Chapitre 35 : Nettoyage après-coup et récompense
Table des matières
- Chapitre 35 : Nettoyage après-coup et récompense – Partie 1
- Chapitre 35 : Nettoyage après-coup et récompense – Partie 2
- Chapitre 35 : Nettoyage après-coup et récompense – Partie 3
- Chapitre 35 : Nettoyage après-coup et récompense – Partie 4
- Chapitre 35.5 : Résurrection
- Histoire Parallèle Chapitre 3 : Une scène de l'ancien monde
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Chapitre 35 : Nettoyage après-coup et récompense
Partie 1
« Le démon qui a essayé de se déguiser sous l’apparence de la reine a été tué par les Chevaliers secrets de la Reine, » il s’agissait de la rumeur qui était liée à cet incident et qui s’était répandue dans la ville.
Bien sûr, ceci était inventé et elle avait été intentionnellement répandue par la famille royale. Ils avaient changé quelques détails et je n’étais pas un chevalier de la reine. Donc, ils s’étaient préparés à voir venir une rumeur qui allait se propager et ils l’avaient manipulé selon ce qui était préférable pour eux.
« Je demande humblement à chacun d’entre vous de garder cette affaire secrète, » parce que la reine avait elle-même baissé la tête, même les aventuriers s’étaient mis d’accord sans rien dire de plus et étaient rentrés chez eux. Une autre raison pour laquelle ils étaient d’accord était que les aventuriers rassemblés recevaient une récompense en fonction de leur rang en argent non déclarée ouvertement. Malheureusement, on ne m’en avait pas donné...
Et aussi, il y avait le fait que Sakura utilisait tout le temps un ton et une attitude formels, mais elle avait un ton différent quand elle était avec la reine. Parce que nous ne l’avions jamais entendu parler avec ce ton auparavant, nous étions pris de court. Et quand nous avions essayé de demander des détails...
« Hein !? Je n’ai aucune raison d’utiliser ce ton épuisant qui est mon ton habituel, n’est-ce pas ? » En disant ça, elle avait changé. Était-ce qu’elle jouait la comédie ?
Même après le départ des aventuriers, le château était resté dans un état de confusion. C’était en train de se calmer, mais il semblerait qu’il faudrait beaucoup de temps pour inspecter l’étendue des dégâts. Bien sûr, je profitais pleinement des capacités de ma Carte et d’Alta selon les demandes que me faisait Sakuya. Au cours de l’inspection, nous avions découvert un certain nombre de serviteurs qui avaient été exposés à la corruption ou au détournement de fonds... Il y en avait plus que ce à quoi je m’attendais et Sakuya s’était plainte à moi quand j’étais devenu encore plus occupé à cause de ça. Je ne pouvais pas trop faire autrement.
Avec l’intrigue de Romarie qui avait été révélée, les geôliers s’étaient suicidés. Sont-ils galants ou quoi...
À cause de tout ce que j’avais dû faire, j’étais resté cloîtré dans le château royal pendant près de trois jours. Naturellement, j’étais la plupart du temps près de Sakuya même lorsque j’utilisais mes capacités. De plus, comme ma puissance était très importante et qu’elle avait été révélée à tous, j’avais été accueilli par les résidents du château comme un protecteur mélangé avec un secrétaire. C’était arrivé dans la mesure où personne n’avait formulé d’objections même si je m’assoyais à côté d’elle pendant nos repas. Ils gèrent même tous mes besoins...
Personnellement, je n’avais pas l’intention de me mêler de la politique, mais comme j’avais décidé de m’occuper de ce nettoyage, je suppose que je devais le faire jusqu’au bout.
En ce moment, Sakuya se battait avec de la paperasse alors qu’elle s’était assise sur mes genoux. Je me demandais souvent si elle avait besoin de s’asseoir là quand elle travaillait.
Quand je lui avais posé la question, elle m’avait répondu sur un ton ferme. « Oui, je dois le faire ! » Et elle avait décidé de ne pas se laisser déloger de là.
Parfois, Dora venait me voir, alors qu’elle semblait solitaire. Dans des moments comme ça, Sakuya se déplaçait légèrement et elle partageait mes genoux avec Dora.
Bien sûr, tous les membres de mon groupe principal avaient le droit de se promener librement dans le château, mais seulement quand ils étaient avec moi. Et quand je dis avec moi, cela voulait également dire avec Sakuya vue qu’elle ne traînait jamais loin de moi. Mais cela n’avait pas vraiment d’importance.
Deux autres jours s’écoulèrent. Et enfin, nous avions pu effacer la plus grosse part des tourmentes causée par les démons. Le château était revenu à la normale. Cependant, la manière dont le monde du château me traitait avait également changé. À ce moment-là, une partie des ministres et la plupart des personnes de rang inférieur se référait à moi avec le « -sama » et ils me saluaient d’une manière formelle.
R : Il y a des rumeurs comme quoi le Maître est le fiancé de la Reine Sakuya et qu’il fera bientôt partie de la famille royale. Comme Sakuya n’a nullement nié cette rumeur, elle a acquis rapidement une certaine légitimité.
Hé, Sakuya...
Au moment où je m’étais rendu compte de ça, j’avais regardé Sakuya avec des yeux à demi clos et elle m’avait regardé de son côté en affichant un sourire semblant innocent (et je n’ai pas dit innocent). J’avais alors tiré sur sa joue.
« Mais, tu sais, je ne peux pas nier que cela soit un merveilleux avenir, c’est pourquoi je n’ai rien dit, » et après ça, cette fille avait arrêté de dissimuler son affection envers moi. Je pensais que ce qu’elle disait était juste une blague, mais elle semblait vraiment sérieuse quand à ça.
« Même si tu m’appelles comme étant ton frère, en vérité, veux-tu m’appeler comme ton mari ? » demandai-je en plaisantant.
« Comment le sais-tu ? Des frères et sœurs non liées par le sang peuvent se marier, » me répondit-elle avec un sourire.
☆☆☆
Le jour suivant. Après la première étape de la restauration terminée, j’avais pour l’instant été relevé de mes fonctions.
En ce moment, j’étais au cours d’une audience. La raison derrière ça ? C’était lié à la récompense que j’allais avoir à la suite de tous ces événements. Peu importe la manière dont Sakuya était reconnaissante envers moi, ou la manière dont elle voulait que je sois à ses côtés, j’étais en ce moment simplement un étranger vis-à-vis de la gestion de ce pays. La raison était simplement, car je n’avais pas vraiment les compétences appropriées pour ça. De plus, il semblerait que je devais être récompensé puisque j’étais la personne clé quant à la mort de ce démon.
Bien sûr, ce dont on parlait était différent des récompenses qui avaient été reçues par les autres aventuriers.
De plus, j’étais la personne qui avait été capable de briser la défense la plus puissante que possédait la famille royale. En termes simples, cela signifie que je peux renverser à moi seul la famille royale. Il n’y avait aucune raison pour eux de faire de moi un ennemi. Et n’oublions pas le fait que j’étais aussi très proche de Sakuya, la reine...
« Mes serviteurs, il est inutile de s’incliner..., » déclara Sakuya.
Encore cette blague, hein. Même si ce n’est pas un acte, je ne veux toujours pas m’agenouiller à Sakuya non plus.
{L’eau sacrée de la Reine !} envoyais-je par télépathie à Sakuya.
« Arg..., » Sakuya était tombée à genoux en raison de ma blague.
« Votre Majesté ? Avez-vous un problème ? » demanda l’un des hommes présents dans la pièce.
« Non, ce n’est rien, desu, » répondit-elle. Elle semblait avoir repris son calme.
« Jin-dono, vous avez toute ma gratitude de nous avoir apporté un soutien varié en ce qui concerne l’incident qui à frappé le château, desu, » déclara Sakuya. « Dans un tel cas, je crois qu’une récompense pour vos efforts est tout à fait appropriée. Je voudrais d’abord m’enquérir si ces différents cadeaux vous conviennent. Qu’en pensez-vous de ce que je vais annoncer ? »
Parce que c’était gênant pour moi même de les demander dans cette situation, j’avais fait que Sakuya les transmet d’elle-même. Comme cela sortait de la bouche de Sakuya, cela donnerait l’impression que ces récompenses étaient déjà reconnues à l’avance, du moins, il semblerait.
« La première chose est une propriété se trouvant dans la capitale, » commença Sakuya. « La seconde chose est le corps du démon lui-même. Et les troisièmes choses sont plusieurs trésors contenant des objets magiques, y compris un “collier de la reine”. Est-ce tout ce que vous désirez, n’est-ce pas ? »
« Oui, ce sont sans aucun doute les récompenses que je souhaiterais recevoir, » déclarai-je.
Eh bien, je devrais au moins utiliser des expressions polies.
« Après ça, ces trois..., » commença Sakuya.
« Veuillez m’excuser, Votre Majesté ! Si vous décernez un “collier de la reine” à une personne qui nous est inconnue et qui est même une personne d’origine inconnue, alors moi, Hainbel — “gufu” * gémissement douloureux *. »
Un noble dans la pièce, qui était le même ministre qui s’était adressé à moi avec un « sama » si je me souviens bien, avait fait taire le noble qui était sur le point de dire des choses inutiles, avec un coup de poing de l’estomac. Le noble qui commençait à poser problème s’était effondré.
Je voudrais pouvoir faire ça, un coup de poing de l’estomac.
R : Si le maître effectue le coup de poing dans l’estomac, ce noble suivrait le même sort que le démon.
Oui, je sais bien...
De plus, pourquoi ce noble a-t-il fait des pieds et des mains dans un tel moment ?
R : Il vient d’une vieille maison, mais il a aussi de nombreux scandales et cela semble assez difficile d’obtenir un « collier de la reine ».
{Il faudrait éviter d’inviter ce genre de type dans un tel moment. Sakuya, j’ai décidé de te punir après ça.}
« Hii~ ! » cria Sakuya.
« Reine Sakuya ? Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? » demanda le ministre.
« Non, ce n’est rien, desu..., » répondit Sakuya.
Oh, un message de télépathie de Sakuya.
{Je suis désolée ~ ! S’il te plaît, pardonne-moi, Onii-chan ~ !}
{Non !} répondis-je.
{Hiii!!} cria-t-elle par télépathie.
Le ministre essayait d’encourager Sakuya qui, de plus près, avait les larmes aux yeux. « Excusez-moi, Votre Majesté. »
« T-Tout va bien ! Alors, ces trois récompenses vous seront accordées, Jin-dono, » déclara Sakuya.
« Merci beaucoup, » répondis-je.
Je suppose que c’est la fin. Au moment où j’avais pensé cela, le ministre avait continué.
« Et maintenant, un titre de noblesse pour vous, Jin-dono..., » déclara-t-il.
« Je refuse humblement votre offre, » déclarai-je.
« Vraiment... ? Comme c’est regrettable ! » déclara le ministre.
Ne pense pas à pousser des choses inutiles sur moi.
