Chapitre 31 : Arrivée dans la capitale et la chevalière
Une heure plus tard, nous étions arrivés dans la capitale.
Hein !? Ne pensez-vous pas que le temps écoulé est étrange ? Qu’en est-il des choses intéressantes qu’il devait aller voir dans le village ? Eh bien... Ne serons-nous pas en mesure d’utiliser le Portail pour y aller après avoir atteint la capitale ?
Ce n’était pas aussi mauvais que lorsque nous voyagions sans but, mais avec une limite de temps, nous devions voyager aussi vite que possible. J’avais utilisé la Téléportation et le Clignotement pour voyager. En d’autres termes, je m’étais dirigé à haute vitesse jusqu’à la capitale, puis j’avais utilisé le Portail pour faire venir le chariot ici.
Bien sûr, j’avais placé un emplacement de Portail dans tous les villages que j’avais traversés, donc nous pouvions y aller plus tard. La préparation de quelque chose comme ça était vraiment intéressante. Eh bien... c’était un peu négatif quand on pensait au fait qu’on voulait faire du tourisme.
Je voulais dire par là... qu’à cause de la suggestion d’Alta, j’avais donné la priorité à la réduction du temps du déplacement.
Tant pis. Il y avait seulement eu quelques monstres le long du chemin, donc c’était un voyage paisible, mais ennuyeux.
C’est vrai. Il y avait une raison pour laquelle je m’étais déplacé plus vite que quand je l’avais fait pour la Forêt de Tiara. Comme la Téléportation pouvait déplacer un utilisateur à l’endroit où l’utilisateur pouvait voir, je l’avais utilisée pour sauter haut dans le ciel, puis je l’avais à nouveau utilisée immédiatement après afin d’aller le plus loin possible. Comme l’efficacité au niveau de l’utilisation des Points de Magie était faible quand il était utilisé sans chanter, j’avais dû utiliser des combos de mouvements au sol presque sans arrêt pour continuer à bouger. Cependant, c’était bien que personne ne me voit...
« Maître, n’avez-vous pas dit que vous aviez besoin de sept jours pour vous rendre dans la capitale ? » demanda Coco.
« C’était dans le passé. Une seule heure s’est écoulée depuis mon départ, » dis-je.
« Après tout, le bon sens ne marche pas avec le Maître..., » répondit Coco.
J’avais seulement dit à Coco et aux nouveaux arrivants dans le chariot que nous allions voyager à grande vitesse. Je les avais trompés en disant que c’était la technique secrète de ma famille.
Je faisais maintenant la queue dans la rangée afin d’entrer dans la ville.
Nous avions découvert que la capitale était entourée par une muraille de dix mètres. La porte elle-même mesure cinq mètres de haut. Les chariots des autres formaient également une ligne. La procédure pour les chariots semblait être plus lente que celle pour les personnes qui étaient venues à pied.
« Oh oui. Pourquoi ne leur montrez-vous pas cette enveloppe brune provenant de Gilbert ? » demanda Sakura.
Il semble y avoir une variété de papier dedans. J’avais seulement regardé la carte, mais j’étais certain qu’il avait préparé quelque chose de plus que des recommandations d’hôtels.
« Puisque cette carte est bonne, je veux parler de quelque chose, » dis-je.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Sakura.
J’avais remis les documents à l’intérieur de l’enveloppe brune à Sakura.
« Oh, nous allons pouvoir passer la porte du mur extérieur avec ça, » dis-elle.
C’était intéressant, car Gilbert avait mis un passe prioritaire pour les nobles dans cette enveloppe brune. J’avais le sentiment qu’il ne m’en avait pas parlé parce qu’il pensait que je le verrais quand je regardais la carte. Cependant, je voulais toujours avoir une explication.
« Suivant, » déclara le garde.
Notre tour était enfin venu. J’avais alors remis la lettre de Gilbert au garde, puis nous avions passé la porte sans payer le péage.
