ce moment… Ils avaient même écrit une lettre officielle et je pensais que la personne elle-même comprenait cela, mais…

Je voyais que la bonne qui accompagnait la princesse avait la bouche grande ouverte. Oh, la personne responsable des négociations qui se tenait à proximité s’était effondrée. C’est vrai, ce n’était peut-être pas clairement énoncé, mais la prémisse des négociations était le mariage de la princesse, et si la princesse refusait cela ici, alors nous devrions recommencer les négociations. Sans compter qu’ils seraient dans une position beaucoup plus désavantageuse qu’avant, après tout…

« Je comprends tout à fait. Cependant, non, je suis sûre… J’ai trouvé un gentleman que j’aime bien, alors…, » déclara la princesse.

« Mumumu... »

Oups, alors je suppose qu’on n’y peut rien. Je n’avais pas fait de cas pour la marier avec quelqu’un comme des nobles afin d’être liée avec cette personne…

Hein ? Ne suis-je pas en train de la laisser partir si facilement ? Je n’y peux rien, vous savez. Ce qu’on appelle l’amour est quelque chose qui surmonte tous les sentiments, c’est pourquoi… La position en tant que membre de la famille royale ou l’état actuel du pays, de telles choses étaient tout aussi impuissantes devant une jeune fille amoureuse. Même moi, je veux renoncer à mon poste de reine et épouser Onii-chan…

Je ne pouvais pas dire que la princesse Cheria n’avait rien à se reprocher, mais j’avais l’impression d’avoir la possibilité de tenir compte des circonstances atténuantes. Ou plutôt, qui est l’autre personne ? Quelqu’un que je connais ?

« Hmm, quel genre de personne est-il, desu ? » demandai-je.

Je suis super curieuse. J’avais après tout l’initiative dans ces négociations. Je ne permettrai pas qu’on ne réponde pas.

« S’il vous plaît, ne le dites à personne d’autre, » déclara-t-elle.

Elle m’avait dit cela et elle m’avait murmuré son nom… « C’est un aventurier de Rang B qui s’appelle Cloud-sama. »

C’était plus qu’un suiveur ! Alors c’est Cloud-kun ! Il est l’un des esclaves d’Onii-chan et agit comme aventurier à Kastal. Il a dit qu’il avait l’intention d’en faire un aventurier de Rang S, du moins c’est ce qu’il semble. Je lui avais aussi parlé de temps en temps quand je dînais chez Onii-chan.

Hein ? Pourquoi est-ce que je dîne chez Onii-chan, me demandez-vous ? C’est évidemment parce que la nourriture est plus délicieuse que la cuisine du château royal, non ? Parce que la cuisine du domaine d’Onii-chan a obtenu des cotes d’appréciation assez élevées même dans le château royal, à tel point que les chefs du château royal voulaient être apprentis des servantes de son domaine…

Ce qui me rappelle, je suis sûre que j’en ai entendu parler. Une histoire d’aventuriers subissant un examen de Rang B sauvant la princesse Cheria d’un groupe de monstres. Oui, ça correspond au moment où Cloud-kun et les autres étaient devenus de Rang B. D’après ce que j’avais entendu de Koko-chan et Sicily-chan, Cloud-kun semblait absurdement populaire. La princesse Cheria avait dû tomber amoureuse de lui à l’époque.

« Hmm, j’ai entendu parler de lui. C’est un nouvel aventurier qui est actif dans cette capitale depuis peu, n’est-ce pas ? » demandai-je.

J’avais l’intention de faire une remarque comme une tierce partie jusqu’à la fin. Je ne pouvais vraiment pas dire qu’il était lié à ma connaissance privée.

« C’est ça, c’est ça ! Il est très cool, gentleman, et il est fort  ! » déclara la princesse.

Elle déclara ça avec force pendant que ses yeux brillaient.

« Ah, mes excuses… d’être devenue enthousiaste dans cette situation…, » continua la princesse.

Alors elle se souvint immédiatement de sa position actuelle, elle devint gênée.

« Il y a une chose que j’aimerais vous demander, mais est-ce que vous et cet aventurier appelé Cloud êtes déjà amoureux l’un de l’autre ? » demandai-je.

Je n’avais pas entendu parler de ce genre de chose, alors c’était probablement faux, mais je devais le confirmer juste au cas où…

« Non, c’est mon amour non partagé…, » déclara la princesse.

« Bien qu’il soit un amour non partagé, vous jetez une décision entre les pays dans la poubelle ? Vous faites cela malgré le fait que vous ne sachiez pas ce qui va se passer à partir de maintenant ? » demandai-je.

« C’est à dire…, » répondit-elle.

Elle devait être consciente des choses déraisonnables qu’elle disait. Elle était à court de mots. Cela dit, j’étais aussi une jeune fille amoureuse. On n’y peut rien, alors ajoutons une bouée de sauvetage. Si la personne en question était Cloud-kun, cela nous faciliterait la tâche.

« Princesse Cheria, vous comprenez que votre mariage est l’une des prémisses de cette négociation, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« … Oui, c’est vrai, » répondit-elle.