À ce que je vois, la moitié des nobles ont même fait un visage déçu. Je pense qu’ils détesteraient normalement quand un étranger reçoit un titre de noblesse, mais...
R : Il semble que vous ne le sachiez pas, alors je vais vous informer. Pour le dire franchement, ce pays était sur le point de s’effondrer. Le sommet de la hiérarchie de ce pays envisage de faire que vous travailliez avec eux vu que vous avez été capable d’arrêter l’effondrement et avez également montré une grande puissance. Ils ont jugé qu’un titre de noblesse serait assez bon marché si c’est pour ça.
Oh c’est vraiment ainsi.
Sakuya avait conclu la situation et avait mis fin à ma cérémonie de remise de récompenses. À ce propos, ce noble gaffeur était toujours allongé sur le sol.
Ce ministre peut-il faire un bon coup de poing ?
Sans tarder, nous nous dirigeons vers la bâtisse que nous avions reçue comme récompense par la reine Sakuya, qui était, pour le dire simplement, un bien immobilier comprenant du terrain et des bâtiments. Dans le quartier le plus riche de la capitale, il y avait un domaine qui s’appelait la maison de vacances de Sakuya, et c’était où elle avait vécu pendant un certain temps.
« Maître, où allons-nous ? » demanda Cloud.
Cloud était anormalement nerveux. Ou plutôt, tous les nouveaux esclaves étaient nerveux. En y réfléchissant normalement, je suppose que vous avez besoin de courage pour flâner dans un quartier de noble avec un statut social d’esclave. Je ne leur avais rien dit au sujet des récompenses ou de ma relation avec la reine...
« Nous allons vers la base que j’ai obtenue. Je vous ferai tous vivre là-bas, » déclarai-je.
« Hein !? Peu importe comment je le regarde, c’est une zone résidentielle pour les nobles..., » déclara Cloud.
« Maître, vous êtes vraiment hors de la norme, n’êtes-vous pas..., »
« Je le sais..., » déclarai-je.
Je ne sais pas ce qu’ils savaient, mais après leur avoir donné une petite explication pendant notre promenade, nous étions arrivés au domaine.
Eh oui, je l’avais déjà vu sur la carte, c’était grand. Il y avait un grand jardin et il y avait plus de 20 chambres dans le bâtiment principal. Et il y a même une annexe pour les employés.
Aurais-je demandé trop en demandant un domaine si gros ?
R : Non, ce n’est nullement trop pour la personne qui a sauvé un pays.
« C’est bien plus gros que ce que je m’attendais..., » déclara Sakura.
« N’est-ce pas normalement une résidence secondaire des membres de la famille royale..., » déclara Mio.
Sakura et Mio étaient également abasourdies.
« Cette taille est tout à fait naturelle pour Jin-sama, » déclara Maria.
« Oui, tout à fait. Ce que dit Maria-san est correct, » déclara l’ancienne chevalière de la reine.
Ces deux fanatiques ne faisaient que me soutenir.
En y réfléchissant, ces deux-là ajoutent un « san » lorsqu’elles se parlent entre elles, n’est-ce pas ? Pourquoi font-elles ça ?
R : {il semble que leur politique est de ne pas avoir de différence de position entre les croyants. Comprenez-vous ?}
Hm ? Alta, as-tu dit quelque chose ?
R : Non, je n’ai rien dit.
Alors, c’est bon.
***
Partie 2
Nous avions ouvert les portes et avions pénétré sur la bâtisse principale de la propriété. Sakuya avait dit qu’elle n’avait pas utilisé ce domaine depuis un moment, mais il semblerait qu’il avait été bien entretenu, car il n’y avait pas de poussière ici. En d’autres termes, nous devions l’entretenir par nous-mêmes à partir de maintenant.
« Je suppose que nous allons devoir employer des servantes et des majordomes pour cela..., » déclarai-je.
« Jin-sama, si vous comptez dépenser de l’argent là-dedans, je vous demande humblement d’utiliser votre argent pour acheter des esclaves, » déclara Maria. « Je pense que c’est une bonne idée d’éduquer ceux qui sont des servantes et majordomes, y compris les esclaves recrues. »
Je vois..., jusqu’à présent, je prenais le combat et le voyage comme critères pour l’achat d’esclaves, mais devrais-je acheter un esclave qui possède des capacités de ménages dès cette fois-ci ? Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant... ?
En outre, même les esclaves recrues seront formées en tant que servantes et majordomes si je prends le point de vue de Maria.
« Je comprends. Alors, devrions-nous plus tard nous diriger vers le marché aux esclaves... ? » demandai-je.
« S’il vous plaît, attendez. Serait-il acceptable que vous confiiez les achats à Lusia et à moi ? Et je vous supplie de nous laisser la formation des nouveaux esclaves, » déclara Maria avec un visage sérieux.
Il y avait aussi le cas avec Lusia, donc je m’étais senti un peu anxieux. Comme ils ne seraient pas dans une situation pire que Lusia, il serait peut-être bien de laisser cette affaire entre leurs mains.
Tant qu’ils ne m’appellent pas ouvertement un dieu, je vais leur permettre de le faire. De plus, elles n’arrêteront pas de me traiter comme un dieu même si je dis quelque chose à ce sujet.
R : Donc, vous avez après tout remarqué ça.
Bien sûr que oui. Ces deux-là font quelque chose en secret pour une raison inconnue... Je déteste être ouvertement appelé « Dieu », mais les croyants et les subalternes ne sont pas vraiment différents, n’est-ce pas ? Après tout, je n’ai pas l’intention de les empêcher d’augmenter le nombre de subordonnés de leur propre initiative.
R : Je vais contrôler ça. Je ferais un rapport s’il y a le moindre problème.
Ce serait bien ainsi. Je vais te faire confiance.
R : D’accord.
« Alors, je vais laisser l’achat des nouveaux esclaves à vous deux. Au cas où, n’oubliez pas de vérifier leurs compétences, » dis-je.
« D’accord, laissez-nous nous charger de ça, » déclara Maria.
« Wôw ! La cuisine est bien plus grande que celle présente dans la Pièce ! » fut la première chose que Mio déclara quand elle rentra dans la cuisine du manoir.
L’équipement lui-même était à peu près le même, mais cette cuisine était vraiment beaucoup plus grande. Cependant, comme je prenais Mio pour notre voyage, alors, elle risquait de ne pas cuisiner très souvent ici. Tous les autres membres du groupe étaient partis afin de visiter les lieux selon leur envie.
« La plus grande pièce doit naturellement être la chambre du Maître, ne le pensez-vous pas ? » demanda Mio.
« Eh bien, il n’y a personne d’autre que Jin-kun qui pourrait prendre cette chambre, non ? » demanda Sakura.
Donc, la plus grande pièce utilisée par Sakuya était devenue ma chambre.
« Donc, tout d’abord, chacun des membres principaux aura une chambre dans le bâtiment principal..., » déclarai-je.
{C’est déjà bon pour moi, car je serais dans la même chambre que le Maître ~ !} déclara Dora.
« C’est aussi bon de mon côté. Je veux rester le plus près de lui pour pouvoir le protéger..., » déclara Maria.
Et ainsi, Dora et Maria avaient demandé à rester dans ma chambre. Étant donné que ma chambre était plus grande que deux chambres ensemble, ce ne serait pas un problème si nous avions quelques personnes de plus qui restaient là.
« Oh, j’aimerais bien avoir la chambre à côté de celle du Maître, » déclara Mio.
« J’aimerais aussi avoir la chambre à côté de Jin-kun, » déclara Sakura.
« De même pour moi. C’est la meilleure pièce pour ma tranquillité d’esprit, » déclara Sera.
Les autres membres voulaient avoir la pièce à côté de la mienne.
Attendez, n’êtes-vous pas trop partial ?
Pour l’instant, nous avions décidé d’attribuer les chambres avec des Pierre-papier-ciseaux. À la fin, Sakura et Mio avaient gagné les chambres à côté de la mienne. Sera allait prendre la chambre devant la mienne. Les chambres de Dora et Maria avaient été prévues pour être à gauche et à droite de la sienne. Elles avaient bien entendu l’intention de dormir dans ma chambre, mais j’avais décidé de quand même préparer leurs chambres. Il n’y aurait pas de soucis en le faisant.
J’avais décidé de faire utiliser l’annexe par les nouveaux esclaves et Lusia. Bien que j’avais dit que le bâtiment principal était acceptable pour eux, ils avaient décliné. En outre, il semblerait que deux à trois personnes soient affectées à chaque pièce de l’annexe. Eh bien, je suppose que c’était impossible même si je leur disais soudainement de s’habituer à ce genre de traitement.
Nous mangions actuellement le déjeuner qui avait été préparé par les esclaves (à l’exception des esclaves qui ne pouvaient pas cuisiner, moi, Sakura et les monstres domptés), puis nous effectuerions des actions indépendantes après ça.
Au cours de nos actions indépendantes, j’avais discuté avec Maria et Lusia du choix de nouveaux esclaves.
« Alors, je vais mettre cela dans l’Inventaire, » déclarai-je.
« Qu’allez-vous placer dedans ? » demanda Maria.
« Mon sang. N’est-il pas nécessaire pour le contrat d’esclavage ? » demandai-je.
J’avais alors montré à Maria et à Lusia une bouteille de mon sang.
Le sang nécessaire pour faire un contrat d’esclave ne doit pas être retiré sur place, n’est-ce pas ?
R : La fraîcheur est nécessaire, mais ce ne sera pas un problème puisque l’Inventaire arrêtera le flux de temps.
« J-Jin-sama ! Cependant, n’est-ce pas une trop grande quantité de sang que vous avez retiré là ? » demanda une Maria inquiète.
« Tout va bien. J’ai utilisé un sort de soins juste après ça, » expliquai-je.
« Dans tous les cas, faites-le quand l’une de nous est là pour surveiller votre état. C’est mauvais pour notre cœur si vous le faites seul ! » déclara Maria.
Maria et Lusia m’avaient demandé ça avec des yeux larmoyants, elles étaient après tout vraiment surprotectrices..
« Même si vous ne faites pas une telle chose, nous pouvons simplement faire un transfert après que nous ayons formé un contrat avec eux comme vous pouvez également utiliser la magie d’esclavage, » déclara Maria.
« Non, le faire comme ça serait gênant, non ? » demandai-je.
« ... J’ai compris. Alors, nous allons former les contrats d’esclaves directement sous votre nom, Jin-sama. Allons-y, Lusia-san, » déclara Maria.
« D’accord, Maria-san, » répondit Lusia.
Elles avaient toutes deux disparues en utilisant un Portail. Si vous vous demandez pourquoi elles utilisent un portail, et bien c’est parce qu’elles contrôlent toutes les villes que nous avions visités qui avait un marché aux esclaves.
Elles n’ont pas à aller si loin pour ça...