Je suppose qu’ils allaient signaler cela aux plus hautes instances. En bref, le fait que nous voyagions si vite était très susceptible d’être connu, mais le fait que j’avais été capable d’arrêter la horde à moi tout seul était vraiment absurde. Je suppose qu’il est trop tard pour cacher ça maintenant...
{Nous sommes arrivé,} déclara Dora.
« C’est vraiment grand, » déclara Mio.
Nous avions pu voir le château dès que nous étions entrés dans la ville. Il était visible de loin. Il s’agissait d’un magnifique château de style occidental au milieu de la ville. Les yeux de Mio et de Dora pétillaient face à cette vue.
Il y avait beaucoup de bâtiments de style japonais mélangés avec le style occidental, et donc les deux ensemble m’avaient fait avoir un sentiment d’incompatibilité. Le crime du héros qui avait répandu la culture japonaise d’une telle manière à moitié cuite était vraiment lourd. Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher d’admettre que je pensais que le riz était une bonne idée.
Les yeux de Sakura étaient dans le contraste absolu avec ceux présents dans le groupe d’enfants. Son expression le montrait déjà...
« Sakura, » dis-je.
« Hmm... ce n’est rien, » répondit-elle.
« Je le vois clairement sur votre visage. Ça n’arrivera pas cette fois-ci. S’il vous plaît, croyez en moi que rien de tout cela ne se reproduira tant que je serais à vos côtés, » répondis-je.
« D’accord » répondit Sakura. Après ça, elle m’avait regardé et avait fait un léger sourire. Cela semblait être un souvenir vraiment désagréable pour elle.
Je veux faire quelque chose pour elle. Que diriez-vous de la destruction du royaume ? Hmm... Non. Cela serait encore plus effrayant si elle souriait à cause de ça...
« Maître, nous sommes arrivés, » déclara Sera alors qu’elle arrêtait le chariot.
Il s’agissait d’une auberge que Gilbert nous avait recommandée. Elle s’appelait « L’Hôtel dans la Forêt. » Je ne comprenais pas vraiment la signification derrière ce nom.
« Bienvenue ! » un homme musclé qui ressemblait à une personne âgée se trouvait être le réceptionniste. Où se trouvait la belle et adorable jeune fille qui aurait dû se trouver là !?
R : Il n’y en a pas ici.
Hein !?
Je m’étais mis à parler au réceptionniste malgré ma déception. « Gilbert m’a personnellement recommandé cette auberge. Je voudrais rester ici au moins dix jours. »
« Tout est bien dans ce cas. Comme vous avec une recommandation de Gill-bocchan, je vais vous faire une petite ristourne, » annonça l’homme.
Gill-bocchan... Un beau jeune maître...
J’avais un peu souri tout en payant la somme due pour une location de deux chambres. Cette fois-ci, j’avais décidé de diviser les membres principaux et les esclaves nouveaux venus.
Je serai dans la pièce avec les principaux membres.
« Eh bien. Je vais faire une visite habituelle au marché des esclaves, » annonçai-je.
« Allez-vous augmenter le nombre de membres ? » demanda Mio, surprise par mes paroles.
Eh bien, c’est ma tactique de base...
« Eh bien, Alta a trouvé un esclave intéressant là dedans, » déclarai-je.
« Quel genre d’esclave est-ce cette fois ? Un autre secret ? » demanda Mio.
« Eh bien, nous en avons eu un lot plus tôt. Donc, je prévois d’ajouter une chevalière en tant que prochaine subordonnée, » dis-je.
« Oh... Ah ? Eh ? Une chevalière ? De ce pays ? » demanda Mio.
« Tout à fait, » répondis-je.
« Quel genre de personne est cette esclave ? » demanda Mio.
Dans ce pays, il était normalement impossible pour un chevalier de devenir un esclave.