« La famille royale n’a pas d’hommes, donc vous vous marierez à un noble, desu, » déclarai-je.

« … Oui, » déclara-t-elle.

« Le traitement des aventuriers de Rang S est proche de celui d’un noble. Selon la situation, ils seront plus importants qu’un noble, desu, » déclarai-je.

« … Je suis désolée, mais je n’arrive pas à vous comprendre là, » déclara-t-elle.

La princesse Cheria ne le savait pas ? Elle inclina la tête.

« Trois ans. Je n’attendrai que trois ans. Si, pendant ce temps, ce Cloud devient un aventurier de Rang S et que vous êtes à ses côtés, alors je balaierai cette affaire sous le tapis, desu. D’ici là, nous ferons notre commerce dans les mêmes conditions que si vous vous mariiez dans mon pays. Si ce n’est pas le cas, alors à ce moment-là, je vous ferai épouser de force quelqu’un désigné par moi, desu, » déclarai-je.

« C’est à dire…, » balbutia la princesse.

C’était mon compromis. Les trois ans signifient que Cloud-kun aurait atteint l’âge adulte (15 ans). L’aventurier de Rang S signifiait la réalisation de l’objectif d’Onii-chan. Si la princesse Cheria lâchait Cloud-kun entre-temps, cela signifierait que je l’utiliserai librement.

Je savais que c’était différent du rôle original de la princesse Cheria. À l’origine, il aurait dû s’agir d’un mariage dans l’espoir que le noble avec lequel la princesse Cheria se marie chercherait à obtenir des avantages dans le royaume de Gashasu. Une action comme ça devrait faire une reine devrait être de donner une belle épouse à un noble et d’agir afin d’augmenter mon pouvoir unificateur. Des aventuriers de Rang S pouvaient recevoir un traitement proportionné à un noble, mais ce n’étaient pas des nobles et ils ne sont pas non plus concernés par la politique. L’un ou l’autre choix ne correspondra pas à mes intentions.

Si vous pensez à ma décision en tant que reine, ce serait mal. Mais, j’étais une reine aussi bien qu’une jeune fille amoureuse. Réaliser le souhait d’une jeune fille amoureuse, l’amour entre différentes positions sociales, devenait pour moi un espoir. C’est pourquoi, cette fois, je soutiendrai la princesse Cheria même si c’était un échec en tant que reine. Ah, je ne soutiens pas directement son amour. C’est quelque chose qu’elle fera elle-même, alors…

« Merci beaucoup…, » déclara Cheria.

La princesse Cheria s’inclina profondément.

« Mhm, cependant je ne changerai pas la limite de temps de trois ans, desu. Ne l’oubliez pas, même un peu, desu, » déclarai-je.

« Bien sûr que oui. Vous avez ma gratitude pour ces paroles généreuses, Votre Majesté, » déclara-t-elle.

Eh bien, si l’amour de la princesse Cheria ne se déroulait pas bien, alors cela serait fini de son côté. Pour ma part, j’allais juste attaquer Onii-chan avec mon attitude habituelle, je n’allais pas perdre de toute façon.

***

« C’est tout, » déclara Sakuya.

J’avais écouté l’explication de Sakuya et j’avais une chose en tête.

« La deuxième partie est pratiquement une conversation de fille avec la princesse Cheria, le bâton n’était pas concerné, n’est-ce pas ? Tout d’abord, l’explication n’est-elle pas un peu exagérée ? » demandai-je.

« Ah…, » déclara-t-elle.

« Les informations concernant le bâton n’étaient que “Un cadeau de la princesse d’un pays étranger qui est venue se marier”. “Un objet authentique que l’on croyait être une contrefaçon” et “J’ai obtenu la permission de le remettre de la princesse”, non ? » demandai-je.

« C’est comme tu les dis… Peu importe comment je l’ai obtenu, c’est fait !? Tiens, je donne ça à Sakura-chan, d’accord ? C’est un objet de classe légendaire après tout ! » déclara-t-elle.

Sakuya poussa le bâton vers moi comme si elle l’avait oubliée. Il s’agit d’un bâton en métal d’une longueur de 1,5 mètre. Il y avait une pierre insérée à l’extrémité, elle ne semblait pas être une gemme, mais une météorite.

 

Bâton étoilé — Poussière d’étoiles

Classification : Longue portée

Rareté : Légendaire

Note : Se renforces en le rechargeant avec du mana, et envoie de la magie en utilisant le mana placé dedans. Renforce la magie blanche, renforce la magie noire.

Taux de charge : 0 %.

 

« Eh bien, si tu dis que tu me le donnes, alors je le prends quand même…, » déclarai-je.

« Sakuya-chan, merci ~, » répondit Sakura.

« Il n’y a pas de quoi. Si j’ai plus de trouvailles dans mes mains, je te les donnerai, d’accord ? » déclara Sakuya et elle y était retournée…

Après tout, elle était revenue ici et était rentrée chez elle après avoir dîné ici.

***

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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