Ce domaine avait beaucoup d’espace libre ce qui était parfait pour notre chariot, alors je l’avais fait déplacé ici. Midori semblait aimer le jardin alors qu’elle se tenait tranquillement à l’ombre d’un arbre dans le coin.
Non, attendez, vous êtes une plante, alors allez à un endroit où il y a du soleil, d’accord ?
Je n’ai pas non plus de raisons de prendre Midori lors de mes voyages et il serait peut-être plus utile de la laisser se concentrer sur la production dans le domaine.
{C’est mieux... comme ça.} La personne en question avait également dit ça.
Oh, il semble qu’elle ne ferait rien à moins que j’attribue un quota, alors je dois lui donner les instructions à l’avance.
J’avais déjà expliqué à mes esclaves recrues à propos de mes monstres domptés, donc j’allais les mettre responsable de la collecte de ce que Midori produisait.
Ah oui, je m’étais juste souvenu de la conversation au sujet du monstre dompté, alors Tamo-san avait finalement utilisé la compétence de Division. À propos de Division, cette compétence pouvait être utilisée lorsqu’il n’était pas dans un état de Mimétisme, donc je lui avais donné la compétence, mais il ne l’avait pas encore utilisé jusqu’à maintenant. Quand je lui demandais la raison pourquoi ne l’utilisait-il pas plus, il me répondait toujours. {Pas... encore...}
R : Il semblerait qu’il y ait un temps d’attente pour cette compétence qui m’est inconnue.
Même quand j’avais demandé à Alta, voici ce que je recevais comme réponse... Depuis que Tamo-san s’était séparé en deux, j’avais décidé de demander à un Tamo-san d’escorter la calèche et l’autre de patrouiller cette propriété pour l’instant. Cependant, c’était quelque chose de temporaire.
Comme je m’y attendais, son niveau de compétence avait été divisé en deux après la division. Mais il avait obtenu un bonus qui lui permettait de monter beaucoup plus rapidement en niveau jusqu’au niveau qu’il avait avant sa division. Ou plutôt, il semblerait qu’il était devenu facile pour lui de redevenir aussi compétent qu’avant. En d’autres termes, cela signifiait que Tamo-san pourrait augmenter ses points de compétence relativement facilement si Tamo-san se divise avec les compétences que je lui avais données avant ça.
Je n’ai plus rien pour tester ça. Je vais lui demander de me dire la prochaine fois qu’il semble être en mesure de se diviser. Si ça se passe bien, les points de compétence vont se multiplier. Ah, et Tamo-san sera ainsi multiplié à nouveau.
***
Partie 3
« Alors, Onii-chan. As-tu décidé du type d’objets magiques que tu voulais ? » demanda Sakuya.
« Pas encore, il n’y a pas vraiment d’objets magiques qui soient sympas..., » répondis-je.
« Eh bien ! En te regardant Onii-chan, je pense que tu peux faire presque tout si tu as ton pouvoir spécial et la magie de Sakura-chan, » Sakuya avait dit avec ses yeux larmoyants et ses joues rouges gonflées. Bien sûr, c’était le résultat de sa punition.
En ce moment, j’étais allé là-bas afin de sélectionner des objets magiques pour ma troisième récompense. Je lui avais demandé de me montrer un catalogue alors que je me trouvais la chambre de Sakuya. Mais comme elle l’avait dit, il n’y avait aucun objet magique qui puisse nous permettre de faire quelque chose que nous ne pouvions pas déjà faire.
En premier lieu, quand j’avais demandé à Sakuya d’être d’accord avec ma demande d’objet en plus du collier de la reine, je n’avais pas vraiment de but derrière ça. De plus, même le collier de la reine n’avait pas vraiment d’utilité. Il était là uniquement pour éviter que les autres soupçonnent que je puisse utiliser de la magie à l’intérieur du château même sans en utiliser l’Inventaire. Donc en gros, il n’y avait pratiquement rien dont j’avais besoin.
« Oh, que penses-tu de celui-ci ? Ils disent que ce sac génère un rire étrange si tu places du pouvoir magique dedans, » dis-je.
« Pourquoi te limites-tu à des objets pour des blagues !? Mais pourquoi quelque chose comme ça se trouve ici ? » demanda Sakuya.
Voyant qu’il n’y avait rien que je voulais, je pensais que c’était une bonne idée de chercher du côté des objets drôles.
« Après ça, ces sous-vêtements pour femme qui devienne transparente quand tu mets un peu de pouvoir magique dedans..., » dis-je.
« C’est encore pire ! Euh, c’est un mensonge, n’est-ce pas ? Y a-t-il vraiment un objet magique comme celui-là dans ce château ? » demanda Sakuya.
« Regarde, c’est ici, » déclarai-je.
Je pointais le catalogue. Il semblerait que cette page était une page d’objets magiques de blague. D’autres objets, comme un objet où de l’eau coulait lorsqu’on y plaçait du pouvoir magique (c’est juste que son apparence était celle d’une statue du Manneken-Pis), ou une jupe qui se retournait d’elle même. Relativement érotique..., non, des objets magiques stupides pouvaient être vus sur cette page.
« Il y a vraiment un objet comme ça ! » s’exclama Sakuya. « De plus, il y en a même un pour les hommes ! Pour quoi l’utiliserais-tu ? »
« Je ne peux pas dire comme on peut s’y attendre. Je serai exécuté pour lèse-majesté, » dis-je.
« Que dis-tu après tout ce temps ! » s’exclama Sakuya. « Après tout, Onii-chan, tu as installé un Portail dans ma chambre personnelle ! Tu peux m’assassiner ou faire une visite furtive quand tu le veux ! Tu as certainement le pouvoir de décider quant à ma vie et ma mort ! »
Et bien, ce qu’elle disait était vrai. J’avais placé un Portail que je pouvais uniquement utilisé dans la chambre personnelle de la Reine. Pour être exact, il n’y a rien que Sakuya puisse faire pour empêcher de faire ce que je voulais.
« Mais, tu acceptes actuellement les visites nocturnes, n’est-ce pas ? » demandai-je.
« Bien sûr ! » répondit immédiatement Sakuya.
C’est ça. Pour être honnête, même si le Portail avait été dissipé, elle m’avait donné les clés de sa chambre. Je pense que tout le monde comprendrait ce que cela signifiait.
J’avais continué à feuilleter les pages du catalogue. Dans ces pages, il y avait deux objets que je ne pouvais pas ignorer. Il y avait un objet noté Grand Bouclier du Gardien et la Claymore du Gardien. Ils se trouvaient dans la section pour les objets de type équipement, donc cela devait être des Armes Magiques.
« Sakuya, puis-je avoir le Grand Bouclier du Gardien et la Claymore du Gardien ? » demandai-je.
« Oui ? Oui, je suis d’accord avec ça. Il semble qu’ils soient plus ou moins les armes que le Héros a laissées derrière lui, mais c’est trop lourd et personne n’a pu l’utiliser, alors ils ramassent la poussière dans la salle du trésor..., » répondit-elle.
J’avais obtenu la permission plus facilement que je le pensais.
« Est-ce vraiment d’accord ? N’est-ce pas des armes utilisées pour le Héros ? » demandai-je.
« Non. C’est plus des objets qui ont été faits par le Héros, » répondit Sakuya. « Il n’y a pratiquement aucune légende comme quoi ils auraient été utilisés. À côté de ce château, il y a divers autres objets fabriqués par le Héros, donc je suis d’accord de te donner au moins des armes inutilisées et inutilisables. »
Je ne comprends pas ce que cela signifiait. Pourquoi avait-il fait toutes choses si incongrues... ?
Tout en me creusant la tête, nous nous étions dirigés sans tarder vers la salle du trésor. Un certain nombre de soldats avaient été surpris par la visite soudaine de Sakuya, mais Sakuya m’avait invité sans autre à rentrer dans la pièce.
Cette salle au trésor était agencée et remplie à ras bord d’objets magiques présents dans le catalogue. Notre objectif, le Grand Bouclier du Gardien et la Claymore du Gardien semblaient être à l’intérieur.
« OK, c’est placé là, alors tu peux aller les chercher, d’accord ? Tu n’as pas besoin de les soulever si tu le places dans ton Inventaire, n’est-ce pas ? » demanda Sakuya.
« Tout à fait, » répondis-je.
Il n’y avait que la Claymore et le Grand Bouclier fabriqués par le héros qui semblaient assez intéressants.
Nom : Claymore du Gardien
Classification : Claymore
Rareté : Légendaire
Note : Une efficacité accrue lorsqu’elle est équipée avec le Grand Bouclier du Gardien. Renforce seulement plusieurs arrière-gardes alliées pendant le combat, particulièrement efficaces contre les démons.
Nom : Grand Bouclier du Gardien
Classification : Grand Bouclier
Rareté : Légendaire
Note : Une efficacité accrue, quand équipée avec le Claymore du Gardien. Renforce plusieurs arrière-gardes alliées pendant le combat, immunité complète contre des effets de recul.
Comme je devais m’y attendre, ces deux objets étaient de qualité légendaire. Et il s’agissait bien d’un set d’équipement. Ils avaient une efficacité accrue lorsque les deux étaient équipés par la même personne en même temps, mais normalement vous ne pouvez pas vous équiper de deux si grandes armes en même temps. Ils étaient largement trop lourds à utiliser ensemble, mais c’était comme si les équipements étaient faits pour Sera. Le héros pouvait faire du bon travail de temps en temps, hein ?
Les deux objets avaient une couleur blanche avec des lignes bleues et il y avait des ornements de couleur argentée ici et là. Ils possédaient en quelque sorte une aura de sainteté. Il s’agissait d’un type d’apparence qui conviendrait parfaitement à un chevalier sacré dans un jeu vidéo.
J’avais essayé de tenir l’épée et le bouclier qui semblaient trop lourds, inutilisables et vraiment inutiles pour une personne normale. C’était lourd..., mais ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas les porter.
« Attends, Onii-chan, pourquoi peux-tu soulever de telle chose comme ça... Ah, tes statistiques..., » déclara Sakuya.
« ... J’ai décidé de les donner à Sera, » dis-je.
Je n’avais vraiment pas l’intention de ne pas utiliser les équipements légendaires tant attendus. Sera devrait être capable de les utiliser, donc je les avais stockés pour le moment dans l’Inventaire.
« Oh, c’est vrai. Sakuya, puis-je aussi demander les objets magiques écrits sur ce papier ? » J’avais demandé à Sakuya d’autres objets magiques intéressants.
« Oui~ Hmm, Hmm, ah, donc nous avons ces choses-là. Pff~, » Sakuya se dirigea vers moi avec le sourire. Je suppose que je devrais y retourner avant qu’elle ne dise quelque chose d’inutile.
« Alors, je vais maintenant repartir, » dis-je.
« Ah, attends un peu ! Prends aussi des armes pour les autres ! » déclara Sakuya.
« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demandai-je.