« Qui sait ? » répondis-je. « Je ne peux pas aller aussi loin dans les détails sur une personne pour connaître ce genre d’informations personnelles. Cependant, cela serait une énorme perte si nous ne le faisons pas. Elle va mourir si nous ne l’achetons pas très bientôt. »
« Comme vous venez de le dire, dépêchons-nous, » déclara Maria, me poussant à me dépêcher encore plus.
Même si l’autre personne était une personne non apparentée, il semblerait qu’elle s’inquiétait de la perte que je ressentirais si je ne pouvais pas acheter cette chevalière.
« Bon, vous n’avez pas besoin d’emmener beaucoup de monde là-bas..., » déclara Sakura.
« Je veux y aller, » déclara Maria.
« Umm... D’accord Maria, » répondis-je.
Puisque Maria ne voulait pas me laisser y aller seul, je l’emmènerais avec moi. On ne peut pas y faire grand-chose face à son empressement.
« D’ailleurs, son but principal sera de former et de diriger les nouveaux arrivants, » continuai-je. « Il est facile de s’impliquer dans des problèmes si nous n’avons que des enfants, et cela, peu importe à quel point nous sommes forts. »
« Cela signifie que les nouveaux arrivants devront bientôt agir, » déclara Sakura.
J’avais assez de personnes et de monstres pour voyager. Si le groupe de nouveaux arrivants avait un chef, il serait prudent dans une certaine mesure de les laisser prendre des mesures distinctes. Eh bien, j’avais également Alta, donc je n’avais pas besoin de m’inquiéter, mais... Je pense qu’il était également nécessaire d’avoir un tuteur sous une forme visible.
« Oui, c’est la raison, » dis-je. « Oh ! Pour les autres, vous pouvez aller faire du tourisme dans la capitale. S’il vous plaît, dites-le aussi aux nouveaux arrivants. »
« « « D’accord, » » » dirent toutes les personnes présentes.
{ ?} Oh ! Dora semblait ne pas avoir compris ce dont je parlais.
Maria et moi avions ensuite quitté l’auberge avant de nous diriger vers le marché aux esclaves. Je connaissais la destination grâce à la carte, et c’était assez loin. Comme prévu de la capitale, elle était si grande que je ne pouvais pas la comparer à toute autre ville que j’avais vue auparavant dans ce monde. Sa population était d’environ 100 000 personnes, ce qui était considéré comme énorme dans ce monde.
Il était difficile de protéger une ville aussi grande avec une seule barrière, alors ils utilisaient une « barrière de pierre » (c’est ainsi que les habitants appellent ça) pour protéger chaque bloc.
Il nous aura fallu environ quinze minutes avant d’arriver au marché aux esclaves. Comme il était difficile de se déplacer avec des esclaves, j’utiliserai Portail pour pouvoir retourner en secret jusqu’à l’auberge.
Ma demande spécifique au marchand d’esclaves était la suivante : « une esclave bon marché ». Eh bien, cela ressemble à un cas trop large, mais c’était ce qu’Alta m’avait dit de dire.
Le marchand d’esclaves me conduisit après ça à la chambre noire habituelle.
« Les esclaves avec les prix bon marché sont ici, » déclara le marchand. « Oh ! Mettons d’abord ces vêtements parce qu’ils sont tous bien trop inesthétiques à l’intérieur. »
Oui, c’est vrai.
R : Les conditions à l’intérieur de cette salle sont vraiment horribles comme le dit le marchand d’esclaves. Êtes-vous prêt à voir ça ?
Bien sûr. Tout va bien... du moins, je pense.
« Même si c’est catastrophique que ça, pouvez-vous quand même me montrer un esclave là-dedans ? » demandai-je.
« Les clients ont aussi des goûts bien spécifiques..., » répliqua-t-il.
C’est vrai. Je vais porter les vêtements. C’est vrai qu’à l’intérieur, c’est vraiment du sérieux.