« J’ai vu les armes que tout le monde utilisait, mais le niveau de ces armes n’est-il pas clairement inférieur à leurs capacités ? » demanda Sakuya. « Puisque nous sommes déjà là, je pense que tu devrais penser à trouver de meilleurs équipements pour eux aussi. »
J’avais déjà l’Épée de l’Esprit — Incomplet, donc je n’avais pas besoin d’une nouvelle arme. Ahh. Les autres ne manquaient pas de puissance dans leurs armes grâce à leurs statistiques. En conséquence, ils n’avaient jamais changé d’armes et avaient fini par utiliser des armes dont la qualité ne correspondait pas à leurs capacités.
« Parmi les nobles dont les détournements de fonds ont été exposés l’autre jour, nous avons trouvé un collectionneur d’armes en mithril. Nous les avons toutes saisis alors nous en avons beaucoup d’utilisables en ce moment. Ou plus précisément, il semblerait qu’il ait pris part au détournement de fonds pour acheter des armes en mithril, comprends-tu... »
« Des objets avec une histoire derrière quelque peu discutable... Et ils sont tous en mithril..., » murmurai-je.
C’était donc des armes faites dans le métal fantastique, le mithril. Le mithril de ce monde possédait un certain nombre de traits particuliers et on disait qu’il était adapté pour les armes.
Ce type de métal mystérieux était idéal pour les objets tranchants comme les épées, et idéal pour les bâtons qui renforçaient la magie. Et avec cet aspect inhabituel qui lui donnait une élasticité modérée grâce à une méthode de fabrication spéciale, il était possible d’en faire un arc.
Ce que je pouvais dire, c’était qu’ils étaient chers et les armes produites étaient toujours au moins de qualité rare. Pour être plus précis, il s’agissait dans le sommet des armes de qualité rare, et ils étaient très proches d’être de qualité artefact.
« Comme Onii-chan, Sera-chan et Maria-chan ont des armes de qualité artefact et au-dessus, je vais donner une arme de mithril à Sakura-chan, Mio-chan et Dora-chan. Je les mettrai dans l’Inventaire plus tard, » déclara Sakuya.
« D’accord. Je te laisse t’occuper de ça, » déclarai-je.
Cela ne me dérangeait pas, mais comme il n’était pas bon pour une personne influente d’utiliser des armes de qualité inférieure, j’avais décidé de les recevoir avec gratitude. Généralement, c’était suffisant si un aventurier de rang C possède une arme rare. Si nous grimpions dans les rangs, nous aurions la chance d’obtenir quelque chose comme des armes de qualité artefact à travers diverses connexions, entre autres choses.
J’avais laissé la suite à Sakuya et j’avais décidé de retourner à notre domaine.
***
Partie 4
Ce qui m’attendait à mon retour était une armée de plus de 20 filles (en majorité) qui priaient.
Maria m’avait demandé d’entrer par la porte d’entrée quand je lui avais dit que je rentrais à la maison. Quand j’avais vérifié la carte, j’avais vu qu’il y avait environ 20 points bleus à proximité, ainsi, j’avais conclu qu’il s’agissait des nouveaux esclaves et qu’ils étaient revenus ici sans avoir eu de problème. Quand j’étais arrivé dans le hall, ils s’étaient tous agenouillés et avaient effectué des prières.
« Oh, Jin-sama. Bienvenue à la maison, » Maria s’approcha de moi avec le visage de quelqu’un qui avait terminé son dur labeur.
En passant, les filles portaient toutes une tenue de femme de chambre et les garçons portaient une tenue de majordome. Les tenues de filles étaient divisées à parts égales entre classique et mini-jupe.
« Qui sont-ils ? » demandai-je.
« Il s’agit de nouveaux fid... esclaves. Ils ont tous déjà l’éducation minimale. N’est-ce pas la preuve de leur loyauté ? » répondit Maria.
Cela ressemblait vraiment à une religion, peu importe comment je le regardais.
J’avais soudainement eu une idée et donc, j’avais décidé de modifier les réglages de la Carte. Les alliés et les subordonnés étaient bleus, les ennemis étaient rouges, les neutres étaient verts, les croyants étaient jaunes. Puis j’avais fermé les paramètres.
« Wôw~ ! » m’exclamai-je.
Dès que j’avais effectué cette modification, toutes les personnes proches avaient viré au jaune vif. Et bien sûr, Maria était également jaune.
« Que se passe-t-il ? » demanda Maria.
« Eh bien, ce n’est rien. Mettons ça de côté. À ce propos, il y a quand même du monde là, mais combien d’argent avez-vous utilisé pour ça ? » demandai-je.
La valeur de retour serait plus élevée que le coût d’achat, donc je n’étais pas vraiment inquiet à ce sujet, mais je demandais ça juste pour m’en assurer.
« Ils n’ont pas été très chers. Je n’ai même pas utilisé 100 000 pièces de cuivre pour tout le monde, » déclara Maria.
... Ce n’est pas cher. Si le compte est bon, il y a 24 personnes là. Si elle n’avait même pas utilisé 100 000 pièces pour ça, quel genre de personnes avez-vous amenées ici avec vous... ? C’était bien ma politique que je lui avais demandée, donc je ne pouvais pas vraiment le lui reprocher. Haha
De ce que je pouvais voir, aucun d’eux n’avait de blessures. De plus, ils ne semblaient pas sales, et ils portaient tous des vêtements en bon état et propres. D’après ce que j’avais vu, il y avait vingt filles et seulement quatre garçons.
« N’y a-t-il pas beaucoup de jeune fille ici ? » demandai-je.
« Tout à fait. Jin-sama, vous êtes un homme, donc je l’ai pris en considération et je me suis dit que vous seriez plus heureux avec des femmes qui s’occupent de tous vos besoins quotidiens, » répondit Maria.
Même si je prenais en considération ce domaine, j’avais quand même envie de m’enfuir...
« Comme on pouvait s’y attendre, ce serait encore un problème si toutes les esclaves sont des filles et qu’il n’y a pas de travailleur masculin, alors nous avons acheté quatre garçons. En outre, la plupart des esclaves hommes étaient “Rouges”, » déclara Maria.
Oh, je vois. Je leur avais parlé des esclaves rouges ou autrement dit, ayant des intentions malveillantes, donc elles ne les avaient pas achetés. C’était une évidence. Il n’y a aucun mérite à aller acheter ce genre de personnes qui ne pourrait que poser des problèmes. Il n’y avait aucune chance que je les veuille à moins qu’ils aient un titre ou une compétence rare.
Naturellement, je ne comprenais peut-être pas comment fonctionnait l’esprit de l’esclave, mais le fait que la carte m’informe de tel problème est un gros avantage.
« C’est bon alors. Et, qu’allons-nous faire à propos de leur éducation de servante et majordome à partir de maintenant ? » demandai-je.
« À ce propos, nous pourrions employer le personnel qui séjourne dans la propriété de Lusia-san comme entraîneur, » déclara Maria.
« La propriété de Lusia ? » demandai-je.
En y pensant, je ne me souciais absolument pas de ce qui s’était passé avec la maison de Lusia.
« Lusia-san a reçu un manoir du pays en tant que vice-capitaine des Chevaliers de la Reine, » expliqua Maria. « Et cela inclut également les femmes de chambres et majordomes qui travaillent là. Cependant, elle a démissionné en tant que chevalière de la reine en raison de l’incident actuel, alors il semble donc qu’elle l’avait redonné. On aurait dit qu’ils ne s’en soucient pas si elle a réagi ainsi... »
Il ne semblerait pas que je puisse ressentir de regrets quant à la démission de Lusia en tant que chevalier de la reine. Sakuya était un peu pitoyable. J’étais sûr qu’elle avait perdu à la courte paille. Après tout, elle n’avait tiré aucun avantage de tout ça. À la fin, elle était également devenue ma subordonnée...
R : (n’est-ce pas en vérité le plus grand bénéfice qu’elle a reçu... ?)
Nous avons pris possession de son manoir qui lui appartenait avant ça.
Maria continua à parler. « Il avait été décidé que les servantes et les majordomes présents ici retourneraient au château, mais ils ne pourraient pas décider soudainement de leurs affectations. Lusia-san m’a demandé de faire éduquer nos servantes et majordomes entre-temps par eux. Nous avions également reçu la permission de la reine Sakuya pour tout ça. »
« Je vois. Puis-je vous laisser vous charger de ça ? » demandai-je à Maria et Lusia.
« Tout à fait. Laissez-nous nous charger de ça, » déclara Maria.
Je suppose que c’était le pari le plus sûr de demander à un professionnel de les éduquer. Et comme un cadeau de bienvenue de ma part, j’avais donné à chaque fille et garçon un point de compétence respectivement dans « Femme de Chambre » et « Majordome ». En passant, j’avais volé la compétence Majordome à Saladin et j’avais copié la compétence Femme de Chambre que Maria avait acquise sans que je sache quand.
En parlant des copies de compétences, j’avais pris un point de chaque compétence rare et unique que les aventuriers de Rang A et Rang S possédaient. Il s’agissait d’une excuse égoïste, mais j’avais décidé d’accepter un point comme une faveur que je leur accordais en leur évitant de participer à une guerre prévue par les démons. Bien sûr, je leur avais retourné deux points.
Fait intéressant, quand j’avais volé leurs compétences, il y avait même des aventuriers qui regardaient autour d’eux comme s’ils se sentaient mal à l’aise. Les humains sont fantastiques. Mais même ainsi, le traitement des aventuriers de Rang S était assez dur...
Voici donc les nouvelles compétences uniques que j’avais acquises.
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Épée Magique
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Épée Sainte
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Magie non élémentaire
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Sorcellerie
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Forme Bête Divine
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Incantation Retardée
Nom : Forme Bête Divine
Notes : La forme de la Bête Divine ne peut être utilisée que par quelques personnes parmi les hommes-bêtes. Il s’agit d’une forme de bête encore plus puissante. Vous pourriez même la considérer comme une forme améliorée. La personne retourne à sa forme originale à la fin du pouvoir.
Nom : Incantation Retardée
Notes : Permets de rajouter un délai avant l’activation du sort. Le nombre de sorts qui peuvent être retardés dépend du niveau.
Il n’est pas possible de l’utiliser dans le château. Pour lui, je suis déjà largement satisfait de l’Inventaire.
Celles-ci sont sur les compétences uniques des aventuriers de Rang S.
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Résistance à l’eau
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Résistance au vent
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Résistance à la terre
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Résistance à la foudre
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Résistance à la magie de lumière
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Résistance à la magie noire
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Résistance aux dommages physiques
Je savais déjà qu’elles étaient pratiques, mais elles avaient été trouvées sur une seule personne. Cette personne ressemblait vraiment à quelqu’un qui aimait les compétences de résistances...
J’avais aussi trouvé des compétences rares :
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Maîtrise des fouets
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Forme animale
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Omission d’incantation
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Nécromancie
Voilà ce que j’avais acquis comme nouvelles compétences rares. J’avais enfin mis la main sur une compétence qui m’intéressait depuis longtemps, la nécromancie.
Mais je pensais maintenant discuter un peu avec Sakura à propos de la compétence de résurrection...
Pendant que j’y étais, j’avais remis à tout le monde les nouvelles armes.
« Excusez-moi ! Mais le fait que je tienne entre les mains un équipement de qualité légendaire, même s’ils sont si grands, je..., » Sera commença à dire ça après que je lui ai fourni les deux armes de l’ensemble du gardien.
À ce propos. Sera pouvait manipuler les deux armes comme s’ils avaient été faits pour elle, chaque main maniant une arme comme si de rien n’était...
Sa mâchoire avait semblé se décrocher quand je lui avais dit après les lui avoir donnés qu’il s’agissait d’objets légendaires.
La première chose qu’elle avait dite quand elle était revenue à la normale fut. « J’ai été le compagnon du Maître depuis un certain temps déjà, mais ces armes incroyables ne sont pas quelque chose qu’une esclave devrait manier... »
« Ne t’inquiète pas de ça. Il s’agit de cadeau de Sakuya et ce sont juste des objets que le Héros a faits, » répondis-je.
« Maintenant, c’est encore pire..., » Sera savait que peu importe ce que je disais à mes compagnons, je n’allais pas reprendre ce que j’avais dit, alors elle avait renoncé et avait placé les deux objets dans son Inventaire personnel.
« Avez-vous également préparé du matériel pour nous ? Jin-kun, merci beaucoup, » déclara Sakura en s’inclinant devant moi après que j’eus acquiescé.
Je leur avais donné les objets après ça.
Son bâton en rubis était un objet rare, mais l’équipement en mythril était beaucoup plus cher et beaucoup plus puissant. C’était peut-être mal de le dire ainsi, mais ces nouveaux objets surclassaient largement les armes de rang rares comme s’ils n’étaient que de la camelote.
« Il est un peu tard pour le dire, mais les équipements en mythril coûtent bien trop cher. Sans aucun doute, bien plus que ce que je vous ai..., » commença Mio.
« Eh bien, personne n’a coûté plus cher que leur équipement, » dis-je à haute voix à ce qu’elle venait de me dire.
« Ne le dites pas ainsi..., » se lamenta Mio avec un sourire maladroit.
Après tout, tous mes esclaves étaient tous à la base des « esclaves à bas prix », donc c’était d’autant plus vrai.
Après ça, nous avions quitté la capitale et nous étions allés chasser des monstres afin de tester les armes. Puisque les ennemis ici étaient trop faibles pour tester nos armes, nous étions parties dans la Forêt de Tiara pour tuer des orcs et des ogres. Il s’agissait d’ennemis qui semblaient avoir besoin d’au moins un groupe d’aventuriers de Rang B pour se battre face à ça.
Eh bien, notre groupe était bien plus puissant que ça et cela même si je n’allais pas dans le groupe. Malheureusement, il n’y a pas de bonus d’extermination. Il semblerait qu’il n’y aurait pas de bonus s’ils avaient été exterminés récemment.
***
***Point de vue inconnu***
L’une des connexions que j’avais en moi avait généré un bruit avant de se briser.
... Est-ce que Romarie vient de mourir ?
« Es-tu en train de dire que Romarie a été vaincue !? »
« Il semblerait que cela soit le cas. En voyant que la malédiction que je lui avais fournie a disparu, je ne pense pas qu’il y ait de doute à ce sujet, » répondis-je.
« Fu, fu, fu~, elle a toujours été la plus faible des quatre rois célestes. »
« C’est un fait acquis. Si une personne de type éclaireur comme Mimic était la plus forte parmi les quatre rois célestes, alors les trois autres perdraient la face, n’est-ce pas ? »
Eh bien, selon moi, la différence de capacité entre les quatre rois célestes était bien une erreur de calcul.
« Plus important encore, mon épée magique ! Qu’est-il arrivé à l’épée magique que je lui aie prêtée !? »
« Si vous y réfléchissez bien, cela veut dire que quelqu’un l’a tout simplement ramassée. Il est également normal de penser que nos plans ont été exposés si Romarie est morte. »
« Merde ! Si c’était comme ça, alors je ne leur laisserais plus m’emprunter ma précieuse collection ! Même si je l’ai laissé m’emprunter ça à contrecœur à cause de la demande de Votre Majesté... »
« C’est ma faute, n’est-ce pas ? Mais, je suppose que c’est vraiment imprévu comme situation. C’est regrettable, mais pourquoi ne pas s’abstenir de toute ingérence à Kastal pendant un moment ? Si nous faisons trop de mouvements pour écraser Erudia et les Héros et qu’ils se mettent ensemble, nous ne pourrons pas les arrêter. »
Eh bien, en examinant l’histoire du monde, il n’y a jamais eu de coopération au niveau mondial.
« Si je savais au moins qui possède mon épée magique... »
« Toute manipulation là-bas est désormais interdite. »
« Mais... »
Il avait vraiment un passe-temps gênant en tant que collectionneur des épées magiques. Mais aucun de nous n’avait jamais eu d’histoire décente. Je savais faire beaucoup de choses, mais rien de ce que j’avais n’aurait été utilisé délibérément de ma part.
« Allons-nous abandonner Kastal pour le moment et nous concentrer plutôt sur d’autres projets ? »
Je voulais au moins enquêter sur celui qui avait écrasé nos plans, mais c’était mieux si je n’agissais pas au péril de ma vie. Faisons au moins cela après que la situation se soit un peu plus calmée.
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Feuille de personnage
Seuls les changements sont listés ici
Nom : Jin Shindou
Niveau : 60 → 64
Compétence : [Maîtrise combat sans arme Niv. 4 → 7] [Magie non élémentaire Niv. 0 → 1] [Détection des présences 4 → 6] [Vision nocturne 4 → 5]
Équipement : [Lame d’Âme — incomplète]
Nom : Sakura Kinoshita
Niveau : 44 → 47
Compétence : [Magie de Feu Niv. 5 → 6] [Magie de Glace Niv. 5 → 6] [Magie du Vent Niv. 5 → 6] [Magie de Terre Niv. 5 → 6] [Magie de la Foudre Niv. 5 → 6] [Magie de l’Eau Niv. 5 → 6] [Magie de Noire Niv. 5 → 6] [Magie Curative Niv. 5 → 6] [Nécromancie Niv. 0 → 1] [Incantation Retardée Niv. 0 → 1]
Équipement : Bâton en mithril.
Nom : Dora
Niveau : 42 → 45
Compétence : [Maîtrise du Bouclier Niv 5 → 6] [Vol Niv. 8 → 10] [Charge Niv. 9 → 10]
Équipement : Bâton de combat en mithril, bouclier rond en mithril.
Nom : Mio
Niveau : 36 → 39
Compétence : [Maîtrise de l’arc 9 → 10] [Domptage de monstres 1 → 3]
Équipement : Arc en mithril.
Nom : Maria
Niveau : 49 → 55
Compétence : [Maîtrise combat à mains nues Niv. 3 → 5] [Épée Magique 0 → 1] [Épée Sainte 0 → 1] [Magie de Feu Niv. 3 → 5] [Magie de Glace Niv. 3 → 5] [Magie du Vent Niv. 3 → 5] [Magie de Terre Niv. 3 → 5] [Magie de la Foudre Niv. 3 → 5] [Magie de l’Eau Niv. 3 → 5] [Magie de Noire Niv. 3 → 5] [Magie Curative Niv. 3 → 5] [Peinture Niv. 0 → 1] [Art Niv. 0 → 1] [Jugement Niv. 3 → 5] [Régénération de la magie 1 → 5]
Équipement : Épée — Les Ténèbres éternelles
Nom : Sera
Niveau : 31 → 36
Compétence : [Régénération de la vie 1 → 5] [Saut 1 → 10]
Équipement : Claymore du Gardien et Grand Bouclier du Gardien
Les compétences ci-dessous sont ce que tout le monde possède (à l’exclusion des monstres domptés [Dora non comprise], et des esclaves recrues). Seuls les changements ont été indiqués.
[Résistance à l’eau 0 → 1] [Résistance au vent 0 → 1] [Résistance à la terre 0 → 1] [Résistance à la foudre 0 → 1] [Résistance à la magie de lumière 0 → 1] [Résistance à la magie noire 0 → 1] [Résistance aux dommages physiques 0 → 1]
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Chapitre 35.5 : Résurrection
« Sakura, votre mana a considérablement augmenté maintenant, alors, en avez-vous assez pour le sort de résurrection ? » lui demandai-je.
Récemment, nous avions acquis beaucoup de points de magie en provenance de Cloud et des autres aventuriers qui avaient tué en masse des monstres. Comme j’avais déjà parlé du coût du sort avec Sakura avant ça, je pensais que cela devrait probablement être assez.
Maintenant que nous avions une base d’opérations et un mode de vie stable, je pensais que nous pourrions bientôt essayer de ressusciter les morts.
« Je vais voir ça, » me répondit-elle.
J’avais alors transféré tout le mana à Sakura.
« Euh, oui. Je pense que j’en ai assez maintenant. Je pense que j’ai environ 150 % du coût requis de point de magie en ce moment, » répondit Sakura.
« ... Il est donc temps de poser des questions sur ce sort. Est-ce vraiment approprié de créer cette magie ? Il semblerait que cela soit le tabou ultime, » dis-je.
Quand nous étions arrivés dans ce monde, Sakura avait vomi juste en voyant le cadavre d’un bandit. Il était normal d’avoir une aversion pour les personnes mortes qui ressuscitent. Quant à moi, je n’avais aucun problème avec ça.
« C’est bon. Actuellement, je pense que c’est une bonne chose que nous ayons un tel sort à disposition, » déclara Sakura.
« ... Vraiment ? » demandai-je afin de le confirmer.
Il s’agissait de la première fois que je l’entendais me répondre ainsi. Sa peur habituelle des morts avait-elle disparu à un moment donné ?
« Mon premier véritable ami sur qui je peux compter, je l’ai eu une fois que je suis arrivée dans ce monde, » répondit Sakura. « Et maintenant, le nombre d’amis proches augmente petit à petit. Et surtout, Jin-kun, vous êtes là. Maintenant, la vie est enfin amusante. Je ne veux pas mourir et je ne veux pas plus que les personnes que je considère comme importantes meurent. Et à cet effet, je veux absolument créer un sort de résurrection au cas où quelque chose se passerait mal. Il s’agit après tout de ma capacité spécial. »
Les yeux de Sakura brillaient d’une forte volonté. Son désir de ne pas perdre son bonheur était-il plus fort que sa peur des morts ?
« ... D’accord. Dans ce cas, je vous laisse la suite des opérations, » dis-je en hochant la tête.
« D’accord ! » répondit-elle avant de se concentrer.
Un symbole magique était apparu au niveau des pieds de Sakura. Normalement, il disparaissait quasi immédiatement, mais dans le cas présent, il était resté là.