Pour commencer, elle est gravement blessée. Ses deux bras, ses globes oculaires et ses seins sont manquants. Ouais... c’est vraiment trop comme traitement. Au moins, ses blessures sont propres. Tout cela a probablement coupé par quelque chose de très tranchant plutôt que d’être tout simplement arraché. Je peux parfaitement voir les sections coupées. Ses yeux ont été évidés, son nez a été coupé et ses cheveux ont été rasés jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.
Ses cordes vocales ont été complètement détruites, elle n’est donc plus capable de parler. Les tendons de ses pieds ont été tranchés, et elle a des choses semblables à des lances qui lui transpercent les pieds. Sa bouche et son aine étaient pleines de blessures occasionnées par des coups de couteau.
Malgré cet état physique vraiment affreux, ses oreilles ont été préservées. Bref, elle ne connaît son entourage qu’en entendant les sons. Et il y a une trace de magie curative qui avait été utilisée sur elle, car il n’y avait pas d’hémorragies qui lui auraient été fatales. Cela signifie qu’elle ne mourra pas, et cela même si elle est dans cet état.
Je pouvais dire qu’elle est maintenue en vie dans un état de torture permanente.
« Qui diable est-ce !? » m’écriai-je en voyant cette loque humaine.
Le marchand d’esclaves avait l’air troublé quand il entendit ma question.
« Quelqu’un l’a amené ici. Je voulais au début refuser, mais..., » le marchand d’esclaves éludait le sujet. Je pense qu’il a aussi été payé pour ça. Il est inhabituel d’aller aussi loin après en avoir fait une esclave...
« Eh bien ! Pour l’instant, il n’y a rien qu’elle puisse faire, donc la garder est aussi gênant, » déclara-t-il.
L’état physique de Maria et de Sera était aussi déplorable, mais pas aussi horrible que ça. C’est le pire que je n’aie jamais vu...
Ce monde était grand, et il y a un esclave qui avait connu un sort pire que Maria et Sera. Du point de vue de Maria, elle ressent aussi de la pitié pour elle.
« Il est préférable de la vendre plutôt que de la tuer, » déclara le marchand. « Cependant, je ne peux non plus la laisser sans surveillance dans cette situation puisque je dois lui donner assez de nourriture pour l’empêcher de mourir de faim. »
La personne en question entendait ce que le marchand d’esclaves avait dit. Après tout, elle pouvait parfaitement entendre les voix...
« Compris. Je vais l’acheter, » dis-je.
« Hein !? Vraiment !? Êtes-vous sérieux !? Êtes-vous d’accord avec son achat ? » demanda le marchand d’esclaves. Ses yeux avaient changé. Il me regardait comme s’il voyait une mauvaise personne en moi. Franchement, je ne pouvais pas lui en vouloir alors que j’achetais une esclave dans un tel état.
« Tout à fait. Je n’ai aucun problème avec ce que je compte en faire, » répondis-je. Jouant mon rôle.
« D-D’accord..., » répondit-il.
Le marchand d’esclaves était abasourdi. « Eih.. Le prix est de trois mille pièces de cuivre, Monsieur. »
Eh oui, c’est vraiment bon marché.
Il me fallait dix mille pièces de cuivre en plus pour le collier d’un esclave (ce qui est le même prix que celui de Sera), mais c’était plus cher que l’esclave en elle-même.
« Oh ! C’est vrai ! » commença le marchand. « Veuillez noter que la Marque d’Esclavage n’a aucun effet sur cette esclave. »
La Marque d’Esclavage était seulement placée sur un partenaire qui se trouvait être d’un rang vraiment inférieur ou qui l’avait accepté d’elle-même. En termes de jeu, l’échec dépendait du niveau entre l’esclave et le niveau du maître. Il était possible que cette chevalière résistât à cause de son haut niveau.
Je m’étais inscrit en tant que propriétaire après avoir acheté un collier d’esclave au marchand d’esclaves et l’avais mis dans le sac. Il semblerait qu’elle ne pouvait pas marcher, donc je n’avais d’autre choix que de la porter. C’était vraiment comme un très gros bagage.