« Hein !? » s’exclama-t-elle.
Le visage de Sakura fit une grimace étrange. Quand j’avais vérifié la quantité de mana qu’elle avait, j’avais constaté qu’elle en avait déjà perdu la moitié.
Hoho, n’avez-vous pas dit que vous aviez 150 % du mana requis ? Alors que je pensais cela, la consommation du sort avait dépassé les 100 % et avait atteint avec peine les 150 %.
« Création de Magie : Ânkh !! » déclara-t-elle d’une voix forte. Juste après la conclusion de la création du sort, Sakura s’était effondrée sur le sol. La plus grosse part de son mana avait été consommé et elle était donc tombé inconsciente. Il était rare de s’évanouir si vous êtes habitué à utiliser la magie, mais consommer une énorme quantité de magie en un coup comme dans le cas présent était une autre histoire.
Je devrais demander à Sakura pourquoi elle avait utilisé tellement plus de points de magie que prévu quand elle se réveillera. Pour l’instant, je l’avais allongée sur le canapé.
Nom : Magie unique : Ânkh
Permets de ressusciter les morts. Ne peut pas être utilisé sur des héros d’autres mondes ou des personnes ayant des capacités spéciales. Ne peut pas être utilisé si le cadavre est trop endommagé.
« Arg..., » on dirait que Sakura s’était réveillée.
« Oh, vous êtes-vous déjà réveillée ? Comment est votre condition physique ? » demandai-je.
« Je vais bien. J’ai juste quelque chose comme une petite anémie, » répondit-elle.
Elle vacillait un peu alors qu’elle se levait.
« Dans ce cas, il suffit de s’allonger pendant un moment, » dis-je.
« D’accord, » répondit Sakura.
Sakura se coucha à nouveau dans le canapé.
« Cela a semblé très difficile, mais pourquoi a-t-il consommé tant de mana ? » demandai-je.
« Tout à fait. Eh bien, ce n’était pas assez avec 100 % des points de mana, » répondit-elle.
« Pas assez ? » demandai-je.
« Tout à fait. Si nous voulions uniquement faire bouger un corps, alors je peux l’utiliser à 100 % de sa puissance. Mais dans ce cas, il s’agit d’un sort équivalent à de la nécromancie, » expliqua Sakura.
Une personne morte pouvait être ranimée grâce à la Nécromancie, mais elle n’était pas ramenée à la vie. Ce sera simplement une marionnette en mouvement avec une expression démontant la non-vie et elle n’aurait ni connaissances ni intelligence. Réanimer dans cet état serait un échec, car cela ne servirait pas notre but.
« À 110 %, il peut être physiquement ramené en vie. Mais il ne s’agit de rien de plus qu’une poupée vivante, » continua Sakura.
Eh bien, ce n’est toujours pas assez.
« À 120 %, la personne récupère quelques connaissances antérieures. Mais le plus que vous pouvez faire avec cet état est de l’interroger. La poupée vivante sera dans le même état qu’au moment de sa mort, et elle sera toujours incapable d’agir ou de parler de son propre chef, » continua Sakura.
Cela pourrait être utile en fonction de la situation. Par exemple, que se passerait-il si nous faisions ça sur le corps du démon, Romarie ?
« Au-dessus de 150 %, il est possible de revivre en étant pleine consciente. Je pense que cela répondrait à peine à nos besoins. Cependant, sa mémoire commencera à s’estomper après la mort. Ainsi, plus il y a de temps entre la mort et la résurrection, et plus de souvenirs seront perdus, » continua Sakura.
« Est-il possible de réparer ça avec de la magie ? » demandai-je.
« Il n’y a aucun moyen de faire ça, » répondit Sakura. « Il semble que ma création de magie ne peut pas faire de sorts affectant la mémoire ou les âmes. Je ne sais pas si c’est, car je manque d’imagination, ou si c’est un problème totalement différent. »
Le pouvoir de Fenêtre Système de Sakura n’indiquait que quelques informations, cela ne nous aidait pas à la comprendre.
« Je vois, il semble donc y avoir des inconvénients inattendus, » dis-je. « Mais, pourquoi cela ne peut-il pas être utilisé sur des héros d’autres mondes ou des personnes ayant des capacités spéciales ? »
Pour les personnes ayant des capacités spéciales, c’était comme un handicap injuste pour eux.
« C’est dû à une quantité insuffisante de magie. J’aurais probablement besoin d’environ 300 à 400 % de ce qu’on avait prévu initialement, » répondit-elle.
C’était vraiment une quantité absurde. Je suppose que c’était impossible pour l’instant. Eh bien, c’est une question différente.
« Il y a un problème de plus, » déclara-t-elle.
« ... Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
« La personne ressuscitée perdra le plus gros de ses statistiques et de ses compétences, » annonça Sakura.
« Donc, comme un malus de mort, » dis-je.
Un malus de mort était un classique dans les jeux en ligne. Vous alliez perdre de l’expérience, de l’argent, des objets, etc.. à la mort. En raison de la perte de mémoire mentionnée plus tôt, je pensais que c’était une possibilité.
« Vous devez consommer environ le double de mana pour retirer ce malus, » déclara Sakura.
« Cela peut donc être évité... Mais bon. Cela devient quelque peu difficile, » déclarai-je.
Nous en avions à peine assez pour la résurrection telle qu’elle, et nous aurions besoin de doubler le nombre de mana pour éviter la peine de mort... c’était un autre problème à résoudre dans le futur.
« Mais il suffira de faire revivre ainsi les morts, » déclara-t-elle.
C’était vrai. Comme je l’avais mentionné plus tôt, la résurrection des morts était le plus grand tabou. Si le corps, l’esprit et les souvenirs peuvent être récupérés, cela suffisait.
« Mais, Jin-kun, cela ne marche pas sur vous et moi, alors s’il vous plaît, protégez-moi. Et s’il vous plaît, ne mourrez pas, d’accord ? » supplia Sakura.
« D’accord. Je vous protégerais, et je ne mourrais pas. Alors, ne vous inquiétez pas à propos de ça, » dis-je.
Un espace était créé pour juste nous deux ici, nous séparant des autres. Naturellement, nous avions ignoré les autres héros. Eh bien, je ne savais rien à leur sujet ~~.
« C’est un gaspillage de compétence que de faire ça, mais je pense que je veux faire revivre Yurika, » déclarai-je.
« Oui, je comprends. Mais si nous la ressuscitons à 150 %, elle pourrait se révolter contre nous à cause de son ego, alors nous devrions utiliser le sort à 110 % ou 120 % et d’abord la forcer à accepter un contrat d’esclave, » Sakura déclara de manière inattendue quelque chose de sombre comme ça.
« Pouvez-vous vraiment faire ça ? » demandai-je.
« Tout à fait. Puisque cette magie peut être écrasée, nous pouvons utiliser le 150 % sur elle plus tard, » annonça Sakura.
« Wôw, comme c’est pratique..., » déclarai-je.
« Je suis d’accord. En contrôlant minutieusement la consommation de magie, j'ai pu réussir à obtenir cette fonctionnalité, » Sakura acquiesça en affichant une grande satisfaction. Il semblerait qu’il y avait eu une grande bataille qui s’était déroulée quelque part que je n’avais pas pu voir.
« Alors, commençons par le sort à 120 %, » déclarai-je.
Après avoir dit ça, j’avais placé le cadavre d’Yurika sur le lit. J’avais ensuite pris le pouvoir d’Ânkh à Sakura et j’avais commencé l’incantation.
... Trop long. Non, ça pourrait être naturel. La Régénération prenait 10 minutes à être lancée, donc il n’était pas étrange que ce sort prenne plus de temps, mais c’était un peu trop long là. Finalement, cela s’était achevé après 30 minutes. Le sort avait utilisé beaucoup de mana, mais c’était une quantité insignifiante par rapport à ce qui avait été utilisé dans la création du sort.
« Ânkh ! » dis-je finalement pour activer le sort.
Le corps d’Yurika s’était mis à briller au moment de l’activation du sort. Ce n’était pas bien différent de la Régénération. Après que la lumière se soit éteinte, Yurika avait ouvert les yeux, mais elle ne présentait pas le moindre signe de vie ou d’intelligence.
« Est-ce un succès ? » demanda Sakura.
« Je pense que oui, » répondis-je.
Yurika n’avait rien dit, et n’avait pas fait le moindre mouvement démontrant une conscience. Je savais qu’elle était en vie, car elle respirait.
J’avais alors décidé de lui poser des questions. « Euh, quel est ton nom ? »
« Yurika, » répondit-elle sans la moindre émotion. La réponse était correcte, donc le sort semblait avoir fonctionné.
« Dis-moi ce qui s’est produit juste avant ta mort, » ordonnai-je.
« Je ne m’en souviens pas, » répondit-elle.
Je n’étais pas sûr si c'était en raison de la perte de sa mémoire ou si elle n’était pas consciente de sa propre mort.
« En ce moment, quel est ton souvenir le plus honteux ? » demandai-je.
« Eh, pourquoi demandez-vous une telle chose ? » demanda Sakura.
« Eh bien..., » commençai-je.
« C’est quand j’ai été vaincu par un slime et j’ai réussi de justesse à m’échapper, mais mes vêtements avaient fondu à cause du slime et j’ai dû retourner en ville toute nue, » déclara Yurika.
Je pouvais seulement dire que c’était sans conséquence.
« Quel est ton métier ? » demandai-je.
« Je ne m’en souviens pas, » répondit Yurika.
C’était à coup sûr une perte de mémoire. Si vous aviez oublié votre travail, je pense que la perte de mémoire était assez importante. Après tout, cela faisait un moment qu’elle était morte.
« Te souviens-tu de nos visages ? » demandai-je.
« Pas du tout, » répondit-elle.
« Te souviens-tu de tes parents ? » demandai-je.
« Je m’en souviens, mais je n’arrive pas à me souvenir de leurs visages, » répondit-elle.
Après cela, nous avions posé beaucoup de questions pour savoir à quel point sa perte de mémoire était grave. Elle avait perdu la majeure partie de sa mémoire et ne se souvenait pas d’avoir été une aventurière, mais curieusement, elle se souvenait encore des événements survenus lors de la requête.
Pour être honnête, elle n’était vraiment pas en état de continuer ce style de vie. La seule chose qu’elle pouvait faire après avoir été réduite en esclavage était de rester dans cette résidence en tant que servante.
« Je vais faire un contrat d’esclave avec toi. Montre-moi ton dos, » déclarai-je.
« D’accord, » répondit-elle en obéissance et en me tournant le dos.
À bien y penser, à 120 %, elle n’avait peut-être pas du tout besoin d’un contrat d’esclave, puisqu’elle était devenue comme ça.
Un peu après la fin de l’établissement du contrat d’esclave, j’avais utilisé le sort d’Ânkh à 150 % de sa puissance minimale.
Une fois de plus, j’avais incanté pendant 30 minutes pour lancer l’Ânkh. L’Ânkh à 150 % avait consommé beaucoup plus de magie.
Eh bien, c’est évident...
« Ânkh ! » dis-je pour activer le sort.
Yurika fut enveloppée par une lumière plus forte que la première fois. Elle tomba au sol avant même que la lumière ne disparaisse. Elle s’était réveillée quelques instants après la disparition de la lumière.
« Où suis-je ? Qui suis je ? » demanda Yurika.
La perte de mémoire était à nouveau présente.
Yurika avait réfléchi un petit moment avant de dire quelque chose de similaire à avant. « Je ne sais pas où je suis, mais je sais que mon nom est Yurika. »
Voilà, elle se souvient maintenant de son nom.
« Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle finalement en tournant la tête vers nous.
Son caractère semblait complètement différent d’avant sa mort. Son ton aussi avait changé. C’était comme si elle était faible ou manquait d’énergie... c’était comme si elle était une personne complètement différente.
« Mon nom est Jin, cette personne est Sakura, » dis-je.
« Pourquoi suis-je ici ? Que suis je ? » demanda Yurika.
« Tu es dans ma maison et tu es devenue mon esclave, » répondis-je.
« Une esclave, quoi ? ... Oh, une marque d’esclave est gravée ici, » Yurika regarda ça puis elle parla avec indifférence. Je suppose que la mémoire et les connaissances sont deux choses différentes, car elle se souvenait des détails sur la marque d’esclave.
« Je ne sais rien de toi. De quoi te souviens-tu ? » demandai-je.
Je voulais lui poser quelques questions afin de pouvoir comparer ça avec mes précédentes questions.
« Je ne sais pas. Il y a des choses comme des souvenirs, mais elles sont fragmentées, donc je ne sais pas quand, où ou de qui, » répondit Yurika.
Il semblerait que si la perte de mémoire était trop importante, il était difficile de récupérer des informations. Et pourtant, elle était capable de répondre à des questions à 120 % de résurrection. Je me demande, était-ce comme une sorte d’hypnotisme ? Si elle était hypnotisée, elle pourrait sûrement se souvenir inconsciemment de l’information un peu comme à la télévision dans ces émissions. Peut-être que le rappel des souvenirs était entravé par la conscience.
« C’est vrai..., à partir de maintenant, tu vas travailler comme servante dans ce manoir, » dis-je.
« D’accord..., je comprends, » répondit-elle.
D’ailleurs, les compétences d’Yurika avaient toutes été perdues, et ses statistiques avait également diminué de 80 %. Il sera nécessaire de lui donner quelques points de statistiques, car elle mourra probablement très rapidement si nous la laissions seule.
« Au fait, y a-t-il quelque chose que tu souhaites ? Ou toute règle pour laquelle tu vis ? » demandai-je.
Confirmons ceci une bonne fois pour toutes.
« Non... je n’ai pas ce genre de chose... Non, c’est faux. J’en ai une, et c’est “Je veux vivre le plus longtemps possible”. Pouvez-vous m’accorder ce souhait ? » demanda-t-elle avec un sourire amer.
Cela semblait assez ironique. Le seul souhait pour elle qui était morte et ressuscitée était « une longue vie »... bien que sa mémoire soit fragmentée, il semblerait que le choc de sa « mort » soit resté en elle.
« Oui, je vais te laisser vivre aussi longtemps que possible. En échange, tu vas devoir travailler dur pour moi, est-ce que cela te convient ? » demandai-je.
« Oui, » répondit-elle.
Après ça, j’avais pensé à incanter le sort d’Ânkh à 120 % sur Romarie pour la ressusciter et l’interroger. Cependant, je ne pensais pas que ce soit possible, car il y avait un trou béant dans son estomac qui avait été fait par mon coup de poing.
Laissez-moi expliquer une chose. Ânkh ne guérira pas les dégâts et Régénération ne restaure nullement les points de vie. Si vous ressuscitiez quelqu’un avec un trou dans l’estomac, ses points de vie diminueraient. Romarie n’avait plus que 1 point de vie en raison de ses statistiques, et je ne pouvais pas donner de points aux cadavres.
Conclusion : Elle mourra dès qu’elle sera ressuscitée. Il était impossible de lancer Ânkh, Régénération, Soins et de transférer des statistiques en même temps.
En fin de compte, nous devrions augmenter la consommation de mana pour l’Ânkh jusqu’à ce qu’elle puisse aussi guérir complètement les plaies.
Ainsi, notre première résurrection s’était soldée par 1 succès et 1 échec. Et il y avait encore un plus gros problème que je l’avais imaginé.
Il faudra à l’avenir gagner encore plus de points de magie et ainsi augmenter la puissance de l’Ankh. Au moins, jusqu’à ce que le sort soit capable de nous ressusciter, Sakura et moi.
***
Histoire Parallèle Chapitre 3 : Une scène de l’ancien monde
Il s’agit d’un récit sur quelque chose qui se produisait au quotidien dans ma vie juste avant d’être invoqué dans un autre monde. Je parle bien sûr de la vie de l’étudiant connu sous le nom de Jin Shindou.
« Asai, ton anniversaire est bien le 5 novembre, n’est-ce pas ? » demanda Azuma.
« Oui, c’est vrai, mais pourquoi me demandes-tu ça ? » répondit Asai.
L’un de mes amis proches, Azuma Akira, avait posé la question à un autre de mes amis proches, Asai Yoshinobu.
« Rien ! C’est juste une petite enquête que je fais, » répondit Azuma.
Azuma avait déclaré ça tout en poussant ses lunettes avec son majeur.
« Une autre petite question... Qu’il y a-t-il, cette fois-ci ? » demanda Asai.
Même si Asai soupirait, il pressa Azuma de répondre.
« Eh bien, je pense que tes parents sont excités quand Noël arrive. Alors…, » répondit Azuma.
« Hein !? Qu’est-ce qui se passe avec mon père et ma mère ? » Asai avait l’air confus.
Eh bien, je ne savais pas non plus ce qu’il voulait dire par là. Je ne savais pas si c’était parce qu’Azuma était une personne intelligente, mais il avait toujours eu la mauvaise habitude de réfléchir de son côté, de tirer des conclusions à sa guise et de ne pas nous donner d’explication.
« Azuma, ta mauvaise habitude ressort à nouveau, »
« C’est vrai Toumei. Donne-nous dès maintenant une explication. »
Toumei était le surnom qu’Asai utilisait pour Azuma. C’était à cause de la manière dont son nom pouvait être lu.
« Oh, désolé à propos de ça. Je pensais que le 10 octobre était l’anniversaire d’Asai, » déclara Azuma.
« Le 10 octobre..., je vois, » répondis-je.
J’avais dit inconsciemment que je comprenais. D’une certaine façon, on pouvait dire que c’était un autre anniversaire.
« Argh, je ne veux pas entendre ce genre de conversation sur papa et maman…, » déclara Asai.
Asai avait l’air de détester ça du fond du cœur. Je savais ce qu’il ressentait. Je ne voulais pas non plus de ce genre de conversation avec ma famille.
« C’est tout ce que j’ai examiné, mais on dirait qu’il y a beaucoup d’anniversaires vers la fin de l’été et de l’automne. C’est logique. Si tu calcules à partir des saisons quand il fait froid et que les personnes aspirent à la chaleur du corps de l’autre. Oh, la petite sœur d’Asai est née autour du mois de septembre si je me souviens bien, » déclara Azuma.
« C’est pourquoi j’ai dit que je ne veux pas l’entendre… Arrête de penser à la sœur cadette de quelqu’un comme ça, » cria Asai.
« S’il te plaît, ne sois pas comme ça. Cela m’est déjà venu à l’esprit, donc je ne pourrai pas me calmer à moins que j’enquête, alors... J’ai terminé mon enquête sur les anniversaires de mes connaissances et amis que je connais, » déclara Azuma.
« Ne fais pas quelque chose de déplacé, Toumei, » déclara Asai.
« C’est une conversation de mauvais goût, comme toujours. Les idées d’Azuma, c’est…, » avais-je dit.
Même si Azuma était très intelligent, il faisait parfois des investigations sur des choses inutiles. Si je ne me trompe pas, il avait fait une enquête sur Cendrillon l’autre jour. Il m’avait dit qu’en ce qui concerne l’histoire de Cendrillon, celui qui en avait le plus profité était la sorcière ou quelque chose comme ça... À la fin de l’histoire, la sorcière avait établi un lien avec la famille royale. À cause de cette situation, elle pouvait même contraindre les gens grâce à ça. Et si c’était le but de la sorcière, était-ce que Cendrillon se limiterait vraiment à une seule personne ? Cendrillon n’avait pas parlé de quoi que ce soit pendant la soirée dansante, mais n’y a-t-il pas aussi d’autres personnes ? Ce genre de choses était tout à fait possible.
Franchement, je m’en fichais. Et celui qui, pour une raison quelconque, réfléchissait à ces choses de mauvais goût était ce type appelé Azuma.
« Alors, c’est la fin. Il n’y a rien que tu puisses faire maintenant, n’est-ce pas ? » demandai-je.
« Oh, je suppose que la défaite de Jin est à peu près décidée avec ça, » déclara Asai.
« Je me pose des questions à ce sujet, » déclara Azuma.
En ce moment, nous jouions à un jeu de cartes à l’école après la fin des cours. Eh bien, ce n’était pas vraiment bien, mais nous étions pas vraiment interdits de faire quoi que ce soit, alors j’étais libre de faire n’importe quoi ici.
« Franchement. Oh, je ne pourrai pas m’arranger avec ça ? » murmurai-je.
De là, j’avais commencé à gagner en utilisant plusieurs cartes.
« Oh, c’est incroyable…, » déclara Asai.
« Pourquoi !? Pourquoi a-t-il été capable de retirer une carte qui peut inverser ma restriction de 80 % sur son mouvement !? » demanda Azuma.
« N’est-ce pas habituel en ce qui concerne Jin ? » demanda Asai.
« C’est ce qui est vraiment étrange ! Même si c’est comme ça, j’ai vraiment confiance en mes méthodes supérieures. Que cette intelligence soit vaincue par la chance est au mieux ridicule ! » déclara Azuma.
« Du point de vue d’une personne normale, l’intelligence d’Azuma est aussi ridicule…, » déclarai-je.
Azuma était déraisonnablement intelligent. Si vous me demandez comment il était intelligent, il était assez intelligent pour résoudre un « problème mathématique du millénaire » dans le cadre d’une recherche indépendante pendant les vacances d’été à l’école primaire. Le « Millennium Mathematical Problem » était un ensemble de sept problèmes qui n’étaient pas résolus dans le domaine des mathématiques et pour lesquels il y avait un million de dollars comme récompense en argent.
Azuma était un excentrique qui ne semblait pas vraiment comprendre le concept de recherche indépendante et avait annoncé qu’il ferait la plus grande recherche qu’il soit capable de faire. Si je ne l’avais pas arrêté après l’avoir remarqué par hasard pendant l’été, cela serait probablement devenu une grosse affaire. Les notes qui avaient résolu 90 % du problème mathématique étaient fermement scellées dans le placard de sa maison.