J’avais été en mesure d’obtenir ma nouvelle esclave en toute sécurité. J’étais allé dans une ruelle et puis j’étais retourné dans le chariot en utilisant le Portail. Après être arrivé dans le chariot, j’avais fait asseoir la chevalière sur une chaise présente là. Asseoir ? Je suppose que « la mettre dessus » était plus approprié.
« Eh bien..., » commençai-je.
« S’il vous plaît, juste un instant, » demanda Maria.
« Hein !? » m’exclamai-je.
Maria m’a arrêté. Qu’est-ce qui ne va pas ? Me demandai-je.
« Est-ce que c’est d’accord si je commence son éducation avant de faire toute autre chose ? » demanda Maria.
« Éducation ? » demandai-je.
« Tout à fait, » répondit Maria. « Cette personne va voir un miracle juste devant ses yeux. J’ai donc besoin de lui expliquer tout cela en premier, ainsi, Jin-sama, vous ne vous sentirez pas mal quant à ces actes... »
Oh ! Est-ce que c’est que j’ai horreur d’être appelé Dieu ? Mais disons, je ne veux pas être appelé un dieu...
« Eh bien, cela ne me dérange pas dans ce cas..., » dis-je.
« Je suis vraiment désolée, mais pourriez-vous sortir parce que des mots désagréables vont être prononcés pendant l’explication ? » demanda Maria.
« Compris, » dis-je.
Je suis sûr que je l’entendrai quand même de l’extérieur. Si oui, devrais-je aller ailleurs ?
« Je reviendrai dans une heure. S’il vous plaît, envoyez-moi un message télépathique lorsque vous aurez terminé, » dis-je.
« Cela ne sera pas si long ! » répondit Maria.
Eh bien, cela devrait prendre environ dix minutes.
« J’ai honte de dire que j’ai déjà dit des choses désagréables plusieurs fois depuis que vous m’avez acheté, » déclara Maria.
Dieu, noble et héros, tout à la fois.
« C’est vraiment bien que quelque chose comme ça ne soit pas arrivé avec Sera-chan, » déclara Maria. « Cependant, j’ai remarqué ceci alors que les nombres d’esclaves augmentaient. Je parle du fait qu’il est possible qu’un esclave dans une situation similaire à la mienne apparaisse. Je pense depuis qu’il est nécessaire de les éduquer à l’avance. »
Maria avait déclaré cela fièrement. « Cela ne peut pas être fait sans enthousiasme. Je veux passer mon temps à correctement éduquer les esclaves pour les rendre utiles à vous, Jin-sama, même si cela n’augmente que de peu leur efficacité. »
« J-Je vois, » dis-je.
J’avais été surpris par les intentions de Maria et j’avais décidé de perdre un peu de temps à l’extérieur du chariot. Puisque tout le monde faisait ses courses dans la capitale, il n’y avait plus personne... ou alors c’était ce que je pensais.
Sera avait reçu un message télépathique de Maria et elle était revenue avec le Portail afin de m’accompagner.
Sera se rapprocha de moi et m’enlaça mon bras. La sensation sur mon bras était vraiment très agréable. Je réalisai alors que nous n’avions pas pu passer du temps ensemble récemment.
« Maître, y a-t-il un endroit où vous voulez aller ? » demanda Sera.
« Hein !? Pourquoi ne pas rejoindre les autres membres ? » demandai-je.
« Eh bien, vous n’avez pas vraiment besoin de vous en soucier parce que nous agissons chacun de notre côté, » répondit Sera.
J’avais alors regardé la Carte, et j’avais pu voir des groupes de trois à quatre personnes, et chacun s’occupait à sa manière. Sakura ne bougeait pas beaucoup depuis qu’elle était avec Iris et Yuria dans la bibliothèque. Mio et Dora achetaient des ingrédients avec Roro. Le timide Adel était leur porte-bagages. Cloud, Knot, Coco et Sicily regardaient à l’intérieur d’une boutique d’armes.
Je ne pense pas qu’ils vont se perdre sur le chemin du retour.
Alors j’avais décidé d’errer sans but et faire du lèche-vitrines avec Sera dans la capitale.
À ce propos, Sera avait déplacé un chariot abandonné qui bloquait le chemin d’une main, avait neutralisé une wyverne échappée du cirque afin d’obtenir sa soumission (mais elle ne l’avait pas apprivoisé), avait vidé quelques stalles de leurs nourritures, et avait sauvé un enfant qui était tombé du troisième étage d’un immeuble avec Clignotement, le tout sans incident majeur.
Le temps s’écoula rapidement, et j’avais reçu un appel de télépathie de Maria environ une heure plus tard.
{Désolée de vous avoir fait attendre. Les préparatifs sont enfin finis. Cela a pris un peu plus de temps que prévu. Pourriez venir maintenant ?} demanda Maria.
{Compris. Je reviens immédiatement.} Répondis-je.
Une heure s’était écoulée vraiment rapidement.
« Sera, qu’allez-vous faire après mon retour ? » demandai-je.
« Je vais aussi revenir avec vous. Je vais attendre dans une autre pièce afin de ne pas vous déranger, » déclara Sera.
« Compris, » dis-je.
J’avais activé mon Portail et j’étais allé au chariot avec Sera. Sera alla directement à l’auberge après ça.
« Jin-sama, veuillez utiliser la Régénération sur elle, » demanda Maria.
« D’accord, » dis-je.
Je ne vois aucun changement en elle.
R : Il y a une grande différence. S’il vous plaît, regardez ça.
La Carte était affichée devant moi. Il y avait quatre points bleus à l’intérieur du chariot, qui représentaient mes alliés. Maria, Tamo-san, Midori et cette chevalière. Même si je n’avais pas encore utilisé Lien d’Engagement avec la cavalière, elle était représentée par un point bleu sur la Carte. En fait, elle était verte quand je l’avais amenée ici.
En bref, il s’agissait du résultat d’avoir été éduqué par Maria pendant une heure.
Euh... Que s’est-il passé ici ?
R : Voulez-vous vraiment le savoir ?
Non, c’est bon. Je ne veux pas entendre les détails.
J’avais donc décidé de tout ignorer et de commencer à incanter mon sort de Régénération. Mon incantation fut terminée dix minutes plus tôt que la dernière fois.
« Régénération, » murmurai-je.
Elle fut alors entourée d’une lumière tout comme avec Maria, et son apparence changea peu à peu.
Après que la lumière se soit dissipée, une belle femme se tenait devant moi. Elle avait des cheveux qui allaient jusqu’à la taille. Ces cheveux étaient argentés et les yeux rouges rubis. Ses seins étaient légèrement plus petits que ceux de Sera. Ses bras et ses jambes étaient longs et minces, sans présenter la moindre blessure à leur surface.
Il y a à peine dix minutes, elle était en loque. Et maintenant, je pouvais voir son corps en détail puisqu’elle était toujours nue, comme elle l’était quand je l’avais amenée de chez le marchand d’esclaves.
Cette chevalière toucha ses propres membres et son visage, puis ferma les yeux une fois qu’elle eut fini son inspection. Un flot de larmes étaient alors venues de sous ses yeux clos. Quelques instants plus tard, elle s’agenouilla, mettant les deux mains ensemble. Ensuite, elle commença à prier alors qu’elle s’inclinait devant moi.
Eh oui, une autre croyante. Je pense que cette chevalière me donnerait non seulement sa loyauté, mais elle a également foi en moi.
Eh bien, j’avais l’impression que cela tournerait ainsi puisqu’elle avait été laissée avec Maria pour recevoir son éducation. Je voulais dire par là que c’était normal, puisque Maria lui avait pour ainsi dire fait subir un lavage de cerveau dans cette situation...