D’habitude, je surmontais la stratégie écrasante d’Azuma avec un peu de chance. C’était parce que j’avais l’habitude d’obtenir une carte qui me convenait bien. Que puis-je dire, mes mains n’étaient généralement pas fortes, mais j’avais l’impression d’être sauvé seulement quand il n’y avait pas d’issue.
« Alors, c’est mon tour maintenant. Je suis plus fort que toi, Toumei, tu sais, » déclara Asai.
« Je suis celui qui a un taux de gain plus élevé !? » déclara Azuma.
Asai avait changé avec Azuma et il était maintenant contre moi. Sa tactique était de lire les cartes en main. Non, il regardait la main de l’ennemi et inventait une stratégie avec ça.
Si le plus grand atout d’Azuma était son intelligence, alors le plus grand atout d’Asai était ses yeux aiguisés. Pour le dire simplement, il pouvait se battre en regardant la main de l’adversaire qui se reflétait dans ses yeux. Pour être honnête, c’était un tricheur. D’ailleurs, la position d’Azuma était de « faire une stratégie gagnante même si on les voit ». Ma position est « Vous ne savez pas quelle carte je vais tirer, n’est-ce pas ? »
« J’ai perdu ! Jin est fort ! » déclara Asai.
« Regarde, tu as vu ça ? Il n’y a aucune chance qu’Asai puisse vaincre un adversaire que je ne peux vaincre, » déclara Azuma.
Pour commencer, la raison pour laquelle nous jouions entre nous était que nous avions été bannis du magasin de cartes. C’était peut-être parce qu’on s’emportait et qu’on gagnait trop, mais quand on avait participé à un tournoi, presque tout le monde abandonnait face à nous. Et nous avions l’habitude de faire des choses comme battre vicieusement les nouveaux visages jusqu’à ce qu’ils soient au-delà de la guérison. Finalement, on nous avait dit : « Je vous donnerai des rabais et en retour, ne participez pas au tournoi ». Nous y avions réfléchi, mais nous ne l’avions pas regretté.
« Hmm, je me demande s’il est temps d’arrêter de jouer à ce jeu de cartes. Nous avons même conquis le tournoi national…, » déclara Azuma.
« Je suppose. Alors, qu’est-ce qu’on va faire ensuite ? On n’a pas le droit de faire les jeux de combats…, » déclara Asai.
Nous étions bannis des jeux de combat, ou plutôt des centres de jeux. Ils seraient à court d’affaires si nous jouions aussi à un jeu de type cagnotte. Nous trois, nous avions essayé de conquérir diverses choses sur lesquelles nous mettions la main et nous répétions la même chose avec la prochaine chose que nous avions trouvée.
Je l’avais entendu de mon amie d’enfance, mais on semblait nous appeler « Les Trois Désastres », sont-ils les trois idiots ? Ou, « Ils ne laissent pas un seul brin d’herbe dans leur sillage... »... Je le répète, ce sont des idiots ?
« Eh bien, c’est fini pour aujourd’hui. Que chacun de nous réfléchisse à la prochaine chose sur laquelle nous devrions mettre la main, » déclarai-je.
« Ouais ! »
« Compris. »
Et avec cela, nous avions commencé à nous préparer à partir. Au même moment, la porte de la salle de classe s’était ouverte.
« Ah, Jin-kun. As-tu fini ? Rentre-t-on à la maison ensemble ? » demanda une voix féminine.
Celle qui était entrée était mon amie d’enfance, Saki Mizuhara. Comme nous étions voisins, nous nous entendions bien depuis longtemps. Je me demande s’il serait facile de comprendre si je disais que nous avions une vue où nous pouvions jeter un coup d’œil dans la chambre de l’autre depuis notre fenêtre.
« Oh, est-ce l’allure de l’épouse légale ? » demanda Asai.
« Je ne le suis pas, Asai-kun ! Quelque chose comme une épouse légale ! » s’écria Saki.
– Hmm —
Garara —
Saki avait repoussé Asai à cause de son embarras. Elle avait facilement repoussé Asai, qui mesurait 180 cm de haut et avait un physique de sportif. Il avait été emporté plus loin ainsi que quelques bureaux.
« Ah, je suis désolée. Asai-kun, » déclara Saki.
« Est-ce que ça va ? » demandai-je.
Asai s’était levé en titubant. Comme on peut s’y attendre, il était coriace.
« Si vous voyez cette scène désastreuse et que vous pensez toujours que je vais bien, allez voir un ophtalmologiste…, » déclara Asai.
Je suppose qu’il ne va pas bien. Nous avions fini après ça de replacer les bureaux là où ils se trouvaient auparavant.
« Alors, à demain ! » déclara Azuma.
« À demain ! »
Azuma avait été le premier à se séparer et quand nous nous étions séparés d’Asai, il n’y avait plus que Saki et moi. Saki ne parlait pas vraiment quand Azuma et Asai étaient avec nous. Bien sûr, elle répondait toujours quand elle devait parler, mais si elle ne devait pas le faire, elle laissait passer. De plus, elle me regardait tout le temps.
Elle commençait toujours à parler avec assurance que lorsque nous étions seuls ensemble.
« Phmph~ donc, tu es sur le point de chercher quelque chose d’autre pour jouer…, » déclara Saki,
« Oui, je pense qu’on a fait tout ce qu’on peut, il est temps qu’on en ait assez, » déclarai-je.
« Je vois. (...Alors, je dois jeter la carte que j’avais prévu de donner à Jin-kun…), » déclara Saki, en murmurant la dernière partie.
« Hm ? As-tu dit quelque chose ? » demandai-je.
« Ah, non. Ce n’est rien, » répondit Saki.
Saki m’avait serré la main dans la panique. Je me demande pourquoi. Eh bien, elle agissait toujours de la même façon, peu importe ce que nous allions faire, donc je supposais qu’il n’y avait rien à craindre.
« Oh, oh, en parlant de ça, j’ai remarqué une fille trempée devant la classe, » déclara Saki.
Saki avait soudainement changé de sujet, mais c’était normal, alors je ne m’inquiétais pas.
« Qu’est-ce que c’est ? Un fantôme ou quelque chose comme ça ? » demandai-je.
« C’est probablement une fille de la classe d’à côté de la tienne. Je l’ai vue en gym. Je l’ai aussi vue entrer dans la salle de classe suivante. Mais je ne connais pas son nom…, » répondit Saki.
Comment a-t-elle pu être trempée alors que c’est l’été ? Ce serait bien si elle n’était pas malmenée... La classe d’à côté avait une mauvaise réputation...
« Hmph. Alors qu’est-ce que tu as fait ? » demandai-je.
« Eh ? Je n’ai rien fait de ce que tu peux penser, » répondit-elle.
« Eh ? Alors tu parles de tout ça et tu me dis que tu n’as rien fait !? » demandai-je.
« Ouais, je veux dire, c’était plus important d’aller te rejoindre, Jin-kun, » déclara Saki.
« Alors, pourquoi avoir changé de sujet…, » demandai-je.
« Ce n’est pas un problème si tu es au courant, » répondit-elle.
« Vraiment... ? » demandai-je.
En fait, c’était une scène courante quand je parlais à Saki. Il n’y avait pas de sens, pas de résultat et pas d’apogée, c’était comme si elle avait fait ressortir ces sujets juste pour le plaisir de parler.
« Ah, Orihara-kun est là. On dirait qu’Orihara-kun rentre aussi à la maison, » déclara Saki.
« Hein ? Vraiment ? » demandai-je.
« Oui, il est à 500 m derrière nous, » déclara Saki.
Orihara était mon ami d’enfance. Pour une raison qui n’était connue que de moi, j’essayais de ne pas les laisser tous les deux avoir trop de contact l’un avec l’autre.
Il marchait le long de la rivière, de sorte que nous pouvions le voir à environ 500 m de nous. J’avais regardé en arrière et j’avais senti qu’il y avait une personne ressemblant à Orihara à distance. Oh, il agitait légèrement la main. Donc ça veut dire que c’était vraiment Orihara. Sa maison n’était pas proche de celle de Saki, mais nos maisons étaient en gros dans la même direction.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas quelqu’un que je voulais approcher si je n’avais pas d’affaires à faire avec lui. Même si j’avais pitié de lui, nous avions continué comme ça.
« Alors, on y va ? » demandai-je.
« Eh ? Nous n’attendons pas Orihara-kun ? » demanda-t-elle.
« Je te l’ai déjà dit, n’est-ce pas ? » demandai-je.
« Oh, ouais. Je me souviens. 1) Je ne dois pas m’impliquer avec Orihara-kun. 2) Au cas où après tout je devrais être impliqué avec lui, fais-le au minimum. 3) Assure-toi que je ne sois jamais seul avec Orihara-kun. N’est-ce pas ? » répéta Saki.
« Bien joué, » j’avais caressé la tête de Saki après qu’elle m’eut dit ça.
« Hehehehe~, » Saki avait l’air heureuse.
Même si elle est déjà au lycée, je m’inquiète un peu qu’elle ne montre aucun signe de rejet de ce genre de contact peau à peau. Même à la maison quand j’ouvrais la fenêtre, il y avait de fortes chances qu’elle changeait de vêtements en ayant encore une fois oublié de fermer les rideaux...
Nous étions rentrés chez nous sans nous soucier d’Orihara.
« À plus tard, » déclara Saki.
« Oui, à demain, » déclarai-je.
En disant cela, je m’étais séparé de Saki devant sa maison. Après avoir fini de me changer, j’avais cherché la prochaine chose que nous pouvions faire sur le PC.
Voyons voir, je me demande s’il y a quelque chose de bon dans le coin. Ce serait bien si je pouvais trouver quelque chose que nous pourrions continuer pendant longtemps si c’est possible...
« Oh, ce n’est pas suffisant ? » murmurai-je.
Un jeu en ligne avait attiré mon attention.
« Le tout premier MMO virtuel “World Disaster Online”. »
Maintenant que j’y pense, j’avais vu pas mal de leur publicité récemment. C’était un jeu qui avait mis en œuvre la réalité virtuelle produite en raison d’une percée technique. L’équipe de développement qui était pleine de vigueur avait fait ce MMO en tant qu’essai avec l’esprit de challenge mis en avant. La valeur médiatique n’était pas classique.
C’était par hasard, mais il y avait même une section qui indiquait les cas ou nous pourrions être bannis dans le jeu en ligne..., eh bien, je suppose que tant que nous gardions nos manières, alors tout ira bien.
Voyons voir ici, oh ! Alors ils commencent à recruter pour les tests bêta dans exactement une semaine. Ce n’est pas comme si je ne serais pas sélectionné si j’en fais la demande.
D’accord, suggérons cela demain.
Merci pour les chapitres
Merci pour le chapitre