Et Maria hocha la tête comme si elle était satisfaite du résultat.
« Jin-sama, s’il vous plaît donnez un ordre à cette nouvelle servante, » déclara Maria.
Que répondre à Maria ? Des suggestions ? Cette chevalière ne bouge pas du tout. Je suppose qu’elle a été formée pour rester ainsi quant à ses tâches.
Parlons-lui pour l’instant. Que devrais-je lui dire ?
« Euh... Allez-vous bien ? » demandai-je.
Eh oui, mon esprit ne fonctionne pas vraiment bien à ce moment précis. La sensation était différente de ce qu’il faisait habituellement quand je salue des esclaves nouvellement achetés...
« Oui, j’ai pu avoir une nouvelle vie grâce à la miséricorde du Maître, » répondit la chevalière. « Le corps de chevalière ne m’appartient plus désormais. Je veux vous donner mon corps... et ma loyauté. »
Son apparence n’était pas appropriée pour cette déclaration de loyauté.
Peut-être, que c’est ce qu’elle a entendu de Maria était « Le traiter comme un dieu n’est pas acceptable. Seule votre fidélité totale est acceptable. » Est-ce ce qu’elle a dit ça ?
R : correct.
Eh bien, vérifions pour l’instant le statut de la chevalière. Je suis désolé de l’appeler « chevalière » tout le temps.
Nom : Lusia
Niveau : 49
Genre : Féminin
Âge : 24
Race : Humaine
Compétence : [Maîtrise des Épées Niv. 6] [Maîtrise des Boucliers Niv 6] [Loyauté Niv. 1] [Renforcement Corporel Niv 4]
Titre : L’esclave de Jin, ancienne chevalière de la reine.
Est-elle une idiote qui a du muscle à la place du cerveau ? Et elle a la compétence [Loyauté]. Quand a-t-elle eu ça ? À l’époque où elle était une chevalière ?
R : Il y a une minute.
Oh je vois. Elle a déjà subi un lavage de cerveau... Eh bien, il n’y a rien à perdre si je la laisse comme ça.
Oh, c’est vrai. J’ai besoin de savoir quelles sont les informations que Maria lui a dit.
{Maria, quelles informations avez-vous données à Lusia ?} demandai-je.
{Je lui ai indiqué à propos de votre puissance et de tout ce que vous pouviez faire. Ce sont les principaux points de l’éducation d’un nouveau venu.} Répondit Maria.
{Cela ne veut pas dire que vous devez tout lui dire...} dis-je.
J’avais le sentiment qu’il y avait quelque chose de plus qui m’inquiétait à ce sujet, mais sa pose actuelle me distrayait de notre discussion.
« Lusia, voici votre ordre. Vous allez former les esclaves nouveaux venus qui vont m’accompagner, » dis-je. « J’ai de grandes attentes quant à vos compétences et votre capacité à commander puisque vous êtes une ancienne chevalière. »
« D’accord. Laissez-moi cette mission, » répondit Lusia.
La position de Lusia était toujours celle où elle priait alors qu’elle m’avait dit ça. Voulez-vous arrêter ça, s’il vous plaît ?
R : Elle restera comme ça tant que le Maître ou Maria ne lui dise pas de faire autre chose.
« Nous devons maintenant parler. S’il vous plaît, levez-vous, » dis-je.
« À vos ordres, » répondit Lusia.
Lusia se leva comme je lui avais ordonné, mais n’essaya même pas de couvrir son corps nu.
« N’êtes-vous pas gênée ? » demandai-je.
« Nullement. Puisque ce corps vous appartient déjà totalement, cela ne me dérange pas si vous voulez me regarder, » répondit Lusia.
« Eh bien, je ne pense pas que beaucoup d’hommes ressentiraient quelque chose de désagréable avec votre apparence actuelle, en particulier par rapport à avant que vous soyez guéri, » dis-je.
« Merci beaucoup, » répondit-elle.
Honnêtement, je me sentais vraiment heureux. Cependant, il y a quelque chose qui me décevait. C’est le collier d’esclave. Ce collier était dans une opposition frappante vis-à-vis de sa peau blanche. Ça pouvait très bien paraître sur elle, mais ce n’était pas mon hobby.
Lusia sembla lire mon regard et elle ouvrit la bouche. « J’ai une humble requête à vous demander. Puis-je avoir une marque d’esclave au lieu d’un collier d’esclave ? Je veux l’avoir comme preuve de ma loyauté envers vous. »
Eh bien, c’est totalement différent de ce que je pensais.
Comme je l’ai déjà dit, la marque d’esclave ne peut pas être inscrite s’il y a une énorme différence d’aptitudes ou aucun accord mutuel.
« D’accord. S’il vous plaît, montrez-moi votre dos, » ordonnai-je.
« D’accord, » répondit Lusia.
Elle me montra ses fesses sans la moindre hésitation.
{Maria, lui avez-vous parlé de ma compétence d’esclavagisme ?} demandai-je.
{Non, je lui ai juste dit que vous pouviez tout faire, et elle ne devrait donc pas être surprise quand elle l’aura vu.} Répondit Maria.
{...}
L’éducation de Maria était effrayante. Lusia avait été convertie en une croyante par Maria en combinant le pouvoir spécial de Régénération et d’un fanatisme religieux qu’elle avait implanté en Lusia.
En y pensant... Elle ne m’avait même pas affiché la moindre réaction quand j’avais appelé par son prénom sans lui permettre de se présenter d’abord.
Bien que ce fût surprenant dans le cas de Maria, le cas de Lusia est totalement différent. Sa peau est vraiment belle. Non... C’est étrange quand j’y pense. Les chevaliers n’ont-ils pas habituellement quelques blessures sur leurs corps ? Est-ce que la Régénération a guéri toutes ses vieilles blessures ?
R : C’est bien ça.
Je vois. Les vieilles blessures et cicatrices sont aussi considérées comme des « Dommages ». Il semble que la valeur de la personne sera augmentée quand je le guéris de ses vieilles blessures. Eh bien, la récupération des dégâts est vraiment magique...
J’avais apposé une marque d’esclave sur elle — pour l’instant. Je pouvais mettre la marque d’un esclave temporaire sur elle à cause de notre accord mutuel. Il semblerait que le collier d’esclave était maintenant inutile.
Ouais, je n’ai pas besoin de mettre quelque chose en plus sur elle.
« Merci beaucoup, » déclara Lusia en s’inclinant.
Alors, devrions-nous maintenant aller sur le sujet principal ?
« Lusia, pourquoi êtes-vous devenue esclave dans ce pays ? » demandai-je.
C’est la première chose que je dois savoir.
« Eh bien, c’est..., » commença-t-elle à raconter son histoire.
Après un petit moment...
« Je vois. C’est après tout comme je m’y attendais, » répondis-je.
« Jin-sama, que devrions-nous faire ? » demanda Maria.
« Eh bien, nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit pour le moment, » répondis-je. « Nous resterons dans cette ville pendant dix jours selon notre plan initial. »
« Compris, » répondit Maria.
Après avoir entendu l’histoire de Lusia, cela avait confirmé l’histoire que j’avais entendue d’Alta. La situation devenait un peu problématique pour nous.
« Juste au cas où, devrions-nous préparer des contre-mesures ? » demanda Maria.
« Oui, » répondis-je.
Merci pour le chapitre.
merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.
PS:Perso le pouvoir de créer de nouvelles magie est mon préféré en plus de me sembler être le plus puissant question potentiel…
Merci pour le chapitre.
Je suis vraiment curieux de savoir ce qui est arrivé pour avoir été torturée ainsi …
Tout sera connu bien assez tôt, pas inquiétude à avoir, vu que cela fait partie de la trame de l’histoire principale.